pourquoi je vais apprendre a godiller

Bonjour

Ou se trouve votre bateau.
Attention aviron en sapin fragile,le meilleur du frêne.

Bravo pour cette technique de déplacement Anne Michailof à terminer sa transat en godillant.

Olivier

faire une godille chinoise ,c'est puissant et en plus on peut la faire en deux morceaux ,voir sur plaisance pratique ,lorenzo explique ça très bien
alain

bonjour

cet apres midi 2h30 de cours de godille ; j'ai mis la dame de nage sur la chaise du hb .
je ne dis pas que plus tard je ne ferai pas une godille chinoise .

a bientot sur l'eau

Bonjour
Je travaille en ce moment pour refaire les ferrures de fixation/pivot de mes deux godilles chinoises. L'une pour l'annexe et l'autre , la principale, pour la propulsion du Freedom.
Ma pratique récente de la soudure TIG me permet de concrétiser tous mes désirs techniques.
Je reviendrais là dessus lorsque cela sera opérationnel.
La plupart du temps, en la voyant,les interlocuteurs laissent échapper une attitude sceptique. Comme si d'emblée cette godille chinoise ne pouvait être qu'une simple variante de la godille classique alors qu'elle apporte une amélioration évidente en terme d’efficacité et de facilité.
J'ai pratiqué la godille chinoise dès la fin des années 80, sur ma Corvette: j'ai trouvé cela génial, et je me demande toujours, depuis cette époque, pourquoi cette godille n'a jamais pris le chemin d'une utilisation répandue puisqu'elle ne requiert aucun apprentissage, seulement un peu de muscle.

@"pourquoi cette godille n'a jamais pris le chemin d'une utilisation répandue puisqu'elle ne requiert aucun apprentissage, seulement un peu de muscle" a écrit Lorenzo.

C'est peut être là qu'est la raison principale, un peu comme si la maîtrise d'un voilier pouvait s'acquérir du jour au lendemain par le premier venu sans aucun apprentissage.
D'autre part, il y a dans la godille classique une élégance du geste que perso j'aime bien, même si c'est moins efficace que le geste du godilleur chinois.
Je crois que ce manque d'intérêt est avant tout culturel, comme l'utilisation des baguettes par les asiatiques et des fourchettes par les occidentaux.

Lorenzo, je ne conteste absolument pas la supériorité en terme d'efficacité de la godille chinoise, j'ai juste voulu tenter d'apporter une explication par rapport au manque d'intérêt que suscite cette façon de godiller, ni plus ni moins, et tu as raison d'essayer de promouvoir une façon de godiller qui te tient à cœur.
Quand au côté couillu de la gestuelle de la godille classique...confondre l'élégance du geste, que tu as le droit de trouver futile, avec un geste couillu...je dois dire que je ne comprends pas bien...

J'ai une godille de 5m80 de long (la pelle fait 1m20) pour déplacer un voilier de 9 tonnes (9m de coque en bois).
J'arrive à me déplacer au port quand il n'y a ni vent ni courant, mais dès que l'un de ces éléments être en jeu, il n'y a plus rien à faire.
La godille a été refaite suite à la perte de l'ancienne, qui était plus efficace d'après l'ancien utilisateur du bateau. Peut-être un mauvais choix de bois, ou bien un problème de forme de la pelle.

J'aimerais beaucoup passer au modèle "chinois", effectivement le système paraît très intelligent.
Mais un peu complexe de trouver la place sur le pont pour un élément plutôt encombrant.

Une question quand même : est-ce qu'on peut décider de ne pousser que d'un côté pour tourner rapidement, ou bien est-ce qu'elle ne va que "tout droit"?
Parce qu'avec ma godille classique, je bloque la barre au centre et je me dirige uniquement en mettant plus de pression d'un côté que de l'autre en godillant.

Mon premier bateau, il y a bien longtemps, un arpège, n'avait pas de moteur. Je faisais toutes les manœuvres à la voile. Par contre, quand le vent était totalement absent, plutôt que de godiller, j'avais soudé deux dames de nages sur des supports de manivelles de winch, que j'enclenchais dans les winchs de spi, les plus en arrière, et je ramais. Je trouvais la propulsion plus efficiente.