Peut-on intervenir sur l'amarrage d'un bateau qui ne vous appartient pas ?

L'affaire : un plaisancier amarre son voilier conformément aux consignes de sécurité à un ponton sur un fleuve un peu avant la renverse de pleine mer. Il s'aperçoit ensuite qu'un canot de 7 m transportant des passagers propulsé par un moteur hors-bord est amarré en amont de son voilier, uniquement par l'avant. Il se rend alors compte qu'à la renverse de pleine mer le canot va pivoter de 180° et venir aborder son voilier sur l'arrière. Pour l'éviter, il passe une aussière sur l'arrière du canot. A la renverse, il se rend compte que de l'eau pénètre sur le pont du canot, il tente de le déhaler pour pouvoir libérer l'aussière arrière. Il échoue dans sa tentative à cause de la violence du courant, le canot amarré se retourne et coule.
Selon l'expert de l'assureur du canot à moteur, le plaisancier ayant modifié l'amarrage habituel de l'embarcation, il est totalement responsable du sinistre. La sentence est sans nuance et pourtant, il est quand même anormal que le tableau arrière d'un canot à moteur ne soit pas étanche quand il fait barrage à un courant fluvial.

L'équipage
15 août 2011
15 août 2011

une amarre en cas d'urgence absolue ça se coupe!

15 août 2011

S'il coupait l'aussière arrière le canot abordait son voilier

15 août 2011

surtout ne reconnais rien repasse le dossier a ton assureur RC/Protection juridique

15 août 2011

J'interviens comme expert pour le plaisancier mandaté par son assureur RC Particulier

15 août 2011

Dans ce cas precis, plusieurs possibilitees s offraient au plaisnciers.
Soit prevenir le capitaine du hors bord pour qu il se reamarree.
Soit d eloigner de ce bateau en changeant ses amarres.
Soit attendre le drame...
Jamais il n aurait du toucher les amarres du hors bord...

15 août 2011

Prévenir l'armement des bateaux passagers : il ne l'a pas fait, point important que j'ai oublié de mentionner ça c'est passé vers 19h30
Changer les amarres du voilier de 11 m : il était coincé entre le canot à moteur et un dinghy qui se trouvait sous la passerelle d'accès au ponton

15 août 2011

matelot33, de quelle assurance es tu l'expert? Je suis surpris que tu viennes glaner des infos ici!! :non: :non: :acheval:

15 août 2011

Je ne viens pas glaner des infos, j'en apporte en exposant un cas qui peut arriver à n'importe lequel d'entre nous. Quand au nom de l'assurance qui m'a missionné, excuse moi pascal11, je garderai cette information pour moi
Cordialement

15 août 2011

désolé mais j'ai pris ton fil pour une forme interrogative! La question piège etait quelle compagnie.... devoir de réserve et confidentialité obligent

15 août 201115 août 2011

l'avis de l'expert adverse n'est qu'un avis....le tiens sera sans doute différent mais sil y a action judiciaire ou" bon arrangement" c'est un problème entre assurances, sans affect

15 août 201115 août 2011

C'est une excellente idée de venir soumettre à la discussion des problèmes juridiques qui peuvent nous concerner un jour. Perso, je trouve la démarche de matelot33 très intéressante. Mais le fait est qu'il n'est pas clairement indiqué dans le post de départ qu'il s'agit plus d'une info que d'une question.
Pour les juristes, ce cas ne relèverait pas de la "gestion d'affaire" des articles 1372 à 1375 ?

15 août 2011

n’avait -il pas la possibilité de mettre des pares bats sur son bateau en protection et laisser venir en freinant avec une amarre de retenue, sans parler d'appeler le responsable du mouillage (capitainerie) et d'autres plaisanciers pour un coup de main

15 août 2011

Bonsoir biglady,
L'idée me semble intéressante mais quand le canot sera travers au courant, et qu'il se rabattra vers le voilier, il faudra freiner l'impacte, l'amarre de retenue sera inefficace, le ponton étant trop court, par contre une annexe devrait pouvoir accompagner le canot pour freiner l'impact.

15 août 2011

en dehors de ce cas particulier, il arrive que l'on soit amené à modifier l'amarrage d'un bateau sur un ponton pour libérer de l'espace; si l'amarrage a été correctement fait, ça ne doit pas poser de problème.

15 août 2011

Bonsoir Papy-Boom,
Quand vous modifiez l'amarrage d'un bateau ne vous appartenant pas, vous engagez votre responsabilité, les seuls qui échappent à cette règle c'est le personnel du port de plaisance, car le règlement intérieur, commun à de nombreux ports, prévoit que si votre bateau est déplacé par son personnel, pour des travaux ou autres raisons, vous restez responsable de l'amarrage de votre bateau.

15 août 2011

Question intéressante en effet. Lors d'une nuit à couple d'un quai en Espagne j'ai été réveillée à 2 h du matin par un bateau qui heurtait le mien parce qu'une amarre avait cassé (mauvais calcul de marée sans doute). Personne à bord (c'était jour de fête), personne pour m'aider (port de commerce désert), pas d'autre emplacement disponible, pare-battages inutilisables car les deux bateaux bougeaient. J'ai pu heureusement modifier son amarrage sans causer de dégâts ...sinon il ne me restait plus qu'à passer la nuit dehors munie de pare-battages volants !!!

Le cas exposé est différent: le risque d'abordage lors de la renverse existait au moment où le plaisancier s'est amarré. On peut donc lui reprocher d'avoir mal choisi son emplacement ?

15 août 2011

Bonsoir carpe diem,
Oui probablement mais n'aurions-nous pas fait la même chose ?

16 août 2011

Evidemment! mais je me suis mise à la place d'un juriste - c'était bien l'objet du post ?

15 août 2011

donc le canot à moteur HB était amarré AV et AR, avant du bateau vers l'aval et il a coulé par l'eau arrivant par l'arrière. OUAAAH !!

Y avait combien de courant ?

Si le lieu est connu pour la violence du courant de marée, on peut peut-être invoquer l'imprudence du skipper dans son ammarrage plus que succint. Vérifier s'il a le permis pour son bateau à moteur. Si non, infraction caractérisée. Si oui, non application des connaissances du permis (j'imagine qu'on apprend ça dans le permis cotier).

15 août 2011

Bonsoir pilotedebord,
Suivant le coeff maxi 5 nœuds. Il ne s'agit pas d'une erreur mais d'une règle imposée par l'armement d'amarrer ses bateaux passagers propulsés par des hors-bords uniquement par l'avant. Il fait amarrer normalement (AV et AR) ses bateaux propulsés par des moteurs in-board.

15 août 2011

alors là, faudra qu'on m'explique la différence d'ammarrage entre 2 bateaux à la seule différence de leur type de moteur.

et si tu avais une photo du bateau (avant qu'il ne coule) on pourrait essayer d'imaginer pourquoi il a pu couler avec un courant de 5 noeuds. C'est quand même pas si terrible que ça, non ? Et la surface de l'eau, avec ces 5 noeuds de courant, elle fait quoi ? des vagues de 2 m ?

15 août 201115 août 2011

je reste un peu perplexe
un ponton d'amarrage, et un bateau qui peut faire la gigue sur une amarre ??? y avait-il une inscription demandant de laisser libre la place pour "l'évitage" violent ???
je pense donc que juridiquement il doit y avoir un recours, on ne peut deviner qu'un défaut d'amarrage soit volontaire
mais sachant cela maintenant, étant de nature qd je me promène sur les pontons à vérifier les amarres des autres, des foisqu'une lache, je me garderai bien maintenant de réamarrer un bateau
mais bon, un bateau de promenade qui prends l'eau en marche arrière !!! dur dur :mdr:
à+
JL.C

16 août 2011

un cas vraiment intéressant je me demande ce que j'aurai fait ...
sinon à figari un joli dayboat à moteur a coulé au port dans 1 mètre d'eau , d'après le capitaine du port, amarres trop tendues, le niveau du port monte en cas de vent d'ouest énergique persistant - et il l 'a été !! -

16 août 2011

mais bon, un bateau de promenade qui prends l'eau en marche arrière !!! dur dur

16 août 2011

Ok son action malheureuse a coulé le canot, mais à ça il va faloir deduire les degas potentiels qu'aurait causé le mauvais amarage de ce dernier.
Apres tout, si le canot avait ete amaré correctement, sans evidence d'accident futur, le proprio du voilier ne se serait pas vu contrain de rajouter une amarre. Il a agit en bon pere de famille, ignorant que le canot est defaillant et anormalement sombrable.

16 août 2011

Je connaissais le problème de la vague ratrappante à la décélération mais je me demande quand même quel type de canot de 7m peut couler en marche arrière (phénomène connu puisque prévu) ?? :reflechi:

16 août 2011

Je crois deviner l'endroit où s'est produit l'accident : au ponton au pied d'une citadelle du sud-ouest bien connue, non ?
Si c'est le cas, je peux dire que des accidents s'y sont déjà produits, tous liés à la violence du courant et du clapot.
Le printemps dernier, une flotte de bateaux de régate amarrés à 3 à couple sur toute la longueur du ponton. A la renverse de courant, un First Class 8, secoué en plus par le passage d'un bateau à moteur un peu trop pressé, se remplit par le cul, se retourne et coule, non sans avoir détérioré plusieurs autres bateaux.
Personnellement, je suis intervenu une fois, de nuit sur une vedette d'une douzaine de mètres qui s'était mise en travers du courant et menaçait mon bateau et tous les autres.
Impossible malgré l'aide de plusieurs équipages de la ramener parallèlement au ponton vu la violence du courant. Je suis intervenu sur la vedette après avoir réveillé la passagère qui y dormait seule et ne s'était aperçue de rien.
Nous avons réussi à démarrer les moteurs et à sécuriser la situation. En cas de rupture probable et imminente de l'amarre, les dégats auraient été très certainement majeurs, la vedette aurait alors percuté par le travers tous les bateaux à couple se trouvant devant elle, lesquels voiliers seraient alors passés sous la passerelle reliant le ponton à la berge.
Je suis bien conscient d'avoir engagé ma responsabilité (d'autant plus que je n'ai aucun permis ).
Je suis perplexe : j'avais donc le choix entre me mettre en infraction ou laisser les dégats (y compris sans doute corporels) s'accomplir. Que pouvais-je faire ?
J'ai par ailleurs bien vu aussi ces canots attachés uniquement par l'avant avec un petit bout, solution qui semble bien être la meilleure pour eux.

16 août 201116 août 2011

Bonjour Plic,
La violence des courants dans les estuaires et certaines habitudes locales d'amarrages adoptées par les professionnels peuvent dérouter le plaisancier de passage lequel, en la circonstance, n'a pas été informé par l'autorité de gestion du ponton (horaire de fermeture des bureaux obligent)
Cordialement

16 août 2011

de toute façon dans la mesure ou on intervient on est responsable .

apparement le bateau était vu sa construction correctement amarré ,le fait de modifier son amarrage était une erreur .

le bateau a coulé l'intervenant est responsable ...et finalement c'est pas bien grave il est en principe assuré .

que devait-il faire dans ce cas ...s'amarré ailleurs ou derriere le bateau et pas devant s'il y avait de la place ..mais je reconnai facile à dire apres l'incodent

16 août 2011

Je pense que vu le plaisancier (et l'assureur) que tu as à défendre qu'il faut repartir des principes.
Ton plaisancier a-t-il agit comme tout homme raisonnablement prudent et diligent l'aurait fait ? En clair, ton assuré a-t-il commis une faute au sens de l'article 1382 CC ?

Apparemment, il a été confronté à une situation susceptible de lui causer un dommage imminent. Le bateau moteur serait arrivé après lui. Il n'avait pas d'autre possibilité d'obvier au danger qu'en intervenant sur le bateau du tiers ; ce qui doit rester exceptionnel. Il ne savait pas bouger lui-même (coincé) et il n'y avait personne de disponible ou joignable pour prendre d'autres mesures. Donc, on peut plaider a priori que pour lui, la seule manière d'éviter un dommage était d'intervenir sur le bateau tiers. On pourrait aussi soutenir qu'il voulait au départ éviter un dommage aussi sur l'autre bateau (cf. le concept juridique des 'quasi-contrats' et plus spécifiquement de la "gestion d'affaires").

Le problème est que l'intervention a causé un dommage au tiers.
D'où la question "l'intervention du plaisancier s'est elle faite dans les règles de l'art ?" ou autrement formulé pour le cas présent "Tout plaisancier normalement prudent et diligent est-il censé savoir que ce type de bateau hord bord ne doit pas s'ammarrer de l'avant et de l'arrière dans un endroit soumis au courant ?"
C'est cette dernière question qui semble la plus délicate factuellement.
On connait tous les phénomènes de vague arrière à la décélération ou en marche arrière sur les petit hord bord bas sur l'eau. Mais de là à imaginer qu'un bateau puisse couler simplement parce qu'il est "cul au courant", il y a une marge que j'ai peine à imaginer (du point de vue théorique et derrière mon clavier).
Donc, on peut se poser la question de savoir si ce bateau n'était pas atteint d'un vice indécelable (défaut de conception, défaut de chargement, fonds plein d'eau, ...) pour ton assuré placé dans les circonstances qui ont prévalu.

Ton dossier n'est pas facile assurément et je comprends la bataille entre assureurs. Je pense qu'il est plaidable sur base des éléments que tu as communiqués mais si je devais estimer les chances de succès judiciaire, je dirais qu'elle ne sont beaucoup plus élevées qu'une sur deux...

Bonne chance.
tiens nous au courant (sans jeu de mots !)

16 août 2011

Bonsoir Brufan,
"D'où la question "l'intervention du plaisancier s'est elle faite dans les règles de l'art ?" "
oui

"Tout plaisancier normalement prudent et diligent est-il censé savoir que ce type de bateau hord bord ne doit pas s'ammarrer de l'avant et de l'arrière dans un endroit soumis
au courant ?"
Non

"si ce bateau n'était pas atteint d'un vice indécelable "
Cette anomalie était indécelable

Je pense comme vous que cette affaire ira au judiciaire et que nous démontrerons que les points d'envahissement sur les flancs des auges n'étaient pas conformes à la norme applicable aux bateaux marqué CE.

Je vous tiendrai au courant
Cordialement

16 août 2011

Personnellement, si mon bateau est en danger, je me casse !

17 août 2011

Bonjour Anacharsis,
Trop tard, l'heure de la fin d'amarrage du voilier était sensiblement la même que celle de la renverse. Laisser pivoter le canot en freinant son impact contre le voilier avec une annexe motorisée et des défenses était peut-être la solution à mettre en oeuvre ?

17 août 2011

La seule selon moi si je ne peux détaler...

17 août 2011

Hors du fait que juger des actions d'autrui hors d'un contexte purement juridique n'a aucun sens, le récit fait abstraction de pratiquement tous les paramètres permettant de se faire une idée de la situation sans être un pratique de l'endroit.

Autrement dit, mission impossible quant a déterminer des circonstances atténuantes ou au contraire à pousser la tête sous l'eau en regard au cul de la barque...

A) Y a-t-il à l'emplacement occupé par le plaisancier une restriction quelconque d'amarrage directement visible, ou un texte repris ailleurs...?

B) quel sont les laps de temps entre le moment de l'initiative malheureuse, l'heure de l'étale, le moment ou il était difficile d'intervenir, et l'instant glouglouglou...glou

C) Sans connaitre, le lieu du sinistre, la date, et l'heure du sinistre, il est impossible de vérifier les assertions des uns et des autres et de se faire une idée correcte ne fusse qu'en regardant les forces et direction exacte des courants durant la période complète des faits...

Vous devinez que bien sûr mon opinion est déjà forgée (peut-être à tord), mais il ne me viendrait pas à l'idée de l'étaler sur un forum... :alavotre:

pfffzzzz

17 août 2011

Pas grave ton opinion on s'en passera

zzzzfffp

18 août 2011

Bonjour Cobra et bonjour à tous,
Je ne suis pas juriste, je suis un technicien. Je m'intéresse au réflexe d'un marin sous pression. Le lieu, les causes et les circonstances exactes nécessaires de connaitre pour juger l'action de notre Confrère ne s'inscrivent pas dans ma démarche. Ce qui est important, à mon avis, c'est de comprendre pourquoi, il a réagi de la sorte ? Cette décision est malheureuse au plan de ses conséquences. Si avant l'action, il avait adopté le principe de ne pas toucher l'amarrage d'un bateau ne lui appartenant pas sans l'autorisation du propriétaire, et qu'il se soit concentré sur la recherche d'une solution pour annihiler les conséquences néfastes, pour son bateau ou(et) pour d'autres, du défaut d'amarrage, il aurait été dans une tout autre démarche beaucoup moins risquée pour lui et pour les autres quant à ses conséquences.
Cordialement

18 août 2011

ok mais si la renverse est à 3 heures du mat et qu'il pleut, toujours possible même en été dans vos régions ... :mdr:

18 août 2011

Je ne connais pas le lieu donc je ne peux qu'extrapoler sur une hypothèse de configuration qui a toutes les chances d'être fausse...

Pour ma par, sans parler du cas qui vous occupe, SI je devais déplacer une barque attachée uniquement par l'étrave et appuyée au ponton par la force du courant, pour éviter qu'a la renverse elle ne m'atterrisse sur les écailles

Au tout début de celle-ci, je déférerais l'amarre de l'anneau ou elle se trouve pour la porter à l'opposé en laissant pivoter le navire "de et sur lui même" sans effort particulier grâce au dit courant..
Restera bien sûr à vérifier le positionnement des pare-battages.

Mais c'est peut-être trop facile comme façon de faire..
Encore faut-il qu'il y ait suffisamment de place pour permettre de pivoter et faire l' inverse à la renverse suivante... :alavotre:

pfffzzzz

18 août 2011

bin on se lève!

pfffzzzz

17 août 2011

Tiens v'la l'ignorant :mdr: :mdr: :mdr:

Toujours aussi complexé mon brave?
Y faut pas, vous n'êtes pas responsable de votre état. Quoique... :jelaferme:

pfffzzzz

17 août 2011

J'espère que c'est de l'humour à un degrés auquel je n'ai visiblement pas accès...

17 août 2011

mais oui Ana, il faut parler l'anaconda pour comprendre... :-p
néanmoins j'irai ds le sens du reptile, si rien n'est indiqué sur le ponton, et/ou le bateau, la bonne foi peut être invoquée, je ne vois pas qui peut déterminer si un bateau est autorisé ou non à affronter un courant par l'arrière, pour ma part, ça me semble évident, il doit bien pouvoir aller en arrière ce bateau non ?
qt à vérifier la validité du marquage CE, bon courage, y en a pour 10 ans et le bateau a quel âge ? est-il sujet au marquage ?
l'erreur a été de ne pas se renseigner à la capitainerie, si c'était un bateau de transport de passager, le personnel devait être au courant; c'est la seule leçon à retenir, d'ailleurs ils auraient dû avertir le plaisancier à mon avis le port peut être mis en cause
sûr que si c'est un bateau de travail, le manque à gagner va s'ajouter à la perte du bateau; aïe !!!
:-(
JL.C

19 août 2011

Bonjour simbad,
En dehors des heures de bureau, l'autorité gestionnaire du ponton est injoignable, vous pouvez laisser un message sur son répondeur téléphonique. Le marquage CE est obligatoire pour tous les bateaux de plaisance marins et fluviaux de 2,50 à 24 m mis en service dans l'Espace Économique Européen après le 16 juin 1998 (les constructions amateurs ayant un règlement à part). Effectivement, des dommages immatériels sont aussi réclamés.
Cordialement

18 août 2011

Question : As-tu vu le bateau coulé ,as tu ou quelqu'un a-t-il vu le bateau se remplir d'eau par l'arriere lors de la renverse du courant ?

Car il est bien difficile d'imaginer celà !!

josé

19 août 2011

Bonjour Calypso2,
Le plaisancier qui l'a amarré par l'arrière l'a vu couler

18 août 2011

si c'est bien le ponton cité par plic j'ai de mon côté abandonné l'idée de m'y amarrer car en tant que plaisancier dans le courant assez fort on doit (consignes écrites) s'amarrer entre le bord et le ponton et ce qui n'est pas dit en protégeant ses filières qui peuvent s'accrocher et sans venir heurter la passerelle :lavache: pour laisser la place côté fleuve aux "trafic" passagers. Il y en a bien un des 2 qui n'était pas du bon côté. :non:

18 août 201118 août 2011

Bonjour spi33,
Il était bien amarré entre le ponton et la berge

18 août 2011

Bonjour
je réagis en tant que plaisancier lambda, juste avec un peu de bon sens marin, à la question intitiale : peut on intervenir sur l'amarrage d'un bateau tiers ?
Ma réponse est oui, si on estime que c'est nécessaire à la bonne tenue d'un mouillage d'usage collectif. Mais il faut le faire dans les règles, en fonction de ses connaissances. Il m'est arrivé de reprendre les aussières d'un voisin de mouillage à Chausey ou ailleurs, même de retirer un bouchon de vide cockpit d'un bateau qui allait couler rempli d'eau de pluie, sauvant ainsi le naufrage au ponton, de remonter une annexe que la marée allait emporter... un peu de bon sens.
Bien sûr le cas présent est un peu différent, mais si je vois un bateau en danger, j'interviens et je continuerai à le faire. Je remercie le voisin qui a sauvé mon bateau dont un taquet avait lâché en reprenant ses amarres.
S'interdire d'intervenir sous prétexte qu'on engagerai sa responsabilité serai contre productif sur le plan de la sécurité... tout le secourisme repose là dessus,les assureurs devraient en calculer le rapport bénéfice-coût.
cdlt

19 août 2011

Vous trouvez normal qu'un canot' de 7 mètres puisse couler, à vide, en embarquant de l'eau par le tableau arrière ??? il fait 10cm ce tableau Ar ???
:tesur:
quid d'une marche arrière au moteur contre d'éventuelles vagues, alors que des passagers sont à bord ???:lavache:

bien entendu nous n'y étions pas mais c'est le point qui m'interpelle le plus dans cette histoire !!
merci matelot pour nous faire partager ce "fait divers"...

19 août 201119 août 2011

Oui oui...

ça s'appelle un canot pour belle maman... :acheval:

pfffzzzz

19 août 2011

je trouve que c'est un des fils les plus troublants depuis que je connais HEO ? qui aurait fait quoi devant un bateau amarré par une seule amarre ? ce qui est contraire au sens marin le plus élémentaire.
je ne voudrais pas être à la place du juge.

31 déc. 2011

certains cannots breton sont fait pour encaisser par l'avant, M. a modifié l'amarrage du bateau présent à son arrivée, M. doit en supporter les conséquences = manque d'observation
néanmoins ilest difficile de juger sans avoir tous les éléments

19 août 2011

d'accord avec toi le snake, à part que ce canot' est censé emporter des passagers ( donc je suppose un canot' "pro" ) avec toutes les exigences en terme de sécurité et controle à l'avenant des AFFMAR...et pas que la ballade "en usage privé" de belle maman !!:non:
Jean: j'aurais fait pareil !! je serais intervenu !
intéressant de voir la suite donné à cette affaire !!

19 août 2011

En fait, si on reste logique, lorsque par une action inconsidérée, vous occasionnez à autrui un dommage quelconque, il semble normal que vous en subissiez les conséquences. (il semble d'ailleurs que cela soit la position de la défense du propriétaire de la barque)

Je pense aussi avoir déjà donné mon opinion sur la manière de modifier facilement et sans aucune conséquence néfaste un tel amarrage (bien sûr si malgré tout quelque chose arrive... vous seriez responsable)

Maintenant, il est habituel que chacun cherche des arguments (même sans rapport avec les faits) pour justifier ou minimiser ses conneries.

Mais encore une fois, je n'argumente pas sur ce cas précis
:alavotre:

pfffzzzz

19 août 2011

Hola !! Il m'est arrivé la même mésaventure ...

Il y a quelques années, j'avais un Rocca de 5,50, avec HB Mercury 50CV à poste sur le tableau arrière(je dis celà pour le poids).
Habitant Bayonne, mon bateau était amarré à un ponton, sur l'Adour, entre le pont Saint Esprit et le pont de fer (pour ceux qui connaissent).
Par "sécurité" j'avais amarré, comme d'habitude, avant et arrière, l'avant étant dirigé vers l'aval, d'où (en principe) arrive le clapot si le vent se lève, le courant quand à lui étant à peu prés égal en force, qu'il s'agisse du montant ou du descendant.
Ce jour là il y avait eu des orages à l'intérieur des terres, et à marée descendante, le courant a créé une vague sous le tableau arrière, au plus fort du reflux, un peu d'eau est entrée, puis encore un peu et toujours plus, finalement mon bateau a coulé. A marée basse on l'a récupéré, il "pendait" en bout de ponton, suspendu à ses deux amarres.
S'il n'avait été amarré que par l'avant, il n'aurait jamais coulé.
Ce bateau était "homologué" pour six personnes, et j'ai jamais eu l'impression de ne pas être en sécurité quand je l'utilisais.
Et pourtant ... il a coulé du simple fait du courant.

Bon vent à tous !!

19 août 2011

Pour répondre à la question initiale, je ne pense pas que je modifierais l'amarrage d'un bateau dans les conditions qui nous interessent, des lors que le danger n'est pas pour le bateau considéré, et encore. D'une manière générale je n'interviens pas sur le bateu d'un tiers, sauf cas de force majeure, danger imminent ou demande d'assistance, surtout sagissant d'une erreur et non d'un accident. Une amarre qui se rompt je la remet, mais en mettre une parce que le skipper a oublié, je m'abstiens : peut-être l'a t'il fait volontairement ? Je ne prétends pas être plus savant ou expérimenté que les autres ni être le seul détenteur de la bonne manière de procéder, alors je laisse faire les autres comme bon leur semble. Ca ne m'empèchera pas de donner un simple conseil si je connais visiblement mieux le coin, ou d'intervenir pour aider le cas échéant, mais modifier l'amarrage d'un bateau ne me viendrait pas à l'idée.

19 août 2011

Bonjour rodrigue,
Alors imagine que tu es amarré sur une ligne de bouées, 1 à l'avant, 1 autre à l'arrière. C'est aussi fréquent en Bretagne, dans les mouillages avec courant, que les pendilles en bas.
En revenant de te balader, tu trouves un bateau amarré sur la même bouée à l'avant, étraves face à face, mais son arrière libre. Personne à bord. A la renverse, il va venir bigner ton bateau, peut-être par l'étrave, ou par le coté.
Ce n'est pourtant pas un cas de force majeure, mais la dernière fois que cela m'est arrivé, au lieu d'aller voir ailleurs, je l'ai attaché.

C'était une barque à moteur !!! Et je ne savais pas que ces trucs là coulent en marche arrière :lavache:
Je me suis fait "pourrir" par le propriétaire quand il est rentré. Je comprend enfin pourquoi. :reflechi:

19 août 2011

simple, faites leur payer le double !!

19 août 2011

Bonsoir RAIA,
Pas tous les canots à moteurs, ceux propulsés par des moteurs in-board étaient amarrés avec une double aussières à l'avant et à l'arrière.

19 août 2011

je reste tj perplexe...
et si un jour je suis confronté au pb, eh bien j'irai ammarer le bateau ds l'autre sens à la renverse, et demanderai un salaire au proprio pour avoir fait son boulot
parce que qd même, j'ai appris depuis 30 ans de nav que je suis responsable de mon amarrage, mon mouillage sur ancre et tt simplement le savoir vivre
perplexe j'ai dit :mdr:
JL.C

20 août 2011

Bonjour

Par deontologie,
une personne en rapport avec une affaire ne doit absolument pas la repandre sur la voie publique.

En tant qu'expert, le silence radio des affaires est un atout de credibilite aupres des futurs clients....

Le rapport des affaires avec les assureurs en cas de sinistres est tres delicat, et il ne faut pas alimenter par des explications un peu legeres.

Par definition, l'assureur se couvre par des pseudo-experts, alors restons calmes et discrets.
A bon entendeur salut.

Amicalement

Regisson

20 août 2011

Bonjour regisson,
Je réagis à votre remarque : "Par definition, l'assureur se couvre par des pseudo-experts," ? Ne feriez-vous pas là allusion à des experts travaillant exclusivement pour les assureurs. Sachez quand même que l'on peut exercer sa profession en toute indépendance même quand, exceptionnellement, vous êtes mandaté par un assureur.
Cordialement

31 déc. 2011

regisson,
mon avis: les meilleurs experts n'ont pas de diplome,mais du sika dans les mains, des allergies à l'epoxy, de l'expérience.
Avis perso. a l'heure actuelle un expert se résume a un tramex, des connaissances juridiques, ds rapports écrit aux dorures bien travaillées et un comportement bien autain, vu le prix du diplome!
pas tous.

20 août 2011

Sans aucun doute Regisson.
Mais à mon point de vu, sachant que le traitement juridique d'une affaire met en général 2 à 3 ans, il me semble important, ici, de se tenir informé pour éviter de renouveler l'expérience.
Ayant habité 3 ans sur mon bateau au mouillage, maintes fois je suis intervenu sur d'autres unités, y compris dans le mauvais temps. Cela me semblait être du bon sens. Maintenant, j'y réfléchirai à deux fois. Car, s'il est de bon ton que les redevables disent avant le jugement : "je crois dans la justice de mon pays", après, ce n'ai plus toujours le cas…
RV

20 août 2011

oups : ce n'est plus

20 août 201120 août 2011

Pendant la tempête de 99, à La Rochelle, mon bateau (Ovni 32 "Objectif Lune") était correctement amarré, mais c'est le catway qui a cassé, et le bateau partait à la dérive avec celui_ci; j'ai eu la chance qu'un autre plaisancier, qui vivait à bord de "Babacool", ait le courage de récupérer mon bateau : celui-ci s'en est tiré avec une petite bosse, que devais-je faire?
Remercier chaleureusement le courageux plaisancier, ou porter plainte pour la bosse?

20 août 2011

Tu portais plainte pour la bosse,et tu le remerciais pour tout ce qu'il y a autour (sauf pour le catway)... :lavache:

20 août 2011

je pense que Regisson a la modération un peu dure, même si le fond est juste, rien ds ce fil ne se prête à une quelconque délation, juste une information qui, à lire le nbre de réponse, fera réfléchir avant de prendre la décision de modifier un amarrage
les journalistes font ça ts les jours
même si je juge être capable de le faire, même si les conditions le réclament, dorénavant je penserai d'abord à déporter le pb sur une autorité "autorisée"
il est bien sûr des situations, comme Papy pe), ou le bon sens prédomine, surtout ds ce cas ou la responsabilité du port a été mise en cause je suppose, puis certainement remontée au niveau de cata naturelle, mais malheureusement, tt le monde n'est pas Papy et les tribunaux regorgent de plainte de mal savoir vivre
ds le cas présent bien sûr, on n'est pas ds ce cas, surtout que le préjudice du proprio du bateau coulé n'est pas seulement perte du matériel, mais certainement aussi financier par perte de l'outil de travail, et là, c'est pas simple à résoudre; espérons que la RC couvre ce genre de situation
c'est comme en voiture, si on va ds le fossé en évitant un chauffard, si on l'a pas touché au bon endroit on est marron
enfin bon, espérons que ça se finisse bien pour les 2 parties :litjournal:
JL.C

20 août 2011

"C'est comme en voiture". Cela m'est arrivé: Je suis allé au fossé pour éviter une voiture qui m'arrivait droit dessus, j'en ai été pour ma pomme car la partie adverse n'était pas identifiée et en plus je me suis payé un P.V. pour non maîtrise du véhicule.
Comme quoi!

20 août 2011

eh oui mon pov, et en + y s'est pas arrêté
chacun pour soi et rien pour tous
et pour l'affaire qui nous réunit, eh bien pour moi la solution, c'est de couler le bateau avant la renverse sans toucher à sonamarrage... :whaou: :jelaferme: :acheval: et m'éclipse
JL.C

21 août 2011

bonjour
En effet j'ai eu la dent a peu dure.
Il faut que pour ma part, je fais une difference entre expert aux ordres des assureurs et un sachant ponctuel.
le premier suis le fil rouge de son client assureur
le deuxieme n'etant pas pollue a une vision plus reelle du probleme

Toutefois, l'expose de ce probleme est correct, la seule chose qui m'a chiffonnee est la correlation entre le probleme et le sachant qui a ete ecrite.

Amicalement,

Regisson

24 août 2011

Bonjour regisson et bonjour à tous,
Pourquoi un expert ne pourrait pas exposer sur un forum comme heo une situation particulière rencontrée qui puisse faire réfléchir et peut-être aider certains d'entre-nous qui pourraient se trouver confrontés à un problème identique ?
Cordialement

24 août 2011

regisson: c'est quoi un "sachant ponctuel" en français ???
:litjournal: ;-)

30 déc. 2011

Bonsoir à tous,
Je m'étais engagé à vous donner des nouvelles de cette affaire :
Dans un premier temps, l'assurance multirisque habitation du plaisancier qui était intervenu sur l'amarrage du canot ne lui appartenant pas pour protéger son voilier à la renverse l'a informé qu'elle ne garantissait pas les dommages provoqués au canot. Le plaisancier s'est retourné vers l'assureur de son voilier qui lui a fait savoir qu'il ne garantissait pas les dommages au canot.
Selon les dernières nouvelles émanant du plaisancier, l'assureur de la MRH garantirait les dommages au canot mais en ce qui me concerne, je n'ai encore reçu aucune nouvelle mission. Affaire à suivre (coût estimatif des réparations et de la perte d'exploitation : 30 000 €)
Cordialement

30 déc. 2011

Merci de nous tenir informés.
Je trouve ça hallucinant ! Que l'assurance du voilier refuse de couvrir le sinistre, passe encore, celui-ci ne résultant pas de l'usage du voilier. Mais que l'assurance multirisques (donc responsabilité civile) du skipper refuse aussi, je trouve ça violent !
Donc en se promenant sur un port, si un enfant larguait l'amarre d'un bateau, la responsabilité civile du parent se désisterait ???
La MRH, c'est quoi ?

31 déc. 2011

Bonjour plic et bonjour à tous,
Joyeux réveillon et mes meilleurs vœux pour 2012.
La MRH, c'est la multirisque habitation. Dans un premier temps, elle s'est désistée puis étant donné le refus de l'assureur du voilier dont la police ne couvrirait pas la responsabilité civile du skipper en dehors de son bateau, l'assureur de la MRH a revu sa
position mais il est vrai que dans les conditions particulières du contrat dont j'ai eu connaissance, seule était garantie la responsabilité civile liée à la résidence principale donc cette situation particulière de l'assuré intervenant pour une cause externe à sa résidence principale n'était pas explicitement couverte au chapitre des conditions particulières.
Votre remarque à propos d'un enfant qui larguerait les amarres d'un bateau est certainement une situation à exposer à son assureur.
Cordialement

31 déc. 2011

bonjour, la cause du naufrage est l'envahissement du bateau par l'arrière. Le navire était-il conforme à la règlementation et dans un état satisfaisant (charge, assiette)?
le changement du système d'amarrage n'a pas failli, le navire est bien resté attaché au ponton. Sur le ponton aucune indication de restriction d'amarrage n'était affiché. L'usage, et la pratique courante, veut que le long d'un ponton le navire soit fixé sans pouvoir bouger. une place de ponton n'est pas un mouillage avec évitage (corps mort). La pratique locale n'est pas établie, ni constante, car elle diffère selon le type de navire, les bateaux à moteur in board sont amarrés fixe alors que les HB sont amarrés pour éviter. Un nouvel arrivant, sans information spécifique, peut légitimement penser que l'amarrage du HB est inachevé ou non conforme. Constatant un risque probable de collision il prend les dispositions de sauvegarde selon les pratiques courantes. Ne pouvant disposer d'aide ni de renseignements il est obligé d'agir sur l'amarrage du HB. Il ne pouvait déceler une anomalie de conception du navire HB, si elle existe, pouvant conduire à un naufrage. Les consignes édictées par un usager à l'intention de son propre personnel (se placer sur une amarre afin d'éviter au courant) ne sont pas opposables aux tiers. La cause du naufrage serait la non conformité du navire. Le changement de l'amarrage un facteur aggravant mais seulement car la zone est avec un courant dont la vitesse est telle que l'envahissement est possible. Sont responsables: le propriétaire du navire qui a coulé (non conforme, amarrage inhabituel), le port (manque d'indication de restriction d'usage très particulier), celui qui a modifié l'amarrage sans autorisation du propriétaire du navire. AMHA. Cordialement.

31 déc. 2011

Bonjour,
Je découvre ce fil avec intérêt et je me pose une question qui n'a pas été évoquée:
Dans quelle mesure la responsabilité du plaisancier qui est intervenu n'aurait pas été engagée, si justement il n'était pas intervenu, avec toutes les conséquences probables déjà évoquées?
N'y aurait-il pas eu une possible mise en cause pour non assistance à "voilier en danger" en laissant "divaguer" le ranabout qui se balade?
Et comme Flaneur l'indique très justement, la responsabilité du port ne peut-elle pas être mise en cause en permettant l'amarrage d'unités pour les unes avec évitage et pour les autres amarrages fixes aux mêmes endroit?
Bon réveillon... et meilleurs voeux.

01 jan. 2012

Pour ma part je n'ai jamais vu un bateau occuper 2 places dans un même port. Cela titille mon attention car les faits ce sont produit dans un port, endroit où un bateau est censé être en sécurité. Le bateau à moteur aurait occupé 2 places de port, une au flot et une au jusant. Il devait donc être facturé et payer pour 2 places. Si tel n'est pas le cas, le propriétaire du voilier a agit pour que le bateau à moteur reste à sa place et si le bateau a coulé c'est que la place n'était pas appropriée au bateau. Le port est responsable pour avoir attribué une place ne présentant pas toutes les garanties de sécurité et le propriétaire du bateau à moteur pour l'avoir acceptée.

16 oct. 2012

Bonjour à tous,
Je m'étais engagé à vous donner des nouvelles de cette affaire :
Je viens d'être informé par le plaisancier qui avait modifié l'amarrage d'un bateau ne lui appartenant pas que l'assureur de sa multirisque habitation a finalement accepté de prendre en charge une indemnisation des réparations du bateau transport de passagers qui avait coulé à la suite de la modification de l'amarrage.
L'assureur de son voilier a maintenu sa position de ne pas couvrir son geste.
Quant à l'épilogue, je ne le connais pas encore tout dépendra si l'armateur est satisfait de l'indemnisation proposée.
Cordialement

24 oct. 2012

Je viens d'apprendre que ce n'est pas la 1ère fois qu'un accident identique se produit à ce ponton, dans des circonstances identiques.
Plainte avait été déposée contre la personne ayant modifié l'amarrage. L'affaire s'était terminée au tribunal qui n'avait pas retenu sa responsabilité. Ce jugement devrait donc faire jurisprudence.

25 oct. 2012

Bonjour Plic et bonjour à tous,
Je vous remercie de l'information.
Cordialement

25 oct. 2012

Le jugement a-t-il été publié ?

Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

Phare du monde

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Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

2022