Propriétaires ATAO 2

Bonjour,
suis propriétaire d'un Atao 2 depuis maintenant 3 ans et j'en suis de plus en plus satisfait.
Y ai fait de nombreux bricolages : electricité, pilote, menuiseries diverses et plein d'astuces qui améliorent la vie à bord.
Plein de photos si vous voulez !
Suis en Bretagne sud.
Ai fait plus de 60 sorties... jusqu'à force 6... (mais là, le bateau a vraiment atteint ses limites et le skipper aussi)
A bientot de vous lire j'espère.
J Etienne

Bonjour J Etienne et merci. Je viens de rentrer, je suis allé voir l'atao au port. Tout va bien là bas. Demain mardi je vais sans doute tirer des bords sur l'adour etant plutôt a classer dans les débutants. Merci pour les photos. Je t'écrierai plus longuement sur ton mail quand j'aurai un peu plus de temps. Mes amitiés a tous

Bonjour,
Pendant un temps j'ai cru être l'unique possesseur d'un ATAO 2 !!
Ouf je ne suis pas seul !
Je suis content de pouvoir partager ma petite expérience de ce sympathique navire !

Il y en a eu 16 de fabriqué en deux ans !

STP donne des explication sur le safran ainsi que la photo avant celle du safran, un tube PVC me semble t il.
Amitiés et merci
Louis

... j'oubliais : pour fixer les tubes PVC, il suffit de coller en dessous des petites cales de bois avec du mastic genre sika. Ca bloque le tout et ça tient sans problème.

Bonjour à tous,
Petite nav samedi dernier. L'Estaque - Frioul quelle aventure !
Le vent a forci au delà des prévisions comme souvent en Med ! J'ai apprécié ma bôme tournante pour la prise de ris !
Prévu force 3 rafales à 4 et on a eu un bon 5 au final ! retour un peu sportif au près bon plein avec une houle traversière qui se lève. Avec l'équivalent de 3 ris + 3 tours à l'enrouleur de foc, on a tiré un bon 6 noeuds... pas trop gité du coup !
J'ai été rassuré par le comportement sain du bateau et par l'efficacité à la barre ! Ca reste un dériveur, donc ça chahute un peu plus qu'un quillard, mais bon c'est un bon bateau !
Bravo à Shadock pour les superbes aménagements... Il faut que je m'y mette ! Mais bon entre la nav, la plongée, la maison, ...

On se fait un petit Heoblog pour échanger ?

Tout à fait d'accord. Ceci dit, sur l'Atao, pas toujours facile d'avoir des voiles ultra plates. Mais on fait avec...
Sinon, non, mon bateau est blanc avec un liseré jaune et un antifouling bleu.

Bonjour à tous,

Lezours, bravo pour la sortie.

Tu as bien eu raison de réduire la toile. Ça ne sert à rien de trop pencher et de faire de la mousse inutile derrière. C'est avec peu de gîte qu'il marche le mieux.
Je pense qu'en effet la bôme tournante doit être confortable, car la prise de ris, surtout seul avec de la houle, est parfois délicate. Des fois, ça va tout seul, mais d'autres fois, c'est plus compliqué. Dans des conditions difficiles, je mets le pilote et le moteur à petite vitesse. Comme ça, le bateau garde le cap.
Sinon, pour conseils concernant les aménagements, à votre disposition.
(je pense pouvoir vous éviter quelques galères que moi, j'ai dû affronter).
Ok pour le blog, je vais essayer d'aller y voir... en cas de difficulté, vous m'expliquerez.
A +

PS : à l'occasion, j'aimerais bien voir une photo de la bôme tournante. Merci

J Etienne

Très exactement : la bôme est prolongée par un axe avec un cardan. Cet axe traverse le mat et est bloqué par une manivelle dont le "manche" peut s'escamoter dans le mât et bloque la rotation. A l'autre extrémité de la bôme, un embout tournant reçoit la manille d'écoute. C'est donc l'ensemble de la voile qui est roulée sur la bôme. Pour hisser, il suffit de dégager le manche de la manivelle pour que la bôme tourne librement. Pour prendre un ris : on reprend la balancine, on dégage le manche de la manivelle, on lâche la drisse en la maintenant d'une main et on fait des tours de manivelle pour régler la voile à la demande. C'est très pratique et ça se fait sans risque depuis le capot !
Photos bientôt !

Alors il s'agit bien d'une bôme dite à rouleaux, procédé inventé sur les petits croiseurs dans les années 50-60 ;-)

Didier,
C'est bien le bateau rouge ! Je l'ai acheté à son 2° proprio à Paimpol.
Il est maintenant sur la grande bleue. Il a aussi changé de nom (St-François... Pffff !) il est devenu Saegreifinn, ce qui veut dire "baron des mers" en Islandais ! Ca lui va bien !

Le système de bôme tournante est bien pensé et très pratique pour réduire la toile (pas vraiment une prise de ris) ou affaler. La voile est une full baten en mylar. De fait elle est toujours assez creuse, surtout réduite car alors on ne peut pas la raidir comme peut le faire une bosse de ris. L'écoute est reportée en bout de bôme sur un embout tournant et est reprise sur un anneau porté par un câble acier tendu entre 2 cadènes prises à l'arrière du bateau (je vous ferai des photos samedi). Pour ramener le point de tire plus au centre au près, il m'arrive de frapper un palan 2 brins sur le point d'écoute. Je suis en train de gamberger à la mise au point d'un "chariot" sur câble. Autre inconvénient pas de hale-bas ce qui fait que la bôme remonte beaucoup au portant et creuse fort la voile. Je vais bricoler un pontet qui me permettra de frapper ce bon vieux palan 2 brins sur la bôme quand toute la toile est déroulée et me servira de hale bas.
Autre particularité du bateau, il est équipé d'un spi Parasailor que je n'ai pas encore essayé. Peut-être samedi si la météo est favorable !
Mon safran prend aussi l'eau... faut que je fasse quelque chose et j'ai des petites entrées d'eau par les axes de dérive. Les dérives (surtout bâbord) vibrent un peu quand le bateau prend de la vitesse. Faut aussi que je fasse quelque chose, mais la faudra mettre le bateau sur ber... Didier si tu as quelques indications sur le montage des dérives je suis preneur !
Autre chose, le bateau dort sur sa remorque (les places sont chères sur Mars !). Je dois donc mâter/démâter à chaque sortie... Bon an mal an 1 heure pour chaque manip. Je suis preneur de tuyau pour faciliter la manœuvre (j'ai vu que tu as des supports de mat sur ton bateau Shadock, si tu peux faire quelques photos !!)
Autre gag, j'ai cassé deux fois l'étai de mât... je ne sais pas si c'est parce que la drisse de foc s'enroule autour de l'étai (eh oui foc à enrouleur) ou si c'est en mâtant...
Allez à plus tard !
Sympa ce bateau !!

de même, j'ai démonté les dérives. C'est délicat, mais tout à fait faisable, avec le bateau sur un ber (c'est indispensable !)
Pour les vibrations des dérives, j'ai le même phénomène, mais je pense que c'est normal. En tout cas, ça ne gêne pas.
Pour le safran, méfiance... s'il est fendu, il peut casser, car les forces au près sont importantes. Celui que j'ai fait en alu va parfaitement !
A +
J Etienne

Salut lezours,
ai lu ton texte avec intérêt.
J'ai moi aussi eu un problème de fuite sur les axes de dérives. Il faut bien tout refaire, les démonter et mettre de grosses rondelles, avec du Sika, et là c'est étanche. Par contre, il me reste une toute petite fuite résiduelle, au niveau du tube des garcettes de relevage. Quand il y a de la houile et que le bateau plonge pas mal, la prsssion se fait dans le puits de dérive et ça gicle un peu. Bah, au pire, un demi litre dans le coffre au bout d'une journée. Pas dramatique, mais j'ai repéré la fuite et je colmaterai avec de la mousse auto expansive.
Pour le mâtage, j'ai eu à le faire aussi. Je t'envoie bientôt les photos des béquilles qui m'ont bien aidé.
De même, j'utilisais un petit treuil électrique que je fixais sur l'avant de la remorque. Le cable passait sur la populie que j'ai mise sur l'avant du bateau et qui sert aussi pour l'ancre. Le treuil tirait le mât à l'aide d'une drisse de foc. C'était très pratique car je mâtais tout seul sans aucun effort, et pouvais surveiller que les haubans se mettaient bien en place, sans que les cadènes ne fasse un angle.
Si tu veux, je pourrais détailler et faire quelques photos.
A plus !
J Etienne, Shadok 1

PS : la potence en PVC que tu vois à l'arrière sur la photo, je la déplace quand je mâte. Je la cale près de la cabine, elle aide à tenir le mât qui est assez lourd à ce moment du mâtage.

Merci pour les photos ! Je veux bien du détail sur ton système de matage. Je rêve d'un garage proche de la mise à l'eau où je pourrais stocker le bateau mâté, mais ce n'est pas évident à trouver par chez nous !
Les chapes de haubans, je les ai aussi tordues lors des premiers matages. Comme j'ai changé les haubans, j'a commandé des chapes articulées, c'est mieux, mais j'en ai encore tordue une ! Du coup j'ai remplacé la chape articulée par une chape à œil et une manille frappée sur la cadène. Là ça a l'air d'être bon !
Didier, je me doute que tu connais le bateau ;-) ! Les photos seront pour les autres ! J'ai vu la vidéo du mâtage à la Hulk !
Par contre je suis intéressé par l'historique de ces modifications si tu les connais.

A +

Bonjour à tous,

Bonne navigation aux Glenan la semaine dernière. Force 5 (vent à 20 nœuds) mais régulier sans rafales et mer belle, sans trop de houle (1 m au plus).
Ai pris un ris au près (vitesse = 4,5 / 5 nœuds) et toute la toile au largue (7 nœuds). On a fait un petit bout de chemin avec un Jeanneau « microsail », un peu jumeau de l’Atao2. Les deux bateaux avaient à peu près le même comportement. Ca filait bien. Chance…, je me suis retrouvé en pleine régate des futurs concurrents de la mini transat. Des avions, avec des voiles carrées en haut ! et sympas, les gars, ils disaient bonjour et passaient tout près. Plaisir de les photographier assuré…
Cette semaine, pas de sortie. Force 6 annoncé voire plus. Pour moi, c'est trop...

Dans la série améliorons…, j’en avais un peu assez de voir le foc se promener au vent arrière. J’ai donc bricolé un « tangon ». J’utilise un manche télescopique avec un embout de gaffe, le glisse dans un petit tube de PVC au pied de mât et tangone ainsi le foc sans trop le border bien sûr. C’est rudimentaire, j’en conviens, mais ça ne marche pas mal du tout et on peut le larguer très facilement, du cockpit . (voir photos)

Enfin, au près, comme il n’y a pas de chariot d’écoute de GV, je pense frapper le point d’écoute en bout de bôme et le relier au taquet, histoire de le rapprocher de l’axe du bateau. J’ai fait un petit essai en provisoire et ça a l’air de marcher. On verra bien si je gagne quelque chose…, et alors je ferai un système plus élaboré avec un réa et un coinceur… (voir photo aussi)

Je vous joins aussi les photos du winch (et des contreplaques), qui, je le répète, se révèle plus qu’utile…
Egalement un petit système pour le hale bas, car les cordes se sont usées assez vite…

Je pense faire une prise automatique de ris. Vous tiendrai au courant.

…sinon : attention en supprimant le bout pour descendre les dérives… car si elle se coince un peu (algues, coquillages, bout, ou autres), il n’y a plus aucun moyen de descendre la dérive.

Une fois, un bout s’était coincé et la dérive refusait obstinément de descendre. Jai alors attaché le bout « descendeur » au winch avec une rallonge et ai pu le descendre, car à la main, c’était impossible. Utile aussi, comme je l’ai déjà dit, fixée au bout de la dérive, une petite garcette dynema qui dépasse en dessous de la coque pour tirer la dérive en direct.

Lezours, il faut faire en effet très attention à l’enrouleur de foc, en mâtant. Moi, au début, j’en ai cassé un, qui s’est plié.
Finalement, après cette mésaventure, c’est lui que j’attachais au treuil pour mâter le bateau. Comme ça, il ne pouvait plus se mettre sur le côté et plier.
Pour les dérives qui vibrent, moi aussi ça me le fait, mais rien de plus… si tu trouves une astuce, je suis preneur.

Voilà les nouvelles,
Amitiés à tous et bonne nav !
J Etienne

PS : je n’arrive pas à mettre des photos sur le site de Nautical… Si tu sais, je suis preneur.
PS 2 : une petite photo de gîte avant le grain...
PS 3 : SOS SOS, je n'arrive pas à mettre textes, photos sur le Heoblog. Qui peut m'aider ?

Lezours,
désolé, pas de photos de matage, car le bateau est au mouillage jusqu'à octobre. Mais je t'ai fait un petit croquis, à l'arrache. Je pense que ça devrait tout de même te donner une idée.
Moi, je faisais ça avec un treuil électrique et une petite télécommande, sur une batterie 12 V, mais on peut aussi se servir du treuil à cliquet de la remorque. Mais là, il faut être deux.
A +

Salut !
Pour le Blog, il faut que je me penche un peu dessus, mais j'ai pas trop le temps la tout de suite ! Je vais m'en occupper !
Merci pour tous les détails que tu nous donnes sur l'aménagement de ton bateau.
Nous avons navigué samedi dernier. Petit temps qui nous a permis d'envoyer pour la première fois le spi Parasailor !

Une voile assez sympa qu'il faut apprivoiser. Au portant c'est un cerf-volant qu'il faut laisser monter dans le vent. En reprenant la double écoute on transforme le cerf-volant en voile asymétrique qui permet même de remonter sur un près bon plein...
Une chaussette-avaleur de spi super pratique...
Inconvénient, ces voiles sont en général vendues pour des gros cata avec des surfaces de 150 m² et plus. Le notre fait 21 m² et le fabricant a garder les écoutes de 10 et les grosses poulies !! Faut déjà 2 noeuds de vent rien que pour soulever les cordages !!
Pour l'absence de chariot, j'utilise un palan pour ramener le point d'écoute au centre du navire.

C'était d'origine,et imposé par la bôme à rouleau, par contre le point d'écoute tel qu'il est sur ton bateau était la solution la plus simple , la moins encombrante et surtout la moins dangereuse, car va te cogner le devant de la jambe dans la barre d écoute et tu me diras ce que tu ressens!!

C'est bien ça, le point d'écoute est reporté à l'arrière de la bôme sur un "vît" tournant. Un câble acier relie un anneau central à deux cadènes fixées sur les bords intérieurs de la jupe arrière du bateau. Le palan d'écoute inférieur est fixé à cet anneau. J'utilise le deuxième palan fixé par des mousquetons entre la cadène et le point d'écoute pour ramener celui-ci dans l'axe du bateau. L'écoute sert alors à aplatir la voile.
Si ça tabasse, je largue d'abord le deuxième palan qui donne un peu de mou puis l'écoute. Pour virer pas de problème, on vire, le deuxième palan devient mou sous le vent, il suffit de le changer de cadène une fois établi sur l'autre bord. Il faut enjamber le câble pour monter dans le bateau, mais ce n'est pas gênant, peut être même un peu sécurisant.
Le bout de tuyau d'arrosage empêche de raguer sur le moteur relevé.
Le jour où j'ai deux sous à y mettre, je ferai peut-être un "rail d'écoute" souple (une boucle en câble acier portant l'anneau et coulissant sur deux poulies, manœuvrée par deux palans simples avec coinceurs). Ca permettra aussi d'ouvrir la voile au portant !
Pour le tangon de foc, c'est pas idiot, d'autant que le bateau marche bien avec les voiles en ciseau. Pour ouvrir le foc, j'avais une fois pris le bras de spi en guise d'écoute et ça marchait bien. Je suis en train de réfléchir plutôt à un système genre barber-hauler pour tirer le point d'écoute vers l'extérieur au portant.
Pour ce qui est du parasailor, c'est une voile assez sympa surtout si tu navigues seul. Beaucooooup plus simple à envoyer qu'un spi traditionnel ou asymétrique !! Pas de tangon, ni de bout dehors, système de "chaussette avaloir"... et en plus la voile est ouverte au niveau de l'aile de parapente, ce qui fait qu'il tolère les surventes. Tolérant au niveau de l'allure aussi puisque utilisable du bon plein au vent arrière. Le changement d'amure se fait depuis le cockpit en jouant sur les écoutes secondaires... Pour un bateau de promenade c'est génial... Les régatiers auront surement un autre avis !!

Reprise des messages car mauvaise utilisation du blog :
Bonjour Shadok 1 et bonjour à tous les propriétaires d'ATAO 2.
Je suis moi même détenteur de ce même bateau depuis 1 mois. C'est un modèle 2006. J'ai fait une dizaine de sorties durant le mois d'aout en méditerranée.
Le bateau n'avait pas navigué pendant 3 ans. Après quelques fuites sur l'axe de dérive bâbord et un reserrage de l'axe, pb réglé.
Après un coup de vent de tramontane et une mer formée, très gros tapages de la coque et fuite dérive tribord. Reserrage de l'axe mais cette fois lors de la sortie suivante, la dérive s'est bloquée en position haute, seul 1 cm dépasse. Pas moyen de la débloquer.
Peux-tu me fournir une astuce pour la débloquer (perçage du bout de dérive dépassant de la coque pour passer une manille ou un bout pour forcer ?) ou tu signales avoir réussi en passant le bout de descente de la dérive par ton winch ?
Quel est à ton sens la façon la plus efficace. Aurais-tu un schéma de montage des dérives pour régler mes problèmes définitivement après démontage, ponçage et antifouling.
Quand j'aurai réglé mes problèmes de dérives je passerai probablement à l'électrification du bateau. Si tu as un schéma de ta réalisation je suis intéressé.
Sinon quelqu'un a t'il un tuyau pour un régulateur d'allure pas trop cher et facile à installer.
Dernier point, j'ai du jeu dans le safran, as-tu ces problèmes ou les as-tu réglé. Si oui comment.

J'ai réglé la fuite sur le tuyau de guidage des garcettes de commande des dérives de façon très simple. J'ai acheté un rouleau de caoutchouc synthétique pour colmatage de fuites d'eau sur les tuyaux de cuivre d'alimentation en eau (Auchan, moins de 5 €). En faisant 2 ou 3 tours sur lui même il se colle par fusion. C'est prévu pour résister à la pression domestique soit 1,5 bar. Pas eu besoin de résine. Plus de fuite et pourtant la fêlure se situe à la jonction du cockpit. Voir photo de la fêlure.

Bien amicalement et déjà merci pour tous les commentaires de Shadok 1 ainsi que des autres propriétaires.

Bonjour Jean Etienne (Shadok 1)
Merci infiniment pour ta réponse rapide dans une prose très claire. Cela me rassure un peu de savoir qu'il existe un groupe de propriétaires de ce modèle de bateau ayant eu pour beaucoup les même désagréments. C'est un peu comme lorsqu'on est malade, on est plus rassuré lorsque l'on sait ne pas être le seul dans ce cas.
Je vais m'atteler cette semaine, avant la reprise du boulot, à débloquer cette dérive mais je n'ai pour l'instant aucun moyen pour mettre le bateau sur un ber en hauteur. Je vais voir les possibilités au port de Dunkerque. De toute façon il faut que je prévois des travaux durant l'automne et l'hiver, notamment un antifouling sérieux sur les dérives et la coque. En effet mon programme de navigation est surtout durant 4 semaines juillet et août sans sortir le bateau de l'eau. J'ai été surpris cet été de voir la quantité de micro-organismes qui s'était accumulé en si peu de temps (je pense que l'antifouling n'avait jamais été refait). Ils sont certainement la cause du blocage de dérive.
Merci de passer dans le blog le schéma de montage des dérives lorsque tu auras le temps.
Je suis également intéressé par un schéma de ton montage électrique au cas ou je me lance cet hiver.
Je joindrai cette semaine un schéma du montage de mon safran pour discuter avec toi des moyens de réduire le jeu. mon bateau est pour l'instant stocké chez ma maman et je m'y rend mercredi.
Bien amicalement
Robin

Salut Robin,
Bien reçu ton mel.
Comme promis, je te joins le schéma du fonctionnement de la dérive.
Si tu la démontes, je te conseille le ber très vivement, sinon, le remontage n’est pas aisé. Je crois que si tu le peux (mise au sec provisoire sur une cale, le perçage du bas de dérive est la meilleure solution.

Pour revenir sur le dépôt de coquillages et autres, il faut traiter les dérives très soigneusement.
Pour ma part, en démontant les dérives, je me suis aperçu que l’antifouling avait dû être mis directement sur l’aluminium (du moins je crois). Résultat, il y avait de la corrosion et les dérives étaient bien creusées par endroit. Il est vrai que le milieu est très hostile même pour l’alu. J’ai donc frotté, meulé, poncé jusqu’à obtenir le métal à vif. Ensuite, j’ai mis une peinture spéciale pour aluminium (à 2 composants), ultra accrochante et solide… (et aussi pas donnée ! si tu veux, je peux te donner la référence). Puis, j’ai mis l’antifouling (à ce propos, quand on a mis cet- antifouling, on dispose de 15 jours/1 mois pour mettre le bateau à l’eau, surtout pas plus, sinon, il perd son efficacité)
Sinon, pour l’antifouling de la coque, si tu as des algues aussi vite, c’est en effet, à mon avis, que l’antifouling était trop vieux. Pour ma part, je le refais tous les ans.

Je voudrais revenir sur ce qui est à mon avis, le point le plus faible du bateau : le petit puits (tuyau) reliant le puits de dérive au cockpit. J’ai eu plusieurs fuites à ce niveau : pas gravissimes, mais je n’aime pas avoir d’eau dans le bateau, ça colle de l’humidité partout…
J’ai renforcé la partie haute en résine, ce qui a bien solutionné les choses, mais il me reste une petite fuite, mal située : juste en haut du puits de dérive, mais située entre le puits et la planche en bois du bord du coffre : quasiment inaccessible. Je vais essayer d’y mettre de la mousse auto expansive, sinon, je découperai une fenêtre d’accès dans la planche du coffre.
Cette fuite est vicieuse, car difficile à trouver : en effet, elle se situe bien au dessus du niveau de l’eau, et il n’est pas logique que l’eau remonte aussi haut. Je pense avoir trouvé l’explication : quand le bateau « rentre » pas mal dans la houle, l’eau monte « en pression » dans le puits de dérive et gicle en haut. J’ai pu l’observer « in situ », lors d’une sortie, avec de la gite et de la houle (encore une fois merci le pilote automatique) Pas beaucoup d’eau à chaque giclette, mais assez pour avoir ½ litre dans le coffre après une sortie musclée.

J’ai tout de même réussi à limiter beaucoup ce désagrément : j’ai glissé dans le tuyau en résine un petit tuyau en caoutchouc (8 mm de diamètre), un peu en force, mais cela souple car en caoutchouc. Cela remplit bien l’espace et vient coller (ou faire coller les garcettes) au trou, le rendant presque étanche. Cela ne gêne pas du tout le fonctionnement des garcettes. Ce n’est pas parfait, mais depuis les quantités d’eau sont très réduites. Au pire, je laisserai comme ça, car avec une éponge, on enlève le tout en quelques secondes.

Voilà, voila, …

Amitiés.

J Etienne

PS : je te joins aussi des photos de ma fixation de safran et du pilote automatique.
Pour le schéma électrique, je veux bien te donner schéma photos et conseils quand tu le souhaiteras.

Bonjour Jean Etienne
Merci pour les photos.
Pour l'axe des dérives as-tu un schéma ou un souvenir du montage des axes ? S'agit-il simplement d'un boulon traversant le puits et la dérive ou d'un cylindre traversant le puits et la dérive et bloqué ensuite par un boulon ?
Amitiés
Robin

Bonjour Jean Etienne
Merci pour la réponse. Le démontage de dérive se fait donc simplement en chassant le boulon de maintien qui passe à travers le puits et la dérive. Quel est à ton avis le poids de chaque dérive ?
Amicalement
Robin

Bonsoir Jean Etienne
Merci pour ta réponse.
J'essaie cette semaine de débloquer la dérive, bateau sur la remorque et recherche pour cet automne une place dans un club de voile muni de moyens de stockage et levage.
Je vous tiendrai au courant de mes déboires et réussites.
Bien amicalement
Robin

Bonjour Robin,
Bien content que tu aies réussi.
A bien y réfléchir, je pense que, comme moi, tu as été victime d'une garcette (descente ou remontée) qui s'est coincée entre la dérive et le puits. Pour éviter ce problème, je les maintiens toutes les deux en tension quand je remonte ou descends les dérives. Ainsi, cela ne m'est plus jamais arrivé.
Bonne continuation.
amitiés.
J Etienne

Salut Robin,
Bon courage pour le démontage. Tu verras, ce n'est pas si compliqué si le bateau est sur ber.
Pour le safran, j'ai eu le même problème que toi : à savoir le desserrage des boulons qui le tenaient. Un peu stressant dans le vent et la houle, car le fait de voir le safran gigoter n'est pas sécurisant...
Aussi, ai-je imaginé ce système avec un tube et un axe. Je l'ai fait faire dans un atelier de métallerie qui travaille l'inox pour les agriculteurs. J'ai démonté la plaque de fixation (c'est mieux d'être à deux...) et leur ai amené. Le soudeur a donc soudé les goujons de fixation (ce qui m'a permis ensuite de remonter seul sans problème) et le tube sur la plaque. Puis il a bricolé l'axe, que j'ai percé en bas et goupillé. pour un soudeur professionnel, cela est très facile à ce qu'il m'a dit.
J'ai ensuite noyé le tube dans de la graisse hydrofuge.
Ca bouge toujours un peu, mais là, je sais que ça n'a aucune importance, vu la longueur du contact et la solidité de l'ensemble.

Tu as raison d'âtre vigilant, car je pense qu'au près, les contraintes sur le safran et donc sur les axes sont assez importantes, démultipliées, et une rupture n'est pas admissible en mer.
Tu peux en effet essayer une entretoise en plastique ou métal tendre, mais ce ne sera pas très facile à mon avis.
Sinon, tu resserres, tu mets des contre écrous (indesserables) et tu surveilles. Le point positif,, je l'ai observé, c'est que l'usure n'est pas très importante. Et aussi que le remplacement est très facile.
bonne continuation à +
J Etienne

Salutatous,

Bien lu ton message, Lezours…
Bravo pour te améliorations, … peux-tu mettre quelques photos ?
Pour ton mâtage, as-tu essayé la combine du treuil sur remorque avec une drisse ? Ca marche bien…
J’ai moi aussi constaté tes observations notamment sur la répartition des poids dans le bateau. En effet, ça change tout.
Pour ouvrir ton foc au portant, j’ai bricolé une sorte de tangon, en utilisant une gaffe télescopique prenant appui en pied de mât. Ca me permet de mettre le foc en ciseau et de le stabiliser. Je crois avoir mis des photos.

Sinon, pour moi aussi, plein de petites nav cet été.
Spécialement avec un « pro », un ancien moniteur de voile qui a fait l’Atlantique en famille avec un 10m. Il a bien étudié l’Atao et m’a donné plein de petits conseils : par exemple de relever la dérive « au vent ». on a gagné ½ nœud par petit temps. Il m’a aussi conseillé de réduire la toile dès que la barre se durcit. D’après lui, elle ne doit jamais être dure. J’ai essayé et même avec un vent moyen (10/12 nœuds), ça s’est révélé efficace. Aucune perte de vitesse et gain de confort.

Pour la surtoile toujours, quand le vent force un peu, je suis d’accord avec toi, il ne faut pas hésiter à réduire la toile, le bateau reste plus à plat, on ne perd rien en vitesse et c’est bien plus manoeuvrant et confortable.

Pour ton eau dans les coffres arrière, j’ai eu aussi ce problème : pour le mien, ça venait des joints des vis de fixation du safran. Résolu en soudant les goujons à la plaque, et en refaisant les joints. Evidemment, il faut y aller (voir mon courrier précédent).

En ce qui concerne les améliorations futures, j’étudie la possibilité de mettre un génois un peu plus grand (j’en ai un de récup), via deux petits chariots sur le roof (est-ce ce dont tu parles avec un « pseudochariot textile). On va étudier ça… peut être un petit avis de Didier sera précieux…
Voila, voila…
A + à tous et bonnes navs.
Shadok1

Bonjour à tous
Je ne sais pas si quelqu'un a le temps en ce moment de suivre le forum. Dans le doute je pose quand même mes questions.

1. Quelqu'un a t'-il les plans de l'atao2 pour essayer de modéliser la stabilité et la dynamique du bateau.

2. Quelqu'un a t'-il réussi à atteindre le planning avec son bateau? Je pense qu'il devrait être atteint autour de 9-10 noeuds.

Amicalement

Merci de ton astuce : en effet, ça parait simple. Mais si je peux donner à tous un conseil : tous les ans vérifier, nettoyer et antifouling sur les dérives : elles n'en manoeuvreront que mieux.

Salut ALB,
Merci de ton lien. J'ai tout regérdé. Bravo à toi pour les multiples bricolages. Beaucoup d'idées (je vais m'inspirer de certaines) et beaucoup de soin dans la réalisation.
A + peut être

PS : d'où es-tu ?

Sur la photo on devine une table sur la couchette avant,ça pivote vers l'arrière ?

Bonjour Nicoloc
Bienvenue au club !
J'espère que ton Atao te donnera autant de satisfactions que le mien (plus de 250 sorties au compteur...)
Je connais mon oiseau à fond, ses qualités et ses défauts et suis prêt à partager expériences trucs et astuces. (accastillage, gréement, électricité, etc.)
Pour ton problème de spi, hélas, je ne peux t'aider n'en ayant pas sur le mien. (ceci dit, il est surtoilé et marche bien dans le petit temps. Et je diminue la voilure très vite... Je sors régulièrement seul par force 5 avec de la houle et ça le fait très bien.
Pour ton spi, je serais curieux de voir comment ça se présente, on ne sait jamais, je pourrais être tenté.
(bout dehors, etc.)
Pour moi, le prochain projet serait plutôt un étai largable et un foc tempete...
A bientot de te lire,
J Etienne, Shadok 1
PS : je suis dans le Finistère Sud. Et toi ?

Bonjour à tous
J'ai lancé mon spi avec succès et me suis passé des barber hauler.
Je ferai des photos lors de la prochaine sortie.
Sinon, comme tout le monde j'ai des infiltrations d'eau via la vis d'axe de dérive. Je vais essayer de resserrer et sinon me tourner vers les autres solutions évoquées sur le forum.
Nicoloc

Bonjour a tous,
nouveau propriétaire d'un ATAO2 rouge (je pense que ce serait bien l'ancien bateau de Lezours)
je viens de casser mon safran en deux sur un petit départ au lof et perdu le morceau dans le courant.Je dois dire que cela surprend, heureusement le moteur a démarré du premier coup.
J'ai vu plus haut que Shadok 1 en avait réalisé un en alu et bois
Je tente ma chance auprès de vous pour retrouver les dimensions des photos ou des tuyaux concernant la fabrication.
Manu

Bonjour, oui en effet ça surprend surtout que nous participions à une petite régate sur la Saone avec du courant des bateaux et des arbres tout proches de nous.
Je m’en veux surtout de ne pas avoir eu la présence d’esprit de récupérer le morceau sur l’instant il était encore accroché...
Maintenant je croise vraiment les doigts pour l’aide d’un « ataoiste » afin de récupérer les dimensions du safran
Nous n’avons pas beaucoup navigué sur ce petit bateau que nous venons d’acheter.
Mais nous l’aimons beaucoup
Je poste une photo des dégâts cela peut servir si vous constatez des petites fissures sur votre safran ne prenez pas le risque de sortir
Nous avions au moment des faits 10 à 15 noeuds de vent et sur une petite risée il a subitement cassé net
J’ai vu plus haut que Jean Etienne shadok 1 avait eu du nez en refaisant le sien préventivement👍
J’attends désespérément un signe, au plaisir de vous lire à bientôt
Manu

Bonjour voici une photo du safran de mon atao 2 je passe au port cette après midi pour les dimensions salutations

Bonsoir
Merci beaucoup, avec quelques photos sous différents angles ça serait super.
J’ai un doute aussi sur l’épaisseur et le profil
Sur le net on parle de « profil Naca »
On pensait naviguer également à l’ascension mais j’ai bien peur que cela soit compromis
Je suis en contact également avec l’entreprise qui commercialise le micro challengeur et peut-être que la lame de safran de ce bateau
pourrait s’adapter...🤞

Bonjour, je vais vous envoyé le plan, pour la réalisation deux solutions : en bois (CP marine ) pour les amoureux du rabot et de la ponceuse, en alu en faisant découpé la pièce au laser

Bonjour
Merci beaucoup pour votre aide
Je pourrais comparer les cotes avec le model du micro challenger
En alu je ne vois pas comment lui donner un semblant de profil « Naca »

bonjour,
bien lu ton message,
pas de panique, refaire le safran est très simple.
Je te réponds plus longuement cet après midi
A plus
Si tu veux...
06 79 97 71 46
jeh.29@wanadoo.fr
Jean Etienne Hérété
29300 Quimperlé

Salut Didier
ca fait plaisir...
J'en suis à la sortie 220 depuis que j'ai le bateau.
J'ai fait quelques sorties "sportives", dont une par force 5 établi avec rafales à 6.
3 ris et ça marchait à plus de 7 noeuds ! Mais j'avoue que c'était limite...
J'étudie la possibilité d'un foc tempete avec étai larguable, préférable à la réduction par l'enrouleur.
Pour le safran, j'envoie les plans...
Amitiés
J ERtienne

Bonjour à tous
Concernant les cotes du safran j’aurais surtout besoin de la hauteur (du point le plus bas à l’axe du point de pivot de relèvement)
Sur celui du challenger c’est 80cm
Merci à vous

Voir ici www.hisse-et-oh.com[...]-atao-2

et le croquis

Bonjour, juste un petit outil a fabriquer pour la finition : une cale avec le profil en concave du papier abrasif collé Bon rabotage Didier

Chapeau l'artiste !
Si tu es aussi bon navigateur qu'ébéniste, ça promet...
Bravo ! Beau boulot...
J Etienne

Pour en avoir fait quelques un , même des modèles de lest en bois pour fonderie, l'examen est réussi; après en regardant les photos il y a un peu d'outillage derrière . La pièce n'a pas été faite sur le "genou"