on prend l'eau!

durant la croisière d'été avec ma compagne, nous partons de Ramsgate, Direction Douvres, quand le bateau (Trident) Commence à avoir les planchers qui flottent. Nous avons le courant et vent avec nous et sommes à mi-chemin donc il nous reste une heure avant de franchir la jetée de Douvres. L'eau monte doucement, grosso-modo 20cm au dessus du plancher dans tout le bateau, et nous savons que c'est le presse etoupe a joint tourné qui a cédé, et que le niveau ne devrait monter que tout doucement (ce qui a bien été le cas, arrivés à Douvres, nous avions 25cm à bord).

Dans la mesure ou la situation était sous contrôle, eut-il été utile ou nécéssaire de communiquer ces infos par VHF, le navire faisant route, le niveau etant grosso-modo stable et l'arrivée proche?

Dans mon cas, je n'ai rien fait de tel, de peur d'alarmer inutilement les secours, et nous sommes en effet arrivés à bon port.

L'équipage
10 août 2010
11 août 2010

Bizarre
Un bateau n'est pas fait pour ètre rempli d'eau ce qui en compromet les qualités nautiques et en particulier la stabilité et la flotabilité.
La VHF ne vide pas le bateau.
La logique semble ètre de d'abord chercher absolument l'origine de la fuite et de faire au mieux pour la colmater, en mème temps ou ensuite
de vider les fonds avec tous les moyens possibles
seau compris, de préparer l'évacuation du bateau au cas où la situation ne serait plus maitrisée et enfin de prévenir par principe les secours pour qu'ils puissent porter assistance en cas de nécessité. Une VHF de bord porte nettement mieux qu'une VHF portable sur un radeau.
Il en faut beaucoup plus pour alarmer ces gens de mer.

11 août 2010

la situation peut vite devenir incontrolable
imagine que le presse étoupe eu laché définitivement générant une entrée d'eau très importante.

Le fait d'avoir prévenu les secours de la situation donne un avantage en cas de besoin.

11 août 2010

ben oui...
sous la pression ca aurait pu lâcher brusquement ? Et la pompe ?

11 août 2010

En effet,
Pas besoin d'alarmer tout le monde mais se jurer d'enfin installer une pompe de cale...

Serge

11 août 2010

bizarre
vos pompes n'étalaient pas une fuite de presse-étoupe? J'aurais éssayé d'assécher un max les fonds mais avant tout j'aurais envoyyé un pan-pan avec les détails (position, équipage, cap, vitesse) et rendez-vous vhf toutes les dix minutes pour un point de la situation. Une carene liquide dans un bateau peut avoir des conséquences graves. Bon vent.

pour moi
tu as bien fait de ne pas alerter tout le monde et de rester calme !c'est ça le sens marin !installe quand meme une bonne pompe electrique pour la prochaine !

11 août 2010

et bien la prochaine fois,
appel le cross ou le sémaphore le plus proche et signale leur que tu as une voie d'eau et que tu ne demandes pas assistance. ils seront au courant de ta situation et si elle devait s'envenimer,ils auront déja tous les renseignements nécessaires pour envoyer les moyens.
C'est cela pour moi le sens marin.

11 août 2010

aucun des posts
ne dit que les protagonistes de cette mésaventure auraient du appeller du secours!!! Seulement qu'ils auraient pu alerter les CG de leur situation (et par la meme occasion, un panpan met toutes les unités aux alentours au courant de ce qui se passe et, sans géner qui que ce soit puisqu'ils auront précisé qu'ils ne demandaient pas d'assistance) cela est un plus au cas ou la situation s'aggrave. Temps gagné, pas de panique de dèrnière minute et esprit plus disponible pour dealer avec la situation. A mon avis, cela n'en fait pas des assistés mais des marins responsables.

11 août 2010

Comme...
Pierre 2.........

le probleme
c'est qu'en appelant toujours sa mere on ne risque pas d'etre autonome ,c'est pour ça qu'il y en a plein qui partent sur des bateaux de loc sans avoir rien appris ,ils s'en foutent, si il y a un probleme ,ils ont qu'a appeler !ah !elle est belle cette nouvelle société d'assistés :-D :-D

11 août 2010

pan pan
pan pan n'est pas une demande d'assistance systématique mais un moyen de faire savoir que l'on a un problème à bord. De toutes façons, dans les parages des Goodwin Sands, il ne fait pas bon etre en difficulté meme sans avarie alors, j'aurai prévenu les coast guards et continué sans déranger personne mais avec l'esprit tranquile.

11 août 2010

coulé
il y a longtemps, en Bretgne et en hiver, j'ai embarqué pas mal d'eau sur un requin, les planchers flottaient... pas de pompe... au moment d'arriver, devant la digue du port une vague renvoyée par la digue associée à une rafale a couché le bateau qui a coulé en 20 secondes ...
bilan : un mort.
conclusion : l'effet de carène liquide est beaucoup plus important qu'on ne croit, et si nous avions pu prévenir les secours je n'aurai pas perdu un camarade...
Pan-pan est fait pour ça, et la prudence et l'anticipation sont les premières vertus du marin...
D'ailleurs chez les anglo-saxons ce genre d'information est beaucoup plus développée que chez nous. Ils ne sont pas forcément meilleurs marins que nous, mais ils sont plus conscients du danger et plus prévoyants... question de culture et de formation sans doute.

11 août 2010

en effet

il n'y a pas que le risque de couler en cas de fuite il y a aussi la perte de stabilité dû à une carene liquide trop importante et la moindre vague ou coup de vent ou trop d'équipier sur un bord peut suffire à faire chavirer le bateau.

11 août 2010

Pan pan?
pan pan c'est normalement une demande d'aide me semble-t-il. Pour signaler une situation sous contrôle ne serait-il pas plus approprié de faire un appel au Cross classique ou à la rigueur en sécurité sécurité?

11 août 2010

Oui.

Le pan-pan est une demande d’assistance sans que le bateau soit dans une situation de détresse.

Mais j'ai entendu à plusieurs reprises des pan-pan qui précisaient ne pas demander assistance (avarie de barre, moteur).

Comme dit plus haut, ça permet les échanges d'infos élémentaires.
En cas de dégradation de la situation, si l'assistance est demandée un peu plus tard, le plus "gros" est déjà fait.

Les sémaphoristes sont toujours preneurs : jamais entendu une réflexion de leur part. Ils se permettent même de prendre des nouvelles après un laps de temps.

Par contre si la situation s'améliore, il est impératif d'annuler le pan-pan.

11 août 2010

une petite aventure

pour se rendre au rassemblement de Douarnenez en Mousquetaire d'un copain passe par les Tas de Pois à la pointe du Finistere .

Sans que rien le laisse prevoir son safran suspendu casse et il se retrouve sans gouverne.

Il se debrouille tant bien que mal (plutot bien) pour manoeuvrer avec son HB et regle ses voiles au mieux (portant)

Sans paniqué il a averti le sémaphore du Cap de la Chévre par vhf en precisant qu'il ne demandait pas d'intervention .Le semaphore là repéré au jumelle et au radar et là suivi jusqu'à Morgat .

Ainsi au cas ou le probleme necessite une intervention rapide les secours vous ont dejà localisé ,connaisse votre position, le type de bateau ,le nombre de passsagers ,le genre de probleme etc...

et ça rassure...ce qui est aussi tres important pour ce qui se passe dans la tête.

A mon avis en cas de probleme de ce genre avertir les autorité ce qui ne signifit pas forcement une intervention

josé

11 août 2010

comme dit dans un autre fil
il y a des moyens de ralentir / colmater une fuite de presse étoupe. Depuis la lecture dudit fil j'ai une chambre à air de vélo à portée du presse étoupe.

Sinon je suis toujours en prise sur l'hélice : moins d'usure, et aucun fil n'a démontré que ça ralentissait particulièrement le bateau.

11 août 2010

chambre à air

le truc qu'un mécano m'avait donné c'est de fixé par collier une chambre à air sur le tube d'étambot lors du montage du joint tournant ou du presse étoupe .

Aissi en cas de grosse fuite on peut rapidement et facilement envelopper la fuite et mettre un collier sur la ligne d'arbre .

Inconvenient on n'a plus de propulsion mécanique mais c'est mieux que de couler..

josé

11 août 2010

pan pan sans demande d'assistance
semble être une solution de sureté.

Par ailleurs, mes pompes électriques et manuelles fonctionnaient...au port! A la gite, l'électrique ne fonctionnait pas et la manuelle a fini par rendre l'âme. J'ai toujours à bord une pompe à main de secours, dont je me suis évidemment servi pour vider un maximum le bateau.

Info pour les propriétaires de Trident : les fonds du bateau n'ont pas de "point le plus bas" ou installer une pompe. En ce qui me concerne, j'en ai trois à demeure : une sous la descente dont un tuyau va pomper au point le plus bas sous les planchers du carré, une au point le plus bas du compartiment moteur, et une au point le plus bas du coqueron arrière. Toute l'eau circulant en avant de la cloison carré/toilettes n'est par conséquent pas pompée car il n'y a pas de canaux d'écoulement vers un point bas.

11 août 2010

autre info
une fois a quai, bateau a plat et vidé par tous les moyens possibles...et durant 5 jours, car la grue était en panne, la pompe électrique du compartiment moteur sortait 5l d'eau toutes les 7 minutes exactement. Autant dire que je ne dormais pas et gardais les yeux rivés sur ma montres 24h/24 pour vérifier que la pompe ne s'amorce pas de plus en plus rapidement :-)

11 août 2010

autre suggestion, pour le futur
si je peux me permettre. A Dover, pourquoi attendre cinq jours à pomper quand vous auriez pu echouer le temps d'une marée au petit mole en face de la vedette du RNLI à coté de l'écluse et réparer? (si mes souvenirs sont exacts ça s'appele "Dolphin Hard")

11 août 2010

parce que :
le mécano est monté à bord, a estimé le travail à 5h, qui se sont transformées en 7h, car pour désolidariser l'arbre, tous les boulons étaient grippés, ont du être percés, plus retaraudage etc

12 août 2010

autant pour moi
comme quoi, quand on parle et que l'on a pas tous les détails... vaut mieux fermer su gule (c'est du normand). Bon, content que votre histoire se termine bien.(c'est un bon entrainement pour "la Figaro" ça, se réveiller toutes les 7 minutes pendant 5 jours) Bon vent, keep safe. Al

11 août 2010

Sécurité, Sécurité...
Plutôt que pan-pan, amha...
Juste pour tenir informés les gardes-côtes, okazou.

Ceci étant, dans le PBO du mois d'août, il y a un article relatant la mésaventure d'un petit catamaran, construit durant 13 années et qui, suite à une avarie lors de sa première croisière, a dû être tracté par les gardes-côtes.
Comme le bateau risquait de sombrer à l'entrée du port, celle-ci lui a été refusée, les secouristes l'ont donc libéré (après avoir recueilli l'équipage) et ce pauvre catamaran (insubmersible) s'est fracassé contre les rochers.

Une enquête est en cours pour déterminer les responsabilités, mais le refus de laisser pénétrer un bateau qui risque de couler à l'entrée d'un port est donc à prendre en compte quand on lance une alerte

Pour autant, perso, j'aurai malgré tout prévenu les gardes-côtes d'un souci à bord, maîtrisé, en leur signalant régulièrement ma position.
Car, quand "cela commence", la loi des emmerdements maximums n'est jamais loin...

11 août 2010

Oui lorsque l'on commence
à déclancher des secours, dans certains pays, on perd vite le contrôle de la situation !

Bertrand Dubois (vous vous souvenez: "Où vas-tu Basile" expé en Géorgie du Sud),avait acheté 2 autre Damiens 2 : Balthazar et Barnabé pour une expé au pôle sud qui n'a jamais eu lieu...

Pour financer ces bateaux, il faisait du charter.

Pris dans une bonne dépression sur les bancs de Terre-Neuve, le bateau, Barnabé je crois, est malmené et une vague explose contre la coque et fissure des plusieurs hublots, de l'eau rentre mais le bateau résiste bien.
Au bout d'un temps "l'équipage/client" panique et exige du skipper une demande de secours. Après plusieurs échanges radio avec la garde côtière canadienne, un hélico se porte sur zone et treuille les clients.... Bertrand voulait rester à bord pour sauver son bateau qui n'était PAS en perdition.... Les secours ne lui ont pas laissé le choix, il fut treuillé avec les autres..... et il a perdu son bateau.... :-( :-(

11 août 2010

Contacter le CROSS n'engage en rien
Expérience personnelle la semaine dernière :

Avarie suite à talonnage et voie d'eau.
Le voilier est insubmersible, donc aucune crainte à avoir.
J'ai tout de même contacté le CROSS sur le 16(sans PAN PAN ou autre) en leur demandant un canal de dégagement.
Je leur ai ensuite expliqué la situation, et le fait que je ne demandais pas d'assistance.
Ils ont pris toutes les informations qu'ils souhaitaient + n° de téléphone, et m'ont rappelé sur mon portable toutes les 1/2 h pour faire le point.
Ca n'a rien coûté à personne. Ca n'a enclenché aucun moyen de secours... mais si j'avais eu une sur-avarie, je suis persuadé que les moyens auraient été plus rapidement mis en oeuvre car le CROSS avait déjà beaucoup d'info sur moi, le voiler, la situation, la position...

Par ailleurs, le CROSS est un peu comme le 15 (SAMU) : il ne sont pas là que pour les urgences mais peuvent aussi conseiller... ce qu'ils ont fait dans mon cas.

Bref, un petit coup de VHF me semble rassurant et n'engage en rien.

11 août 2010

On coule !!!!
Il m'est arrivé la même chose...

Ce lundi 2 aout, on faisait un Toulon-Calvi sur un Triton des chantier jouet (1964).

Vers 4h du mat (à 50mn de Calvi, en pleine mer), je sais pas pourquoi, mais je suis pris d'une violente angoisse, et pour cause, les planchers flottaient a 10 cm de leur place initiale.
(soit j'ai senti à la barre que quelque chose n'allait pas, soit j'ai du entendre un clapotis anormal venant de l'intérieur du cockpit)

Je démarre immédiatement le moteur et enclenche la pompe de cale.

La pompe n'arrive pas a étaler la voie d'eau...

Je me mets a chercher la cause, c'était un passe coque qui avait lâché, fendu en deux !!!

Immédiatement, je vais chercher la pompe de cale de secours, je la fourre au fond de la cale puis je la branche grossièrement directement sur la batterie.

Ouf, le niveau descend, lentement mais descend !!!

On avait 1m50 de vagues et 5 beaufort en bon plein. face au vent ca bougeait pas mal !!!

Je me suis dit qu'il était trop dangereux de plonger en pleine nuit pour mettre une pinoche.

Et quasi impossible d'atteindre le passe coque par l'intérieur sans déplacer une tonne d'affaires pour mettre un chiffon bourré de sika...

Me suis dit tant pis, on va rester comme ça jusqu'a Calvi, puis je mettrait une pinoche à l'arrivé. (pourvu que le moteur ne lâche pas !!!)

A aucun moment je n'ai pensé a la VHF, par contre je suis allé vérifié si je pouvais facilement libérer la survie...

A 10mn de Calvi, on s'est pris un 8 beaufort de travers (sirroco), heureusement la gite était dans le bon sens !

A Calvi, j'ai mis une pinoche, mais la fuite continuait, il fallait en fait attendre que la pinoche se gonfle un peu avec l'eau pour quelle soit parfaitement étanche.

En y repensant, je me dit "est-ce que j'ai bien fait ?"

Aurais-je du me mettre à la cape, et plonger pour mettre la pinoche immédiatement ?

Aurais-je du plutôt vider le coffre et enturbanner le passe coque avec un chiffon plein de sika ?

En tout cas ce qui est sûr c'est que j'aurais au moins du prévenir le cross-med...

Conclusion : Le bateau parle, il faut être attentif et l'écouter !

11 août 2010

une astuce connue pas chère ...
Passer sous la coque un morceau de toile quelconque auquel on a mis des bouts assez longs aux 4 coins pour le plaquer contre la coque. La pression va pousser la toile dans le trou.

11 août 2010

J'oubliais :
La durée de vie d'un passe coque en bronze ou en laiton, c'est 30 ans MAXI !!!
Il s'est visiblement fendu de vieillesse !!!

11 août 2010

difficile à comprendre ...
Je ne comprends pas bien les avis qui déconseillent violemment de ne pas informer le cross (sans demander le secours bien entendu) :heu:

Si ça tourne vraiment mal, cette idée de se débrouiller seul coûte que coûte (est-ce un dogme divin ?), va être impossible à tenir, et il faudra bien appeler le Cross, sous peine d'accepter de mourir (mourir est-il une valeur supérieure enviable ?)

Et alors on peut penser au "confort" du Cross lui-même. Si on a prévenu assez tôt le Cross avec une simple information sans demande d'aide, c'est le Cross lui-même qui sera reconnaissant.

En effet, au lieu de sortir un avion de recherche qui va tourner des heures, l'hélico après avoir localisé les naufragés, dérouté les navires sur zône, déplacé quelques centaines de kg de matériel de réanimation après avoir trouvé les demi-noyés ...

.... hé bien le Cross évitera tous ces ennuis car il saura la localisation précisément, aura suivi la progression du risque, et économisera bien des dépenses, des risques pour les sauveteurs, et de l'argent. Tout sera bien plus efficace à moindre coût pour la société qu'on aura quand même appelé au secours comme on appelle sa maman quand on est près de casser la pipe :langue2:

11 août 2010

correctif
ma première phrase est mal dite, il faut lire :

"Je ne comprends pas bien les avis qui déconseillent violemment d'informer le cross (sans demander le secours bien entendu)"

11 août 2010

Communiqués de la premar
ici : www.premar-atlantique.gouv.fr[...]03.html

et ici : www.premar-atlantique.gouv.fr[...]09.html

Je n'ai pas lu sur le site web du CROSS (bilans annuels et autres docs) que les sollicitations étaient excessives et nuisaient à la mission première.

Par contre, pour ces affaires (les liens vers la premar), un tout petit appel aurait évité bien des dépenses et des risques pour les sauveteurs.

J'ai lu longuement ces communiqués : c'est extraordinaire (et je pèse mes mots) la liste des moyens déployés sur les interventions. Je reste donc persuadé, tant que ces appels ne gênent pas les CROSS, qu'une communication "pour info" est utile et non engageante.

11 août 2010

Saturé d'appels ?
T'es sûr que ta VHF n'est pas branchée sur NRJ ? :-D

parce que le cross est deja saturé d'appel
c'est pas la peine de raconter notre vie ! :-)

11 août 2010

robert
vous m'avez pris de vitesse, c'est exactement ce que j'essayais de dire dans mon post rajouté sous celui de Pierre2 il y a quelques minutes... Désolé du double emploi.

bon ne polemiquons pas
chacun son choix :ceux qui aiment etre rassurés et les autres ! ;-)

tres drole
je n'ai pas dit de ne pas appeler le cross en cas de vrai detresse !j'ai juste dit qu'il n'est pas necessaire de raconter sa vie ,bon c'est tout pour moi ,je suppose que si il y a tant de monde sur l'eau c'est grace a la securité dont sont entourés nos chers navigateurs !cet eté j'ai ecouté un peu le canal 16 et c'etait truculent !

ok pour le bon sens
mais chacun le sien !

ca m'est arrivé
j'ai trouvé la fuite (passe coque d'eau de mer ,je venais d'acheter le bateau)j'ai obturé(j'avais mes pinoches )j'ai pompé(c'etait dur )et puis c'est tout !tu aurais fais quoi toi ?

12 août 2010

C'est quel marque
ta VHF Robert... j'en veut une comme ca car une portée de 50nm, j'ai pas ca.
M&ltis reprenons par le début, LE cas de Julesnevermind, et n¡extrapolons pas, chaque cas étant différent.
Dans ce cas bien précis, Jules se trouve entre Ramsgate et Douvre, soit dans le pire des cas a 7 nm d'un abris.
De plus, il se trouve dans un endroit qui est l'un des plus surveillé au monde, l'entrée nord de la manche.Même une barque de 4m est vue et suivie par les multiples radars et observateurs (a la jumelle).
Continuons dans le pire des cas, l'eau monte vraiment trop et Jules appelle a la VHF. Il faut pas des hélico, avion et je sais pas trop quoi pour aller le chercher, une vedette rapide (toujours en stand by dans ce coin) mettra maximum 15 min pour être sur zone.
Au risque de me répéter, chaque cas est différent et dans ce cas ci, il a bien fait de ne pas appeler directement, connaissant l'origine de la voie d'eau et pouvant au besoin écoper avec un seau pour rester a flot le temps d'une intervention.

Serge

PS: Quand je suis près des cotes et que j'ai envie de rigoler, j'écoute le 16, c'est parfois a pleurer

12 août 2010

C'est donc pas un cas simple et réaliste,
mais bien comme je le dis plus haut un cas particulier.

Par contre, et sans vouloir soulever de polémique, je suis toujours preneur de ton installation, car bien que j'arrive a recevoir parfois jusqu'à plus de 120nm ( TenerifeRadio a Fuerteventura) je ne suis jamais arrivé a emmètre a plus de 30nm (et ce sur différents bateaux, donc différentes installations).

Serge ;-)

11 août 2010

aller au bout du raisonnement !
Alors, Pierre il faut aller au bout de ton raisonnement : si tu ne veux pas communiquer, ni raconter ta vie au Cross, ni avoir besoin d'être rassuré, ni multiplier par 10 le coût de ton sauvetage quand tu couleras, il faudra aller au bout, et jusqu'à la mort solitaire quand tu couleras pour de bon ... j' espère que tous ceux qui seront sur ton bateau seront d'accord :langue2:

11 août 2010

très truculent
Tous les services chargés de répondre aux numéros d'urgence à terre te raconteront des histoires truculentes.
Bien sûr.

On ne parle ici que de bon sens.

11 août 2010

Une voie d'eau
que tu n'arrives pas à étaler, pour toi, n'est pas une situation périlleuse ?

11 août 2010

prenons un cas simple et très réaliste !
Une voie d'eau d'intensité moyenne, tout juste contrôlable, comme celle du début de ce fil. Les planchers flottent, les circuit électriques marchent encore. Position du bateau à mi-chemin Continent - Corse.

1er cas : un appel "sécurité" au Cross, pour signaler le fait sans demande de secours, et en donnant sa position. On convient de se rappeler toutes les 1/2 heures. Tentative de colmatage infructueuse, 30 cm d'eau en plus, coupure du circuit électrique, plus de VHF. Vu le silence, 1/2 heure plus tard le Cross peut engager une recherche sur une zone de 5 milles de diamètre.

2ème cas : tentative de colmatage, PAS D'APPEL au Cross. 1/2 heure plus tard, le niveau a monté de 30 cm et n'est plus contrôlable. Le circuit électrique ne marche plus, plus de VHF. Fin du film on monte dans la survie. 24 heures plus tard on dépense une fortune pour ratisser un secteur de 100 milles de diamètre.

Voilà, c'est pas plus compliqué que cela. Evidemment, le plus souvent ça se passe bien. Parfois ça se passe mal.

12 août 2010

VHF à 50 milles
En pratique il se trouve que la portée entre Corse et Continent fait qu'on ne perd presque jamais le contact, probablement à cause de la grande hauteur de l'antenne du Cross.

Et puis, même si le contact ne se fait pas avec le Cross, il se fait avec un bâtiment intermédiaire qui transmettra :langue2:

12 août 2010

portée maximale en VHF ?
La portée maximale est difficile à définir, car à ces fréquences élevées (qui ont une propagation proche d'une propagation optique) cela dépend beaucoup de la hauteur de la station à terre, de la qualité de l'antenne du bateau, et même de l'état de l'atmosphère à un moment donné.

A part ça je ne vois pas où tu veux en venir (à part chercher à polémiquer) en disant que "C'est donc pas un cas simple et réaliste". Si, c'est un cas tout à fait simple et réaliste, mais évidemment particulier puisque chaque cas est particulier. Et pour la porté, c'est aussi un cas simple et réaliste, puisque tout bateau sur zone transmettra le message comme dit précédemment.

Bref, passons, ce fil est parti en sucette à polémique, parce que quelques plaisanciers (exceptionnellement expérimentés, n'est-ce pas :langue2: ) n'admettent pas que d'autres (des néophytes, n'est-ce pas :langue2:) aient un seuil de conscience du danger différent du leur :heu:

Over.

13 août 2010

n'oubliez pas...
les VHF récentes donc DSN (numérique)quand on appuie sur le bouton détresse l'appel est retransmis par les autres VHF à portées automatiquement.
Quand à la portée en vocal elle dépand du temps et de l'heure de la journée, souvent le matin la portée est meilleur.

11 août 2010

Dans ton cas je ne sais pas, peu de détails
dans le cas tel que raconté par julnevermind, si près du port et 25 cm d'eau (seulement ?), je reconnais que j'aurais hésité mais si j'entends un pan-pan émis par un marin dans cette situation, je ne fais pas de morale.

Tel que raconté par MrChrisCool, pas d'hésitation, j'appelle.

Dernièrement, un voilier en avarie de barre à 2 nm des roches avec des courants défavorables, en gros ils avaient à peine plus d'une heure pour s'en sortir seuls.
Ils ont lancé un pan-pan sans demande d'assistance, au bout d'une demi-heure l'un d'eux a brièvement dit que ça allait dans le bon sens. Au bout de 3/4 d'heure la réparation était validée par les 2 marins.
Le sémaphoriste avait dit au cours d'une communication "Si vous avez un doute sur le succès de l'opération, rappelez."
Il s'était aussi assuré qu'il y avait d'autres embarcations à proximité ce qui était le cas.

Eviter simplement qu'un incident se transforme en accident.
Où est le problème ? Et pour qui ?
Pas pour le sémaphoriste en tout cas.

12 août 2010

ma petite aventure recente
de panne moteur a mi route por cros calvi avec appel du cross med et du cross corse a 50 milles avec une VHF portable de qualité certes mais portable

par ailleurs ds le cas de julesnevermind il aurait du informer sur le 16 de sa panne (pan pan) ne necessitant pas d assistance immediate, un pe ça coule tres vite un bato

12 août 2010

A robert
Quand tu parles de conscience du danger, j'en avais pleinement conscience, mais j'ai estimé que la situation n'était pas grave et stable, et ne nécessitait pas d'encombrer "NRJ" :-), d'autant que j'avais vent et courant favorables et j'étais en approche. Ca, c'est sur le moment.

A tête reposée, c'est une autre histoire, et j'ai pris plus tard conscience du danger éventuel encouru, d'ou ma remise en question, que je trouve dommage de qualifier -en quelque sorte- d'inconscience (si toutefois ton propos m'était adressé)
MErci des interventions en tout cas, ca donne vraiment à réfléchir :-)

12 août 2010

entretien
comme quoi il est important de bien vérifier l'état de ce type de pièce avant d'entreprendre une traversée ou lors de la remise à l'eau du bateau, surtout sur de vieux bateaux. Un passe coque de 30 ans est-ce bien raisonnable ?

12 août 2010

passe coque ?????
c'est son presse étoupe qui a lâché !!! ;-)

12 août 2010

Que dit le Cross à ce sujet

Chaque année j'organise une soirée sur le theme "securité" n'étant pas un specialiste je fais appel à la SNSM et au Cross Etel qui repondent toujours present avec plaisir et on les remercie .

Le Cross insiste toujours sur ce point :
Il faut prevenir en cas de difficulté m^me si une assistance n'est pas necessaire.Ils ont aussi un role de conseil ,de marche à suivre et ça leur permet de se tenir pret en cas de petin.C'est du temps de gagné et parfois le temps gagné se traduit par des vies de sauvées , là on n'est plus dans la rigolade .

lorsqu'une voie d'eau se produit on ne peut dire comment ça va se terminer alors vaut mieux prevenir .

12 août 2010

"en cas de pétin" ????
je vous ai COMPRIS. wouarf wouarf... salut

12 août 2010

CROSS
Les gens du CROSS comme ceux du SAMU ne sont pas des débiles.
En Med, par très très mauvais temps,j'ai suivi les échanges entre le cross et un skipper très fatigué, en train de craquer. Les réponses étaient très censées et lucides, pleines de retenues.
Les demandes idiotes peuvent géner. Ce n'est pas une raison pour ne pas signaler un vrai problème.
Prévenir ne veux pas dire intervention.
Quant à l'abandon d'un bateau, personne ne peux vous y obliger sinon vous mème (exemple plus que fameux du Capitaine courageux du Flying Entreprise des années 50), dans les eaux internationales, au moins.

12 août 2010

25 cms d eau au dessus des planchers
c est entre le pan pan et le mayday ... a mon avis
et c est tres mauvais pouvernaour le greement le gouvernail la structure etc
ce que j en dis

13 août 2010

Pourquoi vouloir chercher à en faire une règle
J'ai lu le post de notre ami julnevermind il y a quelques jours et j'ai trouvé sa réaction et son récit très juste.

Les posts de réactions que je lis après quelques jours me laissent perplexe.

La plupart voudraient tirer pour conclusion queJulnevermind n'a pas eu la réaction qu'il aurait dû avoir.

Or, premièrement, ils ont torts eux-mêmes puisque Julnevermind s'en est tirer et son bateau aussi sans le moindre problème.

Deuxièmement, contrairement à ce que la "culture d'assistés" ambiante encourage, SEUL le chef de bord du moment est apte à apprécier la situation et à prendre la décision. Donc toute tentative de dire "Moi à ta place, j'aurai..." est une insulte au chef de bord qu'il était et une négation dangereuse du pouvoir de celui-ci qui doit être indiscutable.

Troisièmement, si on peut encourager des process standardisé qui facilitent réactions, communications et interventions des tiers, il n'y a pas, en mer, de réponse toute faite comme voudraient le laisser penser des Autorités publiques trop promptes à vouloir tout réglementer au prétexte que le citoyen est trop con et que l'Autorité et son Administration sont toujours là pour réfléchir à sa place.

Pour illustrer mon propos, il suffit de relire les COLREGS qui parlent notamment de "moyens appropriés aux circonstances qui prévalent" ; ce qui revient à dire au chef de bord "Sois prudent et prends tes responsabilités avec tes moyens du bord et ton équipage". C'est cela qu'il faut encourrager car dans le cas contraire, on finira par mettre un feu tricolore routier sur les bouées...

Pour moi la mer est un des seuls espaces de liberté encore accessible où la préoccupation est sa sécurité et celle des tiers (qui consiste essentiellement à passer à côté des autres et à ne pas les mettre en danger). Pour qu'elle le reste, il est essentiel de ne pas retirer au chef de bord sa prérogative de pouvoir apprécier les situations et de réagir au mieux de ses capacités.
C'est pour moi cela, avoir le sens des responsabilités.

Enfin, si la question est comment aurais-je réagi si j'avais été dans la même situation, aurai-je fait la même chose ?
Honêtement, je n'en sais rien puisque je n'ai pas à sa place, je n'avais pas SA connaissance de SON bateau et de SON équipage, SES compétences, SON état physique, donc, la seule réponse que honête est de dire, je ne sais pas si j'aurai adopter cette réaction ou une autre.

Tout au plus, il faut se souvenir qu'entre Ramsgate et Douvres, il y a 13-15 miles et qu'il s'agit d'un des coins les plus surveiller. De plus avec le courant, il couvrait la distance en deux heures.

Le récit de notre ami est une expérience mais, de celle-là, comme des autres, il faut en tirer des enseignements et non une règle qui ne pourra s'appliquer à une autre situation forcément différente.

Bon quart à tous.

13 août 2010

@Brufan
Si tu relis le fil, julnevermind pose cette question :

"Dans la mesure ou la situation était sous contrôle, eut-il été utile ou nécéssaire de communiquer ces infos par VHF, le navire faisant route, le niveau etant grosso-modo stable et l'arrivée proche? "

On dit ce qu'on aurait fait, à sa place, compte tenu d'un nombre d'infos limitées qu'il nous donne.

On ne dit pas ce qu'il aurait du faire.

Après le débat tourne autour des options que chacun de nous aurait prises à sa place.
Et il était clair dès le départ qu'il n'y aurait pas unanimité.

13 août 2010

tout à fait d'accord avec Gadloo
la question est "utile ou pas de communiquer par vhf"?

ma reponse est dans la circonstance "Utile" et pour ma part j'aurais indiqué au Cross le probleme celà n'est pas le tout Sécurtaire mais il me semble le beaba qu'un skipper "responsable" (enfin je m'empresse de dire il me SEMBLE)

mais biensur celà n'est que mon opinon j'espere respectable au m^me titre que ceux ou celui qui ne pense pas comme moi.

josé

13 août 2010

de l importance des procédures radio

de mes souvenirs du CRR, il me semblait que le PAN PAN PAN était justement là pour signaler les difficultés techniques, qui n'entraînent pas la mise en danger immédiate de la vie humaine.

si j avais été dans le meme cas que la situaton de ce fil, j'espère donc que j'aurais fait un appel VHF pour signaler au CROSS.

et merci à julnevermind, qui permet justement de se souvenir qu'un appel VHF doit être une priorité. j'espère que dans la panique d'une situation intense et de stress, je m'en souviendrai si ca devait m'arriver. j ai eu (plus d') une situation tendue aussi, et ce n'est que arrivé au port que j'y avais pensé :-(

mais peut-être aussi que certains ne connaissent pas les procédures radio, se sentent désemparés de passer des infos claires, concises au CROSS et ont peur que leurs message soit interprété comme un Mayday ?

bon vent

13 août 2010

d'où l'intéret du CRR
"mais peut-être aussi que certains ne connaissent pas les procédures radio, se sentent désemparés de passer des infos claires, concises au CROSS et ont peur que leurs message soit interprété comme un Mayday ? "

et de l'utilisation de la VHF.

Appeler le CROSS sur le 16,
demander un canal de dégagement,
sur ce canal, expliquer la situation en précisant tout de suite qu'il n'y a pas de demande d'assistance,
le CROSS fera le pan pan pan.

moi, j'opère comme ça et ça fonctionne bien. La dernière fois c'était pour signaler un échouement à l'entrée de la Vilaine SANS risque pour le bateau puisque j'étais à 0H30 de la BM.

13 août 2010

C16
MAYDAY PANPAN SECURITE se font sur C16

13 août 2010

pan pan pan ? rappel
Sur C16 PAN-PAN PAN-PAN PAN-PAN suivi de "ALL STATIONS" X3 ou "CROSS ---" X3 ou "COAST GUARD ---" X3 suivi de NOM DU BATEAU position, nature du problème, type d'assistance demandée. on ne demande pas un canal d'échappement avant d'y avoir été invité par l'autorité... (ma QRI date de 1978 et j'espère que ça n'a pas changé!!!)

13 août 2010

Pan-pan ou May Day ...
La frontière entre les deux peut parfois être floue.
Ce sont les échanges questions/réponses avec les autorités qui requalifieront éventuellement ton appel.
Envoie un simple pan-pan pour une fracture ouverte, tu verras bien ce qu'ils en feront :-D

13 août 2010

pan pan médico
avant il y avait le pan pan médico mais ça a été supprimé il y a quelques années. Mayday si en danger de mort, pan pan pour le reste, sécurité pour avertir d'un danger (épave flottante ou tout danger pour la nav...)

13 août 2010

les PAN PAN ou autres

ne pas oublier que les Mayday,Sécurité, Pan s'adresse à tout le monde aussi bien au Cross qu'à toutes personnes qui captent l'appel .

Donc si l'on veut simplement avertir le Cross d'un probleme on lui demande un canal de degagement puis on expose son soucis.

josé

13 août 2010

suivant ou l'on se trouve
un mayday ou panpan n'est pas forcément entendu par l'autorité. Bien souvent (2 fois!) il m'est arrivé de servir de relay. Il n'y a qu'UNE procédure d'urgence et c'est sur le 16...

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