Promenade sur la plage avant en solo

Bon, en fait en solo qui est ce qui va réellement se battre sur la plage avant, passé les 20/25nd pour changer une voile ou établir un étai largable.
Trucs et astuces des pratiquants

L'équipage
13 fév. 2015
13 fév. 2015

Hello
Et bien en fait, quand on peut éviter ...
J'ai tout fait pour rester au cockpit sur mon petit canot qui secoue TRES fort (P1).
Donc:
- Ris dans le solent avec prise du ris de l'étais ramenée au cockpit + double écoutes (mises à poste avant la baston)
- Etais largable toujours à poste ramené le long du mat et libérable du cockpit

Mais quand il faut, il faut ...

13 fév. 2015

dure vie que celle d'un possesseur de mini ;)

13 fév. 2015

Si c'est pas nécessaire rester dans le cockpit! Si c'est nécessaire faut y aller même à quatre pattes! avec le harnais capelé sur ligne de vie. MAIS, la plupart du temps tu n'es pas vraiment seul. Tu as sans doute pilote électrique ou régulateur d'allure (ou les deux) et puis sans doute aussi un moteur. Donc sous pilote électrique et moteur (ça stabilise bien le bateau) ,à allure portante (surtout pas vent arrière/trop de risque d'empannage sauvage)- et génois enroulé-totalement ou partiellement) la situation est beaucoup plus calme!Le vrai risque : se faire copieusement mouiller... Je ne parle pas de l'autre qui est d'être "homme à la mer" parce que alors là...

13 fév. 2015

Salut herver,
Dit, si tu as un ris dans le solent, ilest pas sur enrouleur? donc il faut aller l'affaler ?
Etai largable ramené au mat, ok .Avec voile déjà endraillée ?

13 fév. 2015

@Herver : On a écrit presque en même temps mais pas trop compris la manip pour avoir "Etais largable toujours à poste ramené le long du mat et libérable du cockpit". C'est vrai que je ne suis pas trop habitué aux voiliers de "course".

13 fév. 2015

@jean-paul : C'est simple, l'étais largable est installé, mais avec une estrope (au pied donc) qui est renvoyée par une poulie à un taquet à levier au cockpit. Si ce bout n'est pas souqué, l'étais se 'promène', ce qui permet avec un petit bout de rappel, lui aussi ramené derriere, de le plaquer le long du mat.
Donc quand il faut mettre en place cet étais. On largue le bout de rappel, on souque l'estrope et c'est fait sans aller devant.

Maintenant, s'il faut y endrailler un tourmentin, on met son ciré, son harnais, on respire un grand coup, et on s'y colle ...

13 fév. 2015

@herver : Merci de l'explication. Il faut que j'étudie ça!

13 fév. 2015

Jean -paul, je suppose que tu parles là de l'installation del'étai largable puisque tu dis avoir enroulé le génois.
Le point qui me titille plus particulièrement c'est l'affalage du génois en solo. Si tu te mets pratiquement bout au vent pour que le génois tombe sur le bateau, c'est l'enfer par gros temps.A priori je choisirai bien abattu pour essayer de déventer derrière la GV mais un peu peur que le génois se barre à la flotte entre le moment ou je largue la drisse au piano et le temps ou je le récupère sur la plage avant.

13 fév. 2015

@Zig Zag : Non, je ne parlais pas forcément d'étai largable ; je parlais de façon générale à une façon de calmer un peu le bateau pour aller à l'avant de façon un peu moins risquée et faire ce qu'on avait à y faire d'urgence en cas de problème. Mais oui, cela s'applique aussi à l'étai largable sur lequel il est bon d'avoir le ridoir ad hoc pour que sa mise en place et sa tension soit la plus rapide possible. Par ailleurs sur de longs bords et en croisière, j'ai toujours navigué (l'âge venant) avec l'étai largable à poste et viré de bord "au moteur", génois enroulé avant la manœuvre; dans mon cas l'étai largable était positionné trop près de l'enrouleur pour permettre un passage facile de la voile d'un bord sur l'autre. J'ajoute que cela présente en plus, amha, une sécurité car après quelques années l'étai est la seule partie du gréement dont tu ne vois pas visuellement l'état puisqu'il est caché par l'enrouleur.

25 fév. 2015

Si ton génois est endraillé, tu peux lui mettre un bout du point de drisse à l'amure, revenant au cockpit et affaler en souquant.
Avec une gorge, c'est plus dur, faut y aller...

13 fév. 2015

au portant les voiles d'avant descendent toutes seules, c'est mécanique!
bout au vent c'est pas la même!!

13 fév. 2015

Le titre du fil n'est pas très bon.
"Promenade sur la plage avant", à plus de 25 nœuds, il faut déjà une belle taille de bato. :heu: :tesur:

13 fév. 2015

:scie: :acheval:

13 fév. 2015

mon premier solo F 8 impossible d'enrouler mon génois qui était entièrement sorti, je suis allé sur l'avant, j'était équipé d'un pilote de merde et je le savais, mais pas le choix, sitôt arrivé, sitôt projeté contre celui ci, heureusement attaché pour la première fois de ma vie, sinon j'était à la baille et seul, rare bateau dans l'eau à proximité. André

13 fév. 2015

un truc qui m'a été utile une fois :-)
Si on ne peut enrouler le génois; il suffit de défaire les écoutes, et de faire tourner le boat, cela enroule le génois :pouce:

13 fév. 2015

La question est drôlement formulée. Quand une situation se dégrade il faut réagir y compris faire la réduction ou l'affalement qu'il faut sur l'avant.
Mais la logique c'est d'anticiper les réductions. J'avais lu un jour le récit d'un équipage qui par gros temps s'était enfermé et attendant que la chance tourne, pourquoi pas!

13 fév. 2015

Et bien, moi j'y vais, même à 30 noeuds (apparents) mais ça devait faire 28 ou 29 noeuds réels.

Obligé quand j'ai pas assez anticipé ou quand il faut gréer le tourmentin.

Pilote auto, allure un peu débridée pour pas se retrouver bout au vent ou changement de bord incontrôlé.

Gilet et harnais (porté tout le temps) et ligne de vie en sangle (suis toujours accroché au bateau en solo sous voiles).

Un aller pour chercher la voile gréée, retour au cockpit.

Un nouvel aller avec la voile + petite, retour au cockpit.

Et c'est parti j'envoie la nouvelle voile.

Reprendre la route.

Tout ça dans le meilleur de cas, sans blocage de la drisse dans le coinceur, sans coque au passage d'une poulie...

Moralité, il faut anticiper au maximum et ne jamais partir avec de la toile autre que celle du temps (même si on est au portant, ne jamais envoyer plus que ce que l'on pourrait supporter au plus près).

C'est pas une promenade mais quand il faut, il faut !

Ensuite, une bonne boisson chaude pour fêter ça.

13 fév. 2015

J'ai une trinquette sur enrouleur et j'évite ainsi de me prendre pour un héros.
Les navigateurs du dimanche adorent se faire peur...
Les autres assurent en prévoyant.

13 fév. 201513 fév. 2015

C'est simple : TOUT doit être anticipé pour éviter d'y aller.
Dés l'arrivée au bateau, la veille de la sortie, il y a une petite lumière rouge qui s'allume et, à chaque décision du future plan de nav' elle veille à cela : "m'empêcher d'aller sur la plage avant à plus de 25 noeuds".
La règle du jeu étant d'être attaché court dans le cockpit, voir attaché de l'intérieur du boat.
Et si il faut quand y aller, les longes de harnais avec deux fixations permettent de RAMPER vers l'avant

13 fév. 2015

Si on en est pas (plus) capable, il faut rester au port.
Epicétou !

13 fév. 2015

Là n'était pas la question mais"Iff" ne viens pas me dire maintenant que tu as un enrouleur et que quand ça monte tu prends 3 tours ! :non: :topla:

13 fév. 2015

Tout est dans le pilote! Avec un bon pilote inboard et attaché court sur la sangle pas de difficultés particulières, mais effectivement il vaut mieux abattre pour le confort. De toutes façons sur un 32 pieds quand on prends 1 ris il faut bien aller en pied de mat. (sauf avec des prise de ris auto)

13 fév. 2015

Je n'ai pas de ris auto mais j'ai un bout supplémentaire pour les amures des ris 1 et 2 qui revient au cockpit. Ça aide également pour les prises de ris au portant.

13 fév. 2015

Un enrouleur !

:mdr:

13 fév. 2015

j'aime aller me faire taper le cul sur la plage avant, plus y'a de vent plus on baigne ( attention a l'eau dans les bottes et le cou)...on sent que la bete vit et moi aussi..
quand j'irai plus c'est que la mort est proche... si vous n'aimez pas cette ambiance , ben tant pis pour vous , vous ratez quelques chose.
ceci dit pour manoeuvrer au pres sur les voiles d'avant par plus de 25nds je me mets generalement au grand largue( meme si c'est pas la route), ca bouge plus, on manoeuvre vite au sec, puis on reprends le cap. apres 40nds apparent je ne fais pas de pres; la cape attendant des jours meilleurs

13 fév. 2015

Sur mon petit bateau si je dois aller à l'avant pour changer de voile dans des conditions un peu musclé , je me met à la cape , le plus dur étant de trouver " l'équilibre " pour que le bateau ne reparte pas lors de mes déplacements .

13 fév. 201516 juin 2020

je n'y vais jamais ,j'en ai pas ......
pour les ris tout est au coquepite et quand j'ai le bimini et la capote je suis en cage il y a des tuyaux de partout .
alain

13 fév. 2015

alain tu es imparable comme a ton habitude :bravo:

15 fév. 2015

avant de choisir son boat il faut savoir ce que l'on va faire avec et surtout comment .
quand j'ai fait ma recherche je me suis posé les questions essentielles
qu'es-ce qui est le plus difficile à faire en mer par mauvais temps .
1 aller à l'avant changer de voile ou mettre l'étai largable ,2, prendre des ris au pied de mat , faire les virements de bords en solo avec un grand génois .
3 descendre 50 fois par jours une échelle verticale de 2m pour aller à la table à cartes .s'attacher en permanence pour être en sécurité .
pour le reste du confort ,de la place ,un grand coquepite,pas un transport de troupes ,et en prime un voilier rapide qui gîte peu .
après une longue carrière de plaisancier .je suis arrivé à cette synthèse qui me convient , le seul inconvéniant c'est l'empannage accidentel ,comme d'ailleurs sur la plupart des voiliers ,je cherche toujours le moyen d'installer un frein ...si qqun à une idée je suis preneur
alain

14 fév. 201514 fév. 2015

Bonsoir,

1) Tout d'abord, prendre la bonne amure, celle qui écarte des dangers, car changer de voile d'avant peur prendre plus de temps que prévu.

2) Prendre une allure arrivée ( petit largue ) et régler les voiles en conséquence.

3) Attendre que le bateau soit bien stabilisé sous cette allure.

4) Préparer la nouvelle voile ( la sortir des coffres, puis du sac, en principe celle ci est pliée de façon a montrer le point d'amure et le point d'écoute, point de drisse ne doit pas être loin non plus, la laisser dans le cockpit.

5) Selon la situation des écoutes (au cockpit ou au mat), larguer la drisse de la voile d'avant, tout en ramenant sur le pont la dite voile, en tirant sur la chute.

6) Lorsque celle-ci est affalée sur le pont, larguer la drisse et la frapper sur le balcon par exemple ou les filières, puis larguer l'écoute. La voile est toujours tenue par le point d'amure, pour ne pas passer par dessus bord. Rouler cette voile du point d'écoute vers le point d'amure, puis larguer le point d'amure en serrant très fortement la voile et l'apporter vers le cockpit, je préfère la mettre directement dans le poste AV par le capot de pont préalablement ouvert.

7) Apporter la nouvelle voile sur l'avant, en principe à quatre pattes et au vent.

8) Frapper le point d'amure, puis la drisse, dérouler la voile jusqu'à l'écoute, frapper celle-ci, en modifiant le point de tire de l'avale tout.

9) Hisser la voile et peaufiner les réglages.

Voici un changement de voile d'avant, avec ou sans harnais, avec ou sans ligne de vie etc...

En principe il me faut entre 5 et 10mn pour faire cette manœuvre selon l'état de la mer, et des voiles a changer;
Le genois fait 40m2
l'inter fait 33 m2
le foc 1 20m2
le foc 2 10m2.

Le bateau est un KARATE de 1981 avec 60m2 de voile.

24 fév. 2015

Suite a coup de vent méditerranéen j'ais du aller a l'avant affale mon genois pour rentre au port...a Cannet en Roussillon dans de jolies Creus d'une mer croise
Apres j'ais compris et l'année suivante j'ais monter un jolie enrouleur.
Depuis je ne fais plus le singe!!!!!
La sécurité a un coup le confort aussi!!!

Phare du monde

  • 4.5 (128)

2022