NMEA 2000 et gestion des périphériques

Voici un fabriquant d'interfaces NMEA et son revendeur sur toulouse.
Y'a tous les docs pdf utiles sur le site francais.

Je ne suis ni utilisateur ni assez connaisseur alors je te laisse te faire une opinion
bonne lecture....
et tiens nous au courant.

www.actisense.com[...]/
www.pst-france.fr[...]/

Bonjour à tous,
La réponse c'est : ça dépend de la sonde et de l'afficheur.
En NMEA 2K les données sont envoyées en permanence (à intervalle de temps défini par la norme) et pour tout le monde (mode broadcast=diffusion) sur un bus CAN qui est à peu de chose près ce que vous avez dans votre voiture et que le mécano appelle multiplexage pour vous faire banquer quand il sort sa valise de test mais là c'est un autre débat.
Donc les données circule sur 2 fils (CAN High et CAN Low bleu et blanc), tous les équipements les voient passer et c'est celui qui en a l'utilité qui les traite, généralement un afficheur.
Les données sont codées et c'est là qu'intervient la NMEA 2K qui a édité des spécifications marines par dessus la norme SAE J1939 (SAE=Society of Automotive Engeneer) qui n'est pas précisément tournée vers la mer.
Donc un GPS va commencer par envoyer un PGN (Parameter Group Number) qui est un nombre qui va qualifier non pas une sonde en particulier mais une information. Par exemple le PGN 129026 annonce qu'il va envoyer le COG et le SOG et ce sera pareil pour tous les GPS. Une fois ces informations d'identifications envoyées les données vont être envoyées à leur tour, c'est le moment de diffuser le COG et le SOG. En même temps que ces données le GPS va envoyer un SID (Sequence IDentifier) qui devra être unique sur le réseau (nombre entre 0 et 255). C'est avec ce SID que le récepteur pourra faire la différence entre plusieurs appareils mais tous les afficheurs ne gèrent pas le SID et toutes les sondes n'ont pas un SID programmable.
Il y a une autre information qui est envoyée après le PGN et avant les données c'est la source. Là aussi on est limité à 255 sources et ce n'est pas normalisé !
J'ai fait le test avec 2 sonde de profondeur Airmar chacune réglée avec un offset différent à tour de role. Quand je branche les deux simultanément sur le réseau l'afficheur a des hauts le coeur ...
Le problème est résolu par exemple avec les sondes de température. Le PGN 130312 envoie la température toutes les deux secondes mais en plus il envoie l'instance. Donc si une sonde envoie la température de l'eau de mer et une autre la température de la cabine elle enverront le même PGN mais pas la même instance et l'afficheur le distinguera.
Enfin certains fabricants n'acceptent que certaines sources. Il est impossible de faire fonctionner une girouette/anémomètre Simrad sur un afficheur Raymarine. Ce n'est vrai qu'en théorie puisque avec une carte Arduino et un module CAN j'ai modifié la source Simrad en source Raymarine et le tour était joué.

Donc le bus CAN est bien pensé, ça va faire 30 ans qu'il fait ses preuves, le seul problème c'est la NMEA qui ne publie pas ses standards. J'en ai parlé avec @VENT sur un autre fil.

Je sais que j'ai été un peu long donc difficile à lire ... Bon vent à tous.

Bonjour à tous,

Je complète ma précédente réponse car j'ai fait quelques recherches et essais.

Quand on met un périphérique NMEA 2000 sous tension il envoie sur le réseau un message "address claim" qui sert à diffuser son adresse qui est codée en dur (généralement mais parfois en EEPROm donc modifiable) par le fabriquant. Les périphériques s'assurent que cette adresse est unique et la mettent dans une table de correspondance avec la source (rappel : la source est une partie de l'identifiant, il ne peut y en avoir que 255 sur un reseau NMEA 2000). De cette manière chaque périphérique est identifié de manière unique.

J'ai fait le test avec une sonde Raymarine DST800 (identique à la Airmar DST200) : rien. Pas de diffusion de son adresse. A la mise sous tension le seul message diffusé est un message de diagnostic.

Sinon elle répond à une demande de sa configuration en envoyant son type, son n° de série, etc. Peut être l'afficheur pourrait détecter si il y a deux sondes mais comme je n'en ai qu'une ... Je vais voir en émulant une sonde si l'afficheur en détecte 2.

Je vous tiens au courant.

Bon vent à tous.

Bernard.

Merci VENTS pour cette réponse rapide.
oui effectivement il faut choisir le capteur parmi ceux connectés au réseau et en apparence chez Lowrance un seul capteur uniquement peut être choisi.
Donc la solution la plus simple serait de mettre les deux capteurs de sonde sur un câble Y. je n'en ai pas vus sur le site Lowrance en connecteur bleu (sinon j'en ferais un sans problème)

oui le B&G qui est installé récupère également les arrivées des deux loch ( également un sur chaque bord en avant de la quille) et cela correspond bien à ce que tu dis car c'est un voilier de "compétition" de l'époque. (mais le B&G est aussi de cette époque..)

cdlt

En effet le plus simple avec des sondes "Analogique" c'est un commutateur manuel style inverseur entre les fils de signaux "top" , babord /tribord.

comment font ils sur les cata, il y a bien deux sondes (1 par coque)

Comme l'explique tux3132 selon la sonde son identification sur le bus sera passible ou non. Si l'ident n'est pas possible il va y avoir conflit avec une connexion Y.
La platine Arduino associée à la platine CAN-BUS de Sparckfun débloque pas mal de situations.
Comme je l'ai expliqué par ailleurs et sur mon site j'ai pu leurrer le bus SeatalkNG Raymarine suite à une panne speedo de ma sonde Airmar en fournissant une info SOG d'un petit GPS. Cette info retransmise sur le bus avec l'identifiant de la sonde (code PGN) m'a permis de récupérer le calcul du vent réel et un pseudo speedo.
Dans le cas de ton bateau avec deux sondes j'imagine une solution à expérimenter soit de façon électronique en récupérant l'angle au vent pour alimenter la sonde qui doit travailler.
Sur le principe j'imagine aussi détecter par exemple de façon empirique la gite du bateau (inverseur à mercure (si ça existe encore)) et alimenter électriquement la sonde sous le vent. En principe les sondes n2k fonctionnent avec 4 fils : + et - , CAN-H et CAN-L.
Si on coupe l'alim de la sonde au vent, seule la sonde sous le vent transmettra ses datas. Facile à expérimenter sur le bureau avec deux sondes et un oscillo.
On peut de façon plus élégante mais plus sophistiquée confier la détection à un Arduino qui commutera les alims des sondes.
Le problème n'est pas insoluble de mon point de vue.
J'ai bien réussi à afficher sur mes deux MFDs e7 Raymarine la pression atmosphérique, la tempé extérieure, les tours moteur et sa tempé eau ainsi que l'horamètre à partir de capteurs persos.
jp-jacobee.fr[...]210.png
Faut juste se battre un peu !!! ;)

Excuses, j'avais compris qu'il était question des sondes speedo loch.
J'ai lu trop vite.
Il n'est pas certain que les sondeurs soient synchro. Ils ont chacun je suppose leur propre électronique et de toutes façons à la gite ils ne vont pas mesurer la même chose. Mais ne connaissant pas le matériel je ne m'engagerai pas plus avant.
De toutes façons si le bateau n'est pas à plat la mesure est fausse.
Une autre solution aurait été de stratifier le plus loin possible de la quille bâbord ou tribord une protubérance permettant de mettre la sonde horizontale.
Le faisceau ainsi déplacé devrait "illuminer" l’aplomb du bateau.
Sans pénaliser les performances si c'est bien fait.

Bonjour Tux3132,

Je me mets sur la plateforme arduino et j'aimerai faire mon propre adaptateur NMEA 2000 => USB

Utilisez-vous cette plateforme avec un shield CAN Bus du type de celui-ci www.sparkfun.com[...]s/10039
ou utilisez-vous une autre plateforme ?

D'avance merci pour votre réponse.

Eric

Salut Lithops,
Dans la norme NMEA 2000 quand tu lis instance c'est en fait une valeur qui indique, dans le cas d'une tri-sonde par exemple, que la température, la profondeur et la vitesse surface sont liées à ladite sonde. Donc chaque PGN a la même instance ce qui peut être assimilé au n° de la sonde. Mais la norme ne prévoit pas de choisir quelle sonde utiliser : il n'y en a qu'une. Concernant le COG / SOG c'est la même chose, il n'y en a qu'un. En revanche si il y plusieurs GPS c'est celui qui aura la meilleure DOP (je crois ?) qui sera retenu pour le COG / SOG.
Ce que j'ai observé c'est que lorsque l'on a 2 sondes les données ne se parasitent pas sur le bus car le n° de source (au sens NMEA) est obligatoirement différent. Mais comme le n° de source peut être attribué aléatoirement au démarrage de la sonde, ce n° n'est pas discriminant alors certains afficheurs demandent le PGN "product information" à la sonde pour afficher les données de la sonde de sa marque.
Si quelqu'un a plus d'infos je suis preneur.
Bernard.

Bonjour à tous,
Je suis entrain de changer ma vieille électronique en équipement « non propriétaire » N2K.
Pour commencer anémo ultrason/baro, sondeur/loch/température puis viendront ensuite 2 afficheurs et un contrôleur de batterie servitude. Voilà pour l’essentiel.
Plus tard, suivant l'épaisseur de la caisse de bord, une connexion à une tablette ( je crois qu’elles parlent en 0183 donc un convertisseur - assez cher-) et peut être un traceur, mais là mon petit Garmin 276C -indépendant du réseau- sera totalement suffisant pour le rase cailloux.

J’en suis au stade du design de la dorsale.
Mon bateau étant petit, Ovni 32, tous les drops seront renvoyés au panneau ouvrant à côté de la tac.

Premier choix : une batterie de Ts+ le power tap T + le terminator ( soit un espace de 8 à 9 Ts, environs 50 à 60 cm - un peu long pour bidouiller dans le logement )

Deuxième choix : un boîtier Actisense « Quick Network Block » QNB-1-PMW qui offre 6 drops + le 12 v dans un faible espace et suivront 2 ou 3 T’s plus tard.
Si quelqu’un a une expérience avec ce boîtier Actisense, je le remercie.

En général, pour la dorsale , j’ai l’intention d’utiliser du Maretron et de l’Actisense, peut être aussi du Garmin moins cher; on les trouve facilement chez les vendeurs en ligne aux Us, GB et France
Je vous remercie pour toutes vos expériences avec un réseau N2K et serais heureux de partager mes cogitations sur le thème. A noter que ces cogitations on commencé quand j’en ai eu mare d’aller changer la girouette à godets qui se bloquait à intervalles de plus en plus courts.
Cordialement

Bonjour tux3132, bonjour à tous,
Merci pour ces infos. En regardant de près une photo du boîtier QNB on ne voit que des connecteurs à vis + l'entrée et sortie de la dorsale + deux fusibles qui d'après la doc permettent de protéger et isoler les deux moitiés droite et gauche de la dorsale .
Ma dorsale démarrera en haut du mât avec un anémo ultrason, un in-line terminator, le boîtier QNB (remplace 6 Ts pour drop + le power T) puis encore en sortie un T et le terminator, sans doute Maretron.
Je suis allé voir les prix chez svb. Il me semble assez cher ( voir aussi Navstore, Douglas, allGadgets, YatchBits etc..)
L'affichage multiécran du ST70 est très intéressant mais l'appareil en neuf est cher et je n'ai pas trouvé où le chercher en occas. J'avais prévu des Maretron DSM150 qui semblent très complet en multifonction.
Amicalement