Outrigger ou barres de flèche

Quelle est la différence fondamentale entre le choix de poser des barres de flèche ou la mise en place des outriggers (sur IMOCA) ?

L'équipage
08 nov. 2012
08 nov. 2012

je ne connais pas la réponse mais cela pourrait être que ceux à outriggers sont pivotants?

08 nov. 2012

salutatous
l'outrigger permet d'avoir un mât aile orientable
cordialités maritimes
larent le hareng

08 nov. 2012

Je ne suis pas sûr de la terminologie, mais je crois comprendre que tu parles de ce que l'on désigne aussi par "gréements type thoniers". Les anglo saxon disent "Deck Spreaders", ce qui se comprend presque mieux "barres de fleche au pont".

Le choix de ce montage permet un mat aile orientable comme sur les multicoques. Faire la même chose avec des barres de flèches et haubans + bas hauban ne serait pas simple AMHA.

08 nov. 2012

oui c'est ça, les deux configurations sont présentes sur les Imoca, maintenant que j'ai la réponse ça parait évident !

08 nov. 2012

Merci.

08 nov. 2012

Outrigger désigne pour moi d'avantage ce que l'on ajoute par exemple sur les mini pour que le bras de spi mette moins de compression sur le bout dehors et retienne mieux le bout dehors orientable. Mais c'est aussi d'un usage assez courant pour le montage en barre de fleche au pont.

Blagounette : Sur les tous premiers monocoques ainsi gréés, à un curieux qui posait la question, il était d'usage de répondre : pour ne pas avoir d'emmerdeurs qui viennent se mettre à couple en pleine nuit et qui salissent le bateau ensuite en revenant une fois qu'ils sont allé à terre avec leur grosses godasses.

08 nov. 2012

Apparemment, on emploie bien "outrigger" dans le cadre des "deck-spreader" et plus rarement gréement "thonier".

08 nov. 2012

Il y a eu un rosbif (Michel Doré peut etre je ne me souviens plus) qui avait tenté de concilier les 2 mat tournant sans outrigger, d'autre mat "pivotant" "basculant" des frenchies c'était au temps de l'open vraiment open, avant la crise ma pauvre dame ;-)
Au passage un blog intéressant pour ceux qui ne connaisse pas encore:l'express.fr au large de PYL, désolé je ne sais créer un lien direct

:oups:

08 nov. 2012

Jean-Marie Finot, sur son POGO 10.50, a installé un mat aile qui tient par l'étai et deux galhaubans, donc sans outriggers.

09 nov. 2012

Sur Hirondelle, les Galhaubans sont presque des bastaques tellement leur point d'accroche est reculé, il n'y a pas de pataras.
Avec ce type de bateau, on ne fait quasiment jamais de plein vent arrière, l'angle de tire est alors un compromis entre tenu arrière et latérale qui permet de diminuer la compression et se passer de barre de flèche.

09 nov. 2012

Effectivement, le point d'accroche semble être reculé d'un bon mètre comparé à la configuration classique du chantier Structures.

08 nov. 2012

salutatous
pour le pogo 10.50, les efforts sont certainement moins importants que sur Imoca
les outriggers servent à donner un "bras de levier" plus important, les haubans sont écartés du mât pour diminuer la tension dans les haubans
cordialités maritimes
larent le hareng

09 nov. 2012

J'avais posé une question à propos des outriggers à Armel le Cléac'h lors d'une conférence à l'issu du dernier VG.
Il y avait répondu en ajoutant que ça permettait aussi de "régler" la position du point de tire de l'écoute de la voile d'avant.

09 nov. 2012

Je viens de trouver un petit article sur le net sur les trois configurations de mats pour les IMOCA.

"Trois configurations, trois rendements, trois fiablités

Gréément classique.
Pour de nombreux navigateurs, le gréement classique composé d’un mât fixe à trois étages de barres de flèche est la solution la plus fiable bien qu’elle offre un moindre rendement aérodynamique, inconvénient qui se fait particulièrement sentir entre le près bon plein et le travers. On obtient différents types de flexion en fonction de la configuration de voilure avec laquelle on navigue, surtout s’il s’agit de gréements fractionnés où les voiles d’avant sont gréées en tête de mât, ce qui oblige à bien contrôler les pataras. L’avantage de cette configuration, c’est qu’elle offre un rendement supérieur au près serré.

Mât tournant.
Les mâts tournants au profil plus étroit soutenus par un étage de barres de flèche articulées et un guignol sur leur moitié inférieure pèsent en moyenne 25 kg de plus que les mâts classiques à trois étages de barres de flèche. Cependant, ceux-ci ont l’avantage d’avoir un centre de gravité plus bas. Ils offrent également un bon rapport risque / rendement puisqu’ils permettent une meilleure aérodynamique par rapport aux mâts traditionnels et n’obligent pas les architectes et les constructeurs à rechercher une légèreté maximale comme c’est le cas pour les mâts tournants munis d’outriggers.

Mât-aile tournant.
Bien qu’ils soient plus lourds, les mâts-ailes tournants équipés d’outriggers permettent de baisser le centre de gravité de deux mètres de plus que les mâts classiques. Ils présentent également des avantages aérodynamiques indiscutables et demandent moins de manoeuvre fixe, ce qui permet d’avoir un gréement plus léger et diminue les risques d’avaries classiques dues à la fatigue. Les outriggers permettent également ouvrir l’angle pour border les voiles d’avant au-delà du bau. En conséquence, on peut augmenter le rendement de ces voiles en navigant au près bon plein ou au travers. Mais ces mâts doivent être construits à la limite de la légèreté car leur masse, plus considérable, l’exige."

09 nov. 2012

Je crois bien qu'avec des outrigers on ne peut plus se mettre en catways ou alors au prix d'un cata. Mais je n'ai peut-être pas tout compris.

Phare du monde

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2022