Prendre un coffre en solitaire
Bonjour
Avec la multiplication des ZMEL, le mouillage sur ancre va devenir progressivement l exception sur la Côte d Azur.
Quelle est votre technique pour prendre une bouée quand vous êtes seul à bord ?
Bonjour.
Mon aussière est prête et amenée au cockpit, j'arrive face au vent, quand la bouée passe le long du bord je me penche et passe mon bout, petit coup de marche AR et je vais tranquillement à l'avant pour tourner. Mais j'ai un petit bateau...
bonjour,
Ma solution:
Un bout passé au taquet avant, ramené sur l'arrière.
Je cule sur la bouée.
arrivé dessus, je descend dans la jupe pour passer le bout dans la boucle de la bouée et je reviens vers l'avant de mon bateau tourner au taquet.
il va s'en dire qu'il faut un temps maniable.
Bon apprentissage,
Patrice
bonjour
plusieurs annees au mouillage en solo a la voile , et j'ai adopter cette technique
amarre speciale :
un bout 2/3 longueur du canot suivit de 2 a 3 m de longueur de chaine et retour a l'etrave avec une partie textile de 2/3 longueur du canot amarre a l'etrave .
les deux partie textile ammarrees a l'etrave , la chaine est au niveau du barreur sur un cotes du canot .
il sufit de passer doucement ( si possible ) sur le bon cotes de la bouee et lancer la chaine autour de la bouee ; elle coule aussitot .
il faut choquer les voiles tres rapidement
car le canot est provisoirement ammarrer , le rappel peu etre significatif si trop de vitesse .
toutes les acrobaties et diverses anecdotes de prise de bouees , sont devenues a partir de cette technique une histoire du passe
a bientot sur l'eau
Merci at Ar-men et Navenregat.
@ Navenregat, un bout plombé ou dans un textile qui coule vite ne ferait il pas l affaire plutôt qu un bout de chaîne sur une amarre textile ?
j'ai une gaffe avec un crochet automatique reliè a un bout de la longueur du bato .
je longe la bouée et quand elle arrive à ma hauteur je la croche
mon amarre est frappé sur un taquet à l'étrave et passe par l'extérieur je stoppe et je laisse le voilier venir dans le lit du vent ,je reprends le mou et si je reste ,je repasse un cordage en double sur l'anneau ou sous la bouée et je récupère mon crochet .
Je ramène un bout à l'arrière sur un gros mousqueton que je mets sur l'anneau de la bouée. Une fois l'annexe mise, je vais sur la bouée passer de vraies aussières.
Une amarre en boucle à l avant, dépasser légèrement la bouée, disons un tiers du bateau qui est alors légèrement en travers, marcher a l avant , testé depuis 20 ans, la plupart du temps sous gv
Tout dépend si pas trop de vent et suffisamment de place, j'avance vent debout jusqu'à la bouée en la dépassant légèrement en général sur bâbord, je cavale à l'avant, me penche sous les filières avec une amarre et la passe dans l'anneau et retour au taquet, au moteur ou sous grand voile seule.
Le plus compliqué est de cavaler à l'avant en faisant attention de pas se prendre les pieds dans les obstacles divers et variés et de se coucher au bon endroit pour passer le bout.
Si vent assez fort et ou peu de place je procède de la même manière mais j'envoie une amarre autour de la bouée en boucle, lestée pour une part par un bout de pendille d'1 m et c'est au moteur en solo pour prendre le minimum de risque. Ensuite je sécurise par une deuxième bout dans l'anneau.
Si vent violent avec rafale, je m'amarre aussi par l'arrière avec une amarre en boucle lestée autour de la bouée en remontant au vent en marche arrière au moteur, puis je repasse un bout sur l'avant en double et je largue l'arrière. J'ai aussi une gaffe à amarrage automatique mais je la trouve mal conçue et je m'en sers plus.
bien souvent on a pas d'évitage autour de la bouée on doit donc la prendre au plus court ce qui ne laisse pas le choix de la manœuvre.
dans mon mouillage on est assez prêt de la boite de sardines alors avec mon trimaran c'est un exercice de style et un grand plaisir à chaque fois.
En solitaire "accompagné", j'ai plus souvent le stress de voir un accompagnant trop zélé passer par-dessus bord lors de la manoeuvre, que de rater la bouée.
Ma technique:
Je noue une amarre en double, d'un côté frappée sur un taquet (variable suivant la situation du mouillage ou du vent), de l'autre côte je fais une tête d'alouette suffisamment large pour prendre la bouée au lasso.
Je chope la bouée quand elle juste à côté, je souque un bon coup, le bateau s'immobilise et je suis tranquille pour passer une aussière sans personne qui va faire tarzan au balcon ou sur la plage arrière !
Avantage de la tête d'alouette, pas besoin de plonger pour la défaire comme avec un noeud coulant, par exemple
La longueur de l'amarre : suffisament longue pour faire le lasso, suffisament courte pour le saildrive si on rate la bouée
Personnellement je prépare des amarres sur le pont du bateau à l’avant en prenant soin de faire de nombreuses coques et noeuds rédhibitoires, une bonne dizaine de pare-battages de chaque côté du bateau, je mets un grand chapeau de paille et des lunettes de soleil style starlette à Cannes dans les années 60, j’arrive perpendiculairement aux autres bateaux déjà amarrés en donnant de grands coups de barre et de moteur marche avant et marche arrière et généralement 2 ou 3 de mes charmants futurs voisins sautent dans leur annexe et viennent très gentiment faire la manœuvre.
C’est pour de rire, en réalité je fais comme vous, je me démerde comme je peux…
Pas de jupe. J'ai essayé le kilt, mais je préfère quand même le short. Alors, je prépare une amarre dans le chaumard avant, une extrémité au winch et l'autre avec un mousqueton tenu ouvert sur la gaffe. Depuis le cockpit, j'arrive face au vent et, quand la bouée est à l'étrave, je mets le moteur au point mort, quand la bouée est au niveau du cockpit, je croche le mousqueton sur l'anneau de la bouée et reprends tout ce que je peux, au winch. Depuis la plage avant, je récupère ensuite mes aiguillettes ou passe une amarre dans l'anneau (selon où je suis) et décroche le mousqueton. Mais ça, c'est sur un 28 pieds de 3T.
J'ai aussi tout essayé, mais un jour de houle, j'ai été surpris de constater que mon amarre avait été très rapidement usée, juste le temps de déjeuner à bord.
Désormais, quand j'ai réussi à passer une boucle provisoire à l'anneau, j'amarre systématiquement le bateau à l'anneau de la bouée avec une autre amarre et un noeud d'alouette pour éviter que l'amarre frotte et s'use avec l'anneau. J'enlève ensuite l'amarre provisoire qui passait dans l'anneau.
Il m'arrive aussi de faire le noeud d'alouette dans l'anneau en utilisant la boucle épissée à l'extrémité d'une amarre COUSIN FUTUNA.
Certains utilisent un crochet pour éviter d'user l'amarre sur l'anneau. Mais j'aime bien le noeud d'alouette qui fait très bien travailler l'amarre. La simple boucle est à éviter même quand on reste à bord.
Quand il y a du jus, ammare automatique et ensuite appui moteur pour hisser la bouée et mettre la définitive en dessous de ladite bouée
j'ai testé une méthode pas mal (glénan si j'en crois celui qui me l'a apprise):
Se servir des 2 taquets avant pour faire une boucle assez large / arrivée en douceur vitesse faible avec pilote auto / Allez à l'avant et balancer la boucle autour de la bouée / mise au point mort...le bateau tient et on a tout le temps de passer une amarre tranquille...no stress ;)
Il y a aussi par l'arrière mais avec des conditions formées c'est chaud je trouve en solo
Bilan général = la boucle lestée,
plus facile (moins de risque, y compris humain) et plus sûre (face aux imprécisions), réglable enfin selon conditions meteo