Patagonie

Qui a des renseignements sur le passage des canaux de Patagonie du pacifique à l’atlantiqe en décembre janvier
J’ai un looping 50 merci

L'équipage
22 mars 2019
22 mars 2019

Hello Pierre , je vais te " brancher " avec un copain qui l a fait ...
pascal

22 mars 2019

Bonjour,
Décembre – janvier, c’est l’été. Rien de spécial à dire qui n’ait déjà été écrit à droite ou à gauche. Du Pacifique vers l’Atlantique c’est le bon sens pour augmenter ses chances de naviguer au portant.
Sinon vu la vélocité soupçonnée du Looping 50 ne pas aller trop vite pour profiter du paysage … et aussi par sécurité dans les passages un peu tordus. Avoir également à l’esprit l’encombrement du bateau pour le choix des mouillages quant à l’espace offert pour manœuvrer (ce qui doit être assez habituel).
Philippe

22 mars 2019

Tu devrais te procurer LE guide sur la Patagonie de GIORGIO ARDRIZZI, disponible seulement en anglais.
Giorgio a passé 16 ans en Patagonie, il sait de quoi il parle.

22 mars 2019

@matelot : Gorgio n'a pas passé ces années en patagonie dans le célibat, il était accompagné de sa femme / compagne qui est aussi co-auteur du livre. Les auteurs du guide sont donc Mariolina Rolfo et Giorgio Ardrizzi. Il savent tous les deux de quoi ils parlent. Et ce livre ne serait pas ce qu'il est sans elle.

J'ai vu récemment une vidéo dans laquelle Giorgio lui-même parle de ce livre à la première personne du singulier et je trouve ça scandaleux. Un divorce n'efface pas les droits d'auteur.

22 mars 2019

si tu as lu le livre, alors tu sais qu'il est écrit à la première personne du pluriel.
quand tu as rencontré giorgio, comment en parlait-il ? moi ça me choque beaucoup cet effacement de la coauteure. ça me rend très suspicieuse du caractère "sympathique" du personnage. mais je n'ai pas les détails non plus, j'ai juste entendu dire par radio-ponton qu'après leur séparation ils s'étaient déchirés sur les droit d'auteur du bouquin. triste.

22 mars 2019

C'est vrai : le livre est signé des deux. Si je parle de Giorgio c'est que c'est lui que j'ai rencontré l'année dernière au Brésil, et nous avons longuement discuté dans mon carré. C'est un type très sympathique et bien sûr passionnant, je ne suis pas au courant de ses péripéties matrimoniales.

22 mars 2019

Nous n'avons pas parlé de ça mais de bateaux et de la Patagonie, et de diverses choses.
D'ailleurs j'ignorais que sa femme actuelle n'était pas la même que celle avec qui il a écrit le livre, j'aurais pu gaffer mais par chance ça n'est pas arrivé...
Mais nous sommes hors sujet là ... le livre reste quoi qu'il en soit, et comme je ne suis pas fétichiste le mien n'est même pas dédicacé !

22 mars 201916 juin 2020

Je zapperai le courrier du coeur, je n'étais d'ailleurs pas au courant de leur séparation.

Mais oui, Giorgio, comme Mariolina, sont des gens vraiment vraiment charmants. J'espère qu'ils le restent l'un sans l'autre.

Il y a une dizaine d'années ils étaient à mon bord à Ushuaïa. Giorgio à gauche, Mariolina au milieu. A droite sur la photo c'est Nicole Van de Kerckoven (36 heures avant qu'elle ne décède subitement).

Souvenirs souvenirs... Mais reste leur livre qui est une bible pour les voyages en Patagonie.

Et désolé pour la piètre qualité de la photo, je n'ai pas l'original sous la main.

22 mars 201922 mars 2019

Nous avons accompli le trajet retour de chiloé à puerto deseado entre octobre et mars. c'est notre "voyage austral 2018.
jurancon-skol.typepad.fr[...]l-2018/

moi je suis interpellée par le décembre-janvier. ça dépend à partir de où vous comptez, mais ça me semble très court pour un tel labyrinthe regorgeant de beautés pas toujours accessibles selon la temps. (il faut parfois attendre quelques jours pour accéder à un glacier, par exemple).

Je suggèrerai de prendre un peu plus de temps car dec-jan c'est la période des grosses tempêtes (paradoxalement) et que les choses s'améliorent à l'automne, même si la durée des jours diminue.

sinon le bateau ira très bien, le faible tirant d'eau permettant de se rapprocher bien des arbres, même si effectivement je connais une ou deux caletas qui ne seront pas accessibles à un tel gabarit.

Le guide des italiens est très bien, mais si vous aimez l'aventure hors des routes pincipales, le guide IMRAY comporte quelques dérivations supplémentaires qui offrent plus d'isolement.
La prochaine édition devrait d'ailleurs comporter quelques caletas offertes par l'équipage de SKOL.
jurancon-skol.typepad.fr[...]ns.html

Bonne aventure dans le grand sud !
isabelle, de Skol

22 mars 2019

Skol sympa votre site :pouce: et jolie voyage, decidement les "petits" bateaux font des ballades plutot sympa !

22 mars 2019

Vous avez été satisfait de votre annexe style "portabote", celle que vous avez construite ? Ce type d'annexe est-il bien adapté à la Patagonie ?

22 mars 201922 mars 2019

merci Chuck
Je confirme que 32 pieds, c'est bien petit pour cette région.

23 mars 2019

Bananaboot : l'annexe parfaite pour les canaux.

23 mars 2019

quand tu dis Pacifique vers Atlantique , j suppose que tu arrives de Robinson Crusoé et que tu comptes passer par le passage d'Ancud ?
si c'est le cas il faut que tu arrives pil poil à l'heure pour la marée ( va voir la bible signalée plus haut ) parceque il y a un courant de 6/7 kn à cet endroit .
Ensuite Chiloé splendide et plein de mouillage extraordinaire . si tu n'as pas besoin de remonter à Puerto Montt tu peux zaper .
la descente vers le sud est un régal .

23 mars 2019

Je vous remercie tous de vos conseils je suis à Fakarava le passage du sud est prévu à la fin de l’annee Je ne sais pas trop quel entrée prendre je vois bien le problème entre les coup de vent en arrivant près de l’amerique du sud les marées et les courants sans oublier les autorités ça fait pas mal de choses à gérer.je pense descendre aux australes de Tahiti et partir vers l’est avec les vents d’ouests Isabelle déconseille descembre janvier alors avant ou après ? La sortie n’a pas l’air facile non plus beaucoup de marée courant .punta arrena est il un bon abris ? mais bon on y est pas encore.
Pour l’instant j’ai juste les cartes papier quand j’arriverais à Tahiti je commenderais le guide et un chauffage qui me semble très utile et de bon vêtements de mer et des cordages si vous voyez autre chose de très utile merci
J’ai lu avec grand interêt vos récits de voyage dans cette région cela donne une idée bonne journée à tous Pierre

23 mars 2019

Je précise un truc : dec-jan vont bien (longueur des jours) mais sont très tempétueux, donc si tu veux voir les montagnes et les glaciers, il faudra parfois attendre entre deux fronts un moment plus calme.
non ce que je dis c'est que c'est vraiment dommage de ressortir en janvier alors que lamétéo commence à s'améliorer e que les jours sont encore assez longs. Et puis deux mois au total, c'est vraiment court, ça fait zaping. Ne te laisse pas tromper par les distance qui semblent faibles. On ne navigue pas la nuit et pas les jours de mauvais temps. et parfois on a fort envie de trainer quelques jours dans un endroit magnifique.

"Puta Arenas" est un très très très mauvais abri. Mais en face, il y a Porvenir qui est parfait.

23 mars 201916 juin 2020

Bonjour Cata Plume ,
Comme dans beaucoup de régions réputées difficile, il n’y a pas de vérité, et le pire n’est jamais certain.
Si par exemple statistiquement, les tempêtes sont plus violentes en été que pendant les autres saisons, les mêmes statistiques disent qu’elles sont moins fréquentes. Et les saisons intermédiaires peuvent être très très pluvieuses surtout dans le Nord de la zone. D’un point de vue optimiste on peut donc penser que nous avons plus de chance de passer entre les gouttes tempétueuses en été.
Et c’est surement ce qui nous est arrivé entre début décembre 2011, notre départ de Valdivia et le 20 janvier 2012, date de notre amarrage à Puerto Williams. Nous n’avons pas flâné, dommage mais il y avait un objectif Antarctique à suivre. Nous n’avons pas couru non plus sinon que nous avons “sacrifié“ Puerto Natales et ses alentours. De toute façon cette région est si riche que l’on pourrait y passer…
Il faut aussi avoir à l’esprit que les 35 nds d’Ouest qui “gratifient“ les navigations Est - Ouest dans Magellan ou le Beagle sont portant du Pacifique vers l’Atlantique, c’est tout bon. Sur le mois et demi de notre descente nous ne sommes restés au mouillage pour cause de vent fort que 4 jours. La première fois entre Valdivia et le canal Chacaoà Bahia San Pedro pour nous abriter de vent de Sud, la seconde fois avant d’emprunter Cockburn, 48h mouillés à Caleta Cluedo. Et pas un seul souffle de williwaws pendant cette descente. Ce qui nous a permis de souvent prendre des mouillages assez ouverts qui évitent les manœuvres d’aussières et offrent de superbes vues.
Ces conditions ont peut être été exceptionnelles. Mais on n’est pas à l’abri de les rencontrer, la preuve. Ce qui n’exclut de se préparer au pire !
Quitter la Terre de Feu a demandé davantage de patience puisque nous avons attendu 2 bonnes semaines en mars pour quitter Puerto Williams, en route vers Puerto Deseado.
Bonne navigation
Philippe

23 mars 201923 mars 2019

@ Solbad:
Il vaut mieux se préparer au dur, comme ça le magnifique sera encore plus chouette.
S'il vous plait ne laissez pas entendre que les williwaws sont un mythe.
Vous avez bénéficié, en deux mois, d'une fenêtre particulièrement clémente.
Le bateau Bekwaipa qui y était en décembre dernier a eu 28 jours de pluie sur 30 jours. Et 50 nds de vent dans magellan.

Nous y avons passé trois saisons de six mois environs et la dernière saison a été très tempétueuse.
Pendant la seconde saison, notre attente météo la plus longue a été trois semaines pour sortir du golfe des peines.
Deux mois pour aller de valdivia à puerto williams, quelle rapidité! Avez vous vu le glacier, Tempano? le glacier PIO XI ? (vous n'avez pas vu les paysages fantastiques de la région de puerto natales) et dans le Beable, combien de temps avez vous pris au pied des glaciers?
Cette région mérite mieux qu'un rush, il me semble.

23 mars 2019

Bonsoir Skol,
Puisque nous sommes presque en direct !
Relisez-moi. Je n’ai pas écrit que cette descente s’est faite dans les conditions les plus fréquentes dans la région. Je n’ai pas écrit que nous, un couple, avions pris tout le temps que nous aurions souhaité accorder à la découverte de celle-ci, nous avions un objectif qui nécessitait que nous soyons fin janvier à Puerto Williams. Nous avons partagé notre été à bord d’Iléna entre les formidables paysages patagoniens et fuégiens et les non moins fantastiques paysages de la baie Paradis. Question de choix, nous ne pouvions pas tout faire.
J’ai écrit qu’il pouvait y faire beau en été, pas un jour de pluie. Nous avons vu tous les glaciers que nous voulions sous le soleil. Que les vents pouvaient y être majoritairement maniables. J’ai écrit “dommage“ à propos de la rapidité de cette navigation qui cependant ne s’est pas faite au pas de course n’y non plus par journée de 50M. Nous n’avons jamais navigué de nuit sauf pour les traversées des deux golfes. Bien sur je suis conscient que nous avons laissé de coté tous les recoins que vous avez pu explorer. Il ne s’agit pas non plus de nier l’existence des williwaws cependant chance encore, de Valdivia à Piriapolis, de début décembre 2011 à avril 2012 : 0 williwaw. Vent maxi 35 nds.
Vous-même écrivez : trois saisons, la dernières très tempétueuse, donc 2 sur 3 plus agréables…
A propos des mouillages. Nous avons, à Piriapolis, rencontré Mariolina Rolfo et Giorgio Ardrizzi. Nous avons parlé avec eux de nos choix de mouillages si possibles sans aussières à terre. Il y en a pléthore et dans un mouillage ouvert il peut même être plus dangereux de s’amarrer à la rive que de laisser, si besoin, son bateau éviter sur son ancre au milieu du bassin. Nous en avons vu un exemple à caleta Ferrari.
Simplement en réponse à la question initiale très ouverte de Cata Plume, je veux aussi montrer que les conditions ne sont pas toujours pénibles. Et qu’il n’est pas déraisonnable, ni forcément désagréable de l’entreprendre à cette période.
Parenthèse pour changer d’hémisphère. Il y avait ces jours-ci un fil sur le Groenland en Sangria. Le passage du cap Farwell a été évoqué. Le Prinz Christian Sund est réputé bouché par les glaces le plus souvent. Fin juillet 2009 après avoir caboté sur la cote Sud Est de Tasiilaq vers le Sud, nous nous sommes présentés à l’entrée de ce sund espérant pouvoir l’emprunter. Mais aussi conscient d’une éventuelle impossibilité. L’arrivée à l’embouchure était prévu en fonction des courants en effet forts. Le soir même nous nous sommes amarrés à Aappilattoq, à mi chemin, avant de rejoindre Nanortaliq le lendemain.
Il n’y a pas de fatalité même dans ces régions.
Il y a les statistiques, il y a l’expérience très riche de nos prédécesseurs depuis les premières découvertes. Et puis il y a notre envie, l’expérience que nous avons acquise ici et là, notre culot d’aller voir et si besoin de nous confronter aux difficultés possibles pour finalement décider de tenter notre chance malgré tout. A nous de savoir quand il faut arrêter de la tenter.
Et pour finir je n’occulte pas les risque, j’ai écrit :
« Ces conditions ont peut être été exceptionnelles. Mais on n’est pas à l’abri de les rencontrer, la preuve.
Ce qui n’exclut de se préparer au pire ! »
Très bonne navigation pour la suite
Philippe

23 mars 2019

@ Solbad : je vous avais très bien lu.
nous allons laisser Cata Plume faire son tri dans tout ça.
Bonne navigation à vous aussi
Isabelle, de Skol

23 mars 2019

Bonjour à tous et merci pour les précieuses info je ne sais pas du tous le temps que je vais mettre pour ce périple ça peut être deux mois ou plus ,à priori le froid n’est pas trop notre truc la montagne non plus mais il faut ce laisser tenter Pierre

23 mars 2019

juste une petite chose : il vaut mieux arriver à puerto montt qu'à valdivia sinon vent du sud frequent , pas sympa ...
gros trou ds les carte isobariques en cour de nav.
arriver plus tôt pour profiter des chonos..
couché 2 fois au sud de chiloe,donc faire gaffe aux marées

Lever de soleil sur la rance pleurtuit anse du montmarin

Phare du monde

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