prés sur louisiane 37 à ailerons

Je pose la question ici aussi des fois qu'il y aurait des (ex)propriétaires de louisiane.

j'ai eu l'occasion de m'essayer quelques heures sur la version dérives mais qu'en est-il de la version à ailerons ?

Peut-être un prétendant au remplaçant de Moluva mais je veux un cata à ailerons qui remonte au vent ! (si si ça existe)

Des expériences ?

Merci pour vos réponses.

L'équipage
13 sept. 2011
13 sept. 2011

Salut Sylvain,

Je ne connais pas le Louisiane, mais je peux te parler d'Erendil, 35' a ailerons.

Cela ne marche pas si mal quand il y a du vent, c'est a dire entre 12 et 25 nd!

C'est nettement moins efficace dans le mou, sous 10 nd. T'as beaucoup de mal a trouver des appuis, a lancer le bateau. Bilan, tu te traines entre 3 ou 5 n'es en dérivant a 10 degrés.

Je vois bien ça lors des départs de régate. A 20 nd de vent, je suis dans les premiers a la bouée de dégagement. A 5/6 nd, je suis dernier....

Question cap, généralement, ça tourne a 52 degrés du vent réel, une trentaine du vent apparent.

Erendil a été initialement dessine avec des dérives. On avait fait changer pour les ailerons. J'ai toujours pense que l'on avait fait une erreur. Mais, remarque, je n'ai jamais essaye les dérives. Peut être que je dirais la même chose...

Jacques

13 sept. 2011

pas d'experience sur le Luisiane, mais des derives, quelle idée, moi jamais. Je n'ai jamais reellement vu la difference entre Nomad et les bateaux avec lesquels nous avons navigué, Nomad fait aussi bien que les catana et outremer 45, le seul avec qui ça se voyait est le TS50 mais la difference de 2/3° grand max ne me fait pas changer d'avis en comparaison des inconveniants. De bonnes voiles changent à mon avis autant la donne.

Séb

13 sept. 2011

J'ai les bonnes voiles. Mon souci est le petit temps. Autant, Erendil est assez efficace dès que l'on abat, autant au près, j'ai du mal. Dès que cela monte, j'apprécie les ailerons, et effectivement, les performances sont bonnes.

Jacques

13 sept. 201113 sept. 2011

d'un autre côté il doit y avoir aileron et aileron, non ?
me semble pas très important sur louisiane, d'ou ma question.

14 sept. 201114 sept. 2011

Bjr,
Moi aussi je réponds un peu à c^oté...
Meme réflexion qu'Erendil sur mon canot que tu connais de vue. Avec les voiles neuves cette année le près est correct en VMG dès qu'il y a un peu de vent. Dans le petit temps, le Jeffcat est sous-toilé et se traine vraiment.
Récemment on a remonté la baie au louvoyage avec un First 30 (1ère génération) qui semblait bien mené avec 15 nds de vent environ (certes ça ne fait pas une assez gde distance pour en tirer des conclusions definitives). On a fait jeu égal jusqu'au dernier bord où il y eu une mistoufle. A chaque croisement on voyait la diff. de cap importante, mais aussi la diff. de vitesse.
Je voulais des ailerons pour, entre autres, pouvoir échouer facilement, j'en suis satisfait pour mon programme. Tirant d'eau: 90 cms.

14 sept. 2011

Mes ailerons sont assez petits aussi. De mémoire, une cinquantaine de cm de profondeur (pour 80 cm de tiran d'eau), et surement 4 m de long, sachant que l'attaque est tres inclinée.

Un des problèmes de ce genre de forme, c'est qu'ils décrochent trés facilement à faible vitesse. Je pense que c'est pour ça que je souffre tellement dans le petit temps, où je cumule une forte dérive et une faible vitesse du fait au manque d'appui.

Par contre, j'insiste sur le fait que dès que le bateau avance, en gros qu'on est au dessus de 7 nd, on devient intouchable et on peut même se battre avec des engins sérieux, genre Bongo, Jod, 31.7, SF 3200 et autres.

Jacques

14 sept. 2011

Je suppose que tu laisses bien le bateau accélérer avant de "pointer", car vouloir faire l'inverse ne donne aucune chance d'un bon près.

14 sept. 2011

J'essaie, mais cela ne donne pas grand chose. Je parle bien du vent tout mou, c'est à dire sous 10 nd, vers les 5/7 nd. Même en cherchant la relance, je n'arrive pas à grand chose.

Ce n'est pas tragique. En croisière, tu ne le vois quasiment pas, parce que dans ces conditions tu ne fais pas de près, tu vas ailleurs. C'est un constat que j'ai fait en régate, où j'ai remarqué la tolée que je me prenais au près dans le petit temps.

En plus, sur une ligne avec plein de monocoques, c'est toujours assez compliqué. Eux ont tous tendance à grimper aux arbres. Alors dès que tu abats un peu pour te lancer, t'en as toujours un qui déboule pour te loffer. J'essaie toujours de partir loin du pack pour ça, pour avoir la place de bouger.

Ce qui est incroyable, c'est le changement manifeste dès que ca souffle. Contre les mêmes adversaires, j'ai autant de passages en tête à la bouée de dégagement dans 20 nd de vent que de passages dans les derniers dans 7 nd de vent...

Il y a la voile d'or à Bandol ce week end. Samedi mou, mistral dimanche. Je vais tenter le samedi de me caler à 60° dans la phase de départ (contre 50/52° que je tiens normallement) et je verrais bien si cela change quelque chose.

Jacques

14 sept. 2011

Pars tu en même temps qu'eux ou juste derrière?

Si tu pars dans le tas, ne pouvant faire un cap équivalent, tu descends donc sous leur vent, et te trouve malheureusement masqué. N'est il pas intéressant de partir juste collé derrière le troupeau, et virer juste après la ligne pour se retrouver en air "frais" te permettant d'obtenir ta bonne vitesse?

14 sept. 2011

Ce que j'essaie de faire, c'est de partir tribord en milieu de ligne. Je ne me jette jamais dans la masse qui se bat au bateau comité. J'ai toujours trés peur de devoir évoluer alors que je suis à basse vitesse, quasi incapable de virer rapidement ou d'abattre en grand.

Je ne sais pas faire un départ arrété, et comme j'ai du mal à me lancer (encore une fois quand il fait mou), j'arrive bon plein sur la ligne et je loffe au top. Alors parfois, je suis un peu derrière, parfois je dois abattre pour ne pas couper trop tôt...

Je fais toujours des régates "club", c'est à dire sans trop de stress, avec une longue ligne. Il y a toujours un morceau un peu dégagé.

Mais oui, t'es forcément un peu déventé par le troupeau parti tribord au bateau comité. C'est bien ça le souci. Moins que si t'es parti dans le troupeau et que tu te retrouves sous leur vent. Là, t'es un peu plus loin. La solution de virer après le tas est valable s'il n'y a pas de solution en milieu de ligne. Parce que sinon, au final, tu as des risques de sortir du cadre et d'aller trop loin par rapport à la bouée de dégagement (généralement à quelques centaines de mètres de la ligne).

Jacques

14 sept. 201114 sept. 2011

Mais la bouée de dégagement est juste au vent de la ligne normalement. Si tu pars dernier mais proche et vire dès le passage de la ligne, tu te retrouves en air libre, puis tu bénéficies éventuellement du tribord un peu plus tard

14 sept. 2011

Donc, ton idée, c'est partir tribord au bateau comité, derrière le pack, de virer tout de suite, de te dégager, et d'arriver tribord sur la bouée de dégagement ?

Mais tu es donc nécessairement dernier sur la ligne. Comme en plus je perd du terrain au prés, alors c'est la fin des haricots à la bouée.

Ma solution de partir en milieu de ligne me permet d'être dans le coup au départ, et comme les lignes sont favorables babord, d'être nettement mieux placé que si j'étais derrière le pack au bateau comité.

Et j'évite d'ouvrir le bal par un virement, c'est à dire de repartir arrété.

Bon, tout ça, ça reste de la théorie, mais je comprends bien ton idée, aller chercher du vent frais, et je garde la solution pour les lignes courtes, où il n'y a pas de places "non déventées" au milieu.

Jacques

14 sept. 2011

parfois un départ bâbord, derrière le pack mais au bateau comité, c'est comme cela qu'une fois on a gagné une régate en compensé et en réel contre une majorité de bateaux plus grands, vu le temps que tu perds à virer ça vaut peut être le coup d'y réfléchir ?
tu es pas embêté par les voisins qui eux se gênent mutuellement tu as du vent propre

14 sept. 2011

Oui, mais partir babord amure au bateau comité, cela veut dire laisser vraiment passer tout le paquet, même les ahuris encore plus perdu que moi...

Jacques

14 sept. 201114 sept. 2011

expérience vécue ça a marche, vent pas encore établi 5/7 noeuds au départ, timing parfait et ligne franchie à vitesse max.
pour être tout à fait honnête, mon fils était à la barre quand il m'a dit son plan on s'est un peu fritté, je suis même descendu bouder. 2 ados de 14 ans sur le pont

je suis remonté quand il m'a dit qu'on était en tête à la bouée au vent
:jelaferme: :jelaferme:

par contre le soir j'ai pris sans honte la coupe et la poignée de main de Gary Jobson

14 sept. 201114 sept. 2011

je dois dire que je suis un peu (beaucoup) surpris de vous voir parler de luttes avec des 31.7 ou des first 30 (encore que le vieux 30 je le connais pas trop) sur vos avions de chasse.

A titre de comparaison et en prenant deux bateaux que je "pratique" très très régulièrement, pour peu qu'il n'y ait pas trop de mer et un vent disons au dessus de 10 kts je fais un meilleur cap qu'un feeling 326 Quillard (celui de mon père) et la différence est encore plus net face à un first 27.7 Quillard (celui d'un ami) sur ma tortue à dérives, bon j'ai de meilleurs voiles et pas d'enrouleur, eux si, mais quand même...

Je commence à avoir peur d'être drôlement déçu par les ailerons...le casamance qui m'avait sacrément emballé sur ce point serait-il une exception ?

là il est devant mais lisez les commentaires :-D

14 sept. 2011

Le problème des multis a toujours été le prés. Evidement qu'au reaching tu laisses tout le monde derrière. Mais lors d'un parcours de régate avec du près et du vent arrière, c'est une autre histoire.

Erendil est un bateau de croisière, équipé maintenant comme ça (tu sais bien, au début tout est vide et il pèse 2 tonnes. Puis tu commences à mettre des étagères là, un frigo ici, une douche la bas, des jolis coussins sur les banquettes, des casseroles (et une friteuse) dans les coffres. Tu laisses à bord les palmes, les couettes, les polaires, les jeux des gamins. Et ton bateau fait 3 tonnes...

Je parle là de problèmes dans le petit temps. Quand ca souffle, c'est une autre histoire. L'autre jour, j'ai mangé, en tirant des bords, un 45' au moteur face au vent. Je peux t'assurer que le mec, dont je voyais bien les boules qu'il avait à chaque croisement, faisait tout ce qu'il pouvait pour aller le plus vite possible.

Mais aussi, au bon plein, je me suis fait remonté par le nouveau F30 l'autre jour. Il a fallu que j'envoie le genaker pour le laisser sur place. Mais s'il avait envoyé un truc aussi, va savoir. Il faut comprendre qu'il y a maintenant des monocoques vraiment efficaces.

Regarde concrétement une régate que je fais maintenant depuis 4 ans, le trophée SNSM et ses 100 bateaux. Les manches ventées, je suis dans les 10 premiers (sachant que tu as des bombes de 45' menées par des virtuoses). Les manches molles, je suis au milieu du tableau.

Mais pour revenir à la question du début, sur l'intérêt des ailerons, je reste partagé. C'est vrai que c'est simple à l'usage. Tu beaches sans te stresser. Tu tapes en naviguant ? Ils ont un bord d'attaque tellement incliné que tu montes sur le rocher sans gros dégats. L'espace intérieur est totalement dispo, sans un puit au milieu. Mais clairement, tu perds des perfs dans le petit temps. Est ce que c'est un problème en croisière ? Non, puisque tu ne feras pas de près dans le petit temps en croisière. Soit tu vas ailleurs, soit t'envoi le moteur.

Après on parle de l'avantage sécurité de la dérive dans le gros temps. Je n'ai pas essayé. J'en sais rien.

Jacques

14 sept. 2011

Je ne connais pas le Louisiane si à dérive ni à aileron, mais je connais bien l'Aquilon qui est à aileron.
Au reaching, aucun mono de sa taille ne lui faisait peur. Au prés constat similaire à Erendil, par petit temps pas facile de rivaliser avec les monos affutés (qui sont dessinés pour ca), mais dés 10nds de vent on s'amuse, on fait un cap plus éloigné que les monos qui ont le sourire jusqu'aux oreilles, puis après virement qu'on revient sur eux et que l'on passe devant ils reprennent leurs réglages en cherchant le problème.

Pour être monté sur un caillou à plus de 10nds avec un cata à aileron de 20T, je peux affirmer que c'est un plus d'un point de vue de la sécurité. Le bateau est revenu de bodo (1500 miles) sans autres travaux que redescendre légèrement le safran dont l'axe était tordu et touché la coque.

Pour en revenir au prés, je ne sais pas si c'est dut au dessin, à sa dérive sabre, ou au fait que ce soit un tri, mais le F27 m'a impressionné sur sa capacité à remonter au vent.

Actuellement, mon choix serait cata à aileron si croisière ou tri à dérive pour se faire plaisir. Comme je suis entre les deux, je reste sur mon tri.

Il ne faut pas oublier que le Louisiane est un vieux plan et que beaucoup de recherches ont été effectuées sur les formes, alors si on veut le comparer faisont le avec un Gin fizz ou autre monocoque de ces époque.

C'est tout pour ce soir.

14 sept. 2011

de memoire, le Luisiane n'a pas de derive sable, mais des derives rotatives, ce qui limite le risque de casser. Par contre toujours de memoire il y a eu des problemes de fiabilité de ces derives.

Séb

14 sept. 201114 sept. 2011

Je ne suis pas convaincu que les formes aient beaucoup évoluées depuis le louisiane qui était un précurseur de ce qu'allait devenir les catas rapides "à la française".
Peut-être un peu les formes arrières plus évasées et porteuses pour limiter le tangage mais rien d'extraordinaire, la révolution à eu lieu dans les années 80.
Les méthodes de fabrications et les matériaux/poids par contre oui (carbone, sandwich, infusion etc).

14 sept. 2011

Pour les formes, la révolution se fait tout de suite, car beaucoup d'archi bossent pour la course de l'america. Ca ne se voit pas encore mais c'est en cours.

Pour les formes c'est au niveau de l'intégration des ailreons dans la courbe des aires et le choix dans les profils Naca. La rigidité grace aux nouveaux matériaux et aux nouvelles méthodes de strat améliore pas mal les choses aussi.
Si le Louisiane était précurseur il a encore quelques progrés à faire. Cela dit il semblerait que ce soit un bon bateau.

Si les archi n'avaient évolué dans leurs formes on serait loin des 50jours pour faire un tour du monde...

Je viens de lire Tamata, et je confirme ces dires, c'est ce que j'ai entendu dire aussi par plusieurs propriétaires (j'avais oublié).

14 sept. 2011

Je me souviens que jeantot , durant son tdm perso , en famille, avait un privilege avec dérives .le probleme du petit temps est le meme qu'avec les mono dériveurs sous toilé .
Ca ne croche pas dans l'eau dans le petit temps et on arrive pas à construire un vent apparent . Pour peut que la carene ne soit pas " vraiment " nickel et un peu trop chargé , le pres devient tres moyen .
j'ai navigué sur un cata assez lourd ,15 m, mal toilé avec ailerons . je tirais des bord pas mal . je ne suis pas vraiment régatier non plus mais j'aime bien quand ça marche.
On avait allongé les safrans .
Ce que dis jean , amha , I agree , il faut tjs avoir de l'air perturbé en regate surtout si le gréément n'est pas tres élevé ; quitte à tirer un bord .
En planche il faut " closing the gap" :toutes voiles au ras du pont .

27 oct. 2011

Salut,
Je connais bien le Louisiane à dérives (environs 6000 miles avec), celle ci sont pivotantes, donc en cas de touche elles remontent. Je n'ai eu q'un problème avec ces dérives c'est en accrochant un casier en arrivant sur Madere, et un morceau de bout c'est bloqué entre la dérive et le puit, m’empêchant de la remonter, il m'a fallut plonger pour régler le problème (5min).
D'une manière générale les dérives restent plus performantes que les ailerons car elles ont un profil porteur, de plus elles apportent beaucoup de sécurité, par gros temps il suffit de remonter celle sous le vent pour éviter la cata-strophe et dormir a cheval sur les coques...
Pour en revenir au près, un Louisiane à a dérives avec de bonne voile tire des bords carrés sur la trace gps an gardant une vitesse correcte, par contre des que tu t'approche de 50° du vent la VMG devient vraiment excellent (par 15nds de vent le bateau atteint facilement 7nds a 50° du vent pour une dérive de moins de 2° environ)

27 oct. 2011

Sur un bateau aux coques fines, pas trop lourd, les ailerons ne sont pas un souci pour peu qu'on soit correctement toilé.
Et c'est souvent là que le bas blesse:
le bateau à aileron est assimilé par les archis à un bateau de croisière pour lequel les performances seraient secondaires, ce qui justifie, à leurs yeux, un "sous toilage".

28 oct. 2011

Qui dit plus de toile, dit plus de surface anti-dérive, mais plus le bateau va vite et moins la surface anti-dérive doit être importante.

donc si j'ai bien compris ton raisonnement, la vitesse gagnée par la surface supplémentaire compenserait l'augmentation de surface ?

Pour ma part, je pense qu'il faut que pour un cata à aileron fonctinne bien il faut que les ailerons soient concus en même temps que la coque et qu'ils rentrent dans tout les calculs architecturaux (courbe des airs, surface mouillée ...) avec le bon profil Naca ou autre. Bref pas simple mais possible.

29 oct. 2011

"Qui dit plus de toile, dit plus de surface anti-dérive, mais plus le bateau va vite et moins la surface anti-dérive doit être importante."

Je ne comprends pas la première partie de ta phrase

29 oct. 2011

Plus on a de toile, et plus il doit y avoir de surface antidérive pour compenser ce surcroit de puissance. Donc si on a plus de toile on devrait avoir des ailerons plus grand, mais comme le bateau va plus vite, les ailerons fonctionnent mieux.

Donc ma question, si un cata est plus toilé doit il réellement avoir des ailerons plus grands, on la vitesse gagnée grâce à cette puissance supplémentaire compense t elle ?

si je m'exprime mal dit le moi, j'essaye encore :lavache: :lavache:

29 oct. 2011

J end comprends toujours pas ta première affirmation comme quoi plus un bateau est toilé plus sa surface and dérive devrait être grande.
Par contre, comme j'affirme (avec ma parfaite incompétence), que plus un bateau va vite ( et plus tôt il va vite) Meilleur est son près avec un même plan anti dérive.

PDM une fois la voilure augmentée de 25% environ, faisait un près excellent dès les vents les plus faibles, alors qu'il fallait attendre les 20 Kts auparavant. A condition de rentrer suffisamment le point de tire du génois ce qui n'était pas le cas d'origine. Rentrer ce point de tire, nécessite de la puissance également.

29 oct. 2011

sauf qu'on ne peut pas toilé indéfiniment...
la limite doit vite arriver surtout sur un bateau de croisière.

29 oct. 2011

indéfiniment , non, mais il y a de la marge ce type de bateau

29 oct. 201129 oct. 2011

C'est d'ailleurs un peu ce que tu avais fait sur PDM, tu te rappels avoir ressenti une nette progression du cap/dérive ?

29 oct. 2011

En fait, il prend de la vitesse très facilement, et les ailerons accrochent donnant un cap excellent même par petit temps. Le tout est de lui donner la vitesse suffisant pour ne pas que le plan anti-dérive décroche.

Ensuite, il faut que le plan de voilure travaille correctement avec ce bel angle, puis qu'il y ait assez de puissance pour tenir cet angle.

C'est comme ça que je le comprends.

29 oct. 2011

oui, je suis d'accord, sur tous bateaux et plus encore sur multi, rien ne sert de caper à mort coute que coute encore faut-il gagner un peu de vitesse avant (et en reprendre régulièrement quand elle s'écroule par manque d'inertie sur un petit bateau comme le mien)

30 oct. 2011

Plus une force vélique est importante, et plus la force antidérive doit être grande.

Entre un optimist et un IMOCA, les deux bateaux n'ayant pas la même surface de voilure, il faudra une surface antidérive plus grande sur un IMOCA.

30 oct. 2011

Sur un mono, il y a en effet la position du lest pour le couple de rappel. Le multi n'est évidemment pas concerné par ça.

30 oct. 2011

Certes la surface d'un plan antidérive est important, mais il me semble que la notion d'allongement est un paramètre fondamental à considérer sur l'efficacité d'un plan porteur.

L'idéal serait un cata avec un aileron mobile. Lorsque l'aileron est en position vertical l'allongement est multiplier par 3 ou 4 donc la portance augmente de façon très significative pour une même surface mouillée.

Donc meilleur rendement au près... pour une même surface mouillée, avec cependant une traînée induite légèrement supérieure.

Essayez de faire voler un Airbus avec des ailes qui ne seraient plus perpendiculaires au fuselage mais accolées au fuselage. (allongement divisé par 10).
Ce pauvre airbus serait juste bon à labourer les champs :mdr:

30 oct. 2011

Un aileron mobile, ça ne ressemblerait pas à une dérive?

30 oct. 201130 oct. 2011

Sur les first, les parties mobiles ne sont pas en composites, et lors de tossage, les parties subissent de gros efforts. Je ne suis pas sur que l'arrête en composite résiste longtemps à un échouage un peu musclé.

30 oct. 2011

Oui, sur un edel par exemple, pas de soucis pour l’échouage (j'ai pratiqué) mais les ailerons sont intégrés à la structure.
En mécanique, les parties mobiles sont toujours délicates à traiter pour avoir des système fiables dans le temps.
Je ne dis pas que c'est impossible, mais ça me semble bien compliqué pour si peu.

De même je ne suis pas fan de l'alu pour les ailerons ou dérives, c'est un matériaux qui devient cassant en travaillant à la flexion sans prévenir, et je me vois mal installer une barre de flèche sur une dérives sauf si elle fait office de foils
:mdr:

Avec l'Aquilon800 qui était un cata à aileron, j'ai remonté un First31.7 avec un beau jeu de voiles et du monde dans les filières, sur le parcours saint malo - Chausey. Plus d'autres fois avec des plus petit ou des plus gros, bref avec un cata à aileron bien dessiné on peut faire du prés.

30 oct. 201130 oct. 2011

Il faudrait un aileron qui ressemble au quille Bénéteau pour la série des First 18/22/25/210.

En position repliée l'aileron protège le fond de coque lors de l'échouage à marée basse, ce qui évite le poinçonnement du sandwich.

En navigation, on bascule l'aileron et on obtient un plan porteur très efficace (fort allongement).

A mon avis,c'est une solution plus polyvalente que les dérives. Cela fonctionne sur les monocoques depuis 30 ans. De plus sur les First la contrainte est beaucoup plus importante car le plan mobile peut peser jusqu'à 600 kg.

Alors un aileron de quelques dizaines de kilos devrait fonctionner aussi, même si les contraintes sur le puit son importante.

Il y a des choix à faire. Mais essayer de remonter au près avec des ailerons qui ont 1/3 d'allongement... :tesur:

30 oct. 2011

Et les ailerons fixent, ils résistent combien de temps?

On prend les même ailerons (un peu travaillé quand même) et on bascule l'ensemble.

Un Edel 33 qui s'échoue, il y a du poids sur les ailerons.

Pourquoi pas une structure alu/composite, avec une âme alu, bord d'attaque alu et terminer par un habillage composite pour lui donner un beau profil?

30 oct. 201116 juin 2020

cela dit je suis étonné que personne n'ai fait de cata à dérives avec des embryons d'aileron en sortie de puits, histoire d'avoir le meilleur des deux mondes.

Je rêve d'un truc comme ça, mais c'est surement très couteux à fabriquer et peut être un peu "lourd".

30 oct. 2011

En sortie de puits, comme il n'y aura pas de continuité entre la dérive et l'aileron, tu as toutes les chances d'avoir de la cavitation, et donc de perdre toute efficacité de ton système anti-dérive.
Un aileron bien dessiné et bien intégré à la caréne sera à mon avis (je ne suis pas architecte) plus performant.

30 oct. 2011

oui, les turbulences seront très importantes et réduiront fortement l'avantage escompté, de plus les ailerons devront être assez épais, ce qui est tout ce qu'on veut éviter

12 mai 2013

Je peux parler des allures de près sur le Louisiane à ailerons, puisque je navigue dessus, mais je ne peux pas comparer avec un autre cata, car je n'ai navigué que sur le mien jusqu'à présent...
(Avant le Louisiane j'avais un feeling 850 quillard. Alors évidemment il vaut mieux oublier mes précédentes définitions du près...)

Première chose, il faut un peu de vitesse sur le Louisiane pour commencer à vouloir serrer un peu le vent. Car à mon avis, outre les ailerons, les formes effilées des coques participent à le garder sur son cap pourvu qu'il avance à 6/7 noeuds mini.

Jusqu'à 60 ° du vent tout va bien. 15/ 20 N de vent apparent, il file à 7/8 noeuds, (suivant la mer) la sensation est bonne, le cap aussi. Le confort est très correct à bord.

Serrer davantage le vent pour gratter vers 50°/45 ° fait chuter la vitesse, et la on constate rapidement une dérive latérale. Je n'ai pas fait des supers calculs, mais à mon avis, on perd tout le bénéfice (moins de vitesse, plus de dérive, moins de puissance dans la vague) = on arrivera plus tard à destination...
Donc dans ce cas il faut abattre pour reprendre de la vitesse, et tenter de serrer encore un peu, et rebelotte.
La barre franche est agréable pour celà.

Avec davantage de vent, il y a davantage de mer, et ce sont les vagues qui commencent à gifler les étraves et à se faire entendre sous la nacelle. Pas grave, mais pas zen non plus.
Personnellement je sens que le bateau n'est pas à son aise et je n'insiste pas, je cherche une autre option de cap.

Par petit temps l'allure de près se tient mieux et il m'a semblé possible de serrer un peu plus en approchant les 50° sans que la dérive latérale ne soit trop manifeste. Par contre il faut être fin dans le réglage des voiles, et sur la barre ; ce n'est pas évident... Petite action sur l'écoute ou sur le déport de chariot et c'est 1 N de vitesse en + ou en -...

En conclusion ce n'est pas un bateau sur lequel l'allure de près est à privilégier (ce n'est pas un scoop), par contre s'il est nécessaire de tenir un cap sur 60 ° du vent pour s'écarter d'un danger, il va remonter vaillamment.

Pour les virements de bord, il faut vraiment avoir emmagasiné de l'inertie qui se perd très vite (cata léger) et être prompt à la manoeuvre. Un petit coup de génois à contre parfois aide à finir...

Québec, le cap Gaspé

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