Pavillon belge et visite en Antarctique

Bonsoir,
A priori, c’est le pavillon du navire qui compte.
Cependant si vous avez interrogé les TAAF, qu’elle a été la réponse ?
Sinon : www.taaf.fr[...]rctique . La question est à adresser à activites.antarctiques@taaf.fr. Les échanges avec les interlocuteurs des TAAF sont très cordiaux.
Retour d’information d’un ami suisse qui est sous pavillon suisse et était en Antarctique début 2015. Les autorités chiliennes exigent désormais une autorisation pour tous les bateaux qui se rendent en Antarctique même si le pays du pavillon n’a pas d’administration responsable sur cette région.
Nos échanges, Nov 2014, avec notre ami suisse si cela peut vous aider.

« Ici, on vient d'avoir la confirmation que Puerto Williams ne laissait plus un voilier mettre cap sur l'Antarctique sans demander l'autorisation adéquate; les autorités suisses contactées ont elles confirmé que les voiliers battant pavillon suisse n'étaient soumis à aucune autorisation puisque la Suisse signataire du traité n'avait pas encore ratifié les textes dont dépendent les visites des voiliers de plaisance »

« Pour l'autorisation de se rendre en Antarctique, j'ai la réponse de
l'autorité maritime suisse: la Suisse n'a pas ratifié entièrement le
traité entre autres parce qu'elle n'est pas en mesure de traiter les
demandes des plaisanciers qui veulent s'y rendre. Cependant,
officiellement, les bateaux de plaisance battant pavillon suisse ont la
possibilité de s'y rendre si l'annonce est faite sur la "liste de Buenos
Aires", liste qui n'est pas publique mais dont les états signataires ont
l'accès. Ainsi, xxxxx est inscrit officiellement sur cette liste avec
des indications de dates de séjour et un trajet indicatif des lieux
visités. J'espère que cela jouera. »

“Cela à jouer“ comme disent les Suisses !

Mes recherches sur internet pour vous en dire plus sur cette “liste de Buenos Aires“ sont restées vaines. Je peux me renseigner auprès de mon ami si nécessaire.
Philippe

Bonsoir Micmarin,

Matelot@41450 pose entre autre cette question : Faut-il faire la demande auprès des autorités françaises ou Belge?
Je signale les TAAF comme une porte d ‘entrée possible pour avoir de plus amples informations.
Le IAATO (International Association of Antartica Tour Operator) fr.wikipedia.org[...]iquess, ) est-il plus à même de donner des informations justes qu’une administration nationale ?
Je découvre en Belgique l’existence de Belspo www.belspo.be[...]_en.stm , source d’informations ?
Plus généralement, si le projet non précisé de Matelot 41450 inclut des iles australes françaises, il trouvera aussi des informations sur le site des TAAF.
Enfin bien sur, le Chili qui dispose de quelques bases mais ne possède rien de l’Antarctique, n’a que le pouvoir de régir un tant soit peu les équipages qui partent de Puerto Williams.
Philippe

Je crois pour l'avoir vécu que l'attention que portent les autorités chiliennes aux bateaux de plaisance est une vraie sécurité. La marine chilienne est la mère protectrice de tous les navigateurs qui passent dans le coin. Quand au pavillon, sa nationalité est indifférente. Il vaut mieux ne pas être anglais quand on navigue Argentine. C'est tout.

Je vois mal aller ailleurs que sur la péninsule (déjà la bas, il faut quand même avoir envie de casser son bateau...). Or la péninsule est revendiquée par le Chili, l'Argentine et le Royaume Uni qui considèrent tous que c'est leur territoire national. Pour un pavillon français, autorisation TAAF nécessaire, mais la marine chilienne (si arrêt à Puerto Williams) comme Argentine (si arrêt à Ushuaia) demandent de toute façon qu'on refasse une autorisation chez eux. Je ne sais pas si c'est long car a l'époque ou j'y suis allé (7 ans) les chiliens étaient cool et c'était rapide (faisait un visa de départ des eaux du chili pour l'argentine à 11h du soir en reveillant le capitaine sans grogner). Je sais que c'est devenu tres long pour la Georgie du sud et les malouines (gvt argentin) car tensions avec le RU.
A noter que depuis 2 ou 3 ans, il faut absolument suivre très exactement les autorisations. Maintenant, par exemple si on navigue dans Magellan, Beagle ou autre canaux (et j'imagine que l'Antarctique est devenue pareille), si on s'écarte de la route autorisée, risque d'interdiction de navigation dans les eaux pendant 10 ans. Or si il ya encore 5 ans, on pouvait naviguer relativement incognito, maintenant, on est super tracé par la marine chilienne (même sans AIS). Bref, demander aux Chiliens si on part des eaux chiliennes et aux argentins si on part de chez eux, et surtout déclarer l'on va et bien suivre la route prévue (ou prevenir).

Le pavillon belge... si on les mémoires d'Adrien de Gerlache (ce que je conseille vant d'y aller), ils étaient tres bien reçus avec le Belgica. Ca devrait le faire.

"qui la gèrent"... non, pas vraiment en théorie. Tu peux partir des eaux argentines, puisque les Argentins considerent aussi que c'est à eux. Il y a aussi l'armée argentine sur la péninsule. Mais là ou tu as raison c'est que les argentins ont mis plein de petites bases avec peu de moyens pour occuper le terrain (et des familles pour y faire naitre des bébés car en cas d'arbitrage international ca peut compter) l'armée chilienne a investi dans du plus lourd, et a une logistique bien supérieure. Disons qu'en cas d'emmerdes, c'est pas mal d'être bien avec les chiliens.... d'accord avec toi.

Le skipper de Saudade III ?

Bonjour Micmarin,
Il s'agit de Marc, le skipper de Shag 2