Que faire en cas de violente tramontane surprise (scénario noir)?

Salut à tous,
Je navigue depuis pas mal d'années avec un voilier de 7m (moteur hors bord 8cv, quillard) en baie d'Aigues-Mortes et maintenant sur le bassin de Thau et vers Sète.
J'ai rencontré des surprises (merci la Med) au niveau du vent, rien de bien méchant mais des coups à 30 noeuds de NW ou SE (par ex: contexte orageux non prévu entre les Sainte Maries et La Grande Motte ) au lieu de la tranquille brise thermique.
Mon scénario noir : une tramontane qui se lève à 40-50 nds en soirée, le bateau mis à sec de toile (aucune idée de son comportement dans ses conditions) dans une mer courte et qui déferle. A la fuite, le fetch augmente, la mer grossit, la côte s'éloigne. A la cape (si toutefois le bateau tient cette allure dans ces conditions) ça dérive sous le vent aussi... Bref quelles sont les bonnes décisions à prendre si le vent ne faiblit pas et que le cap vers la côte n'est plus tenable ? Merci !

L'équipage
13 juin 2016
13 juin 2016

Je navigue depuis tout gosse dans le coin, à Leucate en particulier. A l'heure où je t'écris je rentre du Cap Bear. Depuis hier on nous annonce 25/30 nds de tram...Cette dernière n'est rentrée qu'à 16h d'un coup...et avec des pointes à plus de 40 nds! Petit bout de génois et 2 ris en longeant la côte c'est passé.
Nous avons un coin particulièrement vicelar en terme de météo. L'exemple d'aujourd'hui est typique. Ce qu'il c'est passé c'est qu'un front nuageux bas et pluvieux empêché cette tram de rentrer. L'apparition de nuages étirés juste derrière les fronts pluvieux nous a annoncé la couleur...faut savoir juste avant que nous étions au moteur avec 0nds de vent!

Pour bien anticiper tout ça je pense qu'une connaissance météo, une observation du relief sur terre et une analyse du plan d'eau sont nécessaires. Après perso je navigue par toutes les conditions pour repousser au maximum le moment de surprise d'une situation inconnue en l'ayant pratiqué au préalable, c'est parfois chaud, parfois inconscient selon certains mais aujourd'hui je peux te dire que lorsque j’embarque du monde cela instaure un climat de confiance direct.

Je suis prêt à donner des cours et des conseils si il le faut car j'ai profité de l'expérience des anciens et je suis prêt à partager aujourd'hui ce que j’ai appris...sans avoir la science infuse hein ;)

Sorties par tout temps, manoeuvres moteur, conseils divers, préparation bateau et j'en passe pour moi c'est un plaisir de partager tout ça.

A plus et pratique un max ton plan d'eau, fiabilise ton bateau, provoque certaines situations en ayant pris une marge de sécurité!

Julien de Leucate sur Shirel.

13 juin 2016

il faut des voiles qui tiennent, tant au niveau des coutures que des drisses et écoutes, et pouvoir réduire, on peut remonter au vent pas si mal sous tourmentin et GV à 3 ou 4 ris.... oui cela existe. si les voiles sont bien taillée, étarquées etc...
on ne sert plus beaucoup de la cape sous ancre flottante.... ce serait à tester de nouveau. mais juste à la cape on peut pas mal étaler, après cela dépend de la proximité de la côte. un bateau qui remonte au vent sous tourmentin et dernier ris est une grande sécurité.

13 juin 2016

Si tramontane .... jette l'ancre au moins tu ne retrouveras pas de l'autre côté !!!
gilles de Palavas

13 juin 2016

a condition qu'elle tienne et que la longueur soit suffisante pour ne pas tout arracher à l'avant ;o

13 juin 2016

Il y a un truc, que j'ai lu je ne sais plus où... Il me semble que c'était lors du Fastnet 79... des mecs ont mouillé l'ancre avec une certaine longueur de chaîne, et ça a marché...
Je me dis que dans certains cas, c'est peut être pas idiot. Facile à envoyer, facile à ranger... à voir...

13 juin 2016

tu penses à un trainard ?

14 juin 2016

Les deux sont à essayer... le but, étant d'éviter de se placer au travers des vagues...
- Sur l'avant le but étant de positionner plus ou moins l'étrave face aux lames, ou à 45°. En attachant solidement la barre dans l'axe, car le bateau cule !
- Sur l'arrière, pour espérer fuir sans se mettre trop de travers... Je me souviens d'un autre mec qui décrivait cette manoeuvre avec une ancre grappin, et en avait été satisfait.
Bon, si on est exténué, à bout de forces... ça peut peut être fonctionner. On fait ça, on rentre dedans et on ferme tout...
L'avantage sur l'étrave, c'est que tout est déjà en place, qu'on peut régler facilement la longueur de chaîne au guindeau, et la remonter entièrement quand on veut...
Je vais essayer de retrouver les articles.

13 juin 201613 juin 2016

Il me semble qu'il y a des points à voir :
- une tramontane de 50 noeuds ou un mistral de 50 noeuds ca arrive mais le plus souvent l'hiver. L'été c'est possible mais exceptionnel. jusqu'a présent toujours annoncés.
- ca veut dire des rafales à 90/100 noeuds... si pas trop de bourrasques...
- deux avantages locaux : il y a de l'eau à courir dans ce sens de vent, la proximité de la cote limite l'amplitude de la houle meme si elle peut etre courte et cassante les déferlantes restent limitées a proximité de la cote
- il y a peu d'abris dans lesquels on peut rentrer "sans risques" dans le secteur avec ce vent (en supposant qu'on arrive à s'amarrer sans danger ensuite) à ma connaissance : Port la Nouvelle, Sete et Marseille. Les autres...
- donc si vraiment ça doit durer longtemps la fuite cape courante voire cape seche me semble une bonne option. Encore faut il avoir de quoi boire et manger en quantité suffisante pour 24/48h minimum et prévoir le trajet suivant la tempete.
- je crains beaucoup plus les coups de vent du sud dans le secteur (sud est notamment) qui parfois (l'hiver) ravagent la cote.

14 juin 2016

J'ajoute Frioul hors saison, tu as de la place pour manoeuvrer un temps soit peu à l'abri. Mais c'est une île...

14 juin 2016

il y a......!"longtemps" un poker( ou équivalent) arrivait en vue de port vendres?ou Banuyls?...bref tout prés de la cote
une subite et violente tram....et les voici repoussés jusque pas loin de minorque....
raconté dans Bateaux je crois

14 juin 2016

Justement il serait intéressant que quelqu'un fasse un recap des ports qui permettent une entrée en toute sécurité par tel ou tel vent où ceux qui sont à éviter. :pouce:

14 juin 2016

@penjo luno
certes...mais une telle récap(itulation!)
n'est pas "difficile" mais demande pas mal de temps à la fois pour répertorier et taper sur le clavier...
de plus voir guides nautiques(pilote cotier/imray..) ou les plans des ports et l'échelle permettent d'évaluer la surface des zones d'évolution(avant port/disposition et orientation des pontons/quais ..est plus clair
en général la tram venant + ou - de terre ça rentre sans (trop!) de frayeurs...
le S/SE rend problématique voire dangereux pas mal d'entréés

14 juin 2016

Récap pas long à faire par SE comme a dit Chrysm :
MARSEILLE, Golf de FOS, port camargue(?), SETE, port la nouvelle, port Vendre...

14 juin 2016

A cette force là il est probable que cela ne dure pas ou du moins je l'espère.
cela m'est arrivé il y a une quinzaine sous un grain très violent et soudain j'étais avec 1 ris et génois à Foc1. Impossible de reprendre le génois et cela pour moi c'était une première. j'ai tout laché et mis le bateau en panne avec la barre sous le vent maintenue. Le bateau s'est très bien comporté gite importante mais stable. j'ai attendu que cela baisse d'intensité pour mieux adapter mes voiles et reprendre la route.
Dégats, j'ai perdu la girouette.
Dans des conditions extrêmes, tout est bon comme les suggestions évoquées sauf paniquer le vent ne retournera pas le bateau.
JJ

14 juin 2016

Le vent non, mais les vagues...
:-(

14 juin 201616 juin 2020

A voir la hauteur des vagues (image) en fonction de la vitesse du vent et du fetch (distance sur laquelle le vent agit librement sur la mer) on se rend compte qu'un voilier de 7m peut être très vite en difficulté pour peu qu'il s'éloigne un peu des côtes. Le long du golfe du lion il y a quelques endroits propice à se faire piéger par tramontane en voulant couper au large d'une baie (Aigues Mortes, Beauduc) ou d'un décrochement (cap d'Agde). Il semblerait que les vagues peuvent faire chavirer quand leur hauteur atteint 2/3 de la longueur du bateau. Tout cela est théorique mais laisse à penser que les choses peuvent vite tourner mal...La probabilité d'un coup de vent sous estimé par la météo n'est pas très élevé pour une occurence mais plus on navigue fréquemment et plus le risque s'accroit..

14 juin 2016

La règle fondamentale est: si on ne peut plus rentrer au port la sécurité relative se trouve alors au large car on a de l'eau à courrir et loin de la côte la mer est relativement moins dangereuse. Pour cette raison tout bateau et équipage qui vont en mer doivent accepter cette règle et en particulier le bateau doit ètre armé en conséquence.
Ensuite l'équipage se débrouille et s'adapte à la situation du moment.
Déjà raconté mais autrefois mon loueur en fin de saison a accepté, alors que la météo devenait mauvaise, à Hyères, une dernière sortie de démo avec pour seul viatique une bouteille d'eau. Ne pouvant plus rentrer au port il a dû rester au large 24h, son passager ancien de la marine marchande à fond de cale, !

14 juin 2016

Je ne trouve pas cette règle si fondamentale. Au contraire, elle me semble loin d'être générale.

Cela peut être une bonne solution d'aller au large, mais pas forcément par vent de terre.

Les vagues sont souvent plus dangereuse que le vent.

On peut réduire pour s'adapter à un vent qui monte, voir même finir à sec de toile, mais il n'y a pas grand chose à faire pour s'adapter à des vagues de 5 m ou plus.

Alors, par vent de terre, filer au large sans envisager un abri possible me semble assez suicidaire. On peut facilement se retrouver à 100 milles de là, dans une mer démontée.

J'ai le souvenir d'un Sangria parti de Bandol il y a un an ou deux, en pleine nuit, en plein mistral. La SNSM les a cherché la moitié de la nuit parce qu'ils n'avaient pas de feu. Le gars les avait contacté par téléphone. Je n'ai jamais compris pourquoi la SNSM les a laissé partir plein sud, et donc se retrouver rapidement dans des conditions de pleine mer, alors qu'ils leur suffisait d'empanner pour rentrer à l'abri dans la rade de Toulon ou de Hyères.

Je pense que, dans le cas d'un coup de vent soudain de terre, il faut bien au contraire éviter de descendre mais de tout faire pour remonter, et si c'est trop dur et que c'est possible, de mouiller. Ce n'est vraiment que si cela ne marche pas que j'imaginerais la fuite.

Par vent de terre, c''est toujours moins pire près du bord qu'au large

Partir en fuite, je réserve ça aux cas où je sais que, pas loin sous le vent, je trouverais un abri.

Sinon, sur l'histoire de la règle fondamentale, je pense qu'elle s'applique plutôt quand tu es déjà au large, que la baston arrive, et que tu es au vent d'une cote sans abri accessible. Là, oui, le salut est de rester au large.

Jacques

14 juin 2016

@jacques
mais oui.....
je cite aussi le bateau "refoulé" plein pot de la cote jusqu'aux baléares...
par mistral/tram si c'est possible le "salut" n'est pas au large...
sauf erreur le mistral/tram se constitue en "veines" plus ou moins parallèles ou par ex,le vent passe de 30 à 45n en 10/20 miles de largeur....d'ou ne pas fuir trés proche du vent arr....ce qui de youtes façons n'est pas conseillé...

14 juin 2016

Il est évident que si on peut rentrer en sécurité dans un endroit abrité c'est que le problème n'en n'est pas encore un.
En Corse je me suis trouvé une fois avec le choix de perdre le bateau dans un abri très très précaire ou de repartir au large et d'affronter 6h de baston certifiée pour atteindre Calvi . Mon choix fût rapide à prendre et personne ne le discuta. Mais après mes enfants n'ont plus jamais voulu remonter sur un voilier.

14 juin 2016

A part port vendres, banyuls qui craignent vraiment les autres sont pratiquables...
Après la remontée dans les chenaux ce sera autre chose! Le plus venté c'est Gruissan et le chenal est interminable tout comme PLN.
Chez nous il y a plusieurs règles d'or :) pour mon coin par exemple disons entre la falaise de la Franqui et Canet pour faire court. Sur ce littoral il est important de respecter une bande de 0,5 milles au large pour naviguer car trop en mer on prend les vagues qui viennent de PLN et qui ne sont pas gênées par le cap pour se former. En revanche trop prêt il y a les devents des immeubles qui sont violents et à 30 degrés du vent réel...avec n'importe le quel des bateaux c'est départ au lof assuré avec en plus un sacré effort dans le gréement dormant. Je parle au près surtout, grand largue c'est au contraire un régal.
Attention 1 mille ou deux avant Canet les vagues s'orientent parallèle à la plage.

Nous avons une zone de navigation assez casse bateau et pour moi il y a souvent à naviguer différemment selon les coins car il y n'y a rien de semblable!

14 juin 2016

Disons que dans le scénario de départ il est fait mention d'une tramontane établie à 50 dans le golfe d'aigues mortes. Avec ce vent là , un bateau de 7m avec son petit hors bord ... Allez vous sérieusement tenter l'entree de Port Camargue par exemple ? (Regardez bien l'axe et la largeur de l'entrée)
Idem pour les autres ports jusqu'a Sete... Quelle vitesse peut on espérer face ou travers au vent au moteur avec ce type de bateau et de vent (et de mer) ?
Ensuite "entrer au port " ne sert à rien si on ne peut pas s'amarrer en sécurité ... Et là , pour la plupart de ces ports soit il y a un large ponton d'accueil pour les petites unités (pas un quai en béton de 2m de haut) ... Allez se fracasser sur une digue d'entree, un ponton ou autre n'est guère sécurisant. Sans oublier que dans la plupart de ces ports il y a des immeubles donc avec des couloirs, des effets venturi ...
N'etant pas du coin je ne tenterai (plus) jamais l'entree de Gruissan par gros temps. Entre finir sur le sable roule par les déferlantes dans le canal ou sur les cailloux du chenal...
Rentrer dans un grand port de commerce est faisable mais ensuite ?
Partir à la cape n'est qu'un pis aller dans le cas de la tramontane avec la mer qui forci au fur et à mesure qu'on s'éloigne de la côte.. Pas le pied non plus.
Si on le peut une fuite au portant vers l'est me parait la plus sage.
.
Par contre en cas de SE fort c'est une autre paire de manches . Mer forte, entrée dans ces meme ports pas évidente (la houle passe certaines digues ) . Amarrage souvent impossible.... Fuite vers l'ouest ? A un moment donné il n'y aura plus d'eau.
Ca m'est arrivé d'etre en situation difficile il y a de nombreuses années , dans le secteur avec un mistral à 40 nds établis fin octobre (retour de Marseille vers Port Camargue ) . Panne moteur liée a des prises d'air dans le circuit carburant pour cause de houle forte (on était au large au départ) mais la cause je l'ai découverte plus tard. Il démarrait et il calait . J'ai fini par mouiller en pleine nuit devant la digue sud de l'avant port , à l'abris de la houle mais pas du vent. L'équipage était rincé moi guère mieux, les conditions à bord étaient mauvaises . Au petit matin tout allait mieux :) on s'est fait remorquer et le moteur a redémarré une fois à quai. Le mouillage à cet endroit ne présentait pas de risque puisque le vent poussait au large ( en cas de dérapage ).
J'etais tres jeune, premieres sorties en chef de bord... A revoir je prendrai tous les paramètres en considération notamment l'etat de moi-même de mon équipage du bateau . L'evolution de la météo annoncée en Vhf ou radio . L'etat de la mer. Les ports les plus proches compatibles avec une entrée en sécurité (c'est toujours dans ces situations la quon a des problèmes moteur) et une assistance à l'amarrage possible (pas avec des bras cassés qui font les beaux sur leur semi rigide) etc etc. Et apres on avise en fonction de l'evolution de la situation. Si la situation me semble limite je préviens le Cross avant que ça ne dégénère sans forcément demander d'assistance .

Oui, devant Canet à quelques miles, le fond remonte brusquement de - 600 (voire moins) à - 80 mètres.
Ce n'est pas par Tram que ça craint, mais les vagues déferlent bien par SE, créant une zone très mouvementée. On est passé en moins d'une heure d'un F3 sympa devant Barcares à un F6 très pénible à cause des vagues, qui est monté monté dans la soirée ...
Pour répondre à la question initiale : la bonne décision fut de réduire tout (sur mousquetons..), de ne pas poursuivre vers Port Vendre comme prévu et de suivre un autre voilier qui fonçait vers la côte. Donc vers un abris. Suivent 36 heures à bricoler à Canet avec le sable qui volait à l'horizontale.

14 juin 2016

Il y a aussi une autre configuration météo qui est très dangereuse.
Souvent, on voit passer une dépression au Sud avec ses vents d'est et sud-est, et tout de suite après une D. se creuse sur Gènes.
On trouve alors une zone au large de Creus et vers Minorque où la houle de la Tramontane rencontre celle résiduelle de S.E.
Et c'est vraiment une mer dangereuse.
Je l'ai vécu un peu une fois alors que le vent de NW était très raisonnable.

14 juin 2016

Pour moi, le plus dangereux du côté de leucate (mon coin, comme Funnywave), c'est bien le vent de Sud Est.
Je ne compte plus le nombre de morts et de bateaux fracassés sur les digues par vent de sud-est depuis que je navigue dans le coin (27 ans).
Le piège, c'est qu'il peut se lever très rapidement avec une forte houle et ce, en dépit d'une situation et prévisions météo clémentes.
De plus, à part Port Vendre et Port La Nouvelle, aucun autre port n'est accessible dans ces conditions (éventuellement Leucate, mais à partir de plus de 2 m de houle, ça commence à craindre).
Avec la tram, même en tirant des bords carrés vers l'est ou l'ouest, on doit toujours pouvoir se rapprocher de la côte, et donc retrouver des eaux moins agitées (voir même un abri).

15 juin 2016

Merci à tous pour vos expériences et conseils.

Je pense qu'il est indispensable d'avoir un bateau prêt à affronter un mauvais coup : être en mesure de porter la toile adaptée et pouvoir remonter au vent le plus longtemps possible.

Je n'ai pas d'étai permettant de gréer un foc de route ou de tourmentin, juste le génois sur enrouleur... C'est limite donc je navigue principalement par brise thermique ou petite tram (fin d'épisode).

Quand ce vent forcit, je me rapproche du rivage et dès que l'on atteint 22/25 nds pour moi la partie est finie. Je rentre au port.

Quand je vois comment le bateau réagit quand les rafales approchent 30 nds (voiles qui claquent, sifflement dans les haubans, coups de gîte, douche froide avec les embruns,...) et l'effet psychologique que ça a sur moi et mes proches à bord, j'imagine des claques à 50nds...

15 juin 2016

Pour les rafales il faut savoir être hyperréactif et ultra rapide
pour éviter si possible de se faire brutalement coucher, cette situation n'étant pas agréable du tout.
Plus généralement la sécurité c'est d'abord suivre l'évolution météo et savoir anticiper sur la voilure.
Faire des réductions trop tard peut mettre en situation difficile (en course le problème est vu autrement).

15 juin 2016

Se caler à la cote et avoir un bon moteur ça peut aider..
Sinon, j'ai testé volontairement pour voir un Canet-Gruissan avec une solide tramontane, solent à 1 ris et 2 ris dans la GV sur un Dehler 38, avec un rapport de lest de 45%. Jusqu'au Cap Leucate, ca va bien, mais après c'était pas mal agité avec des grosses rafales qui couchaient bien le bateau. Il m'aurait fallu moins de toile. Pas eu trop de problème, mais la Mediterranée me semble quand même plus casse gueule que d'autres endroits. Les locaux ont probablement plus l'habitude que moi, encore que ce jour là, en été, j'étais tout seul sur l'eau. Le moteur m'a servi uniquement pour remonter l'étang de Gruissan et ça n'avançait pas très vite.

15 juin 201615 juin 2016

J'ai fait une fois la Grande Motte GRUISSAN, avec l'OCE 423 , je savais que l'allait avoir un gros coup de tramontane j'ai fait route sous trinquette seule, au près jusqu'à la,pointe d'Agde j'avais des vagues croisées et cassantes mais quand on longe le bord a 1 mille environ les vagues ne sont pas énormes. Ensuite ayant pu abattre un peu la NAV fut plus facile . C'était monté à 45nd, mais 2 fois étant à la limite du près des vagues mon fait changer de bord , je récupérais en mettant le moteur .

15 juin 2016

Pensez-vous qu'un fifty comme le Kirie 24 avec un moteur de 25 CV serait capable de revenir au port face à une très forte tramontane, s'il est seulement à quelques milles de la côte ?

15 juin 2016

25 cv me paraissent un peu juste une fois ayant pris un gros coup de tram entre les Saintes Maries et Port-Camargue je n'avais pas trop des 40 chevaux de l'évasion 32 arrivée dans la baie d'Aigues-Mortes j'ai dû pousser tout au fond de la baie de façon à pouvoir virer sur tribord le trajet sur Port-Camargue avec les vagues 3/4 AR c'était chaud !!!

Ibiza, un phare englouti...par l'urbanisation !

Phare du monde

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2022