Pour voyage "tous azimuts" , quel type de lest ?

Hello,
Questions deja abordée parfois, je me demandais ce que vous, vous choisiriez si vous prevoyiez de trouver un "petit" ou raisonnable bateau ( en restant dans les monocoques) pour voyager "no limits", mais plus souvent vers les tropiques ou regions chaudes autour du monde quand meme ?

Quille longue (de type vancouver 28)
Quillard moderne et plus "cruiser/racer", de type First 30
Quillard PTE ou GTE ?
Quille relevable
Deriveur lesté ou integral?
Biquille ?

Si vous avez un avis ou fais vos choix (passés, presents ou futurs) n hesitez pas

L'équipage
08 déc. 2018
08 déc. 2018

Ce sujet est très souvent abordé sur HeO, et encore il y a peu de temps. Nombreuses discussions à retrouver via la fonction recherche de HeO. Commencer aussi par vous documenter sur les notions à bien comprendre sur la stabilité d'un bateau, les stabilités de lest et de forme, les différents centres d'une coque, la courbe de stabilité sur 360°, les principes des différents bateaux que vous citez.

08 déc. 2018

Bonsoir. Un biquille. Bon! je prêche pour ma paroisse mais, il y a de nombreux avantages comme se passer de ber, rester à plat lors d'échouage sur une plage etc. Des inconvénients, il y en a aussi comme une remontée au vent(çà dépend du modèle), l'échouement non prévu qui oblige à attendre que la marée remonte, se couler dessous pour caréner(possibilité de monter le bateau sur des blocs de bois suffisamment haut).C'est un compromis comme tout bateau donc un choix que l'on doit assumer. Reste encore à avoir le budget et là, il y a de tout comme mon 27 ou un RM , les prix ne sont pas les mêmes.

Le vancouver est aussi un bon choix pour un pied de plus
mais, il y en a d'autres, c'est affaire de goût et de sous ainsi que du degré de confort que l'on recherche.

08 déc. 2018

Quel type de lest ? Je dirais un lest lourd. Ok je sors :)

finalement apres toutes mes experiences et avec le recul que cela entrenne je choisirai un pte .j ai testé deux fois le deriveur integral et le deriveur lesté deux fois le gte et je dois reconnaitre que les deriveurs compliquent la maintenance a part pour les transportables le pte est une solution simple et fiable :-)

08 déc. 2018

Je ne comprends pas l'interet du PTE. Le biquille conjugue les avantages du PTE (faible tirant d'eau), les avantages de la raideur a la toile du GTE, les avantages du DI pour l'échouage, sans oublier la stabilité de route et la douceur au mouillage. Un biquille avec 1,20 de TE, c'est un 4x4 des mers.

un biquille de 1m20 de te n est pas plus raide qu un pte de 1m20 de te le centre de gravité du lest est le meme !

09 déc. 201809 déc. 2018

@Pierre. Ton raisonnement est un peu trop... minimaliste!
A lest total identique le biquille sera plus raide. Des que le bateau gite, le moment de redressement est plus important gràce à la quille au vent.

09 déc. 2018

Non Ptimousse, ce qui compte c'est le produit de l'écart latéral entre le point d'application du centre de gravité global (déplacement) ET le centre de carène quand le bateau gite, ce qu'on appelle moment de redressement ou GZ. Le point d'application du déplacement est "fixe". Sur un biquille le point d'application du centre de gravité passera toujours "entre" les 2 quilles et ne variera pas, (si rien ne se déplace à l'intérieur ou sur le pont). Que le canot soit un biquille ou " monoquille" n'a strictement aucune incidence sur ce moment de redressement, toutes choses égales par ailleurs, déplacement, largeur etc...

09 déc. 2018

J ai jamais navjgué sur un biquille, mais il me semble que vu la trainée et surface mouillée plus importante et un plan anti derive moins efficace (pour les biquilles "d origine en tous cas, souvent lourds et sans profils Naca) , leur principal defaut est un près tres faible comparé a un quillard, meme en PTE identique

09 déc. 2018

plein de contre vérités,
en même temps " J ai jamais navjgué sur un biquille,..." :tesur:

09 déc. 2018

Si tes références ce sont les Westerly des années 80 (sur HeO on ne jure que par les vieux clous des années 80 voire 70, c'est encore mieux...) sache que des progrès ont été réalisés (et oui, c'est posible de progresser).
Les carènes ont évolués (légèreté, bouchains) et tu peux trouver des biquiles qui avancent. Marée Haute et Fora Marine sont pas connus pour faire des sabots.

09 déc. 2018

Bonsoir,

Au sujet des biquilles, je me suis souvent demandé si, en fait, une "petite" quille assez verticale dans l'eau avec le lest de l'autre situé plus haut n'était pas aussi efficace côté "anti dérive) qu'une quille seule, plus grande, mais penchée...?

C'est une question. Bateau de croisière.

09 déc. 2018

Si c'est bien calculé, c'est possible. Mais la surface mouillée sera plus grande et pénalisant dans le petit temps. Pour comparer les plans antiderives, ce qui compte, c'est la surface totale des deux quilles projetées sur le plan vertical.

09 déc. 2018

Merci.

09 déc. 2018

Pou les dériveurs, voir l'apport de deux dérives arrière relevables (en sus de la dérive centrale) Les Boreal sont ainsi équipés et semblent très stables en cap , quelque soit l'allure. Banik est équipé du même système
www.banik.org[...]res.htm

09 déc. 201809 déc. 2018

pour une longue route une quille longue permet d'économiser le pilote et donc l'énergie.
Les copains de la longue route se plaignent en général des biquilles qui ne seraient pas assez performant au près mais on n'est pas obligé de faire du près. Par contre en cas d'échouement c'est galère
Ceux qui utilisent les dériveurs lestés (comme moi !) se plaignent de la dérive qui demande des soins et posent parfois problèmes sans apporter grand chose de plus au près
Ceux qui utilisent des dériveurs intégraux ne jurent que par ça mais sont moins rassurés quand il se rapprochent des plages et des criques dans des endroits mal famés
Tant qu'à prendre un quillard autant prendre une quille profonde c'est plus efficace qu'une courte et la différence est sensible au près si on y tient et il est rare de se mettre plus près de la côte avec une quille courte.
Dans des pays dit civilisés un dériveur intégral est intéressant mais plus le pays est civilisé et moins on peut s'approcher des plages. Cependant un énorme bonus si on a l'intention de remonter un fleuve.
Quand au quillard plus ou moins moderne on dit en général que plus c'est récent plus c'est confortable et plus c'est fragile... Alors un récent des années 90 peut-être ?

09 déc. 201809 déc. 2018

C'est vraiment un sujet de parti pris.

Où chacun est convaincu du bien-fondé de son choix, des priorités qu'il place en avant.

Le mien fondé sur un projet voyage : un tirant d'eau le plus faible possible (ne pas dépasser le mètre pour un 10m) mais j'aime bien l'option présence d'un saumon ou d'une quille longue qui permet de remonter au vent en cas d'emmerdes et se poser avec un peu plus de confiance.
Faible tirant d'eau car cela augmente les possibilités d'accès :

Rivière pour s'abriter en toute sécurité ou trouver des structures d’accueil à tout petit prix, zones de mouillages bien moins fréquentées et plus à l'abri.

Certains affirment que les dériveurs se comportent mieux dans le gros temps. J'ai tendance à le penser aussi, vu mon expérience personnelle et celles que j'ai glanées.

09 déc. 2018

Le développement de la quille profonde lesté avait un but de course pour pouvoir porter plus de toile et aidé à serrer au mieux le près. L'avantage relatif au retournement était secondaire. Un dériveur a la possibilité de déraper dérive relevée (cela se sent très bien) et donc d'évacuer de l'énergie ou sur une pente d'eau de revenir rapidement plus à plat.
Malgré tout une fois retourné il est relativement moins instable qu'une autre formule monocoque classique (sauf les bateaux de course mal conçus), en partie du fait de sa plus grande largeur majorant la stabilité de forme, pour éviter de majorer encore plus le lest (on compense par un roof plus volumineux donnant plus d'habitabilité mais aussi relevant le CG et donnant plus de fardage). Avec "Inox" M. Bardiaux avait montré qu'on pouvait survivre avec un DL ad hoc dans des conditions très hostiles (une semaine de 360° en Atlantique nord).

09 déc. 2018

Du coup, je préfère l'option en amont.

09 déc. 201816 juin 2020

Il y a un certain temps, j'avais trouvé une image concernant mon Macwester. Bien utile pour comprendre les formes des quilles et tout le reste.

09 déc. 201816 juin 2020

Bi-quilles ou quilles latérales ?

C'est le titre d'une courte explication que vous trouverez en bas de cette page du site de Jean-Pierre Brouns, connu pour dessiner beaucoup de "biquille", qu'il préfère appeler quilles latérales (comme les dérives du même nom).

www.brouns.fr[...]oncepts

Vous noterez qu'il y argumente la diminution du couple inclinant sur un biquille, qui augmenterait de façon significative la raideur à la toile par rapport à un quillard de même tirant d'eau.
Ceci est valable lorsque le bateau navigue au près à une gite normale.
Et ce n'est pas du, naturellement, à la position de la quille au vent, (pub mensongère de Westerly dans les années 70, qu'il faut que je vous retrouve...).

Mais attention, l'argument est à prendre avec des pincettes. En cas de forte gite due à la mer (déferlante, par exemple), j'ai bien peur que cet argument se "renverse". La quille sous le vent, s'enfonce profondément, et fait croche pied, alors que la quille d'un PTE remonte est s'efface.

La bonne stabilité de route s'explique par la diminution du décalage entre CD et CV.

Voir schéma ci-dessous, qui résume les deux arguments.

je suis de plus en plus persuadé qù il faut toujours choisir la solution la plus simple
pourquoi deux quilles alors qu une fait l affaire ?

09 déc. 2018

Une quille + deux (bé)quilles, ça fait combien ? :heu:

09 déc. 2018

Je ne connais plus trop les nouveautés en matière de forme de carene et type de quille .
Je sais seulement que au large il ne faut pas être ennuyé par le materiel .
Or tout ce qui peut bouger peut se bloquer ou non ,alors pas de derive relevable ,qui a souvent eu des faiblesses sur les longues routes .
Trop de tirant d'eau et à l'escale onn est loin de tout sans parler du carenage acrobatique, donc pas de quille profonde.
Le biquille est trop stable la tête en bas et parfois on passe pas lojn .
mais quelques fois vaut mieux partir sur du bon matos pas parfait que de rester en re?vant de bon matos parfait .

09 déc. 2018

" Le biquille est trop stable la tête en bas ..."
tu tiens ça d'où ? :tesur:

09 déc. 2018

"Le biquille est trop stable la tête en bas". Ah...

Concernant les emmerdes de dérives : j'ai eu quatre dériveurs, dont deux hauturiers (34 et 42 pieds). Je confirme, mais faut pas exagérer quand même.
Un système de dérive bien conçu rend les problèmes faciles à résoudre.
J'ai eu le droit aux dérives bloquées, tordue (une fois) et aux câbles cassés.
A part la dérive tordu, j'ai réglé les autres problèmes en moins d'une heure à chaque fois.
C'est pas insurmontable...

09 déc. 201816 juin 2020

Merci pour les avis divers
La meilleure solution se trouve surement dans les gouts et programmes de chacun.
Un des meilleurs compris peut etre par exemple la "quille "moyen tirant deau" semi longue"!
Exemple, carene du southern cross 28

09 déc. 201809 déc. 2018

Le Vancouver est bien mieux mais, ce n'est peut être pas le même prix et, il ne me plait pas ce bateau avec son cul de canoë, affaire de goûts, je n'en dirai pas plus.
@Guillemot, mes quilles sont solidement implantées avec des boulons de 40 peut être un peu plus et elles ont montré leur solidité en jouant à saute-mouton avec l'un des trois frères à Briher. çà fait mal aux tripes mais çà passe sans casse.

09 déc. 201809 déc. 2018

La quille longue ou semi longue a un (autre) gros avantage au long cours. C'est de ne pas être rapportée sur le fond de coque, avec une portée de faible surface et des gougeons soumis à de gros efforts.

En bref, et pas besoin d'un dessin pour comprendre, la quille fait corps avec la coque, avec des risques de casse structurelle, de fuite et autres réjouissances repoussées fort loin.

En plus, le retour de galebord se prête bien au stockage de l'eau et du gazole sous les planchers, bien centrés et sans faire chier sous les couchages.

C'était le type de montage que j'avais sur mon Ne Quid Nimis (avec une longue dérive en plus). Lest plomb scellé dans le fond de la quille, se faisant totalement oublier.
Pas loin de l'idéal pour moi, sauf que des fois, je lui aurais bien fait pousser une quille plus profonde (au près, ça se comprend)

09 déc. 2018

Pour avoir déjà effectué le genre de périple que tu envisage de réaliser, j’ai donc déjà choisi, et à la lumière de cette expérience mes choix seraient exactement les mêmes si je devais recommencer. Je précise toutefois que mes choix se sont fait en étant contraint par un budget modeste et par la petite taille du bateau (8 mètres).

Donc ce que j’ai choisi et ce que je rechoisirais, c’est :
1-Un bateau SIMPLE, facile a entretenir, donc exit les complications telles quilles relevables, et aussi les biquilles (2 quilles à entretenir).
2-Un bateau doté d’un niveau de performance convenable (sans pour autant que ce soit un racer), donc exit les bateaux qui remontent au vent comme la fumée, et ceux qui n’avancent ni du cul ni de la tête, parce que même dans le cadre d’un voyage paisible, un bateau trop lent est chiant, et je ne voudrais pas d’un veau sous prétexte qu’il est solide et confortable. Donc exit les bateaux style vancouver et autres du même genre.
3-J’attacherais aussi une certaine importance à la stabilité de route, ce qui n’était pas le cas de mon bateau.
4-Je ne me polariserais pas trop sur le tirant d’eau parce que de toute façon sur des bateaux de 8 à 9 mètres les tirants d’eau restent très raisonnables.
5-Evidemment, mais ça va sans dire, un bateau solide structurellement, sans qu’il soit besoin pour autant d’avoir un panzer.

Voili voilou, mais je précise bien que mes choix sont fonction du budget. Avec un budget plus important et un bateau plus grand (plus de 10 mètres), je n’écarterais pas la solution du dériveur intégral , ou mieux encore la quille relevable.

09 déc. 2018

On y revient et je dis qu'entre un monoquille et un biquille, je ne vois pas ou l'entretient est plus important sur le deuxième surtout dans ces tailles là. Le plus difficile, c'est de devoir se couler dessous alors que pour le mono, tout se fait debout. Un demi pot de peinture en plus et c'est tout et quant à la stabilité de route, suffit de bien choisir(je me demande parfois pourquoi je me suis inventé un régulateur vu que le bateau bien réglé marche tout seul, plus de 100 Mn sans toucher à la barre vu qu'elle était cassée).

09 déc. 2018

Hermine 36 ?

09 déc. 201816 juin 2020

Je n'ai pas de problème pour "me couler entre les quilles" comme tu dis.
Je remonte bien au vent : la quille sous le vent est quasiment verticale à la gite et donc son effet antidérive est meilleur, et son profil est naca assymétrique. De plus les quilles sont légèrement pincées.

09 déc. 2018

C'est ça !

09 déc. 201809 déc. 2018

@Jenessépatou : Merci pour ce retour d experience interessant. Par curiosité quel etait ce bateau de 8 metres ? En effet, avec un 30 pieds maxi, le tirant reste raisonnable en general
Le first 30 , ou pas mal de GTE equivalent, fait deja 1m70, mais tout est relatif

09 déc. 2018

Les Vancouver et du même genre ne sont pas des veaux . OnPeut être solide confortable et marcher convenablement . Surtout en se comportant mieux des que ça brasse un peu.

Ibiza, un phare englouti...par l'urbanisation !

Phare du monde

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Ibiza, un phare englouti...par l'urbanisation !

2022