Prise de ris automatique

Bonsoir,
Je découvre petit à petit mon bateau et tous les raffinements de la plaisance moderne. Concernant la prise de ris, j'avais plus l'habitude de la prise de ris où on doit aller au pied du mat, descendre en partie la GV, etc...
Maintenant avec les ris automatiques c'est bcp plus simple, mais du coup comment faites vous pour que ce soi le plus efficace ?
- se mettre face au vent ou pas pour descendre la GV et border le ris auto ?
- border a fond le ris auto ou pas ?
- quand il faut relâcher un ris, face au vent ou juste en choquant en grand ?
- comment on prend le 3e ris qui lui n'est pas auto ?

Bref quels conseils ? Trucs et astuces ?

L'équipage
01 fév. 2012
01 fév. 2012

Un ris automatique c'est la même chose qu'un ris conventionnel, la seule différence c'est que la manoeuvre se fait à partir du cockpit.

01 fév. 2012

Bonjour Motard

Perso pas de ris auto mais je tiens mon cap eventuelemnt un petit coup de moteur
je choque la GV et fais ma prise de ris,perso je me trouve plus en securité au pied de
mat et surtout beaucoup moins bruyant pour mes petites oreilles qui sifflent...
Bon ok c' est pas dans les regles de l'art

Le Moko

01 fév. 201201 fév. 2012

Même taille et genre de bateau que toi, pour prendre un ris auto :

on borde bien le foc, on remonte au près serré, on lâche l'écoute de gv jusqu'à fasseyement, on lâche le halebas et on reprend de la balancine.

Puis on lâche la drisse de gv juste un peu plus que sa tension normale arisée (elle est marquée pour les trois ris); on embraque la bosse de ris à la main, on termine au winch.

Reste plus qu'à étarquer la drisse, larguer la balancine, border l'écoute et aplatir au hale-bas ...

C'est plus vite fait qu'expliqué, à l'abri de la capote et en toute sécurité depuis le cockpit.

Ps : lover ensuite les bosses et la drisse, sinon bonjour le sac de nouilles dans le cockpit.

01 fév. 2012

Bonjour,
Neptune a très bien décrit la manoeuvre, c'est vrai que c'est rapide,confort et sécurisant.
Tu n'a plus qu'à poser deux poulies sur la bôme et un filoir sur le mât pour automatiser le 3è.

Ps: Je confirme également le sac de nouilles potentiel

01 fév. 201201 fév. 2012

Tout à fait ça... plus vite fait qu'expliqué.
L'essentiel c'est de bien soulager le guindant en prenant de la balancine.
Pour moi le cap importe peu. Au travers c'est pareil. La GV descend dans les lazzy-jacks donc si les coulisseaux glissent bien, ça le fait sans pb.
Pour renvoyer de la toile, il faut peut être un cap un peu plus serré.

Le revers des prises de ris auto c'est la longueur des bosses.

27 juil. 2017

Hello, juste une question. Quel est l'interet d avoir un ris auto s'il faut aller au pied de mat reprendre de la balancine ?
Merci

28 juil. 2017

Installe un renvoi de balancine :heu:

02 fév. 201202 fév. 2012

attention de ne pas faire l'erreur de laisser descendre trop bas la poulie de guindant et surtout pas au contact du réa de vit de mulet, attention aussi au raguage possible sur les joues de ce même réa de renvoi, donc soigner les alignements des tires, sinon la destruction de la bosse de ris est garantie á trés court terme!
vécu sur un lagoon 380,2 bosses détruites en moins de 24 h dans la brise sur une descente du golfe de gascogne...á méditer!..perso je préfère la prise de ris classique sur la durée!et moins de bouts et facilité d'usage égale...

02 fév. 2012

Entièrement d'accord avec tropiques : ne pas laisser descendre trop bas le point d'amure de la GV, d'où la nécessité, comme évoqué par neptune99 plus haut d'avoir un repère sur la drisse pour les 3 ris (chez moi : marque au feutre correspondant à la position de la drisse en sortie de taquet coinceur du cockpit).
On étarque ensuite le guindant de la grand voile par le bas, comme avec un cunnigham, avec les bosses de ris, je reprends toujours ensuite un peu de drisse de GV pour finaliser (si on prend un ris c'est que le vent monte et il faut donc plutôt un guindant plat)

02 fév. 2012

Bonjour à tous,
Il y a t'il quelque part où je pourrais trouver le schéma d'une prise de ris automatique ?
Merci

02 fév. 201202 fév. 2012

simple...tu pars du capelage de ris arriere, tu montes a la poulie de chute, redescend au rea de bome arriere, traverse la bome, rea avant, montée a la poulie de guindant, redescentea la poulie de renvoi de pied de mat,renvoi d'angle plat pont, puis direction le bloqueur de rouf et son winch!..et voilá!, fais tres attention aux points de raguage possible, n'hésites pas á ébavurer les joues des cages á réas de bôme..etc...

02 fév. 201216 juin 2020

Et si ta bôme est équipée de reas à chaque extrémité, c'est encore plus simple.

02 fév. 2012

merci pour le schéma, Marc/Neptune99 !
je comprends enfin :)

31 juil. 2020

avec ce système l'étarquage de la bordure et de la chute n'est pas garanti .
le système selden avec deux poulies antagonistes dans la bôme est plus efficace
mais il faut que les œillets sur le guindant et la chute soient positionnés en tenant compte de la longueur de la bome .
alain

02 fév. 2012

Super j'ai tout compris maintenant !
Par contre il faut que les réas sur la bôme soient à l'exterieur.
On peut récupérer les réas d'origine en bout de bôme (pt d'écoute) mais de l'autre côté (pt d'amure) ça ne sera pas possible à moins de customiser le vis-de-mulet... J'irais voir ça dès que possible à bord !
Merci à vous !!

02 fév. 2012

Voilà un sujet qui m'intéresse!
Merci Motard.
Il faut que je m'équipe en prise de ris. A voir si je fais de l'automatique.
Merci à tous, c'est très clair :pouce:

02 fév. 2012

J'ai 2 ris automatiques, je pense les modifier en ris normaux.
D'abord, c'est long, ensuite, il arrive fréquemment que la bosse de ris en rentrant dans la bôme vers le vis de mulet coince la voile ou la brule.
C'est vrai qu'il faut aller à l'avant mais si tout est repéré(drisse descendue à la bonne hauteur, sécurité pour éviter que la voile saute du croc, il y en a pour 15 secondes.
On descend la grand voile pour la fixer dans le crochet, on retourne au winch dans le cockpit pour étarquer le ris, on reprend la drisse, c'est 2 fois plus rapide et ça ne bouchonne pas vers le vis de mulet.
Comme chaque fois que j'ai utilisé les ris auto, j'ai du aller au pied de mat, autant y alller tout de suite

02 fév. 201216 juin 2020

Bonjour,
Un autre petit schéma standard de prise de ris automatiques.

Je trouve difficile d'avoir trois poulies de guindant (3 ris) fixées sur la bôme. Du côté réa simple ça va. Mais côté rea double:entre les problèmes d'angle de tire et ceux tension sur le boulon de fixation ce n'est pas simple.
Personnellement j'ai fait percer deux sorties dans la bôme au dessus des réas intérieurs avant d'origine pour les deux premiers ris. Si c'est bien éffectué, c'est nickel, c'est comme sur les bômes Selden.
Pour ne pas fragiliser la bôme à cet endroit, le 3è ris est extérieur.

Prise de ris auto en continu ou manuelles c'est une question de goût. A mon avis, le seul truc rédibitoire c'est la prise de ris automatique à l'arrière, et au pied de mât pour le guindant, couramment appelé automatique par les chantiers.

02 fév. 201202 fév. 2012

en complement de piou piou
ris automatique rime avec "merdique" ok c'est pas tres fin. mais je m'explique.

  • poulies soumises à forte tension qui casse mais le plus souvent en frappant le mat ou la bome.

  • voile jamais vraiment bien étarqué dû à l'elasticité du bout, et en plus vu que le guindan subi deja l'elasticité de la drisse, avec ce systeme le point d'amur n'est jamais vraiment tendu.

  • la poulie use les voiles aussi (prevoir un renfort). et si elles sont sur la bome comme le montre la photo plus haut je ne sais pas car jamais testé .

  • envoyer la gv c'est deja chiant avec les ris qui frainent et qui font des noeuds, pas la peine d'en rajouter.

le crochet reste pour moi efficasse, simple, et robuste.

02 fév. 2012

Je suis surpris que vous ne parliez pas de la prise de ris semi automatique: une bosse de ris pour le point d'amure et une pour le point d'écoute.
2 avantages considérables par rapport à l'automatique:
- la bosse de ris de point d'amure a un point fixe sur le mat. Le point d'amure est donc positionné de façon précise, en hauteur et en distance par rapport au mat.
- Il y a 2 bosses, donc 2 fois moins de longueur à ramener, 2 fois moins de frottements, et 2 fois plus d'efficacité d'étarquage. On peut même régler indépendamment la tension du guindant et de la bordure, ce qui est impossible avec des ris automatiques.

Après avoir libéré ce qu'il faut de drisse, un reprend la bosse d'amure. quand elle est étarquée correctement, ou reprend la bosse d'écoute, puis la drisse. Et vogue la galère!
Seul inconvénient: 3 coinceurs de plus au piano.

29 juin 2020

Sur mon boat, j'ai les deux premiers ris automatiques et j'ai installé une prise de ris semi automatique pour le 3ème ris comme indiqué par Vital. A babord sur le roof j'ai le coinceur pour la bosse d'amure et à tribord le coinceur pour le point d'écoute de la bosse de ris. Cette bosse passe à l'arrière de la bome à l'extérieur par une poulie plaquée. En marquant les bosses (petite surliure cousue) la prise de chaque ris est rapide et aisée depuis le cockpit.

20 jan. 2021

Personnellement je mettais une sangle avec un mousqueton inox, frappé sur le mat en dessous de la bôme pour la prise au point d'amure, et je vire ce crochet qui est dangereux pour ma part...!!

02 fév. 2012

Ou comment se compliquer la vie en compliquant quelque chose de facile, de simple et d'efficace (et accessoirement de peu coûteux), à savoir la prise de ris classique.

02 fév. 2012

Sur certains bateaux, aller au pied de mât n'est pas si simple, et la prise auto avec de bon bout en dynema, et un système bien pensé, fonctionne parfaitement.

02 fév. 2012

Plus c'est simple et mieux ça marche dans un moment en général sportif.
Le seul petit problème du système classique c'est l'oeillet de GV qui profite de ce que l'on a le dos tourné pour sortir du crochet, au moment oú on commence á winches la drisse. Alors on fait coudre deux anneaux sur sangle de chaque côté du guindant au niveau de l'œillet, on remplace les crochets du vît de mulet par deux mousquetons fixés par un petit bout au niveau dudit vît de mulet et fini les aller-retours entre le coquepit et le pied de mat á cause de ce fichu oeillet que se barre tout le temps.

04 fév. 2012

Un caoutchouc genre protection pied de chaise de cuisine enfilé sur chacun des crochets et demeurant à poste. Diamètre juste supérieur à l'oeillet. Facile à enlever et remettre. Et évite que l'oeillet ne se barre du crochet le temps de revenir au winch dans le cockpit.

04 fév. 201216 juin 2020

Tu peux aussi installé ce systême proposé sur ce forum par un Heossien, Héolien ou Héonaute dont j'ai oublié le nom mais qui se reconnaîtra :heu: :tesur:

29 juin 2020

On peut aussi tout simplement fixer un petit sandow sur un pontet fixé sur le mat et terminé par une petite boucle. Quand on met l'oeillet dans le crochet il suffit d'enfiler la boucle du sandow sur le crochet. Le sandow en tension empêche l'oeillet de sortir du crochet. ça fonctionne très bien et c'est tellement simple.

02 fév. 2012

Autant c'est facile d'aller au pied du mat sur un bateau de 12 /15 mètres, qui a des mouvements relativement doux du fait de son inertie, autant c'est difficile pour un petit bateau, avec des passavents étroits, qui gite généralement fortement lorsqu'il faut faire une prise de ris, et qui est beaucoup plus sensible au clapot. Et sur un bateau de 6 / 8 mètres, un système de prise de ris depuis le cockpit est beaucoup plus utile (et même nécessaire) que sur un gros bateau.

03 fév. 2012

Absolument

03 fév. 2012

Bof !!! ça se discute.
Sur un "petit" bateau tu réduis la voilure beaucoup plus tôt que sur un gros. A mon avis, c'est kifkif.
Et pis 8m ce n'est déjà plus un "petit" bateau.

03 fév. 2012

Pourquoi réduis tu plus tôt?

03 fév. 2012

J'ai monté le même système dont parle Vital. C'est plus simple, on se passe de poulies de bôme fragiles, il y a moins de friction, ça marche très bien et la voile est parfaitement étarquée. Le pb, c'est effectivement des bosses en plus (2 par ris). On commence par l'avant et on finit par l'arrière, tranquillement derrière la capote. Plus de pb de l'oeillet qui ne veut pas rester dans le crochet et qui saute quand on revient au cokpit... plus de hurlements vers Madame qui tient la barre à ce moment-là et qui abat... Il n'y a que pour les lazy-jacks que je fais des économies : un seul réglage depuis le cokpit les deux sont montés en boucle sur une poulie devant le mat et en tirant on équilibre la tension des deux et ils se règlent tous seuls en fonction du creux de la voile.

03 fév. 2012

Une * à Vital ! C'est une remarque qu'on ne lit presque jamais et qui est très pertinente !
De plus, sur un gros bateau, les bosses sont beaucoup plus longues, ce qui fait un fameux paquet de nouilles quand les ris sont full automatiques, avec des cosses qui se font toutes seules à l'entrée des réas et tout ce genre de joyeusetés.
Un truc est d'installer un pontet devant le mât à hauteur d'homme pour pouvoir s'y cliffer avec une longe très courte et travailler à deux mains.

Chez moi, les ris sont gréés comme ceci :

  • l'amure sur crocs et oeils classiques (peut-être à changer en oreilles de chien, je verrai à l'usage)

  • le point d'écoute de ris par une bosse qui part du pontet sous bôme, monte à l'oeil de ris, descend en bout de bôme et rentre dedans, ressort de la bôme à l'autre bout où il y a une poulie et un coinceur. Un winch à 40 cm sous le vit de mulet sur la face arrière du mât permet de l'étarquer. En temps normal, il étarque la bordure.

03 fév. 201216 juin 2020

Chez moi, c'est comme ça (voir schéma) pour les 2 premiers ris. (en gros un chariot mobile permet de réduire les efforts à fournir.
Ça marche bien.
Lorsque que j'ai installé un 3ème ris, il me restait encore des réas disponibles à l'intérieur, mais je n'ai pas installé de 3ème chariot. Il est donc conforme aux exemples dessinés plus haut.


03 fév. 2012

C'est un peu le système Selden.

Chez Selden les poulies mobiles à l'intérieur de la bôme sont fixée sur un "coulisseau" à double guidage qui empêche de vriller. Le système marche remarquablement bien.
Il faut toutefois être attentif à la hauteur des ris lors de la confection de la voile. ça ne marche bien que si on respecte la hauteur prévue.

03 fév. 2012

Bonjour,
Ton montage semble évidement très intéressant et limite les longueurs de bosses.
Par contre comment est ce chariot mobile à double réas qui ne doit pas "vriller" à l'intérieur de la bôme?
Phil

03 fév. 2012

Non, ça na change rien à la longueur de bosse à reprendre!

03 fév. 201216 juin 2020

Un autre schéma, celui d'ISOMAT (détenteur du brevet.
Les poulies chariots sont très effilées un peu comme des navettes de métier à tisser. Si les bosses sont passées correctement, comme sur le schéma, ça ne s'entortille pas.

03 fév. 201216 juin 2020

Système utilisé sur l'Oceanis 311.
Bien pratique et qui marche bien.

03 fév. 201203 fév. 2012

Pareil sur le 323, mais il manque un élément important sur ce schéma : le filoir en alu qui est riveté sur le mat et "plaque" la bosse sur le mat au niveau de la poulie d'amure et du vit de mulet.

Pour ceux qui envisagent d'adopter le système, il faut signaler que les frottements dans les oeillets classiques sont importants.

Ma GV est prévue d'origine pour deux ris automatiques : sur le guindant comme sur la chute les oeillets sont remplacés par des poulies qui limitent grandement les frottements.
En fait le winch est quasi inutile pour prendre ces deux ris, ça va tout seul tant que la GV ne porte pas.
On embraque à la main les deux bosses (1er et 2ème ris) en même temps en prenant le 1er ris, ça limite les sacs de noeuds sur le 2ème.

J'ai fait installer un troisième ris (indispensable à mon avis) par le voilier local, avec des oeillets simples. Pour ce 3ème ris j'emploie le système à deux bosses décrit plus haut par Vital.
Une bosse pour le point d'amure, une bosse pour le point d'écoute. Ca implique un bloqueur de plus mais ça fonctionne fort bien.

Je crois que sur une GV non prévue à l'origine j'emploierais plutôt (oua-oua) le système semi-automatique avec deux bosses.

24 juil. 2017

Deux bosses dans la voile, une dans ta gu... :mdr:

23 juil. 2017

Je confirme utilisé depuis 15 ans

24 juil. 2017

Les poulies sont vraiment à envisager si on veut que les choses se passent bien en cas d'urgence notamment; parce que quand ça forcit les câbles direct dans les anneaux je préfère ne pas imaginer..........

03 fév. 2012

Pardonnez mon incompétence et mon ignorance.
Mais avec les ris automatiques, vous faites quoi des coulisseaux ?
Ils se dégagent automatiquement de la gorge du mat ?
Et ensuite, pour les remettre ?

24 juil. 2017

Bonne question et gros problème quand la gorge du mât a été esquintée par un bricoleur du dimanche il reste à trouver un système. J'en ai vu un sur un Gibsea26 très ingénieux qui fermait et ouvrait l'ouverture à volonté mais à fabriquer c'est une autre histoire, ou à faire fabriquer une histoire de gros sous :oups:

03 fév. 2012

Les coulisseaux peuvent être fixés par transfilage sur la GV. Inutile de les sortir de la gorge.
Ça avait fait l'objet d'un fil je crois.

03 fév. 2012

Est ce que quelqu'un airai un schéma de la prise de ris semi automatique svp

03 fév. 2012

Matelot monte des auto avec des bosses et drisse en spectra monte un rail harken sur ton mat et des coulisseaux a rouleaux sur ta voile Fullatée fait des bons reperes le spectra ne s'allonge pas au contraire du polyester Les 3 miennes ont 12 ans Une traversée de l'atlantique et toujours OK Par contre il ne faut pas jouer a l'économie c'est du serieux mais quel confort Tout est dit s'il faut bidouiller c'est que c'est mal monté Bon choix :pouce:

04 fév. 2012

merci du conseil je vais étudier le coût de l'opération....

11 oct. 2012

pour remonter le fil

11 oct. 2012

Riz Créole un volume de riz 5 volumes d'eau :pouce: :jelaferme:

24 juil. 2017

C'est les proportions pour faire la colle à papiers-peints ? :lavache:

24 juil. 2017

si quelqu'un a une idée ou trouver cet element
(on peut toujours le realiser ,mais bon)
merci a vous

ce systeme permet de reduire de moitié les nouilles aussi

27 juil. 201716 juin 2020

avec la photo ce sera mieux ...

boom shuttle block

chariot de bome

bonnes navs a tous tes

27 juil. 2017

bon la photo a decidé de ne pas passer ...
on cherche toujours
ce PU... de chariot de bome

voir photo 3 fevrier
de :

gwennili2

27 juil. 201716 juin 2020

Cela ressemble fort au système des bômes Selden, mais compatible uniquement pour celles-ci.

28 juil. 2017

je ne connais pas les noms .
mais ai vu un systeme avec rails a l'interieur de la bome le chariot coulisse sur des petites roues ,le top du top ;
mais on cherche simplement la piece avec deux poulies de maniere a faire simple dans une bome lambda

04 mars 2018

Question sans doute un peu bête mais bon, (m'en fous, c'est pas mon vrai nom) dans le principe des ris automatiques, comment qu'il fait l'oeillet de GV pour s'enfiler tout seul comme un grand dans le crochet de vit de mulet ? N'ayant jamais pu résoudre ce mystère, j'ai gardé mes ris manuels. Quitte à devoir aller au pied de mât, autant gagner sur la longueur des bosses. Mais j'ai au moins appris comment éviter d'avoir à y revenir quand l'oeillet se débine avant qu'on ait eu le temps de ré-étarquer la GV.

05 mars 2018

Ben, l'oeillet d'amure, il ne se met pas dans le croc de ris, il est juste descendu/plaqué par la bosse de ris....
CQFD :heu:

05 mars 2018

j'ai eu des ris classiques, des ris automatiques et suis revenu au ris classiques avec une toute petite différence

plutot que le crochet au vide mulet qui se fait la belle dès qu'on tourne le dos, un pontet sur le mat, un bout et un mousqueton pour la prise du premier ris au guindant, la meme de l'autre coté pour le second ris.

avantage, ça ne se barre plus en retournant au cockpit
ça permet de laisser de la place pour les coulisseaux sans avoir à les sortir

concernant les ris automatiques,
attention si vous étarquez au winch, vous explosez les poulies sur la bome, en fin de course

à la prise de ris, il faut suivre la descente de la voile en reprenant la bosse à mesure au risque d'avoir des noeuds aux entrées de bome et le système qui coince

sur la procédure de prise de ris décrite au dessus,
j'étarque la drisse et seulement ensuite reprends la bosse en bout de bome puis le hale bas, ça permet de regler un peu le creux de la voile avec la bosse de ris à la chute qui est mobile (une boucle autour de la bome, only, pas de pontet)

enfin, le retour du nerf de chute de gv au guindant évite de faire le guignol en bout de bome dans des conditions qui deviennent difficiles et est opérationnel quelque soit le nombre de ris pris

05 mars 2018

pour le ris 3 avec prise de ris automatique, tu prévoies les poulies du ris 1 sur mousqueton et sa bosse libre de tout pontet à la chute.

tu utiliseras la bosse de ris 1, libérée du ris 1 sur le ris 3 et tu avanceras la bosse libre de la chute

29 juin 2020

Bonjour,
Quand on reviens au syteme classique en venant du systeme auto lors d'un changement de voile il faut revoir le point d'amure. Quelqu'un a-t-il une idée? Ajouter des crochets, mais comment? sangle avec mousqueton frappée sur le mat mais quelle type de fixation?
Merci de m'éclairer.
Guy

29 juin 2020

sur le belize 43,je suis en risotto matique.
pas de selden.
je fais comme explique neptune99,c’est pour moi la procedure la plus simple ,rapide et efficace.
ma voile pese plus de 100kg.

je cite neptune:
on borde bien le foc, on remonte au près serré, on lâche l'écoute de gv jusqu'à fasseyement, on lâche le halebas et on reprend de la balancine.

Puis on lâche la drisse de gv juste un peu plus que sa tension normale arisée (elle est marquée pour les trois ris); on embraque la bosse de ris à la main, on termine au winch.

Reste plus qu'à étarquer la drisse, larguer la balancine, border l'écoute et aplatir au hale-bas ...

lors de ma transat,et bien que ce soit un cata donc plutot stable,je ne voulais pas qu’un de mes equipiers prenne un risque en allant a l’avant au pied de mat.je sais,on s’attache,on fait gaffe,on a des gants,des chaussures,il fait nuit,on est crevé,...etc
plus on reste dans le cockpit,mieux c’est.

23 juil. 2020

Bonjour,
Je reprends le fil du fil (de cette conversation)...
Finalement, j'ai passé commande chez Technique-voile à la Trinité. Ils ont un bureau à Agde et mon bateau est à San Remo. Bon contact, devis raisonable (7600 euros pour GV full batten à trois ris classiques et oreilles de chien, Génois triradial), et livraison plutôt rapide. Bien content d'avoir des voiles neuves.
Merci pour toutes vos contributions qui n'ont aidées à faire mon choix.
Je ferai un retour d'expérience quand j'aurais vu les voiles et navigué avec.

23 juil. 2020

Bonne idée de déterrage de fil.
Sur mon précédent bateau, les ris auto avaient été installé a posteriori avec des poulies fixées à l'extérieur de la bôme. Celà fonctionnait bien, mais je n'étais pas pleinement satisfait, notamment du fait de perdre la capacité à régler.
Sur mon bateau actuel, les ris auto m'obligent à aller au pied de mât car ça finit toujours par coincer, l'amure s'etarque avant et c'est le merdier. Je remercie donc Vital, Lune de miel et tout ceux qui préconisent l'idée du bout/sangle mousquetons sur pontet au mât. (Honte à moi de ne pas y avoir pensé avant) C'est décidé, je repasse en semi-automatique. Quitte à aller au mât, autant que ce soit efficace.

31 juil. 2020

Bonjour,
même expérience, raz le bol des coinçages qui en plus te font flipper à tirer comme un malade sur la toile pour tout remettre en bon ordre et qui te laissent une voile creuse quand tu as tout bien fini.
Du coup, en début d'été, j'ai tout viré et je reprends mes ris au pied de mât, à la cape, foc bordé à contre, bateau bien sage, et comme j'ai fait faire une GV à bordure libre, je passe la longe du harnais autour de la bôme ce qui libère mes deux mains . Et ça fonctionne au poil, voile bien plate.

31 juil. 2020

Pour moi c'est fait, semi automatique, avec une méthode un poil différente.
Après avoir discuté et vu le montage de Dahut d'Ys, j'ai un bout avec mousqueton et j'utilise 2 taquets libres au pied de mât. Le mousqueton crocheté dans un des taquets, le bout passe dans l'œillet de ris et est frappé ensuite sur le taquet de l'autre côté. Ainsi cela tire "dans l'axe" et pas d'un côté uniquement. Assis au pied du mât, bien stable, je repars ensuite au cockpit reprendre la chute et etarquer la drisse. Impeccable...

31 juil. 2020

Pareil, mais tout au pied du mât (équipé il est vrai de deux balcons style balustrades de kiosque de U boot)
Comme c'est un ketch lourd, il n'y a que deux ris dans la GV (+ 1 dans l'artiom et ca permet toutes les combinaisons possibles)
Le premier ris à partir de F5/6 et le deuxième quand je devrais être à la maison devant la télé...
Sur la gv, il y a deux oreilles de chien, une de chaque côté qui se cappellent sur une sorte de mousqueton placé sur une sangle qui entoure la bôme pres du vit de mulet.
Sinon une bosse de ris coure de chaque côté de la bôme pour venir à un winch sur le mât avec chacune son spinlock sur la bôme, c'est simple, on fait tout en restant autour des deux winchs ST du pied de mât, il n'y a pas à forcer comme un sourd, la drisse et les bosses sont marquées pour pre reglage, le tout prend une minute sans crainte de tout péter. Et il n'y a pas des drisses et autres bosses qui courent sur le pont vers un cockpit surchargé de bouts.

01 août 2020

il existe aussi le "semi-automatique" avec renvoi des 2 bosses guindant et chute au cockpit.

01 août 2020

Une autre façon de voir et de faire les choses...

Nous sommes en route depuis quatre jours dans l’alizé de l’océan Indien, alignant régulièrement nos 170-175 nm par jour, bâbord amure à 160° du vent sous GV à un ris, foc tangonné, et régulateur; vent réel entre 25 et 28 nds.
La nuit est déjà tombée depuis deux heures et je suis de quart. Les fichiers et les cartes météo reçus plus tôt indiquent un renforcement de l’alizé vers 30nds et plus. Cela confirme les infos reçues par blu d’un autre voilier plus au sud.
Je sens le voilier accélérer plus sèchement et la houle croisée typique de l’indien commence à se faire sentir: inconfortable!
Le deuxième ris serait plus confortable.
Aussitôt pensé aussitôt fait:
1° Après avoir allumé le feu de pont et debout dans la descente, j’ouvre les coinceurs du hale bas, de la retenue de bôme et je reprends de la balancine de GV=15 secondes
2° je relâche la tension de la drisse de GV tout en reprenant l’écoute pour dégager la voile des barres de flèche=30 secondes
3° J’ouvre le coinceur de la drisse de GV et la relâche jusqu’à la marque, tout en reprenant la bosse de second ris jusqu’à la marque=60 secondes
4° Fin des hostilités: relâcher la balancine, régler la voile, écoute et hale bas, étarquer la retenue, éteindre le feu de pont, tout cela pour une petite minute!
Voili voilou: en moins de trois minutes sans quitter les charentaises j’ai pris le second ris d’une voile de plus de 60m2. Je peux reprendre ma lecture tout en surveillant la vitesse grâce au chant du Watt and Sea.

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

  • 4.5 (157)

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022