Partir au lof que faire

Bjr à tous et merci pour vos réponses
Que faire quand on part au lof
Abattre franchement ou au contraire l'offer franchement et choquer la GV

L'équipage
02 fév. 2021
02 fév. 2021

çà manque de précision sur la situation du bateau par rapport au vent et le réglage des voiles et chariot


02 fév. 2021

si c'est sous spi ,ça commence par une abatée .
le seul moyen c'est de choquer l'écoute et le bras ,souvent en ouvrant on peut la stopper ,c'est pour ça que les winchs de spi ne sont pas self tailling .
alain


02 fév. 2021

Un départ au lof c'est le plus souvent lié à de la surpuissance souvent bien aidé par de la vague
Le controle se fait sur la GV en lachant du halebas
Et si ça revient un peu trop souvent voir au pataras
Dis nous si tu penses à une situation particulière ?
Cdlt
JM


02 fév. 2021

surtout ne pas abattre c'est la grosse erreur instinctive car avec la force centrifuge on ne fait qu'accentuer la gite ..il faut choquer...
ceux qui ont fait du deriveur leger ont experimenté


totor:Il me semble que c'est l'inverse, au contraire, puisque tu contrecarre le mouvement !Un peu comme ça, quoi, mais en moins violent ! 😃m.youtube.com[...]/watch ·le 02 fév. 2021 15:05
02 fév. 2021

Comme mes petits camarades... ça dépend !
Il faut rien forcer en tout cas, choquer et ne pas se crisper sur la barre !


02 fév. 2021

Bonjour,
choquer en grand pour redresser la situation puis analyser et corriger les réglages ou la surface...
J'ai eu un Gib Sea 26 dont la spécialité était le départ au lof sous spi. Amusant...


02 fév. 2021

Ce qui marche bien, en général,et pour commencer, c'est choquer le hale bas de GV.


totor:Dans le cas d'un vrai départ au lof au portant, j'entends.·le 02 fév. 2021 22:12
02 fév. 202102 fév. 2021

Et peut être aussi réduire la toile si ça se renouvelle trop...
Jean


02 fév. 202102 fév. 2021

👍 jeec

si le bateau commence a faire des départ au lof , il fini par plus pouvoir tenir sont cap et il n'avance plus


02 fév. 202102 fév. 2021

monsieur ou madame - 1
explique moi comment tu fait route si le bateau se met sur le flanc en permanence , en réduisant la toile il sera moins ardant tiendra son cap et par la force des choses le bateau a une moyenne plus constante ... édit :encore un 1- 🤣


mastic:peut-être qu'a - 10 quelqu'un me dira ce que j'ai dit comme connerie ! ·le 02 fév. 2021 20:54
jdmuys:ne retiens pas ta respiration. si les contributeurs de -1 avaient le courage de leurs opinions, ils l'auraient déjà exprimée.·le 02 fév. 2021 23:53
02 fév. 2021

Une (més)aventure lors de l'EDHEC 1976, à bord d'un Armagnac mk2 gonflé à 21,7 pieds (half tonner).
Etape Perros-Guernesey plein vent arrière.
2 départs au lof.
On a compris quand le couple qui avait choisi la cabine avant est ressorti de sa sieste (!).

Sous spi, ne pas charger l'avant ;-)


jminet:Excellent !ça a donné quoi 9 mois après ?CdltJM·le 02 fév. 2021 21:11
Arzak:Sieste interdite sous spi !;-)·le 04 fév. 2021 12:50
02 fév. 2021

Un bateau parle. Il faut savoir l'écouter et lieu de le cravacher.

Certains bateaux deviennent durs, obligeant de mettre de la barre au vent en permanence. Déborder de la barre d'écoute permet une certaine amélioration.

Mais il y a le vrai départ au lof. Sur certains bateaux, il y a auloffée irrésistible, voiles faseyant dans le vent, barre en chewing-gum entre les mains. Le safran a décroché.
La même situation peut arriver sans réel décrochage, mais le résultat est le même.

Le bateau est simplement en train de dire qu'il est trop toilé et qu'il en a marre de se vautrer.
Ariser lui fera très plaisir. Et le barreur retrouvera le sourire 🙂


02 fév. 2021

euh...c'est quoi l'allure de départ? c'est toilé comment? parce que sans ces infos je ne vois pas quoi répondre!


02 fév. 2021

Juste avec la GV et le Génois ?


02 fév. 2021

En général, un bateau part au lof parce qu'il est trop gité, et c'est avant qu'il parte au lof qu'il faut agir.
Donc réduire la puissance des voiles, choquer la GV, réduire la toile si ça se reproduit souvent.
Au près et au bon plein : lofer
Au portant : abattre
Dans tous les cas, ça ne sert à rien de forcer sur la barre si on n'accompagne pas à l'écoute.


02 fév. 2021

Bonjour ,

Souvent lorsqu'on parle au lofe c'est qu'on est surtoilé .
Dans mon cas lorsque je lofe au portant , je choque la GV en abattant .
Et je me met face au vent lorsque je lofe au prés serré . C'est plus sécurisant et ça permet de réduire plus facilement .


02 fév. 202102 fév. 2021

un poil de cap bâbord et des réglages pour conserver la toile ou bien réduire avant de partir au tas
Déjà -1 ?? Bon alors vous vous mettez à deux pour tirer sur la barre pendant que le spi rase la moquette!


mastic:je te met + 1 ils rajouterons -1 sur mon poste ·le 02 fév. 2021 21:58
Katanav:Merci·le 02 fév. 2021 22:07
Polmar:Et si c'est à tribord, Katanav, ta technique est-elle efficace? ;-)·le 03 fév. 2021 10:05
02 fév. 2021

Je ne suis pas spécialiste des réglages, je ne régate pas et comme j'aime être en mer, je ne suis pas pressé d'arriver, je cherche pas à aller le plus vite possible. Mais j'aime bien un voilier qui porte la toile du temps, car il maintient l'équipage heureux et serein..

J'ai retenu de mon apprentissage des règles simples : quand le bato part au lofe, c'est qu'il fait girouette, se met dans le vent. Il faut donc réduire la puissance de la girouette : la GV. Différents moyens pour cela, avant même de prendre un ris.

Si le voilier gite trop, c'est le génoa qui est trop puissant. Réduire sa puissance, il y a différents moyens pour cela, avant même de prendre un ris.

En première approche, ça fonctionne assez bien pour mon voilier.


Arno33:idem avec le notre.·le 03 fév. 2021 09:56
faby9:Après, il faut regarder quels moyens sont disponibles pour réduire la puissance du GV ou du génoa. Enfin, il faudrait distinguer le cas du réglage en continu, le vent forçant gentiment, de celui du cas d'urgence avec la rafale qu'on n'aurait pas vue venir (par exemple en côtier près de falaises...)on apprend ça en stage "équilibre du voilier". ·le 04 fév. 2021 12:36
02 fév. 2021

Départ au lof ou gros coup de gîte ?

Pour moi le départ au lof c'est quand le bateau lofe irrésistiblement, donc par définition, trop tard pour abattre et impossible de contrôler sa trajectoire jusqu'à la fin de la pirouette. Le déséquilibre du plan de voilure l'a rendu plus ardent que ce que le safran est capable de contrer, comme l'explique Kobaia.

C'est un peu comme la chute en ski : une fois que l'équilibre est perdu, on ne peut pas arrêter la chute, on va bouffer la neige. Enfin, "tester la qualité de la neige". On peut prévenir la chute en gérant mieux son équilibre, on peut se relever après la chute, mais pendant, bof...

Au largue, abattre quand on sent qu'on est "sur le point" de partir au lof, après c'est trop tard, on peut seulement choquer et se tenir pour ne pas tomber.

Surtout au largue, visualiser les rafales avant qu'elles n'arrivent pour être prêt à abattre, car au portant une augmentation momentanée du vent réel entraîne aussi sa rotation, dans le sens qui va favoriser le départ au lof. Ou alors sous-toiler le bateau, mais alors c'est pas drôle... Enfin tout dépend de ce qu'on cherche !

Au près, lofer ou choquer. Dans ce cas le départ au lof, c'est simplement le bateau qui fait à notre place ce qu'on aurait dû faire une demi-seconde avant. Mais ce n'est pas bien grave puisque l'amplitude du lof "forcé" est faible, ça prend juste un peu plus de gîte.


02 fév. 2021
03 fév. 2021

Une règle pour limiter les départs au lof.
Quand on commence à se demander si il ne faudrait pas réduire, c'est qu'il faut réduire. Et réduire.


03 fév. 2021

Pour avoir beaucoup navigué en First 18, bateau très ardent, on a été coutumiers de la chose, de vieilles voiles empirent la chose, la feignantise parfois en croisière, la petite taille/faible poids n'arrangeant rien, on apprend vite que border choquer comme en deriveur léger est contre productif et que prendre un ris va nous faire gagner en confort et souvent en VMG.


04 fév. 2021

J'ai pas mal navigué sur des Feeling 1090. Les départs au lof étaient monnaie courante dès que nous étions trop bordés ou trop toilés dans l'espoir vain d'aller plus vite.
En lâchant la bôme et enroulant un peu de génois le cas échéant, le 1090 reprenait un meilleur équilibre, n'en perdait pas de vitesse pour autant tout en faisant une meilleure route. Trop toilé, il dérapait excessivement et le besoin de tenir la route en le forçant à la barre l'amenait à partir violemment au lof. Mettre les rails de fargue dans l'eau n'est pas synonyme de vitesse et sur-toiler ou trop border dépasse les capacités de la carène.
Tout voilier a ses limites, il faut faire avec.
Avec une barre franche, on sent bien ce moment crucial où il faut réduire, parfois, certaines barres à roue sont moins parlantes, il faut donc avoir d'autres critères comme la gite excessive qui fait lâcher le safran. Trop gité, le safran devient l'équivalent des stabilisateurs d'un canot à moteur et ne maitrise plus la direction, il fait plonger l'avant au lieu d’abattre.
La direction se gère plus aux voiles qu'à la barre.


04 fév. 2021

Bonjour
Après deux jours l'auteur de la question ne semble pas décidé à préciser, répondre aux demandes des intervenants souhaitant l'aider ?
Ecoute-t-il en silence..?


04 fév. 2021

Bonjour....non je lis les réponses et ensuite je fais un condensé pour répondre....


yantho:Merci, mais il y a des questions auquelles les réponses permettraient d'orienter les réponses des intervenants proposants. .·le 04 fév. 2021 15:44
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