Naviguer par 8 - 9 BFT

Possible, risqué, cela dépend du bateaeu, de sa longueur, des équipiers, de la zone de navigation, du type de vagues, d'autres paramètres?

Je m'intéresse à vos retours d'expériences sur la question!

Arnaud

L'équipage
23 sept. 2013
23 sept. 2013

"Possible, risqué, cela dépend du bateau, de sa longueur, des équipiers, de la zone de navigation, du type de vagues, d'autres paramètres?"
Tu as répondu aux questions...
Avec un Kelt 8,5 en baie de La Trinité "ça le fait" , A Ouessant, c'est de la survie...

force 9 c'est un vent moyen à 45 noeuds avec des rafales qui peuvent atteindre 60 noeuds. S'il y a la mer qui va avec on est en survie avec unbateau de 8,5 m.
Si c'est un passage orageux de courte durée sous le vent d'une côte on peut encore faire route au portant sous tourmentin seul, quant à remonter au vent, il faut un troisième ris et cela n'ira guère au delà d'une route fond à 80° du vent.
Et par ce vent virer de bord est mission impossible et si le tourmentin fasseye ne serait-ce que quelques secondes, s'il ne se déchire pas il y a de grande chances que les écoutes fassent un paquet de noeuds invraisemblable !
Force 8 dans la rade de Cherbourg, c'est enore possible de "naviguer" pour un kelt 8.50

23 sept. 2013

Dans un bateau de 13M aussi ! La différence c'est que t'es pas dans une survie 4 places mais dans une survie 8 places ;)

23 sept. 2013

Perso :Sur eau platte Tourmentin seul par 30nds sur mon 6m , je dois pousser sans arret sur la barre, je ne pense pas pouvoir virer si ca devait etre plus fort.
3em ris : Les voilers ne sont pas chaud pour en mettre un. Je sais maintenant pourquoi pour l'avoir testé: La voile n'est pas conçue assez costaud sur le haut. On detruit tout.
La partie haute de la voile devrait avoir la solidite d'un tourmentin.
Pour cette raison que je me suis fais fabriqué une micro GV de 2m2
L'ideal une gv conçu pour ça avec une partie haute en beton.
Mon bateau m'apparait plus secu avec le tourmentin + micro GV que tourmenttin seul.
ma micro GV fait la moitie du tourmentin

les plus gros bateaux avaient une Suédoise : GV sans lattes

23 sept. 2013

Si dans le golfe de Guinée, les voiliers ne sont pas chauds pour un 3ème ris ce n'est souvent pas le cas sur la Méd; j'ai pris du 9 entre La Grande motte et St trop (au portant, certes...) et le ris 3 a été bien utile, sans problème de solidité de la voile

23 sept. 201323 sept. 2013

Papy_Jame ??? :lavache:

26 sept. 2013

effectivement!toujours dans ce secteur,à la renverse thermique de midi(la plus terrible) j'ais pu voir horrifié, des rafales qui décramponnaient de la quille des équipages entiers..lesquels tournoyaient en l'air et disparaissaient de ma vue...
C est ce coin qu 'il faut truffer d'éoliennes.....mais tiendront elles le coup?

26 sept. 201326 sept. 2013

Ouais c'est beau !!!
Surtout dans ce secteur où les thermiques montent à 40 nœuds et où les croiseurs se retrouvent sur le toit avec les équipages cramponnés à la quille.
:acheval: :acheval:

26 sept. 2013

Oui oui, les assureurs connaissent bien ce "Triangle maudit", ils refusent de t'y assurer. Sur les cartes, il devrait être notifié: zone dangereuse. Parait que la Navy voulait y monter une base d'entrainement pour leurs "Navy Seals" mais ils ont renoncé: trop dur! trop de pertes!

23 sept. 2013

Pour avoir navigué 2 fois par 9bft en haute mer sur des gros cata (17m) je trouvais ca déjà super sport.
Sur un Kelt 8.5 (que je ne connais pas) je ferais tout pour ne pas y aller, et je me trouvais dedans je pense que j'essayerais de me souvenir de mes cours de catéchisme pour retrouver une ou deux prières...

Sinon déjà pris 35-40 en KL28 (gros cata de sport de 8.5M) en baie de Saint Malo sur mer plate, ca ce gère, mais c'est limite.

Comme les copains, ca dépend plus de l'état de la mer que du vent.

23 sept. 2013

C'est quoi une voile Suedoise ?.

Tu as raison je pense que c'est l'etat du plan d'eau qui compte.

23 sept. 2013

petit GV lourde non endrayée non lattée

24 sept. 2013

Hubert, tu décris la méthode traditionnelle des anglo saxons, c'est au contraire facile car il y a 2 rails et la voile de cape est dans un sac en permanence prête à être envoyée.
Comme la boule et le cône noir c'est inconnu chez nous !

24 sept. 2013

tu dois avoir raison, a vrai dire, j'en ai pas et j'imaginais que si j'en avait une c'est comme ca que je la verrais....vive heo ou l'on apprends tout ce qu'on croit savoir

la suédoise est endraillée et à des ris. Sa coupe est plus plate et le tissu plus solide.
Elle nécessite de rentrer la GV sauf à l'envoyer à bordure libre mais elle est endraillée dans le mât
L'autre dont tu parles est une voile de cape : elle se grée en bordure libre sans enlever la GV qui est solidement ferlée sur la bôme. Cela doit être un sacré cirque pour la mettre en place.

24 sept. 2013

Je crois avoir vu chez un fabricant, sais plus lequel (Harken? ) un rail de mat avec une sorte de "Y" dont une des branches descend presque au pied du mat; ça permet, si j'ai bien compris, la manœuvre que tu décris: la suédoise prête à l'emploie en pied de mat

23 sept. 2013

Bonjour,
De ma petite expérience F8 établi grosses vagues 4 m et + mais une mer qui permettait de garder une vitesse honorable donc pas de PB; et de celle de mes amis à travers l'Atlantique avec de petits bateaux qui ont connu ces vents, cela dépend en principal de l'état de la mer et pour eux, c'était la cape sèche.
Mais comme dit Hubert, F9 établi, ce serait certainement l'apocalipse. On ne cours pas après.

23 sept. 2013

Avec mon bateau, je peux envisager de sortir avec un 8 bft bien établi. Pour une nav au portant et à condition d'avoir un équipage sufisamment expérimenté. Avec un 9 bft bien établi, je n'envisage plus de sortir. Sauf conditions très spéciales: un plan d'eau bien protégé par exemple.

Mais si je devais me faire surprendre par un 9 bft en pleine mer, je resterais assez serein quant aux capacités de mon bateau à gérer de telles conditions.

23 sept. 2013

45 à 55 nœuds de vent sous GV à 3 ris (elle est très épaisse, trop même par petit temps) et trinquette légèrement enroulée, ça le fait du travers au portant. Plus près du vent, c'est une manière de faire dur sur place plus proche de la cape qu'autre chose. Et c'est toujours limite-limite car on sent bien que tout est prêt à casser. Donc se retrouver là dedans en mer de Barens, oui parce qu'on a pas le choix quand ça vous tombe dessus. S'y retrouver volontairement, faut être dingue :)

07 nov. 2013

Bonjour,

8 - 9 en mer de Barents l'été dernier ?
Je n'ai pas souvenance d'un tel coup de vent.

Bizarre...

G.

23 sept. 2013

La grand voile suédoise, j'ai déjà utilisé mais il a fallu rentrer la GV pour l'installer; c'est périlleux comme manoeuvre a moins de pouvoir anticiper.

23 sept. 2013

Je crois que meme pour acquerir de l'experience on ne se met pas sauf erreur de timing dans un vent qui ne permet pas de faire du pres sans le moteur ( du tout meme en survie).
Pour mon joli 13m c'est 40-45nds, pour un 8.5m ?? 30, 35nds?.
.
au dela ( ce qui nest vraiment pas si frequent) on ne fait que du portant dans le bon sens pour sortir de la depression
.
neanmoins pour repondre a la question c'est bien sur l'etat de la mer le facteur limitant..Si on est au large on n'a pas le choix; fallait pas y aller
Et d'apres moi plus on est nombreux plus c'est le bordel: deux maxi trois pour les quarts

24 sept. 2013

Le prés au moteur...
Diantre!

23 sept. 2013

Jusqu' force 8, la mer est plus difficille à gérer que le vent, dès force 9, je trouve que c'est l'inverse. Difficille de remonter au delà du travers/petit largue mais la mer est écrasée, lissée par le vent. "Plate" et blanche. Il peut rester de la houle, mais tout est "écrêté" (dirais un ingé son).
Par contre si il pleut, impossible de regarder "devant", visage cinglé.

23 sept. 2013

ok si t'as pas de houle croisée; ce qui fut souvent mon cas

24 sept. 2013

Pour regarder devant, il y a le masque de plongeur.

23 sept. 2013

Je n'ai eu qu'une fois une montée à 10/11 (de 6/7 à 10/11 en 1/2 heure, ça scotche!)
Le canot sous GV à 2 ris et tourmentin, impossible de remonter au vent, 55° de gîte, un beau bordel à l'intérieur...
la mer est grise, la pluie semble tomber à l'horizontale, on ne sait plus trop quel cap tenir ni quelle décision prendre.
les équipiers au rappel, cirés et gilets de sauvetage capelés, on apprécie de ne pas avoir à les envoyer à l'avant.
J'étais entre Ré et Oléron, on est renté au surf aux Minimes en moins d'une heure mais j'avoue que j'ai trouvé la tour Richelieu bien sympathique.
A la capitainerie l'anémo était à F11 et nous marchions sur les pontons contre le vent courbés à 45°...
Là, le canal 16 était encombré mais pas par de l'inutile...

23 sept. 2013

Dépend aussi beaucoup du bateau et de son degré d'équipement.

10 m en acier, cockpit central, de bonnes voiles sur bas étai (pas d'enrouleur), surtout un régulateur d'allure, bateau étanche...

Du huit c'est tout-à-fait gérable, du neuf c'est sport, surtout si tu te bas pour trouver un refuge, si tu passes un cap... sinon au large au portant ça va.

Du 10, une fois que tu as bien réglé ton bateau, mer sur la hanche et de l'eau à courir, tu t'enfermes à l'intérieur et tu prends un livre et attends que cela passe.

Je trouve que le plus stressant ce sont les claques que le bateau reçoit sur le franc bord et qui résonnent à l'intérieur.

11 je ne connais pas en mer.

23 sept. 2013

plus de 10 en mer je conseille la cape ( seche plutot), meme au portant, d'autant que "fuir" ne fait que prolonger le temps pendant lequel on subit la tempete..
@micmarin :"tout a fait gerable" pas pour un bateau kelt 8.5 ( sujet du fil).
d'ou ma recommandation perpetuelle ayez des bateaux en metal

24 sept. 2013

heueu..peut etre qu'apres quaranre ans d'usage quelques bastons talonnages echouages manoeuvres ratés, le metal lourd et moins performant sera toujours egal a lui meme
autre sujet
philippe

24 sept. 201324 sept. 2013

En effet!!
Mon kelt 850 ne quittera probablement pas son plan d'eau douce, le lac Léman!!
En revanche la semaine dernière j'étais au nord de la Sardaigne, bloqué comme beaucoup d'autres sur l'ile de la Maddalena en raison du fort mistral et d'avis de coup de vent 8-9 bft.
Nous ne somme sortis qu'après trois jours, lorsque le vent s'est un peu calmé.
Nous avons tout de même eu force 7 toute la journée, avec de raffales à 35 noeuds.
Pour moi cette navigation dans force 7, avec le jeanneau 439 en location, était très confortable.
Au-delà, je ne me serais par risqué, surtout car nous ne connaissions pas bien le bateau et pour ne pas malmener l'équipage.
Aussi, je crois que la manoeuvre d'entrée/sortie de port est très décourageante part fort vent.

Voici.. mais j'ai bien ri de voir le Sir Robert Baden Powell sortir majestueusement du port au plus fort du mistral, laissant toute la guirlande de charters scotchés au port!!

www.sir-robert.com[...]/

24 sept. 2013

ben c'est sur le profil! kelt 8.5 DI

23 sept. 2013

Un bateau acier ou alu n'est pas absolument pas synonyme de bateau "marin".
Ici il sera plutôt question de "couple de redressement", de fardage, de capacité à remonter au vent, de coupe de voiles, de capacité à régler et à faire face par l'équipage...

24 sept. 2013

Heu ... où vois-tu que le sujet du fil est le kelt 8.5 (à part que c'est le nom du membre) . Moi je lis quelqu'un qui pose des questions sur "naviguer par 8-9 B" et qui s'intéresse à nos retours d'expériences.

Et plus de 10, comme je n'ai pas l'expérience, je ne conseille rien du tout, et certainement pas une solution unique. Cela dépend de trop de facteur.

24 sept. 2013

Oui motutunga, mais ce n'est pas le sujet du fil! :langue2:

24 sept. 2013

"ma recommandation perpetuelle ayez des bateaux en metal" Hors sujet mais pas d'accord et faux pour moi.

23 sept. 2013

Possible : Oui, même dans cette taille là, mais ce sera limite et dur

risqué : Oui et non selon le degré d'équipement et de préparation du bateau et de l'équipage. Il y a aussi un risque de fatiguer ou casser du matériel.

Agréable : pour moi, sûrement pas ! mais je dois reconnaître que j'ai assez peu de penchants pour le masochisme.

Bref, s'il faut le faire, il faut être prêt mais si on peut éviter, on doit éviter.

24 sept. 2013

Les quelques navs que j'ai fait par 8 bft sont toutes de bon souvenirs! Mais on les a faites avec pas mal soleil. Ce qui fait toute la différence en ce qui me concerne!

J'ai pris une fois une claque à 10 bft pendant quelques heures en Grèce. Avec grand ciel bleu et l'eau à 25°C. Et bien, ce n'est vraiment pas les même 10 bft qu'en Mer du Nord en hiver!

23 sept. 201323 sept. 2013

Cela dépend beaucoup aussi de l'endroit où tu navigues, Méditerranée ou Atlantique.

Personnellement, je ne peux parler que pour la Méditerranée et plus particulièrement le golfe du Lion et la suite jusqu'aux Baléares.

Pour ne pas remonter trop loin en arrière, avec le GS 106, le risque de prendre du F8 de NO en été est très réel, lors d'une traversée, ou d'une étape côtière.

Alors les différents cas subits:
1) En étapes côtières
Entre Port Camargue et Cap d'Agde, on est au près sous 2 ris et génois très roulé (comme un foc 2) sous le vent de la côte il y a du vent mais pas de mer et ça passe très bien.
De Cap d'Agde à Leucate et particulièrement entre Narbonne plage et le Cap Leucate, le fetch étant beaucoup important, on prend de belle vagues dans la figure et des rafales qui mettent facilement le liston dans l'eau. Ces quelques 18 milles parraissent bien long.
A partir de Leucate et jusqu'au passage du Cap Creus, (en 2 étapes) on est au portant, le bateau surfe dur les vagues et l'allure est relativement confortable.
Un des plus gros danger est de se payer un casier dont l'orin vient se prendre dans l'hélice. L'ayant eu une fois dans ces conditions, je n'en garde pas un bon souvenir.

2) En traversée directe Port Camargue Baléares.
Si du F8 est annoncé....on ne part pas.
Si on le récupère plus tard au cours de la traversée commencée par un gentil F3/4, pas d'autre solution que de continuer.
Dans ce cas on est au largue TA et l'allure est relativement facile...au moins dans la journée. tandis que le bateau surfe à 10/12 nœuds sur les vagues.
La nuit s'est plus stressant car on entend les déferlantes arriver, mais sans les voir. Si on se laisse surprendre par une oloffée la vague vient claquer sur la coque en inondant le pont...et accessoirement le barreur !

Mais ça se passe généralement bien. Mais on est content d'arriver. D'ailleurs très souvent le vent tombe lorsqu'on est à hauteur de Barcelone.

Pour du F9 bien établi, pas d'expérience....à par le mouillage (avec beaucoup de ligne à l'eau)

3) En traversée retour, j'ai chopé une seule fois, en 40 ans de navigation, un F10 (annoncé et subit), alors que nous étions à moins de 5 milles du cap Creus (équipage familiale avec des enfants).
Ne tenant pas à tirer des bords, j'ai terminé simplement au moteur (à 1 nœud de vitesse moyenne) pour aller mouiller à Cadaquès.
Il pleuvait et comme le dit Bigornot, le mélange d'eau de mer et d'eau douce m'arrivait directement dans la figure et sans un masque de plongée, je n'aurais rien vu.
Les vagues étaient très grosses et escarpées. Les chalutiers de Rosas se dépêchaient de rentrer au port, en roulant passablement

23 sept. 2013

un "petit" 8(c'est à dire pas du 9...ou 10)subi 3 fois en Méd
1/sur Muscadet équipé de trés bonnes voiles et TMT(" ris sur GV...le mistral s'est levé à mi parcours Calvi/Toulon.....un petit 4n,à environ 75° du vent....une membrure légèrement "décolléé" du franc bord....et mes yeux"hors service"2 jours(à force de prendre des paquets de mer....)attero (évidemment!!)sur Antibes...
un peu inquiet...de savoir si le vent allait encore monter ou pas...gérable,mais dur...formidable Muscadet....
2/idem sur Aquila...gv 4 ris!on sentait déjà une plus grande marge par rapport au Muscadet
3/tram à mi trajet Port vendres/Fornells,au portant donc,GV 4 ris au début...puis solent avec 1 ris...secret de polichinelle:beaucoup plus confortable au portant....pas vraiment d'alertes à se faire "embarquer"travers des déférlantes....et un peu d'angoisse à l'attero(en 81 pas de GPS)
Anecdotique
2h(heureusement pas plus!)de40/45 au nord d'arbatax sur first 21.7S...affalé foc(pas d'enrouleur et travers sous GV seule à 3 ris..ce gros orage genérait du vent de terre...mais meme avec un petit fecht ça commencait à etre limite(déferlantes de travers recouvrant copieusement le bateau)ça l a fait tout de meme

24 sept. 201316 juin 2020

Je vois plusieurs remarques sur les yeux, et à juste titre. Mieux que le masque de plongée, avoir à bord un masque pour condition extrême ne fait pas de tort. Respirant, étanche, verre polarisant ... c'est plus qu'un confort.

Aussi il ne blesse pas la peau, ne sert pas trop fort.

Et en sortant un peu du sujet remarquez aussi sur la photo les gants. Quand le froid, le gel ou la neige s'en mêlent ce que je trouve le mieux ce sont les gants des combinaisons étanches de plongée. Se porte avec un sous-gant bien chaud.

La photo 1 est prise par 8 beaufort, la 2 était un essai pour le reflet, rien à voir avec le mauvais temps!

24 sept. 2013

L'avantage du masque de plongée, qui ne fait pas mal, c'est que tu l'as déjà ou qu'il sert aussi en plongée.

24 sept. 2013

l'inconvénient est que tu respire par la bouche!

24 sept. 2013

Oui, c'est un compromis, mais ayant un masque de plongée aussi, pour barrer dans de mauvaises conditions je préfère de loin mes masques style ski, montagne, ...

Pour trois raisons principales : pas de buée, verre polarisant, confort

24 sept. 2013

exact...de plus les lunettes de ski(masques)haut de gamme ont d'excellents double vitrages...bien que moniteur de ski...je suis encore parti cet été...sans ces masques!
une couleur soit "orangéé" soit" gris-rose"pourrait peut etre faire diurne/nocturne.....
quant à mes yeux,lors de la tannéé prise en Muscadet,un "SOS médecin" voulait pratiquer une...ponction...assez éffrayé j'ai refusé...passé un coup de fil au 1er ophtalmo,qui m'a dit qu'il était urgent...d'attendre que ça passe.....tout seul...

24 sept. 201324 sept. 2013

ben c'est sur le profil!
cette remarque n'est pas a sa place
A part ca je me la ferme, un heossien m'a dit si tu veux qu'on ecoute ne parle pas de voile !
mais il est tout de meme curieux que ceux qu'on ecoute ne sont pas toujours ceux qui ont la plus grande experience...mais ca ne me fache pas du tout car je suis surtout la pour apprendre

24 sept. 2013

pour la gv de cape sur rail séparé taper

storm staysail

sur google ou votre moteur de recherche préféré

24 sept. 2013

donc taper
storm trysail
yameme un club de baroudeurs

www.stormtrysail.org[...]/

www.google.fr[...]/search

24 sept. 2013

pardon storm trysail

staysail c'est trinquetet

24 sept. 2013

Pareil qu'au dessus, 8 c'est gérable tant que la mer l'est, 9 c'est de la survie.

En fait ca dépend de l'état de la mer: on est sorti en rade de Cherbourg par 50 nds sur "Passion" et on s'est bien poilé.

Par contre on s'est pris une renverse vent contre courant au milieu d'une transmanche sur un 8 et la on a un peu chialé.

Sur un kelt 8.50 c'est l'état de la mer,qui doit être prédominant sur la force du vent. Si tu te fait attraper dehors tu fais avec, sinon ça ne vaut pas la peine de sortir...

24 sept. 2013

Ahhhh "Passion" et son regretté "Jaques S." Une petite pensée pour lui...

24 sept. 201324 sept. 2013

Je suis un peu surpris que l'on parle de voile de cape ou de suédoise pour des navs par 8 ou 9 bft.

Au portant dans un 8 bft bien établi, nous naviguons avec 2 ris dans la GV, la trinquette, et le yankee à 60% de sa surface. Déjà testé.

Au portant dans un 9 bft bien établi, je pense que nous naviguerions avec 2 ou 3 ris dans la GV, la trinquette, et peut-être encore 30-40% du yankee. Pas encore testé.

La GV suédoise et la voile de cape ne sont utile que pour remonter au vent, et AMHA à partir de 9 ou 10 bft. Pas quelque chose que j'ai trop envie d'essayer. Au portant, je ne vois pas trop leur utilité.

24 sept. 2013

comme je l'ai écrit ci dessous c'est un choix traditionnel des anglo saxons voir les liens que j'ai donné et les combinaison de voilure qu'on voit rarement sur nos bateaux de latin. pareil pour les ancre flottantes et autres "drogues", cones etc
en.wikipedia.org[...]/Drogue

24 sept. 2013

P.......n!sur quel bateau,?remonter au vent "à partir de force 9...ou 10" et la mer qui(normalement va avec)?nous disons bien :remonter au vent....

27 sept. 2013

oui...j'ai revu qqes images et il y a meme une video(elle "décroche" assez souvent...)taper Sydney Hobart pour y accéder...
autant qu'on puisse en juger sur les images,je suis d'accord,certains (semble t il trés gros bateaux)arrivent à faire une route...qui n'est pas...la fuite..70/° du vent? un peu moins?
toutefois ce ne sont pas des bateaux de "mr tout le monde"
j imagine que,en particulier,les maxis(20/25/30m?)ont des possibilités sans commune mesure avec ne serait ce qu'un bon 40 pieds ....,?

26 sept. 201326 sept. 2013

Ben, pendant la Sydney-Hobart 1998 par exemple, de nombreux bateaux ont fait du près dans des vents de plus de 50 nds avec rafales à plus de 80 nds.

www.richardbennett.com.au[...]dex.php

27 sept. 201327 sept. 2013

AFR Midnight Rambler a remporté cette édition de la Sydney-Hobart au classement en temps compensé. C'est un bateau de 35 pieds.
www.bymnews.com[...]age.php

De mémoire, sur la vidéo, c'est Brindabella, un maxi de 80-90 pieds, second en temps réel.

24 sept. 2013

La GV suédoise est dans un grammage plus costaud avec des coutures renforcées et ça permet d'économiser la GV qui par F8 et F9 va prendre séieux un coup de vieux si cela dure quelques jours.
En plus sa coupe avec une chute concave permet de mieux remonter au vent qu'une gv au troisième ris.
Cela est valable pour un bateau de croisière, pour un course croisière affuté c'est différent et il pourra porter surement plus de toile.
Au lieu d'une trinquette, on voit parfois des génois sur enrouleur partiellement déroulés par F7/F8 au portant, GV arisée, bonjour la déformation du tissu. En plus ça fait piquer du nez dans la vague.

24 sept. 201324 sept. 2013

7-8, pas de problème, mais j'espère ne jamais devoir affronter un vent de force 9-10 établie, voir plus.

Je me rappelle d'une (mauvaise) nuit passée au mouillage avec un mistral bien établi de 40-45 nds avec rafales jusqu'à 55 nds. Donc du 9.

J'étais déjà content de ne pas être sous voile. On gitait de manière assez prononcée avec le mât nu. J'allais toutes les 15 minutes contrôler le mouillage. Impressionnant et pas du tout reposant.

Bravo à ceux qui naviguent régulièrement dans ces conditions. Très peu pour moi. :non:

24 sept. 201316 juin 2020

Suédoise, cape, trysail, spencer... à poste (voilier l'Olonnais)

24 sept. 2013

a celui qui me poserai cette question, je répondrai sans hésiter de ne pas y aller.
mais on ne peut pas naviguer sans prendre le risque de devoir négocier ce genre de conditions alors il faut un bateau très bien préparé. plus que la longueur, c'est le matériel qui va faire la différence. un enrouleur qui n'enroule pas, un génois roulé qui se transforme en sac, une gv qui se déchire des écoutes qui lâchent et nous voilà dans une situation très préoccupante. dans la baston le matériel doit être infaillible, surtout près des cotes bien sur...

24 sept. 2013

oui ! C'est tout à fait vrai. Quand ça se présente mal, si possible je me sauve au port ou à l'abri le plus proche. Vaut encore mieux une bonne prévision météo, et là moi je reste sous la couette au port.

24 sept. 2013

La suedoise on dirait un TMT à l'envers et en guise de GV.

Revenons au sujet, donc en mer. Sur mon 8.45 F 6 établi avec rafales a 8 et BMS mer, au portant tmt et gv au bas ris, tu tiens la barre c sur et t'exploses ton record (mais personne en mer, ni voilier ni péchous!!!).

Effectivement la fiabilité du matos prime, de l'équipage aussi (j'étais en solo).

24 sept. 2013

désolé mais je crois qu tu confonds suédoise, petite GV plate et storm trysail dont je ne connais pas la traduction française si elle existe, cette gv de cape endraillée sur un rail // ou une branche d'un Y

24 sept. 2013

L'équipage de l'Olonnais appelle la voile sur la photo (post ci-dessus) "trysail" ou "spencer" (d'après eux ça serait la même chose)
Je trouve qu'elle ressemble à la représentation que je me fais d'une "voile de cape" (il y aurait deux version "endraillée" et "non endraillée")
Alors que, toujours dans ma représentation, une suédoise est davantage une "voile d'hiver" et/ou de "mauvais coins"...

Nb Je ne fais que réfléchir à voix haute, je ne suis certain de rien....

24 sept. 2013

oui c'est cela STORM TRYSAIL, voile de cape

24 sept. 2013

Je parlais de la forme et de la taille,

24 sept. 2013

justement une suédoise ça ne ressemble pas du tout à un TMT à l'envers, certains exemples de STORM TRYSAIL oui.

quand j'etais plus jeune je suis sorti une fois par force 8 pour voir (sur un 7m en cp) je n'ai plus jamais recommençé! :-)

26 sept. 2013

Et mettre un tmt en guise de suedoise ?

26 sept. 2013

Rien à voir.
Il faut se rappeler qu'une suédoise est une GV dont la chute se trouve à l'intérieur du triangle, plus plate qu'une GV normale sa surface est diminuée à peut près à 1 ris. Elle possède aussi ses ris comme toutes GV.

26 sept. 2013

Exact !
"Négatif de chute"

26 sept. 2013

le tmt va devant si tu peux le mettre, quand à imaginer changer sa gv dans la baston, surtout avec les lasy jack!!

26 sept. 2013

L'idée était de mettre et donc transformer un tmt en petite voile suédoise,

26 sept. 2013

une petite suedoise en "tôle" ça devient une voile de cape, on tourne en rond !
:reflechi:

26 sept. 2013

Quand j'etais etudiant, nous n'avions pas peur de grand chose, et certainement pas d'un peu de vent. Je me souviens d'une nav de nuit en fevrier entre groix et le palais dans ce genre temps. Arrivee 2 ou 3h du mat. Debarquement le lendemain matin en ciree complet sous la flotte dans un bistrot du palais pour le petit dej. La patronne du bistrot nous demande si c'est nous les charlots qui sommes arrives pendant nuit. Reponses, oui mais pourquoi charlots? S'ensuit une engueulade monumentale. 1 pechou du coin avait chavire dans la nuit : 2 morts.

26 sept. 2013

quand la situation est telle qu'un bateau de pêche chavire, sortir en mer la nuit avec des potes pour aller boire un coup ne relève pas du courage mais de la bêtise.

26 sept. 201326 sept. 2013

100% d'accord. Plus de 20 ans après, j'y pense encore et j'ai toujours autant honte de cette histoire. Mais, si la raconter évite à Kelt850 de se lancer dans le même genre de conn.rie, avec ou sans voile suédoise, ca vaut peut-être le coup...

ps : pour être très franc, je ne sais plus si leur bateau avait chaviré ou s'ils étaient passés par dessus bord. Ca ne change rien à l'affaire de toute façon. C'était en 87, je crois.

27 sept. 2013

faut pas en avoir honte, mais j'avais juste peur que ça soit pris pour un encouragement...

26 sept. 2013

Que l'on puisse être coincé par une météo qui se dégrade, je comprends quoique, en croisière "ordinaire" pas trop loin des côtes européennes, c'est assez largement prévisible.
Il faut être capable de l'affronter.

Par contre, que par goût, on s'y jette avec son propre bateau que l'on bichonne amoureusement tout le temps et pour lequel aucune dépense n'est de trop , ça me laisse interrogatif... sur le plan de la santé mentale de certains voileux...

Y-a-t-il tant masochistes dans notre activité/sport ?

J'adore la voile, je fais depuis que je suis tout petit mais j'arriver de moins en moins à comprendre comment on peut aimer le gros temps dans lequel toute manoeuvre devient très risquée, on l'on casse toujours une chose ou l'autre (les trucs qui ne cassent pas se prennent une bonne usure) et où (au mieux) la moitié de l'équipage serrent les dents en décomptant les heures. J'adore faire avancer un bateau correctement dans le petit temps ou le medium mais quand ça bastonne, personnellement je trouve ça pénible.

D'un autre côté, quand je vois le petit nombre qui sont réellement dehors quand ça bastonne (même dans des conditions encore navigable), je me dis que ceux qui aiment ça sont vraiment une minorité ; les autres, ils en parlent derrière la véranda du yacht-club.

26 sept. 2013

Franchement, je ne suis pas d'accord. Prenons pour exemple le retour non-stop de Perros Guirec à Dunkerque que j'ai fait début septembre.

Supposons que l'on vous donne le choix entre les prévisions météos suivantes:
- 8 bft venant de sud à nord-ouest.
- 4 à 5 bft venant d'est à nord.

Et bien perso, je choisis sans hésiter les 8 bft. Ce sera une nav sportive mais plutôt 'à plat' et donc pas vraiment inconfortable. De plus, ce sera une nav très rapide qui ne durera probablement pas plus d'une trentaine d'heures. (dans ces conditions, je compte sur une moyenne de 10-11 nds. Route directe donc 300 NM effectifs).

A l'inverse, la deuxième option implique de faire du près en permanence avec en plus des épisodes de louvoyage. Quand ca dure longtemps, je trouve que la gîte est inconfortable et fatiguante. Et cela ne sera pas une nav rapide. Je compterais plutôt sur +/- 60 heures de nav (7 nds de moyenne et 400 NM effectifs).

27 sept. 2013

ça se tient tout à fait.....mais il faut (tout de meme)le bateau qui va avec cette option,surtout s'il y a des périodes avec plus ou moins vent contre courant....ce que je n'ai pas "calculé" et examiné de plus prés....soit ,à mon avis un bon et grand bateau...aux voiles nickel....

27 sept. 2013

ouii on ne se mets pas dans plus que F7 pour voir, sauf parcours protégé ou si l'on navigue en TDM et que l'on est tres aguerri.
le gros temps plus de 12 heures c'est une galere , on risque la casse la blessure la fatigue.
Il est prudent de connaitre un jour ou l'autre le gros temps pour progresser, mais par etape en definissant ses propres techniques

26 sept. 2013

Numawan,
Certes, tu n'as pas tort !

Ceci étant, une étape de 300 miles en manche début septembre, sans être exceptionnelle, n'est pas exactement ce que j'appelais "croisière "ordinaire" pas trop loin des côtes européennes". Tout le monde ne le fais pas quand même.
D'autre part, ça dépend aussi du bateau... et le tien est une sacré bête !

26 sept. 201326 sept. 2013

j'ai connu plusieurs fois du 8 et peut etre un début de 9 avec Little Wing, je n'y ai pris aucun plaisir surtout la nuit sauf parfois un trouble pervers à lire 12 noeuds au surf sous genoa quasi TMT

et en plus c'était à 140 degrés du vent

a bilbao je suis sorti avec plaisir jusqu'à 30 nœuds de vent, typiquement au pres sou genoa roulé et retour pleine balle sous genoa, le pied parfois pour 2 heures seulement
si le week end était prévu venté FOC 1 et 1 ou 2 ris pour le plaisir du près.

26 sept. 2013

une étape de 300 miles en manche début septembre, sans être exceptionnelle, n'est pas exactement ce que j'appelais "croisière "ordinaire" pas trop loin des côtes européennes"

Pourquoi? là je ne comprends pas! parce que c'est 300miles? parce que c'est en Manche?

26 sept. 201326 sept. 2013

J'ai trop le souci du matériel et de mon équipière pour monter dans l'échelle Beaufort. Ns pratiquons volontiers la cape, même par beau temps.
S'emmancher si on annonce du F8 portant et savoir qu'on en aura au moins pour une trentaine d'heures , c'est qu'on a un excellent voilier, qu'on est doué sur l'évolution des dépressions, et qu'on est aussi un excellent barreur. Non, non, ne protestez pas, c'est bien au-dessus du niveau médian des plaisanciers.
En calculant son coup, il y aura trois flots et deux jusants ou bien deux flots et trois jusants, ce qui est bien différent, et si on peut faire coïncider le flot avec certains caps, ce ne sera que bénéfice.
Tout cela,ça demande réflexion, il y a trop de variables pour moi. Dont les ports praticables . Pour répondre à "autres paramètres"

26 sept. 2013

un truc qui marche sur mon bateau, pour remonter au "pres" dans du gros baston
je mets moteur au ralenti + 3 ris dans la GV etarqué à mort pour qu'elle soit le plus plat possible
avec une voile d'avant sans le moteur.... ça passe pas :non:

27 sept. 2013

je suis surpris de certains conseils prodigués sur ce post. suédoise et moteur!!! les débutants qui cherchent la des conseils sont mal barrés.

27 sept. 201327 sept. 2013

suedoise ( ou trois ris) trinquette ou tourmentin au pres par 40 a 50nds c'est une methode sage surtout s'il l'on est seul ou a deux.....et je suis tres loin d'etre debutant

27 sept. 2013

D'accord que dans une mer formée avec un vent F8 F9 le moteur ne supportera pas longtemps de fonctionner avec un angle de gite de 15/20° permanent (problème de lubrification), en plus avec les voiles qui vont bien on fait marcher son bateau correctement et le moteur n'apporte rien à cet allure.
Toutefois certains bateaux (Cités dans Adlar Coles Navigation par gros temps) ont utilisé leur moteur avec efficacité pour affronter des mers trés difficiles (F10 et +) au portant , en marche arrière pour freiner le bateau et mieux controler la vitesse !, ou à la cape pour se positionner face à une déferlante et éviter une mise en travers.
Pour ma part, je pense que cela dépend de beaucoup de facteurs, type de voiliers, taille, qualité de l'équipement pour affronter le gros temps, état de la mer, expérience et résistance de l'équipage (ce point à mettre en premier).

27 sept. 2013

il n'était pas question de navigations extrêmes mais plus d'avoir à affronter ponctuellement un vent fort en navigation côtière, me semble t il. donc on oublie la suédoise, d'ailleurs qui en a? un bon jeu de voile ne sert pas qu'a aller vite, il sert avant tout à pouvoir affronter ce genre de conditions, c'est le meilleur élément de sécurité qu'on doit avoir à bord et bien sur savoir s'en servir. la régate pour ça est une excellent école. le moteur palliera à une faiblesse du bateau ou de l'équipage

27 sept. 2013

Personnellement, j'ai pas de suédoise, trois ris dans la grand voile, la possibilité d'en prendre deux dans l'artimon l'étai largeable avec trinquette et tourmentin (ce dernier je ne l'ai jamais sorti depuis 10 ans de nav en med) me suffisent en faisant attention à la couverture méteo j'irai pas remonter dans un mistral annoncé à F9 avec rafale (je pense que le bateau et l'équipage n'en est pas capable) par contre F6 au près, F7 au portant c'est jouable sinon on fait jamais de voile avec tous les BMS qui se suivent.

La suédoise j'ai vu ses avantages lors d'une navigation en bretagne nord sur un 38 pieds lors du passage d'une dépression (40 noeuds bien établis) avec rafales juqu' à 50 noeuds et la mer démontée qui va avec.

27 sept. 2013

La question initiale était: si et comment on pouvait naviguer par F8/9. Là il y a eu beaucoup de réponses.

Cependant il me semble qu'il ne faut pas se voiler la face et laisser le moteur de côté, sous prétexte qu'on est des voileux purs et durs.

Lorsqu'au cours d'une traversée ou étape un peu longue, je prends du vent très fort droit dans le nez, je n'ai aucun scrupule à lancer la mécanique pour appuyer la voile (au bas ris) pour rejoindre l'escale au plus vite ( en faisant attention de ne pas trop giter, plutôt que de tirer des bords dans de mauvaise conditions et allonger de 3 ou 4 fois la durée.
En revanche, si le vent permet de faire le même parcours à la voile sans avoir à louvoyer, le moteur reste au repos.

Après tout, nous faisons de la navigation de plaisance et pas de la compétition et je tiens à conserver mon équipage (mon épouse) avec moi.

27 sept. 2013

Tout a fait d'accord sur l'utilité du moteur pour remonter plus près du vent quand c'est nécessaire.
Les petits bateaux comme le mien (first 29) sont assez sensibles à l'état de la mer et la houle empêche souvent de faire un bon cap sur un bord. Le moteur dans ce cas là évite de décrire des Z dans l'eau. J'ai pu le constater en cotier le long de la camargue (je vous dis pas au large) par F7 raffales à 8 avec trinquette arisée et 3 ris dans la GV, le cap était incomparable une fois appuyé au moteur et nous a permis de gagner au moins 4 heures de nav sur une nav de 50 miles. Effectivement limiter la gite au maximum mais les mouvements du bateau participent également à la bonne lubrification du moteur qui ne reste pas calé en permanence sur un angle.
Je n'imagine pas sortir avec du F8 établi...

27 sept. 2013

@kaola et galatee: je ne suis pas d'accord avec vous du tout. j'ai dis plus haut"le moteur palliera à une faiblesse du bateau ou de l'équipage" j'aurai du rajouter quand la mer le permettra. je comprends à vous lire que si vous aviez du vent vous n'en n'aviez pas la mer, ni la houle qui souvent vient aussi compliquer l'affaire. tirer des bords dans la piaule avec un voilier n'est pas la solution, vous irez moins vite, moins confortablement et en sollicitant le matériel. vous etes sous gv et forcément les embardées vont vous mettre dans le vent et provoquer une gite non acceptable pour le moteur. vous affalez, restez dans l'axe et plantez des pieux..

27 sept. 2013

Je me suis sans doute mal exprimé, mais l'objectif est justement de limiter de tirer des bords.
Suivant le vent, l'état de la mer la voilure et le moteur, il est possible de remonter au vent (voile + moteur) sans trop planter des pieux. Et le pb est bien la houle, ou la mer levée par le vent, sinon le moteur ne serait à mon sens pas nécessaire.

27 sept. 2013

Je suis d'accord avec Senetosa. Un voilier c'est fait pour marcher à la voile, pas au moteur (en termes de carène). Au moteur à chaque "pieu" planté, votre gréement et même les fixations pataras, basatques, l'antenne radar... souffrent dix fois plus que si vous étiez sous voiles avec la toile du temps.
Olivier

27 sept. 2013

Je ne comprends pas très bien, où est l'avantage de tirer des bords, dans le gros temps uniquement à la voile et remonter à 55/60° du vent, voir moins, contre tirer des bords toujours à la voile, mais en s'appuyant avec le moteur, ce qui permet un bien meilleur cap sur le fond.
Cela permet de raccourcir la durée de l'épreuve et la souffrance du matériel et de l'équipage.

Mais chacun fait comme il le veut !

27 sept. 201327 sept. 2013

par plus de 35nds faut un moteur enorme pour remonter le vent, c'est pas plus compliqué que ca , sans compter ce que dit oliv44...
Tiens plus encore , pour la manoeuvre je donne des aujourd'hui ma voix a Oliv dans tous les cas, ca economisera des lignes

05 nov. 2013

Ok avec toi Motu, on s est fait prendre dans 45 nds entre la BAie des singes et le Frioul avec 55 cv pour 12 tonnes et mer pas très formée on marchait a 1'5 nd. Quant à ceux qui font du près dans plus de 35 nds , on les voit pas souvent. A Scicie par mistral , c est marrant il y a des bateaux qui descendent mais rares sont ceux qui remontent ou alors des locations qui doivent rentrer moteur a fond, l étrave qui monte au ciel ... Enfin bref

27 sept. 2013

c'est faux! mais je laisse le soin à olivier de te l'expliquer, il fait ça beaucoup mieux que moi.

27 sept. 2013

je rajouterai que par une mer très hachée et cambrée (cas de fort vent mais sans grand fetch) il n'est pas rare que l'hélice sorte de l'eau avec du coup de très brutales accélérations du moteur qui sont mauvaises pour la mécanique et peuvent endommager le presse étoupe

27 sept. 2013

Up to you !!!!

27 sept. 2013

on peut aussi, s’arrêter ou faire demi tour,

27 sept. 2013

sauf erreur(,GV seule et avec ou sans ris="prés à "l anglaise"...mais peut importe le nom pourvu que l'on se comprenne!
Sur First 21.7S,pas plus tard qu'il y a qqes jours(baléares/voir compte rendu tout frais)je confirme que meme avec un Hors bord(arbre long et chaise solide)l'amélioration duVMG,ou de la remontéé sur un bord est trés sensible.meme dans le trés gros clapot,voire de "vraies "vagues qui commencent à déferler,le bateau n'étant que peu gité sous gv à 2 voire 3 ris,l'hélice ne sort de l'eau qu'exceptionellement,surtout si on est gité du coté du moteur (qui est un peu décentré...)
durant cette croisière et d'autres...alors que nous procédions ainsi,j'ai pu constater que notre VMG équivalait à celui de bons 40 pieds "tout à la voile."..avec enrouleur tout de meme...avec une bonne trinquette ou solent...?
évidemment le "gros" temps commence plus tot sur 6,30....que sur ne serait ce que sur 8/9m...
tout aussi évident:il n'est pas question,sur 6/7m d'aller,volontairement "naviguer"(ds ces conditions le naviguer est...amusant)dans des vents de 8/9 annoncés et,pire,établis...
pour Oliv44:assez peu gité sous Gv seule,disons à 2 ris,et en "effaçant" les plus abruptes lames,et à condition de ne pas mettre le moteur à bloc en avant toute!ça fonctionne,on ne martyrise pas le gréément et on ne fais pas injure à la carène...
j'ajoute que je n'emploi pas cette "méthode",pour pallier une insuffisance du bateau ou de l'équipage...mais pour écourter une étape,qui sinon prendrais des allures de punition....Ex?et il date de qqes jours...un assez solide NE et clapot qui va avec s'opposait à nous pour traverser D'ibiza à mallorca....nous avons "remonté"à l'anglaise...puis l'angle étant plus ouvert on a fini sous voiles(2 ris+solent)...sans quoi...on y serait encore

27 sept. 2013

avec 35/40nds et un 21.7 tu fermes le capot, tu t'accroches, fais demi tour et pries pour que devant toi tu es la chance d'avoir un port, un abri pour te protéger! tu sors pas ton moteur hb pour faire la nicke à un 40pieds!! tu parles de clapot!!! tu avais 15 nds, de très bonnes conditions pour naviguer à la voile...
un peu de sérieux, je pense qu'il y a des gens que ça intéresseraient de savoir comment ils devront faire le jour ou???

28 sept. 2013

exact et faux...à la fois...
exact?si(éole m 'en préserve!)je me faisais prendre en 1/2 hauturier(Corse/continent par ex)par un 8/9 je ne penserais pas un 1 seconde à mettre en route le hors bord
exact?non seulement je fermerais le capot mais aussi la porte à cléf en cas d'ouverture intempestive...c'est ce que j'ai fait sur Muscadet..toutefois l'eau a pénétré par les chicanes d'aération,sur le devant du décrochement du pont fluch-deck...erreur=je n'avais pas à disposition par ex,2 bouchons sur mesure en liège....mais je l'ai dit,ce n'étais pas du 8/9...mais plutot du 7/8Ceci dit sur ce bateau,comme sur les suivants je n'ai pas des voiles de "série" et pas d'enrouleur...et je demande du Dacron "gros grammage"(par ex le solent à ris du F 21.7 est 290 grs)...idem sur Aquila GV 4 ris et des grammages de "fou" comme m'avais dit Demé voiles...l'aquila étais en version...hors bord...et dans ce coup de mistral il est resté silencieux!
faux,mais il est vrai que le fil a dévié...je ne marche pas sous GV+RIS+moteur pour faire la nique à des 40 pieds mais pour,autant que faire se peut,écourter une longue étape de louvoyage(,par ex dans du 25n et gros clapot,voire plus dans une partie du delta de l'Ebre l an dernier...et 1 fois cette annéé
aux baléares...
enfin exact si le bazar grimpait à 8/9....ce serait ,s'il est possible, le 1/2 tour....mais j'avoue que dans du 8/9 et la mer qui va avec,je ne sais pas comment se comporterait le F 21.7,par ex sous TMT seul,aux allures trés arivéés...et je ne tiens pas à le savoir..!

28 sept. 2013

et j'ajoute,,j'ai moins confiance(solidité générale/fiabilité du gréément/quille relevable-repliable... quille fixe)dans le F21.7 que dans le Muscadet..L'Aquila ,lui,était vraiment trés fiable et béton

28 sept. 2013

j essaie 1 Photo

28 sept. 2013

sinon tout à fait OK avec Oliv 44..on arrive à barrer "à 2 doigts"il est meme des périodes ou le bateau parait comprendre tout seul ce qu'il faut faire...périodes interrompues par une lame ou une série de lames qui, elles, ne comprennent ....rien!!

27 sept. 2013

Se mettre à la cape, sur H&O, semble mal vu... enfin c'est hors sujet.
Sur mon beau sabot, il m'arrive, à la demande générale, de motorer. Cela me permet sans vergogne de pointer beaucoup plus et , oui, de ne pas plus giter.Quant à ma trace, il n'y a pas photo. J'appelle ça la Vitesse Mieux Gérée. J'ai aussi Voile Moins Galère. Je suis ici mauvais payeur et je triche si ça me permet de ne pas rester en rade devant un raz Blanchard ou Fécamp. Il m'est arrivé aussi d' aller en deçà de ma vitesse possible. Et aussi de mouiller dans une baie charitable. Je parle de navigation côtière, voire un peu plus. En hauturier, pour moi la question ne se pose pas:c'est la cape, sauf équipage jeune et compétent et résistant à la fatigue, c'est plus rare. Ma belle barque s'en sort, mais ns au-delà de 12h, ça ne le fait plus. Au prtant, comme au près, le vent le bruit et les mouvements ns usent. Alors que dans la cabine centrale on est dans un autre monde.
Je parle de La Manche, mais bien des vents locaux sont des semeurs de mer que les pratiques évitent.

27 sept. 2013

oui par 40 nds et plus c'est impossible de faire du pres pendant longtemps avec nos bateaux.. au dela de 50 il faut songer a la cape seche meme au portant ( je dirai surtout au portant pour sortir plus vite de la depression si l'on est dans le mauvais secteur) quand le bateau devient trop nerveux:
si le pilote ou le regul ne le tient plus, c'est le moment (enfin au cas toujours ou l'on n'a pas une armée de marines a bord)
philippe

27 sept. 201327 sept. 2013

On s'écarte franchement du sujet de base. Perso, par mauvais temps 7à8B, mauvaise mer, AU PRES, toile du temps (3ris, le - de creux possible et avancé au max, trinquette ou mini sac si enrouleur, chariot GV max sous le vent, guindant de GV déventé) et sur 40 pieds (ma réf est un sunfast sur lequel j'ai beaucoup donné). Dans ces conditions, le liston est à quelques centimètres de l'eau, voir sous l'eau suivant les vagues. Totalement impossible de faire disons 1h de moteur dans ces conditions. Mr Volvo,Yanmar, perkins, buck et autres n'ont pas prévu de telles conditions de travail. De plus, ainsi calé, on peut barrer la lame et le bateau "épouse la mer" sans taper. Même dans ces conditions (surtout dans ces conditions) le secret à la barre s'appelle: barrer à gîte constante, c'est à dire qu'il ny a aucune force à exercer sur la barre, mais il faut laisser le bateau trouver son angle (au vent) d'équilibre. Ici, plus question de penons, il s'agirait plutôt de "Piper" au vent comme disent les régatiers, c'est à dire de déventer le guindant de la trinquette. Seuls disont les deux tiers des voiles portent. Ici aussi plus question de privilégier la vitesse ou le cap, mais l'angle constant de gîte résultant de "la quantité juste" de vent qui "glisse" sur les voiles. Et cela s'obtient uniquement à la barre en régulant les minis embardées. Pour cela il ne faut jamais forcer sur celle-ci et dans ces conditions musclés, je vous aussure que l'on peut barrer avec deux doigts. De toute façon, si on force un tant soit peu sur celle-ci, on sort de ce couloir étroit et la sanction est immédiate: soit on l'a laissé trop monter et le bateau se retrouve trop plat, et tout faseye, obligé alors de ré-abattre et de relancer la vitesse, soit on se trouve trop abattu et c'est le départ au lof. C'est angle "de grâce" est d'une dizaine de degrés. Le cap est excellent (normal on serre tellement le vent à la limite de décrocher les voiles), la vitesse assez basse (environ 4/5nds surface en fonction de la mer).
J'ai vécu 65nds établis durant 1/2 à 3/4 d'heure le temps d'arriver à m'abriter du coté d'ommonville-la-rogue, c'était batailler au prés pour trouver au plus vite l'abris d'une "falaise" ou abattre au portant et m'embarquer pour plusieurs heures en direction du large sans savoir quand cela se calmera suffisament pour pouvoir revenir...
Maintenant, même sur un petit bateau, le principe reste exactement le même et je n'agirais pas autrement sur un 5m50. Ce qui importe vraiment dans ces conditions: la qualité des voiles, le bord d'attaque (guindant) de la voile d'avant (présence d'enrouleur ou pas), la finesse de barre, le fardage (présence de portique avec annexe sur bossoirs guère compatible).
Pour finir, on parle ici du près dans du (très) gros temps, passé le bon plein, la question ne se pose plus: c'est sous voiles.
Reste la suédoise: pour moi c'est obsolète: vous imaginez sur le pont, dans une mer qui grossit, un vent qui monte, un bateau complètement déséquilibré sous voile d'avant seule, sortir tous les coulissaux du mât, la prise au vent de la voile même ferlée, puis sortir de la gorge de la bôme (si pas bordure libre), la descendre dans le carré, puis réinstaller une petite voile tout aussi lourde que celle que vous venez d'affaler. Le tout avec la bôme qui balance même si vous avez pris soin de tendre son écoute "a mort"... Moi cela me fait penser à ce qu'a vécu Tabarly, le pic et la suédoise en moins...
Non, c'est pas raisonnable. Si je devais partir pour des mers "furieuses" je ferais tailler une GV à 4 ris dont le gramage et les renforts augmentent au fur et à mesure des hauts, quitte à perdre en poids dans les hauts (ce qui ne gêne en fait pas vraiment, puisque au fur et a mesure que le vent monte, on fait descendre ce poids...).
Ensuite la cape: La cape, cela marche très bien par beau temps et temps moyen. Par gros temps, nos bateaux avec des coques larges, rondes, et des quilles étroites et profondes se comportent très mal à la cape. Si on dispose d'un voilier étroit avec une quille longue, là je dis OK, sinon, pour moi avec du vrai gros temps à la cape on se met dans une situation de croche pieds, travers aux vagues, sans vitesse et on risque d'être roulé. Dans ces conditions, il est obligatoire d'être à l'intérieur enfermé. C'est ce que j'appelle de la survie passive.
Olivier

27 sept. 201327 sept. 2013

Ben dis donc, tu dois sacrement avancer en crabe en pratiquant de la sorte. A mon avis, c'est pour ça que tu ne tapes pas et que ta barre n'est pas trop dure. Tu dérives beaucoup (un peu comme à la cape :)).

27 sept. 2013

encore une fois très bien résumé. sauf sur la taille du bateau, qui importe puisqu'ils ne sont pas fait pour ça: un micro(5,50m) dessale.

27 sept. 201327 sept. 2013

Ca y est, je rentre, et je m'attendais à une vollée de bois vert, mais non...
Effectivement, tu dérive plus, mais l'important est de ne pas solliciter le matériel (gréement/ appareil à gouverner), mais comme tu cap plus, l'un dans l'autre tu fais ta route. Et puis en Manche, perdre 5 ou même 10° de dérive due au vent, c'est peanuts vis à vis du courant...
Ne pas oublier aussi que tu fais pas mal de lacets pour rester dans "l'angle de grâce" en barrant à la lame. Le VMG par 8Bft ...

27 sept. 2013

je pensais plus à une Cavale
fr.wikipedia.org[...]lier%29
volubilis.cavale.free.fr[...]pip.php
.
J'en ai vu couchée, vautrées, mais faut de l'air! mais jamais déssalées, ni sur le toit. Je ne connais pas plus stable et bon marcheur comme (tout) petit bateau dans de la brise et de la mer...

06 nov. 2013

Il a parfaitement raison Oliv44 :
"le secret à la barre s'appelle: barrer à gîte constante, c'est à dire qu'il ny a aucune force à exercer sur la barre, mais il faut laisser le bateau trouver son angle (au vent) d'équilibre. Ici, plus question de penons, il s'agirait plutôt de "Piper" au vent comme disent les régatiers, c'est à dire de déventer le guindant de la trinquette. Seuls disont les deux tiers des voiles portent. Ici aussi plus question de privilégier la vitesse ou le cap, mais l'angle constant de gîte résultant de "la quantité juste" de vent qui "glisse" sur les voiles"
ça dérive certes et alors?
J'utilise souvent cette solution (quand je peux) et c'est assez jouissif :bravo:

27 sept. 2013

+1 avec Oliv44, j'ai donné dans ces conditions avec mon (trop) petit bateau au large des Sables d'Olonne, et impossible de passer à la cape, vent d'Ouest qui menait à la côte, le tout avec une charmante novice aui avait vraiment du cran.
J'ai pu après coup, faire confirmer par les CG du Phare des Baleines la MTO que je subissais, je les avais appelé pour demande d'infos.

27 sept. 2013

Moi ce qui m'étonne c'est que Oliv44 et Senetosa n'acceptent pas que d'autres aient une expérience différente de la leur sans pour autant être en opposition sur le bon réglage des voiles par exemple.
Mais je ne vois pas ce qu'il y a de déraisonné de dire que mettre le moteur de temps à autre, même dans des conditions musclées permet de gagner quelques degrés au vent... et donc du temps... et que dans ces conditions là c'est appréciable pour l'ensemble de l'équipage.
J'étais moi même réellement sceptique avant d'enclencher le moteur et le résultat était sans équivoque. (sachant que le bateau était bien réglé et portait la toile du temps et que le moteur n'a pas souffert). Depuis si je dois caper (côte à éviter ou autre...) je n'hésite pas.
De toutes manière, l'objectif, sauf à avoir un équipage de feu avec un bateau au top, mieux vaut rester au port dans ces conditions.

27 sept. 201327 sept. 2013

Ah non, je ne cherche rien à t'imposer, ni à qui que ce soit. C'est un forum et comme son nom l'indique, on donne son avis tant qu'il est étayé (sinon à quoi ça sert?). J'essaie de toujours décrire les conditions pour lesquelles je donne mon avis, et souvent j'écris "je pense que ..." ou encore "pour moi ...", jamais de tournure genre: "il faut absolument que..." "c'est comme ça que vous devez faire..."
Tant que tu as (ou n'importe qui d'autre) des arguments à avancer, cela fait avancer également le Schmilblick et je suis prêt à tout entendre. Il y a tellement de façon de pratiquer, de bateaux différents, on ne navigue pas de la même façon en Med, qu'en Atlantique, qu'en Manche ou que sous les tropiques. Personne n'a les mêmes équipiers, la même formation, le même portefeuille etc etc ...
Je ne pense pas avoir critiqué ta façon de faire (je ne me permettrais pas, je ne suis pas un Troll) et je ne dis pas qu'un jour je ne mettrais pas le moteur pour aller m'abriter au plus vite. J'ai toujours enseigné aux gens qu'en mer il n'y a pas de recette: tout est envisageable, tant que c'est calculé et que ça sert un objectif.
Seul le bon sens prime et il se dévelloppe par l'expérience.
.
Sur cette file, je lisais un peu trop souvent, que passé une certaine force de vent/mer, pour faire du près, le moteur était le seul remède appuyé de la GV (avec faible gîte, j'ai compris). Mon expérience me permet juste de contrebalancer cet état de fait: non, sous voiles c'est faisable et même facile (si, si) tant que on a le savoir faire. Si cela rallonge la route ou le temps passé en mer, le bateau souffre moins. Après, je peux concèder que j'ai été formé à la vieille école et que pour moi faire face à du (très) mauvais temps, c'est aussi faire de la voile. J'aime aussi ça sans pour autant le rechercher (j'en ai vécu assez pour savoir que c'est dangereux, mais en plus de douze ans de carrière, les fois ou j'ai vraiment eu peur se comptent sur les doigts d'une main et cela a toujours été une peur lié à la surprise). Pour moi c'est partie intégrante de cette activité sportive, que serait un alpiniste sans crevasses et tempête de neige? Pourtant, lui aussi fera tout pour éviter de se geler les doigts ou y laisser sa peau. Et d'ailleurs, sais tu ce qui m'amuse le plus dans le mauvais temps? c'est faire la cuisine (de toute façon, c'est là plus qu'ailleurs qu'il faut se remplir l'estomac, sinon tu perds tes équipiers uns par un...
Olivier

06 nov. 2013

Comme toujours, j'approuve totalement, ou presque, les propos argumentés développés par Oliv44. Le seul point que je ne partage pas est son avis sur la cape. Je l'ai pratiqué dans le gros temps et cela s'est passé remarquablement.
Il faut avoir à l'esprit :
- qu'un Sun Fast 40 pieds bien équipé et mené peut supporter son génois et GV entière jusqu'à 35 noeuds établis et rafale même s'il s'agit de survie et seulement avec un excellent barreur.
- Qu'au près, la différence de vitesse avec le même voilier de 40 pieds dépasse le simple au double. L'un ira à 2.5 noeuds sur le fond, l'autre à 6 noeuds et je ne parle pas de la différence de cap.
- Qu'en Méditterannée, j'ai toujours été étonné du peu de voiliers qui naviguent à la voile dès que le vent monte.

28 sept. 201328 sept. 2013

Deux experiences de F8 superieures a 10h
1. Pour avoir tenté l'option appuis moteur sur un 10m (en acier mototunga conçu pour un TDM) par F8 établi de Sud (poussant vers la cote), trinquette endraillee +GV 2,5 ris (bôme enrouleur). Mer mauvaise avec houle croisée (sud de beauduc). Conclusion , désamorçage du moteur suite aux mouvements de GO dans le réservoir qui évidemment n'était pas plein à 100%. La première fois pas réfléchis à la cause, descend je pompe pour réamorcer, ça pue le GO et acheve un équipier , je redémarre et 5 minutes plus tard rebelote et la je comprend que l'idée est mauvaise. Pour la lubrification j'en sais rien mais ça ne peut pas et bon. Durée du coup de vent environ 20h. Équipage 5 jeunes bon moral avec plein de biscotos, dont 4 rétames par le mal de mer. 1 équipier en relais pour pause barre et besoins naturels. Régulateur d'allure mécanique ATOMS KO par le vent qui faisait plier la pale (avant c'était pas toujours mieux). Pas de fuite possible sans s'ensabler voire se mettre à la cote. On a fait route à 3 nds environ. Temps pourri pluie, froid (10°) . Arrivée en mouillant derrière la digue a port Camargue de nuit pour ne pas tenter une entrée dangereuse de nuit fatigué. Bonne expérience, mais je n'ai pas fait le malin a l'époque.

  1. Mistral NE même secteur, houle 3 directions suite a coup de vent la veille. Mais progressivement se rétablissant dans l'axe du vent. Sur oceanis 37, Génois 105% réduit a 4 tous d'enrouleur, GV 1 ris . Vent apparent 140-150°. Quasi solo, pilote auto qui rattrape plus vite que moi (pas la première heure mais au bout de qq avec la fatigue les réflexes et l'anticipation deviennent lents ou mauvais). Une douzaine d'heures route a 8nds de moyenne (cassis port Camargue) environ. Équipage familial tranquille , beau temps température 30°. Arrivée de jour, 19h apéro :) 15 min de moteur pour rentrer au port. "Baston" pendant une dizaine d'heures avec un first 36.5 plus ou moins rapide selon les variations d'angle du vent je pense (il est quand même rentre devant moi au port pour rassurer le puristes).

Conclusion, 2 expériences bateaux différents de même catégorie de taille, conditions différentes dans le même secteur et tout change (sans compter l'expérience aussi).

Nb j'en ai eu d'autres mais celles la me paraissait utiles pour comparer l'incomparable

28 sept. 2013

1 fois entre les Baleines et le Groin du cou a la sortie du Perthuis Breton a l'étale de la marée basse en rentrant de La Rochelle, anénomètre a 40kts O/NO vagues a la limite de déferler de l'ordre de 2m houle longue, mer grise le temps a changé en 15 minutes .
Je n'ai pas voulu faire demi tour et mettre en fuite dans le Perthuis, Pendant deux heures a sec de toile au moteur a 2000 tours/mn face aux vagues (Merci Volvo si le moteur tombait en panne c'était les haut fonds du groin du Cou a 500 m de la ),
Un petit chalutier des Sables d'olonne a fait la même chose que moi, il a rentré le chalut et on est restées en routes parallèles a 2 kts a 100 m de distance avec contact radio, le patron disait "c'est un petit nuage". Je n'étais pas fier du tout , le temps s'est remis au beau en 5 minutes, la houle a baissé en une heure, le patron du chalutier avait raison, Juste un petit nuage.
Je n'aime plus du tout au dessus de 25 kts, a cause de l'age peut être mais c'est tenter le diable de sortir au delà je tiens a la sécurité de mon équipage et de mon bateau.
Je remarque que au large des Sables d'Olonne il n'y a personne dehors au dessus de F6. La météo est peut être plus prévisible qu'en Manche ou en Med , Mais on fait de la plaisance pas de stages de survie

@+ et bonnes navigations

Alain

28 sept. 2013

@ tranchais et à tous ceux qui pensent que la nav' est "facile" dans les Pertuis, méfiance !! comme partout d'ailleurs. Chaque coin a ses particularités, les Pertuis n'y coupent pas. Je me suis fait avoir comme un bleu plus d'une fois là-bas.
Je me suis fait aussi avoir sur Hendaye et Arcachon, jamais en Med (je ny ai pas navigué...) et là, maintenant, je me fais surprendre en baie de Douarnenez...

28 sept. 2013

Je n'ai jamais prétendu que la navigation était facile dans les Perthuis
Comme partout quand il fait beau, c'est le pied. La sortie des Perthuis est souvent Olé Olé vers le large quand vent NE, courant contraires sont de la partie et emmènent sur les bas fonds du Groin du Cou ou des Baleines.
@+ Alain

28 sept. 2013

C'est quand on crois que ce sera facile que l'on se fait surprendre. Perso, le plus gros temps que j'ai jamais vécu, je me le suis pris là ou j'aurais jamais pensé: entre l'Algavre et les Canaries. Plus habitué à la Manche, à la mer d'Irlande, je pensais que ce serait "facile" (en même temps, la météo ne le laissait pas prévoir). Moralité: toujours s'attendre au pire!

28 sept. 2013

Bonjour
expérience 9 à 10 au large du cap corse sur un chasseur de mine ,avec du recul très content d'avoir étalé pendant 48H
avec ce bateau, vu la taille des vagues et des dégâts fait par la mer , j'ai ainsi vu de quoi la mer était capable .
depuis j’évite d’être en pleine mer au dessus de 7 sauf cas exceptionnel,

Cordialement

28 sept. 201328 sept. 2013

Là je dis attention, faut pas se tromper de débat: le mauvais temps est bien plus mal vécu par les gros navires que par les "petits" voiliers: Quand on voit les images des Abeilles qui tapent dans les vagues, des ferrys, des gros pêcheurs, des cargos, pétroliers, portes containers ou autre navires de guerre, eux souffrent, tapent, plient voir cassent, quand nous on bouchonne. On ne peu vraiment pas comparer!
.
C'est certes plus "confortable" qu'un petit qui se fait secouer, mais les efforts structurels subit sont autrement plus conséquents...

29 sept. 2013

ok Oliv....mais je préfère(et de beaucoup!)sentir craquer et vibrer le(ex!)ferry napoleon que mes ridicules 1300kgs de plastoc,assemblés à la va vite...plantés d'un mat spaghetti...ça,pour bouchonner....il bouchonne...!
et aussi je préfèrerais bouchonner sur Hallberg/rassy 55...

28 sept. 2013

bonjour Oliv 44
peut être que tu as raison, mais quand les creux dépassent les 6m et déferlent, je préfère être sur un remorqueur ou un ferry que sur un voilier de 9 m surtout la nuit , mais ça c'est mon avis personnel qui n'engage que moi

29 sept. 2013

je me souviens d'une coupe"quarter ton"vers 77/80...,?avec une étape Toulon/Marseille,je crois...sous un fort mistral.Ces bateaux étaient des 7,50m(?)
D Andrieu avait gagné sur Cifraline,B Troublé 2 ème....
pas mal d abandons...
Andrieu et Troublé ont arrété les frais ,n'ont pas passé Sicié(faisant quasiment du "sur place" au louvoyage)ils se sont abrités à Fabregas pour la nuit,puis sont repartis avant l'aube(classiquement le mistral faiblit en fin de nuit /petit matin)ont alors passé Sicié et fini péniblement à Marseille..
conclusion:à moins d'avoir un grand ou trés grand bateau+trinquette de brise,le tout au top...surtout en Méd ou la mer est abrupte..arrive un moment ou,soit le bateau,soit l'équipage(soit les 2!)demande grace..il faut renoncer tant le VMG est quasi nul...
Ma seule experience de louvoyage par mistral commencé à 6..puis montant vers le 7 et 8 (rolex/Giraglia)sur le trajet ST tropez/fourmigue du Lavandou) sur un X40 +voiles exotiques+gréément rod+carlingue acier+rigidité de tout le bazar+7 équpiers...m'a fait découvrir "un autre monde"
VMG loin d'etre ridicule,pas un craquement,des chocs "amortis".....et petits cafés de ci de là....
pas trop loin devant nous,un 45/50 pieds(un Sly?)a ....perdu sa quille!Bib à l'eau....1 gros zodiac est arrivé de la cote...tout le monde a poursuivi le louvoyage....ils étaient assistés...c'est cette annéé là que Alfa romeo(maxi carboné et sur vitaminé a explosé le record..?le mistral ne tombant qu'arrivés au cap corse....il est arrivé 10 h avant nous si mes souvenirs sont exacts...
en guise de conclusion provisoire:
7/8/9?sur du grand,gros,costaud(hallberg-rassy/oyster/Cigale/Solaris/Amel/méta/Boréal X...et autres garcia....on doit "naviguer" encore avec,surtout,quelque sérénité....et ça ,ça n'a pas de prix!...ou plutot si!!
PS:on doit pouvoir aussi avec un gros Jeanneteau

29 sept. 2013

Je crois que tu tords la barre un peu trop, Oliv. Certes les gros tapent, surtout s'ils s'obstinent à aller vite et contre la mer (je n'ai vécu ça qu'en sous-marin, c'est plus confortable :-D quoique en surface, ça le fait pas... :non:) mais les "petits" se font mettre sur le toit...

29 sept. 2013

oui c'est bien ce que je dis, eux ont des formes de carène étudiée pour mer "plate" (résistance à la charge), des étraves qui bute dès qu'il y a de la mer, et des problèmes de portée (efforts de torsion longitudinaux) pour les plus longs qui reposent plus que sur 2 ou 3 grosses vagues suivant leur longueur d'onde.
Quand je dis "Nous on bouchonne", je fais référence au principe de la balle de ping-pong: oui on (peux) se fait (faire) rouler.

29 sept. 201316 juin 2020

petit temps avec suédoise ...

29 sept. 2013

Vécu ce dernier mois un force 8 avec mer agitée au niveau de Finisterre ( fin aout) 28 à 34 noeuds (durant 5 heures) réguliers au grand largue sous solent arisé, et à la fin sous grand-voile 3 ris et solent toujours arisé et 30-32 noeuds constants (mer nettement calmé) au bon plein dans la ria du Muros. Sous pilote jusqu'au bout, certainement du fait que la mer n'était pas forte .
Le 19 Septembre entre Barcelone et le Nord de Majorque autre force 8 (28-36 noeuds durant 7 heures), vent et mer par le travers, mer forte , sous solent arisé au début. Le pilote ne tenait évidemment pas, et j'étais régulièrement obligé de "tourner-cul" au vagues les plus grosses. Malgré ça j'ai embarqué 3 fois, et quand j'ai pu lâcher la barre 2 secondes pour réveiller mon équipier, nous avons ensuite renvoyé la GV sous 3 ris et ça allait beaucoup mieux.
Ce dernier coup de vent est arrivé aussi soudainement que sait le faire la Méditerrannée, et s'est produit beaucoup plus sud que ne le prévoyaient les météos que j'avais prises (sans ça je ne serais jamais parti!).
Je me suis honnêtement demandé comment j'aurais fait si j'avais été en solitaire, et je pense que j'aurais fini par me mettre en fuite!

29 sept. 2013

Toutes vos expèriences racontées (merci à vous) me conforte dans une chose: C'est bien la Mediterranée la mer la plus "dangereuse" (remarquez les guillemets) de nos quatre grands bassins (Med, Atl, Manche, Tropiques)

29 sept. 2013

je suis pas bien sûr d'être d'accord avec toi, la Méditerranée peut-être "surprenante" et pas dans le meilleur sens du terme, mais je crois que je n'aurais pas aussi bien vécu la même situation en Manche où il y a moins d'eau à courir, du courant fort, des cailloux et du trafic...
De plus, et je trouve que ça a une nette importance, mais ça ne regarde que moi, la température de l'air et de l'eau dans les deux régions n'est pas du tout la même, et, toujours en ce qui me concerne, la résistance à la fatigue n'est pas tout à fait la même...

29 sept. 201329 sept. 2013

je suis pas bien sûr d'être d'accord avec toi, la Méditerranée peut-être "surprenante" et pas dans le meilleur sens du terme, mais je crois que je n'aurais pas aussi bien vécu la même situation en Manche où il y a moins d'eau à courir, du courant fort, des cailloux et du trafic...

En Manche /Atlantique la MTO s'anticipe très facilement (normal elle arrive sur nos côtes déjà "formée", étudiée, analysée). De plus, avec l'expérience, tu lève le nez et tu "lit" le ciel, cela permet de se faire facilement une idée que tu conforte avec les prévisions/modèles. En Med, c'est pas souvent possible. Je pense la Mediterranée à la fois la plus simple, mais aussi la plus dangereuse (c'est son paradoxe). L'Atlantique ou pire la Manche sont plus "techniques" et leurs dangers résident plus dans la nav voir le trafic (quoique c'est le domaine du large). D'un autre coté, ces bassins disposent de plus d'outils pour palier ces dangers: le balisage y est bien plus présent (normal, avec les marées).
Loin de moi l'idée de "hiérarchiser" les différents bassins, ni de tomber dans une vision manichéenne (ici on sait naviguer, pas la-bas...) mais force est de constater, et ma propre expérience va dans ce sens, que c'est en Med que l'on y trouve le plus facilement du gros temps et surtout des mers grosses... objet du post.
J'enfonce une porte ouverte? peut-être, mais des débutants qui viennent y chercher de l'info y apprendront peut-être quelque chose, car c'est rarement dit.

29 sept. 2013

Le fait est que, en Med, même les gros se font surprendre. Il n'est pas si rare de voir des gros drossés à la côte.
Je suppose que le fait que bassin soit entouré de montagnes, qui s'avancent parfois dans la mer, y est pour beaucoup dans l'imprévisibilité...

29 sept. 2013

Montagnes, mais aussi (surtout?) de grosses différences thermiques entre le pourtour surchauffé et la mer plus fraiche (la MTO est LE domaine de la relativité). Ajouté à cela un bassin fermé ou les ondes butent et rebondissent sur les côtes favorisant des houles croisées, la forte remontée des fonds au plateau continental assez proche de nos cotes vient encore accentuer les phénomènes et enfin un taux de salinité plus élevé qui favorise la formation de couches froides (ou les sous marins adorent s'y cacher) ce qui la rends peu homogène en T°... Qui la "traitée" de lac?

29 sept. 201329 sept. 2013

Il est indéniable que les météos de tous les endroits de la planète changent, même si notre mémoire d'humain est trop courte pour que l'on puisse vraiment le mesurer. C'est en tous cas confirmé par le GIEC que la fréquence des vents forts augmente et que les phénomènes sont un peu plus extrêmes que par le passé. La Méditerranée entourée de montagnes et de déserts (ou zones surchauffée) n'a pas de raisons d'y échapper.

il me semble qu'on y rencontre beaucoup plus de houles croiséés,de clapot venus de "nulle part"

Ca c'est plutôt un effet qu'une cause.

29 sept. 2013

me vient une reflexionà propos de la méd...depuis 77 j'y ai navigué 54 mois cumulés(tous en juillet/aout/septembre et 2 fois en avril)le tout entre au sud les kerkena(tunisie)à l'est Corinthe +corse/sardaigne/sicile/malte/croatie/eolienns et italie.baléares..aprés 6ans d'atlantique..;nous revoici en Méd...je vieilli (c'est sur!)...mais il me semble qu'on y rencontre beaucoup plus de houles croiséés,de clapot venus de "nulle part"de vents "capricieux...et moins de situation idylliques(faible gradient de pression sur le bassin avec brises thermiques "régléés comme sur papier à musique")...bref je la trouve plus capricieuse et dure qu'avant....réalité ou vue de l'esprit?ou manque de chance?nous trouvant au pas trés bon endroit au mauvais moment?
ainsi ces 2 derniers été marseille/valencia et retour+rapita baléares et retour.....nous n'avons été "tranquilles" que quelques jours(orages/clapot/houle+clapot/mouillages balancoire/absence totale de vent+chaleurs écrasantes.....

29 sept. 2013

tout ça pour pas grand chose! au final, chacun aura raconté sa petite histoire, avec des avis très opposés et pourtant avec ce genre de conditions il faut avoir les idées très claires , être précis la faute se paye cache, tant pis... je rajouterai aussi que ça fait parti des meilleurs moments que l'ont peut vivre en mer et conseillerais donc à ceux que ça intéressent de s'en remettre aux ouvrages, qui eux, vont leur apporter des réponses précises.

29 sept. 2013

tout ça pour pas grand chose! au final, chacun aura raconté sa petite histoire

Je ne dirais pas cela. Il y a une sorte de consensus que l'on peut lire en filigrame. De plus, chaque situation est différente (lieu, mer, bateau, équipage, cotiére, large...) Difficille d'établir des règles valables pour toutes situations. On peut néanmoins voir que beaucoup sont passés par ce type de temps et pas que sur des gros bateaux.
Je pense que c'est "formateur" pour des "débutants" lecteurs actuels ou futurs (toujours mon coté prof, j'en suis désolé!) simplement parce que cela démistifie ces conditions et cela évite les extrapolations farfelues de ceux qui n'ont pas (encore) vécu ça.
Et puis le "gros temps" c'est affaire de limites. Chacun à les siennes plus ou moins "hautes". Pour ceux qui auraient écouté Kerso hier soir à la TV, il expliquait que plus on pratique, plus on progresse, plus on repousse les limites, jusqu'à un moment où ces limites deviennes plus floues, plus nébuleuses et que si techniquement, physiquement c'est frustrant, intellectuellement c'est jouissif... (c'est a peu près ce que j'en ai compris, il est pas toujour facile à décoder...)
Olivier

29 sept. 2013

Non, tu peux. Je suis déjà marié. :heu:

29 sept. 2013

Bien vu Olivier !

29 sept. 2013

ne jouons pas sur les mots olivier, le gros temps c'est aussi grosse mer. il m'est arrivé de rentrer dans des baies avec du gros temps mais ou la mer s’aplatit et de finir au moteur plutôt que de tirer des bords mais ce n'est pas une réponse appropriée à la question. d'ailleurs dans ces cas là je vais tout droit, j'évites de tirer des bords et de fait j'affale la gv aussi, tout en me réservant la possibilité de tout renvoyer au cas ou.
je ne doutes pas un instant de ce que tu dirais à un de tes élèves pour gérer ce genre de conditions, je pense meme que je laisserai partir peut être pas ma femme mais mes enfants en mer avec toi
bruno

29 sept. 2013

Il faut aussi lire les ouvrages qui contredissent d'autres ouvrages? :heu:

29 sept. 2013

En effet il y a deux versions.

Ceux qui disent ce qu'ils ont fait lorsqu'ils se sont trouvés confrontés à du F8 et plus.
Ceux, souvent anonymes, qui ne sont pas d'accord et expliquent ce qu'il fallait faire ou ne pas faire.

Pour les livres, tu as celui d'Alain Grée, plus proche de nos navigations actuelles que celui d'Adlar Coles

29 sept. 2013

@ koala: aurais je plus de crédit si je me racontais? j'en suis pas sur meme si tu as raison c'était un peu le sujet du post. plus que le récit c'est ce qu'on doit en apprendre qui est, me semble t il, important.

29 sept. 2013

@kaola: anonyme? tu entends quoi, j'ai renseigné un peu ma fiche ou alors tu veux que je racontes une navigation musclée? j'ai pas compris.

29 sept. 201329 sept. 2013

Le sujet du fil était bien: "Vos retours d'expérience" et pas une demande de conseils.

Ceci dit, j'ai été sans doute un peu dur, mais je trouve dommage que lors d'une discussion, certains participants restent complètement anonymes.

A toi de voir !

C'est aussi le cas du célèbre Papy_jame, qui malgré ses rodomontades, a pu donner quelques informations intéressantes pour les petits bateaux.

29 sept. 2013

"Il faut aussi lire les ouvrages qui contredissent d'autres ouvrages?" ça résume bien le post: parler pour ne rien dire. les ouvrages auxquels tu ne sembles accorder aucun crédit sont fait par de grands marins et bien souvent lu par des grands marins. etre sur de tout savoir est la meilleure des solutions pour ne rien connaitre.
que crois tu que font nos plus grands coureurs, ils lisent prennent des cours au moins autant qu'ils naviguent. ç'est devenu une science, raison pour laquelle toute la nouvelle génération de coureurs(gabart) qui maîtrise cette science font la nique aux plus vieux qui naviguent plus à l'instinct, au métier. desjoyaux, qui pour moi n'est pas un modèle en matière d'humilité, aussi grand marin qu'il soit continue de s’asseoir derrière un bureau avec des jeunots pour continuer d'apprendre et ne pas se faire rattraper trop vite par cette nouvelle génération.
lis les posts d'olivier et tu comprendras que si c'est un bon marin il le doit très certainement aux lectures et aux formations qu'il a du suivre. je comprends ce qu'il dit, je l'exprimerai pas de la meme manière parce que je n'ai pas eu cette formation. je pense par contre, qu'il a laché du lest sur ces derniers posts et que c'est pas bon par gros temps.

29 sept. 201329 sept. 2013

Nos post se sont croisés. Je t'y réponds plus haut.
Les coureurs sont perpétuellements dépassés. Pourquoi crois tu que Kerso (dont je parle plus haut) ne s'attaquais plus qu'à des records? Parce qu'il était depuis longtemps dépassé. Ceux qui veulent rester dans la course n'ont d'autre choix que de rester sur le circuit Figaro pour continuer à se former, et ils sont rares les anciens à oser remettre en question leur notoriété (car au final, c'est là tout ce qui compte si tu veux pouvoir continuer). Malgrés tout cela ne les sert que rarement. Les anciens les plus intelligents on su sortir suffisament tôt du circuit et capitaliser leur notoriété (Lamazou, Arthaud...)
Me concernant, je ne peux te laisser dire que je suis un bon marin. Après tout ici personne ne le sait (juste quelques un ont navigué avec moi). Bon marin, je n'en sais rien moi même. Maintenant expérimenté certainement, mais la différence est que j'ai enseigné cette discipline. C'est ça qui change tout: tu ne peut enseigner que ce que tu maitrise parfaitement. De plus j'ai travaillé pour l'école la plus chère de France et ma clientèle (professions libérales, haut niveau d'études en général) était en droit d'être éxigeante. Ensuite, pour enseigner, il faut également savoir décortiquer les mécanismes en jeu (conduite, manoeuvre, nav,mto,gestion de groupe) et les formuler le plus simplement possible, compréhensibles par tous (c'est pour cà que mes post sont si long et plein de parenthèses).

30 sept. 2013

Salut Oliv 44,

Il y a quelque chose qui est rassurant c'est qu'on ne peut pas tout savoir même si on sait beaucoup de chose.

En ce qui concerne les tangons de genoa télescopiques en général, ils sont différents des tangons de spi, plus fins plus légers et plus longs car ils peuvent dépasser la mesure classique des tangons de spi.

Ils ne substituent pas aux tangons de spi

On utilise beaucoup ces tangons aux etats unis à l'occasion mais pas seulement des régates JAM (jib and main) sans spi.

ces régates présentent l’intérêt de garnir les flottes, bien sur c'est pas une catégorie macho et c'était super avec mon gamin de 12 ans, c'est bien aussi pour les tempes argentées.

A+
bonne journée

29 sept. 2013

Aie-je dit que n'accordais aucun crédit aux ouvrages auxquels tu te réfères?
Je suis beaucoup trop modeste et conscient des limites de mes connaissances, pour me permettre de critiquer des grands marins. Par ailleurs, et accessoirement, si tu trouves, dans mes interventions, une once de référence à une opposition entre "métier" et "formation"...
Mon intervention, était juste une pointe d'humour par rapport à ton intervention qui me paraissait, justement, parler pour ne rien dire...
A contrario, dans le post, comme le souligne Oliv, il y a une certaine ligne qui se dégage même si, c'est une évidence, les apports se réfèrent à des expériences très hétérogènes.

Que par moments ce soit un peu "bordélique", ben oui, c'est la loi du genre, un peu comme des conversations à bâtons rompus au coin de la table ou dans une salle de formation; ou l'animateur s'appuie sur la dynamique y compris sur les bêtises et les représentations erronées (je trouve que certains font ça très bien...)
Ceci dit, bon vent quand même :langue2:

29 sept. 2013

@arnaud:
bateau, longueur, équipiers, zone, vagues....
Quelles autres causes de difficultés?
Lors d'une navigation délicate, je suis tendu ou inquiet plus par la crainte d'une avarie que par l'environnement physique.
Ma barque est une chose complexe où le tout dépend d'une quantité invraisemblable de petits riens. La défaillance d'un écrou non détectée peut être le début d'une catastrophe. Un puits à chaîne mal refermé, une vanne un panneau n'être découverts qu'après que les planchers flottent, car tout le monde est en haut ou dort.
Une bosse de ris qui lâche, une GV déchirée, un équipier qui essaie de récupérer une écoute qui fouette... Quelle décision instinctive sera la bonne? Quel équipier par ailleurs charmant outrepassera mes consignes?

F8, F9, C'est risqué et possible.
Risqué pour tous. Possible pour ceux qui en reviennent.
Les absents ont toujours tort.

29 sept. 201329 sept. 2013

Joli.
La confiance dans son bateau est une chose qui s'acquière... et se surveille. Ma dernière année chez Linski, j'ai mis en place un mi-temps: je faisais 15 jours, un autre, que j'avais moi même recruté, en qui j'avais une totale confiance, faisait les 15 autres. En une saison, il a dématé trois fois et moi aucune. Par contre, toutes les semaines, j'envoyais qqun dans le mât pour le vérifier et je montais ensuite pour bien montrer comment procéder. Deux fois j'y ai trouvé un gendarme (câble abimé) et une fois une BDF qui était en train de se faire la malle. Pour les voiles c'est pareil, en route ou ferlée dans son bag, toujours surveiller ses coutures (ne pas attendre le gros temps pour ça). Il faut savoir être constament à l'écoute de son bateau (aussi par petit temps)
Ensuite un petit truc: une check liste de gros temps que tu laisse dans la TAC et que tu complète au fur et à mesure de tes expériences sera adaptée à ton canot et surtout d'une aide précieuse en cas de mauvais temps qui arrive alors que tu est fatigué... c'est la fatigue qui est source d'oublis...
Et puis la sécu cela se prépare: scotcher la pinoche adaptée à chaque vanne, et les bouchons des passe coques par exemple.
Ensuite, la faute à pas de chance... ben j'y crois. Le collègue en question, j'ai fini par me demander si il n'avait pas la scoumoune...

Ah oui, ne pas avoir peur du ridicule. Moi mes bateaux, je leur ai toujours parlé (a voix haute!). C'est psy?

29 sept. 2013

La Mine! Le gisement! Le pactole!
Et si on ouvrait un fil sur
La scoumoune et moi? ou bien:

Les Autres et LA Scoumoune?

29 sept. 201329 sept. 2013

?
il faut savoir hierachiser ce qui est important dans le gros temps:
Ton gréement,
tes voiles,
ton safran (et tout l'appareil qui va avec femelot, crapudine ou drosse, secteur...)
Le reste...
Une bosse de ris qui lâche? il t'en reste deux autres et au pire la bosse d'empointure.
Une voie d'eau? cela peut être problématique si c'est les boulons de quilles, rien si c'est une vanne (fermer la vanne, pinoche) ou un capot (t'auras 40 litres dans les fonds? et alors?), embêtant si c'est le presse étoupe (pas facile à bloquer comme entrée)... ici, tout est question de mesure. Mais si la voie d'eau est faible, facilement étalable, c'est plus un incident et ton attention doit se reporter sur la marche du bateau (hiérarchiser les prioritées)
Attention tout de même: un accident est une succession d'incidents...
Je comprends tes inquiétudes, mais le mauvais temps n'est pas obligatoirement synonyme de problème technique. Cela depends plus de l'entretient courant et de la préparation du bateau. Même si des comportements peuvent accélerer la dégradation du matériel (tiens, quand on plante des pieux au moteur...)
.
Je parle du matériel. Mais l'equipage aussi est important, surtout si ca doit durer. Envoyer les gens se reposer si ils sont hors quart, ne pas oublier de manger (les 3F) et de boire, surveiller les premiers signes de malade, faire du thé, café (pas au lait), surveiller que personne n'a froid...

29 sept. 2013

Une petite remarque concernant la Méditerranée, que je constate en relisant mes livres de bord.

En août 1997, lors d'une étape Agay-Cap Taillat, nous avions un bon F7/8 de NO, avec des rafales à 38/40 nœuds au niveau du cap Camarat, 1 mille avant de rejoindre le mouillage. C'était le BMS N° 142.
A la même période en 2013, nous étions à Port Saint Louis, tandis que soufflait allègrement le BMS N° 396.
Une nette augmentation des vents forts sur cette période.

Pour rajouter un point d'anxiété, lors des traversées vers les Baléares par vent de NO grand frais 25/28 nœuds apparents, une de mes plus grandes craintes la nuit, est le choc avec un OFNI, tandis que le bateau surfe à plus de 10 nœuds.

29 sept. 2013

Merci pour tous ces conseils, ils sont plein de bon sens.
Pour moi, par définition, l'accident demeure imprévisible. C'est différent de la conséquence d'une négligence ou d'une erreur de jugement.
Une liste préventive, c'est bien. La mettre en pratique...
Cet été, de nuit, nous avons heurté un congélateur. Bizarre?
Je me souviens aussi d'une escale aux Açores où le frère de Florence Arthaud est arrivé à grand peine, le tableau AR arraché par un cachalot. Qu'eut-il fait par F8?
La chance est une succession de bons choix.
Mais pas que.
S'affronter à F8 F9,ce n'est pas de la chance, et ça peut vite tourner à la malchance. Et je comprends qu'on ait de la fierté à raconter ses combats contre la tempête. Quand on en a triomphé.

29 sept. 201329 sept. 2013

:non:
On ne triomphe pas contre la tempête...
On fait au mieux quand on est dedans et on est content d'en sortir.

30 sept. 2013

La liste préventive permet juste de ne rien oublier. des exemples:
- fermer les vannes de WC pour éviter la remonté d'eau
- fermer les portes intérieures (mieux pour la structure) . A ce sujet, on m'a raconté l'histoire d'une personne qui a perdu deux phalanges dans une porte qui s'est brutalement fermée (la retenue à lachée) alors quelle se tenait au pieds de la descente et parlait avec qqun dans le cockpit. Le bateau a tapé dans une vague.
- fixer les toiles anti roulis
- faire le tour des hublots/capots
- sortir un seau, le bidon de survie facile d'accés
- surveiller la conso éléctrique. Eteindre ce qui est inutile.
- vérifier que tous ont leur harnais
- frontales, couteau, démanilleurs, manivelle de secours accessible.
.
- vérif de tout ce qui est fixé sur le pont: tangon, annexe, bib ...
- ranger l'ancre dans la baille à mouillage, mais lui mettre un peu de chaine par dessus pour la bloquer, pour éviter quelle ne fasse des bonds dans la baille. Bien bloquer le capot. Ramener à l'intérieur la commande du guindeau qui risque de s'abimer (eau, chocs).
- Bimini replié, ammaré.
- Eolienne stoppée, voir démontée pour celles qui sont amovible facilement
- Capote en place, mais ne doit pas gêner une intervention en bout de bôme
- aucune manivelle winch à poste sur les winchs mais rangée dans leur poches ou autre. Verif la présence de celle sur le mât.
- Un enrouleur qui sert pas? assuré contre un déroulement intempestif
- Un moteur HB? fixations serrées, un bout pour l'assurer.
- Fixer le lazzy bag sur la bôme si c'est faisable (GV en bordure libre)
- ranger le cockpit et tous les bouts qui ne servent pas.
- Perche IOR, Life line, feux à retournement prêt a être envoyés
- si les filières sont équipées d'un transfilage à l'extrèmité AR, les vérifier.

A faire avant de partir en prévision de mauvais temps:
- Coudre d'un point les goussets de latte de GV. Ne pas faire confiance aux scratch, dans du vent fort, avec le faseyement, les lattes volent toutes seule et si on doit remonter au vent sans lattes, cela se paye fort! sans compter le faseyement constant qui va solliciter le gréement (vibrations).
- Naviguer toujours avec les bosses de ris à poste (cela va sans dire... mais...)
- Toujours vérifier son gréement, changer la moindre goupille foireuse, assurer axe/ goupille avec une rondelle adaptée. vérifier les sens des axes qui ne doivent pas pouvoir tomber même si la goupille n'est plus là. Assurer les ridoirs pour ne pas qu'ils se dévissent avec les vibrations.
- Toujours vérifier les lignes de vies, si elles sont en sangle, faire des fusibles avec de la garcette pour amortir le choc violent d'une personne passée par dessus bord. Ne pas oublier qu'elles sont sensibles aux UV. Les changer régulièrement.

La liste n'est pas exaustive et j'ai certainement oublié des choses...
A vous d'en ajouter.


Et je comprends qu'on ait de la fierté à raconter ses combats contre la tempête. Quand on en a triomphé

MN31 le dit très bien: on ne triomphe pas et on est toujours content d'être passé a travers. Mais c'est aussi ce qui fait toute la grandeur de cette activité (sportive). On en sort grandi. On a un peu plus d'experience. C'est pour cela que seule la montagne peut y être véritablement comparée, au vu de l'immense palette d’environnements différents que l'on y affronte.

29 sept. 201329 sept. 2013

Ca c'est rigolo! 1997, mauvaise année pour la Med!
Début octobre, j'ai quitté Toulon pour rejoindre Lagos (Portugal) avec un bateau que je ne connaissais pas (felling 13.5) à trois a bord. Vent de WSW (long bord de près avec quelques recalages) dans du 6 à 8. Nous avions des impératifs alors on est rentré dedans. C'était dans le cadre de la "Transat des Passionnés" et j'avais le reste de mes clients à prendre à Lagos pour continuer sur la transat. Tous les bateaux partis en même temps que nous ont soit fait demi tour, soit ont stoppé aux baléares (sage décision pour eux). Les seuls à être passé était un ancien bateau de course (je sais plus lequel) et nous.
Moi j'ai eu une avarie (en même temps, cela ma permis de tester le bateau avant de se lancer dans la transat) qui entre pile poil dans le cadre de cette file: le premier tube de l'enrouleur (en partant du bas) à "twisté". Certainement fatigué, il s'est déchiré en s'enroulant sur lui-même. Heureusement cela n'a pas déchiré le GE, mais question voile, je n'avais plus que deux choix: un tourmentin envoyé en guindant libre (GE affallé) ou tout le GE.
Grâce à cela, j'ai appris quelque chose: Les fabricants vous mentent en vous vendant des enrouleurs (je dis bien enrouleurs et pas emmagasineurs). Un enrouleur, cela s'utillise tout déroulé, ou tout enroulé. Il n'y a pas de demi-mesure. On ne voit d'ailleurs pas de 60 pieds Open en solo avancer avec trois tours dans la voile d'avant, et ce n'est pas (que) pour des raisons d'aérodynamisme...
Quand vous déroulez tout, les efforts au point d'amure sont repris via une manille (et éventuellement une pièce prévue à cet effet) sur la ferrure d'étai, donc au bateau. Ces efforts sont considérables, tenant à la fois de la tension d'étarquage (guindant), de bordage (bordure), et du vent dans la voile.
Si vous prenez, un, deux, trois tours voir plus, c'est que le vent monte... les efforts sur le point d'amure ne diminuent pas, voir même augmentent. Hors ces efforts ne sont plus du tout transmis à la ferrure, mais intégralement supportés par le tube avec la toile qui l'ensserre. Le tube travaille alors à la fois en écrasement (les tours de la voile), en traction (arrachage dûs aux tensions sus-mentionnées), et en rotation (la toile tend à se dérouler)...
C'est ce qu'a fini par m'expliquer un technicien de chez Profurl... mais chut, faut pas le dire...

29 sept. 2013

pas faux! maintenant que tu expliques ça. j'ai pété cet été en rentrant de corse une des trois vis qui maintiennent le profil bas dans le manchon qui est posé sur le tambour et ça c'est mis à couigner(légère torsion)
bon bah là je vais etre dans le sujet Koala!
pour mon retour vers le 23/24 aout j'ai à mon bord 3 copains et copines débutants et un copain avec qui j'ai beaucoup navigué jeune en dériveur et cata.
depuis plusieurs jours je suis mes fichies météos, cç à l'air clair mais musclé et j'ai le choix entre partir sous bms grand frais de N NE molissant début de nuit 15/20nds ou repousser d'un jour mais ça sera au moteur avec de la grosse houle. après un topo un peu orienté l'équipage préfère, comme moi, traverser à la voile.
la veille du départ, bms coup de vent pour l'après midi, nous devons quitter notre mouillage pour aller nous mettre à l'abri dans le golfe de sagone. ça tombe bien, je veux que les choses soient bien claire avec mon équipage c'est le moment de se tester. le bateau est bien pret. nous quittons le mouillage au sud du capo rosso au moteur, 3 ris dans la gv et génois au 3/4 enroulé. une petite demi heure au près pour qu'ils prennent confiance puis plein cul vers cargèse tout ça en tee shirt(vive la méditerranée) à cette occasion j'ai du passer un quart d'heure sous gv et moteur au près, c'était infernale à barrer et on n'avançait pas, subissant des embardées dont je me serais bien passées. j'ai du aussi planté par la bàs qqs pieux, qui m'ont certaienemnt fait souffrir autant que le bateau. le passage sous génois a réglé le pb meme si la mer à cet endroit là était particulièrement chiante.
le lendemain nous sommes parti comme prévu d'ans l'am avec 30 nds, meme config avec un peu plus de génois, la nav s'est passée conformément aux prévisisons( merci aux nombreuses sources météos) avec un molissement en début de nuit à 20 nds et nous avons terminé avec 10 nds le matin en approche de Port Cros.
merci olivier pour l'info, je vais donc regarder de plus prêt mon départ tambour tube et c'est un profurl.

29 sept. 2013

Le fil c'est 8/9bf alors.....
Vouloir installer un 3eme , voir 4 eme ris sur une gv ordinaire pour affronter 8/9 Bf : Autant dechirer sa gv soi même sur le ponton au port c'est moins risqué.
Bizarre.....Les voiles tempete tel que tourmentin, voile de cap, trinquette etc ne sont pas lattees. C'est pourtant dans le vent fort que le profil de la voile devrait être bichonné pour arriver à faire du cap Avec de toutes petites surfaces : Bonne propulsion, peu de trainé donc .... moins de gite....moins de lof....etc serait bien plus pertinent que des grands m2 à 95% de trainé.
:reflechi:
Bizarre ...Pourquoi si peu de mousquetons sur un tourmentin ? Même en tendant un max la drisse, par F9 + x combien de temps pour que les oueillets commencent à s'arracher ?......
Obsolescence programmée : Une automobile est concue pour 300000km, 15ans, 10 000h, essais rupture à la clé. Combiens de temps à F9 tiens votre tourmentin ? Et s'il prend F10 ?. Qu'attendent les voiliers pour mettre un temoin d'alongement (comme sur les harnais) ? ( temoin d'usure sur les pneus). Ces gars là on ma foi bien peu d'idee pour relancer leur profession.....
@oliv44 toi et qqs autres Mimac et rock and roll compagnie à bac + 12 en voile.
-Pourquoi sur mon bateau 6m de 1 t TTC à 30 nds je ne tiens presque pas plus de toile que sur ma planche ?

-Pourquoi suis je presque bien à 40nds sur ma planche de 2,4m et 6kg et que cela est pretenduement impossible sur un 6m de 1t ?
Je pense avoir les reponses......hum...je pense à l'avenir pouvoir tenir 35 nds voir 4O sur mon canot, mais je l'avoue j'ai encore du boulot.
Mais j'ai besoin de votre vision.
@Koala5 Regle de navigation n°1 :Je ne fournis jamais au grand jamais d'infos perso sur quelques sites internet que ce soit. Je prefere me faire traiter de Troll par la rock and roll compagnie locale.
Bisous ... :cheri:

Ha ha
He je deconne. :-D

30 sept. 2013

papy_jame..... [Bizarre ...Pourquoi si peu de mousquetons sur un tourmentin?]...
plus drôle encore, vu sur un bateau neuf de 60'>>>Tourmentin neuf: les mousquetons 2 tailles inférieures au diamètre du bas étai prévu pour l'endraillage du beau TMT tout neuf! ...bravo au "maitre"voilier!!
:lavache: :coucou:

30 sept. 2013

Concernant les mousquetons : on peut contrôler leur usure. L'étai se marque dans le métal du mousqueton, et on voit quand il faut les changer.

Mais ce n'est pas après un coup de vent ou une tempête! Il en faut un peu plus. Je l'ai déjà fait deux fois sur mon tourmentin, on va dire tous les 30.000 milles. Mais j'ai difficile à quantifier le nombre de coups de vents subis.

Et en fait si je me rappelle bien, c'est plus ma trinquette à mousquetons qui avait connu les ravages du temps. Mais quand je remets mes voiles à neuf, je le fait pour toutes les voiles.

30 sept. 201330 sept. 2013

Te Dieu. Papy_jame, tu devrais faire un effort pour être compris... faut s'attacher!
Mais je te reconnais que tu ne dis pas toujours des co----ies.
Je vais essayer de te répondre (en fonction de ce que j'ai compris)
1- tu ne peu pas mettre des lattes sur une voile d'avant. Sur une GV lattée, la latte tiens via une vis dans un chariot, lui même pris dans le gorge ou sur rail dans le mât. Les lattes subissent une forte compression (t'en sais qqchose avec ta planche) et seul le chariot sur le mât y résiste; Et encore, pas souvent. Perso (mais cela n'engage que moi, je suis un adépte de la simplicité en mer: pas de GV lattée). D'ailleurs regarde ici la réparation en mer par beau temps (le N°11):
www.voilesetvoiliers.com[...]-loick/
Donc pas de lattes possible tenant sur l'étai. Cela existe pour des trinquettes, mais uniquement des lattes de chute pour éviter qu'elle ne fasseye comme ta GV.
2- Non, un tourmentin ou une voile d'avant de gros temps n'a pas besoin d'oeillets spécialement renforcé, mais ce qui est primordial, c'est une ralingue cousue DANS le guindant qui soit hyper solide. Avant, sur ce type de voile, c'était un câble. Maintenant, avec les fibres exotiques, c'est plus souple. Quand tu installe ce type de voile, tu est sensé étarquer via la drisse juste comme il faut: ni trop peu, ni pas assez. Je te l'ai déjà écris dans cette même file: trop = pli vertical le long du guindant: c'est le tissu qui morfle. Pas assez = plis horizontaux sur les mousquetons (là c'est les oeillets qui morflent). Le bon réglage est entre les deux. Là c'est la ralingue qui tiens et pas les oeilets/mousquetons. cela soulage également l'étai.
Non, pas d'obsolèscence programmée sur les voiles: voilier est un métier d'artisan, pas (encore?) une industrie.
.

Ensuite sur tes questions, c'est là que cà se complique: je suis pas sûr de comprendre.

Pourquoi sur mon bateau 6m de 1 t TTC à 30 nds je ne tiens presque pas plus de toile que sur ma planche ?

Je vais combler les trous: au près je suppose, parce que au portant, rien ne t'en empêche!
Ensuite je pense que c'est qu'une question de savoir faire. Imaginons que ce soit sur un plan d'eau protégé question mer: tu peux tout mettre dessus! c'est juste quatres critères: la qualité des voiles (sans déformations), leur réglages (le moins de creux possible et le plus sur l'avant - je décris cela plus haut dans cette file), le réglage du bateau (interaction foc/GV - dévent du/des guindants - tensions des chutes (devers) - placement du rail de GV. C'est en jouant sur ces seuls critères que des bateaux de courses ou de régate sortent par des temps jusqu'a 6 ou 7 Bft sans prendre un seul ris, ou le ris de fond qui permet juste de faciliter ses réglages sans perdre de toile. Les solitaires sur petits bateaux font de même. Et si ils savent devoir faire face à du temps encore plus fort (au dessus de 7, ils prennent 1 ris là ou en croisière on parle d'être au troisième). C'est le dernier point: la finesse de barre. Dans le cadre de la course, "finesse" ne désigne que le résultat, car ils mûlent a grand coup sur leur safran. Dans ce qui nous intéresse, l'objectif est de barrer pour faire souffrir le moins possible le bateau, pas de gagner en vitesse, ni en cap. Il s'agit juste d'avancer en préservant le matériel. Je le décris plus haut (l'angle de grâce), mais je ne peu faire plus. Cela s'apprends en le montrant: on est dans le module "conduite", c'est à dire que cela fait appel à des sensations, de la proprioception (kinesthèsie). Dans de telles conditions, tu prends la main de tes élèves, tu fait sentir la poussée de la barre, l'angle de gite qui augmente, la réaction du bateau, c'est dû à une survente? à la sortie de l'angle de grâce? Ici, il m'arrive même de bander les yeux des stagiaires pour qu'ils ressentent plus les choses. C'est impossible à décrire, seul un pro pédagogue pourra te l'enseigner. mais dans un autre post, je me souviens que tu as franchement décrié "l'industrie des écoles" ou qqchose comme ça. Si tu change d'avis, je connais un très bon pro pédagogue sur Marseille. Je te file ses coordonées si tu le veux.

Donc pour finir, c'est tout à fait faisable sur ton bateau, mais la vraie question est: y résistera t-il? car c'est là la différence avec la course: ils ont du matèriel neuf sur lequel ils tirent dessus. ce qui doit casser casse, on fiabilise comme çà et on part en course avec du matos testé. En croisière, ceux qui en ont les moyens... font de la course.

-Pourquoi suis je presque bien à 40nds sur ma planche de 2,4m et 6kg et que cela est prétendument impossible sur un 6m de 1t ?

Tout comme ce que je dis au dessus. Tu manque d'expérience sur ton bateau, mais tu dois avoir une parfaite maitrise de ta planche. Je pense que tu as pensé pouvoir transférer ta grande compétence de planchiste sur ton bateau. Hélas, tu as du te rendre compte que cela n'a aucune commune mesure. Si j'ai bac +12 comme tu dis en croisière, je suis incapable de relever mon mât sans tomber à l'eau. Je ne tiens même pas l'équilibre, une vrai bille.
Si tu ne veut pas faire un stage, essaie de te faire enrôler comme wincheur (bas de l'echelle) sur des entrainement d'hiver. Cela te fera progresser. J'ai vu sur un autre post que tu te débrouille très bien en MTO, mais ce n'est pas la seule voie à travailler.
Olivier

30 sept. 2013

toutes discussions argumentéés,expériences,récits d'incidents ou d'accidents,sont utiles et intéréssants....et puis c'est une autre manière de prolonger les plaisirs de notre passion ou interets....
peu à peu,une remarque en entrainant une autre,nous re-écrivons un cours des glénans et ses différentes éditions,un manuel d'entretien,un livre de récits :gros temps....!!Soit.
quelques remarques pour (essayer) de synthétiser
1/coté préventif..;en amont
nous ne maitrisons pas la conception/construction des bateaux(outre le fait que nous ne sommes pas compétents en ce domaine...)A moins d'avoir de gros moyens financiers pour la construction à l'unité ou le choix du haut de gamme(hallberg/Oyster/X/Garcia/Boréal/meta/Amel/allures/...delher?RM,?.....autres)
par contre nous pouvons "maitriser"
réglages et surveillance du matos: mature/haubanage/Axes/goupilles/cardans/drosses/fémelots/Vannes/choix des voiles...celles de "série"ne valant pas tripette....pour Papy Jame:un TMT,voire un solent à ris,chez un voilier sérieux(on peut lui préciser au cas ou..)n'a pas un oeillet au point d'écoute mais un triangle inox sur sangles cousues...au points d'amure et de drisse il doit y avoir 2 mousquetons plus rapprochés que la "normale"..on peut (et on doit...)lui adjoindre une pantoire(métal ou exotique)pour réhausser plus ou moins le point d'amure pour le mettre à l'abri des paquets de mer...idem pour le point d'amure du ris(une boucle en exotique par ex)3/4 ris sur une GV c'est tout à fait possible si comme tu le dis le tissu n'est pas..."ordinaire"
Oliv44 nous détaille,à juste titre,les joies et misères des enrouleurs...cette question ne devrait jamais se poser...car?petit bateau=pas d'enrouleur
grand bateau+étai largable + solent/trinquette sur mousquettons
toujours coté préventif
on ne nait pas "bon barreur" celà s'acquiert,se perfectionne,...oliv 44 en a parlé....en language spécialisé on parle de sensations proprioceptives(ce que l 'on sent,on percoit "dans" les fesses,les reins,le bras qui tient la barre..voire la plante des pieds....ect..)de prises d'informations(ici la vue surtout,l'ouie,...et l'odeur!!merde une fuite de gas oil..!)bon...ex prof d'EPS je me "freine" et j'arrete là....
enfin,avoir pratiqué le dériveur et la régate de niveau correct me parait etre un plus....
2/on a "tout" fait en amont-préparation-entretien....le bateau est nickel,le,les barreurs sont des experts,l'équipage de costauds "veut" se tester,s'éprouver ...plein la gueule?on est d'accord!Il en sortira comme "grandi" rassénéré,fier d'avoir surmonté l'épreuve qu'il a accepté...voire recherché...fort bien...comme le dit Oliv44,tout à la voile(avec la toile du temps) ça va le faire(et c'est exact)...jusqu'à ce que,au prés(ou ce qui s'en éloigne le moins!)le bateau va demander "grace" surtout si la mer monte comme avec un 9/10 B...Aprés? s'il y a de la place ce peut etre la fuite....et si pas de place..la mise en cote...
toutes choses égales par ailleurs,plus le bateau est grand et plus le seuil est repoussé....
3/on a tout fait...mais nous sommes en cotière ou semie cotière....Mr/Me/enfants/invités/copains plus ou moins débutants...on n'est jamais trés loin d'un port ou mouillage(c'est là que le fil a un peu dévié...)sauf si le vent se lève théatralement,avec une soudaineté et une violence inouie(cas trés rares...sauf dans la région ou navigue Papy jame...mais c'est une autre histoire...!)on a le temps de prendre les ris qu'il faut et si le vent est debout de faire du prés à l'anglaise pour aller s'abriter plus vite ou écourter la fin de l'étape(la fin,puisque,normalement dans ces cas on n'est pas partis avec un BMS dans le nez)..;avant de rentrer dans le dur(devoir batailler ds du vent qui a forci et de plus en plus
PS
merci KoalaV de conserver tes livres de bord et le nombre de BMS...oui,je crois que la méd est "plus dure" ou moins souvent cool qu'il y a ....

30 sept. 2013

"merci KoalaV de conserver tes livres de bord et le nombre de BMS...oui,je crois que la méd est "plus dure" ou moins souvent cool qu'il y a ...."

J'ai fais mieux que ça et ai écrit les récits de toutes nos croisières, avec navigations, anecdotes de la vie à bord, photos etc depuis la première de l'Edel V en 1976.
Récits que j'ai envoyés à certains membres d'Héo, lors de leur recherches d'informations.

Il est donc facile de voir, en les relisant, que la météo en général est nettement moins bonne ces dernières années.
Mais les méthodes de prévision s'améliorent et il est également possible que, principe de précaution oblige et le nombre de "plaisanciers du dimanche" augmentant, les Cross diffusent maintenant des BMS, pour des situations qui ne les auraient pas nécessitées dans le temps ?

30 sept. 2013

oliv 44!recommande (à juste titre!)de fermer les portes...c'est mieux pour la structure...signe des temps ou les constructions s'allégent,s'"assouplissent" de bateaux spaghettis,censés plier sans rompre...ou les portes tiennent la structure et pas ...l'inverse....de varanguages ric et rac...de ponts collés au bordés....de contre moules "interdisant" l'accés visuel ou l'intervention (simple car accéssible)sur boulons/varanguages/reprises de cadènes....
mais comme me disait un de chez.....qui aujour d'hui tire vraiment sur les bateaux?...s'il y a un "problème" on intervient et le client est content..il peut raconter:"chez....ils sont super...ils ont réglé ça et gratuitement..."

01 oct. 2013

Je raconte ici l'histoire d'un 45F5 resté "tordu" suite à du mauvais temps...
www.hisse-et-oh.com[...]st-45f5

30 sept. 2013

@tropique64 : Radinerie de voilier ou incompetence je vois que ca.
@Micmarin verif de tes voiles tls 30 000 miles gasp !
@Oliv44
-Les voiliers des artisans !? Certes mais North doit etre plus pres de Renault ou Toyota, et pour les voiles de tempetes je serais etonné qu'il n'aient pas des calculs de resistance et des tests de validation.
- Tu arrive à faire un pli le long du gindant d'un tourmentin sous 40-45nds !? ha ha ha je rigole : Mauvaise nouvelle : Ton anemo est en panne. :-(
- Je ne retiens pas ta methode d'etarquage du tourmentin sous Tram :
(Vent fort et instable) car Tu as juste oublié que F8 ou 40nds est le seuil de l’enfer.
Je t'explique, si j'etarque comme tu le preconise sur le vent moyen à 30nds (limite du pli):
Dans la molle à 20nds je vais avoir un pli longitudinal qui affectera moderement les perf et la solidité.
Dans la bouffe à 40-45nds le guindant deviendra insuffisament etarqué, ainsi le creux reculera, la puissance du vent sera transformee en trainee et non en propulsion. Le voilier se couchera avec le lof, sous un vent pareil un sac à pattate en guise de voile c'est au tas, et la solidite du tourmentin mise à rude epreuve au moment le plus mauvais. :-( pas glop ! et re-encore au tas à chaque risee ! C’est bien ça ton conseil ?……Ca vient des Glenans !?
Moi ma solution : Sous vent fort et instable, j'etarque comme un demeuré: Dans la molle le pli sera plus marqué mais peu d'influence sur les perfs. Dans les bouffes à 40-45 nds qui est le moment le plus critique, mon creux sera bien calé en avant et je transformerai la puissance du vent en propulsion et faible trainée : Mon bateau sera tenable, plus sur, le tourmentin aura sa solidite au moment le plus critique. et ce à chaque bouffe......
-GV lattée : Je viens de me faire une GV de 2m carré et 4 lattes profilées forcées sur la ralingue. Bordure libre, guindant sur ralingue. 2cm/m de creux . Faut je reflechisse à latter mon tourmentin. Moi je veux de la propulsion, pas de la trainée.
2m carre de propulsion à 70% sur un bateau faiblement gité valent mieux que 10m à 30% sur un bateau couché qui n’offre plus que 3m de surface projeté. D’autant qu’il Ne faut pas oublier la carene qui est un plan de voilure : l’avant est une mauvaise voilure à contre, l’arriere une mauvaise voilure propulsive, et un bateau couché au lof un grand fardage pour chavirer.
N’oublie pas qu’à 45nds tu es DANS l’enfer.
Bisous

:cheri:

01 oct. 201301 oct. 2013

@Papy_jame:...[[n’oublie pas qu’à 45nds tu es DANS l’enfer.]]...

.....BOF!...... Tout est relatif...!... :heu: :tesur:

01 oct. 2013

A 40nds tout porte au vent, à 45 le vent emporte tout.
J'ai dejà barbote, tout le matos envolé par ces forces de vent. A 40 c'est chaud, à 45 le seul objectif est d'arriver à respirer sans se noyer.

01 oct. 2013

papy......jaaaaaaaame!tu va devoir songer à ériger une statue à oliv44...un saint de la pédagogie,un SOS voile,un dépannage 7/7 et 24/24,un St bernard du gros temps.......si tu étais une femme(au fait...qui sait?..)ce serait le gendre idéal....
Concernant tes navigations,comme tu dis tout et son contraire(je ne sors pour l'instant que par force...je débute...puis....dans les vents fort et les bouffes à 40/45n,j'étarque comme un demeuré..)
pourrait on savoir(une bonne fois pour toutes)ce que tu souhaite?
si ce sont des infos théoriques et technologiques,tu as plein de littérature spécialiséé...tu peux en autodidacte,acquérir l'essentiel de ces connaissances
si ce sont des retours d'"expériences",de situations vécues...sur ce site et dans la littérature tu as aussi de quoi...
enfin,as tu vraiment l'intention,sur ton Flirt (DL...qui plus est...)d'aller volontairement(!!)te coltiner du 40/45n....car,toute (toute moquerie mise à part..mais il y a des fois ou tu les a pas voléés!)meme dans ton "coin maudit",il est rare(issime!)que sans te laisser 1 minute pour réagir,le vent(lequel au juste?)passe de 5 à 45n.....

01 oct. 2013

si tu étais une femme(au fait...qui sait?..)ce serait le gendre idéal....
.
Eéééééééhhhh??!! :-(

30 sept. 2013

Salut,
Que ce soit sous Tram, Mistral, Marin, NW derrière un front froid en ATL/Manche, tous ces vents passé 25/30 nds sont instables en force et en direction...
Et oui, il vaut mieux être plus étarqué que pas assez.
Concernant ta GV, ma foi, c'est ton choix. Elle va être très plate donc marchera bien au prés avec de l'air. Mais toute médaille a son revers: dans les petits airs, elle ne vaudra rien du tout. Risée moteur.
Quant à ton tourmentin??? Je suppose que tu parle d'un foc? d'un solent? parce qu'un tourmentin, dans une saison... si tu le sort une fois...
Donc cette voile d'avant, encore une fois, il est possible de latter la chute. Mais la latter entièrement, si c'etait faisable et si cela servait a quelque chose, il y a longtemps que la course l'aurait fait.

.

D’autant qu’il Ne faut pas oublier la carene qui est un plan de voilure : l’avant est une mauvaise voilure à contre, l’arriere une mauvaise voilure propulsive, et un bateau couché au lof un grand fardage pour chavirer.

Cette phrase ne veut rien dire. Tout ce qui dépasse de l'eau est du fardage (ou de la trainée si tu veux), coque, voiles, gréement et même toi assis dessus. Et tu n'est pas chaviré par le vent mais par la mer (sauf sur multicoque). Le vent peut te coucher mais l'architecte l'a prévu, même avec ton flirt DL.
Olivier

01 oct. 2013

parler de réglage de drisse sur un tourmentin me semble un peu surréaliste...

01 oct. 2013

J'ai lu avec attention tous les post et merci, c'est enrichissant de lire l'expérience des autres.

Par contre vous parlez du temps en BF, et c'est en général ce qu'on fait, alors qu'il vaudrait mieux parler "amha" de hauteur de vague, déferlante ou pas, croisées ou pas.

Preuve en est, en Med, F9, mistral, mer formée : Cela arrive très souvent et aucun mort.

F6, SE, mer énorme et déferlante 6 morts entre Toulon et Marseille.

A chaque fois qu'il y a des morts ou des accidents la force du vent ne bat pas des records, par contre la mer est vraiment mauvaise.

Bref ma grosse crainte est plutôt la mer, une déferlante de 2,5m de haut sur un front de 40m retourne mon first si je la prends de coté.

La houle en Vendée, bien ronde, bien espacée peut avoir des creux de 4m, ça restera "safe"

Pour l'aide au moteur c'est surtout pour ceux qui veulent tenir la cape afin de présenter son étrave aux vagues, le moteur dans ce cas va être une aide précieuse.

Concernant la mer la plus dangereuse, je suis pragmatique, je regarde les stats du métier le plus dangereux en France (et de loin) pêcheur.

Vers Ouessant c'est à priori la zone la plus dangereuse.

Pour les conseils, on voit bien que chacun a sa technique, car à chaque fois la mer est différente.

Je trouve la check list d'Oliv44 au top, je ne le fais pas,et il me faut trouver un moyen de monter en haut du mat tout seul.

Pour finir je trouve que les balises et balises personnelles restent hors de prix, et dans un grosse baston si on tombe à l'eau c'est un rare équipement qui peut sauver la vie.
Un vrai scandale, pour chaque pécheur ca devrait être gratuit et chaque plaisancier devrait en porter une aussi, à l'heure ou on parle d'aller sur mars.....

01 oct. 201316 juin 2020

en Med, F9, mistral, mer formée : Cela arrive très souvent et aucun mort.

F6, SE, mer énorme et déferlante 6 morts entre Toulon et Marseille.

A chaque fois qu'il y a des morts ou des accidents la force du vent ne bat pas des records, par contre la mer est vraiment mauvaise.

Tu as entièrement raison. C'est la mer qui casse les bateaux, pas le vent. Ici, deux facteurs entrent en ligne de compte: le "Fetch", soit la distance sur laquelle souffle du vent (fort) sans changer de direction ni être perturbé par une cote et la configuration du fond, et notament la présence de remontées +ou- abruptes (plateau continental, basses...). De ces deux facteurs résulte la "pente" de la vague et éventuellement son déferlement.
fr.wikipedia.org[...]i/Vague
Il y a d'ailleurs là un paradoxe, puisque c'est en s'approchant des côtes où le fond est plus faible que les vagues sont les pires (d'ou les visions d'horreurs de Papy_Jame qui est habitué à jouer dans les rouleaux... en Flirt?). Au large, par "grand fond" la mer est moins mauvaise, pas que les vagues soient moins hautes, mais leur pente est moins abrupte. C'est bien là qu'il y a confusion des genres: seule la pente compte en termes de dangerosité, pas la hauteur. Pour ceux qui ont connu la "longue houle de l'Atlantique", ce sont des vagues qui peuvent être très hautes, mais séparées de plusieurs miles, avec des pentes très douces...
Enfin, lors de vagues déferlentes, là aussi il y a un paradoxe: moins le vent est fort, plus elles sont dangereuses. Passé 8/9Bft, la mousse mélange d'eau et d'air et la partie haute de la vague sont balayé par le vent et poussé dans la pente qu'elle comble. La mer s'aplatit d'un coup quand Eole écrase Neptune. Mais là c'est le vent qui devient le problème....
Olivier

Rajout: Puisqu'on parle de la Med, un exemple: le fameux cap Creus et la mer qui s'y forme spécialement mauvaise par marin (SE) est simplement dûe aux très nombreux "Canyons" parallèles entres eux ou l'on passe brutalement de 2000m à 100m puis 2000m, puis 100 etc... Je ne connais pas pire configuration sur toutes les côtes métropolitaines...
J'ai pas de carte numérisée, mais on les voit bien sur Google earth

02 oct. 2013

oui Oliv....sauf erreur c'est par gros régime d'est,que M.linsky et son père,ont trouvé la mort sur le trajet Corse/continent...
Bateau?toujours sauf erreur,un Gib sea 10 m version "grand cockpit de promenade"?
Marc,disparu....son père retrouvé accroché par le harnais...dans l'eau....

02 oct. 2013

autre élément,qui conforte les (classiques)dangers et dégats de ces vents de secteur est,de ces vagues plus exactement
en fin sept 2012 dans le golfe de valence 2 cargos mis au plein sur les plages....nous venions de passer ds le coin pas longtemps avant(!)Sept 2013:Buriana(cote Espagnole) la plage attenante au port a été interdite de baignade pendant 2 jours(vagues et rouleaux énormes/et 5/6 nageurs secouristes qui arpentaient la zone chassant tout baigneur qui s'approchait du bord....

01 oct. 2013

@0491472506 : Pourquoi voit on si peu de voiliers sur la bande cotiere par Tramontane en pleine saison ? demande à Koala5.
Reponse : Parce que avec une prevision MF de 3 à 5 ; entre Gruissan et Leucate tu auras des molles à 15nds et des bouffes à 35.
Mon objectif est de pouvoir sortir en toute secu avec une prevision 4 à 6 soit prevoir des bouffes à 45nds.
Ensuite seulement quand j'aurais tous les bon équilibres pour le vent .Je m'occuperais des vagues.
@Steph83 : Tes stats sont bonnes puisque par Tram ou Mistral la bande cotiere est desertée. J'ai plus peur des vagues que du vent. Et pllus peur des bascules de vent que de la Tram. Mais peux on maitriser les vagues si les equilibres sous vents instables ne sont totalement reglés ?
@Jackteur : Je suis d'accord avec ta reflexion. Un tourmentin c'est juste à etarquer à bloc.
@Oliv44 : à 45 nds sur la surface de ta coque couchée, as tu une idee de la puissance de poussee du vent et dans quelle direction de verticalité ?. Le moindre clapot à cette force, peut te faire chapeau.
Même si tout est du fardage il y a des composantes de propulsion residuelles même pour la coque. Ces residus sont à prendre en compte; pour exemple dans la fuite à sec on utilise uniquement la composante de propulsion de la coque. A 45nds ces residus deviennent significatifs en faisant route au pres ou au portant.
Ma gv de 2m n'est pas faite pour le petit air, mais pour remplacer un 4em ris ou une voile de cape.

02 oct. 2013

pourquoi voit on si peu de voiliers ds la bande cotière par tram?
je n'ai pas posé cette question....!mais,en particulier en "saison"la majorité des plaisanciers(et il n'y a rien là de condescendant ou méprisant)soit n'a pas trop d'expérience,soit en pleine connaissance de cause ne "veut pas se faire secouer" ou manoeuvrer par temps frais,soit a des enfants à bord,des copains invités novices...c'est pareil dans la zone Marseille....disons ST Raphael pour faire large...par mistral établi..ceux qui doivent faire de l ouest font plus qu'hésiter...ils ne bougent pas!et ils ont raison!un juillet 2001?2002?...le port de Porquerolles était archi bourré car un solide et persistant mistral ne voulait rien céder..!ça a duré 7/8 jours...lassés d'attendre quelques uns" tentaient le coup"...et parmi eux quasi tous sont revenus "bien calmés" par Escampobariou...évidemment un équipage de costauds+un gros bateau+trinquette sur étai volant...mais pour aller ou? car plus loin il y a Sicié...qui n'est pas mal non plus comme point dur!
Vers l'est ça peut le faire...on peut arriser "tranquillement" encore amarré au ponton....ou tout simplement partir sous foc seul..sous le vent il y a de quoi pour s'arreter à l'abri..ou si on part (trés)tot faire beaucoup de route...jusqu'à cannes/nice.....ou normalement il n'y aura plus de mistral...
par contre,un retour Porquerolles/Toulon/St mandrier/pin rolland est "possible" meme par mistral bien établi ,en partant trés tot(5h environ)car ,classiquement, le mistral faiblit la nuit/petit matin...pour se réveiller vers 9/11h....mais il y a des exceptions à cette "règle"!

01 oct. 2013

dans quelle direction de verticalité ?

Oui. Aucune.

01 oct. 2013

Quand même, on se marre bien par F8-9 !!!!
Merci Kelt850 d'avoir lancé ce fil ! :heu:

01 oct. 2013

@oliv44 bateau couché, 45nds de vent sur la coque:
-Une partie dans l'eau et une autre dans l'air : d'apres toi ca pousse dans quel sens de basculement ? glou glou glou Es tu entrainé à larguer tout en apnée et envoyer un bidon en haut ? heu non excuse... en bas .
-L'etarquage à toc du guindant dans ces vent forts et instables est evidemment valable pour la GV.

01 oct. 2013

ils m'ont l'air bien extrêmes tes 45 nds Papi!!!... :heu:

01 oct. 2013

Deux mètres sous le niveau bas des vagues, plus de vent, c'est calme... :aurevoirdame: :aurevoirdame: :aurevoirdame: :aurevoirdame: :aurevoirdame: :aurevoirdame:

01 oct. 2013

Oh, il y a mieux, c'est deux mètres sous l'eau. Là c'est très tranquille. :-D

01 oct. 2013

Tiens, juste à titre d'informations, j'ai retrouvé cet épisode de traversée retour depuis les Baléares.
www.hisse-et-oh.com[...]-en-med

01 oct. 2013

@Tropique64 Mes 45 nds ne sont pas mesurés à 10m de haut mais à 2m. Ma derniere longue baignade à 45nds je l'ai encore bien en tête.
@Tranchais Par Tram cotiere il n'y a pas de vagues. Quand il y en a c'est pire: Au creux il n'y a plus rien et tu as raison, mais quand arrive le haut de la vague c'est 50 à 55 que tu te prends dans les dents. D'autant si il ya de la houle longue qui cree comme un effet de Fouen. J'ai donné.

01 oct. 2013

pas mal en effet. Heureusement c'estait de la Tram, tu a pu t'abriter. Tu fini par:
"En plus de 35 ans de navigations, ça a été la plus musclée"
C'est toujours vrai ou tu a encore "repoussé les limites"?
Olivier

01 oct. 201301 oct. 2013

Non ça reste la plus musclée jusqu'à maintenant.
Je n'ai pas du tout envie de repousser ces limites; mais sait-on jamais avec la Méditerranée ?

Pour la fin de l'histoire, pour passer Creus, deux jours plus tard, ça ne soufflait plus qu'aux alentours de 30 nœuds.
Nous sommes partis les premiers (GV à 2 ris et tourmentin puisque je n'avais plus de foc). Tous les bateaux restés au mouillage, nous appelaient à la VHF, pour savoir comment ça passait.
Quelque-uns nous suivi dans la foulée.

01 oct. 2013

Oui, le sport n'est pas là. Quand on est amené à les repousser, c'est que l'on a pas le choix, on fait avec.

01 oct. 2013

Koala : Effectivement musclé ta traversée. D'ou l'importance de la maitrise meteo. Toi qui connait la Tram au large : A quelle distance commence t'elle à être significativement moins rafaleuse ?
A quelle distance passe tu cap Leucate au plus pres de la cote sans risques.? la hauteur est donné à 58 m .( moi dans ma tete c'est mini 20 fois la hauteur pour ne pas risquer d'etre pris à contre. ) Ton experience ?

01 oct. 2013

Je ne comprends pas ta question Papy_jame.
Les IN sont formelles; sur la côte languedocienne par fort vent de NO, il faut longer au plus près la bande côtière, où il y a le vent, mais pas la mer.

C'est relativement facile dans le sens Gruissan-Cap d'Agde, car là le vent est OSO et on est au vent de travers voir au largue.

C'est nettement plus difficile dans l'autre sens, car on ne peut pas longer la côte et on est au plus près puis au bon plein, mais à environ 5 milles au large. On déguste le vent et les vagues, surtout entre Gruissan et Port La Nouvelle.
En plus il y a une zone interdite, sur la route directe, qui t'oblige a faire du sud pour la longer.

Une solution est de piquer au moteur, face au vent, jusqu'à Valras-St Pierre, puis de continuer ensuite au bon plein/vent de travers, à la voile en collant à la ligne des 300 m.

Après le Cap Leucate, le vent est beaucoup toujours aussi fort mais plus NO, on est au largue et la navigation nettement plus facile sur une mer plate.

01 oct. 2013

Ouais, mais quand il y a des coups de vent d'Est, c'est bien vous qui nous les envoyez :non:

01 oct. 2013

c'est pas juste vous avez du vent sans mer et nous on a pas de vent et la houle que vous nous envoyer ou parfois houle et vent mais c'est rare ....

01 oct. 2013

de verdad mais à Ajaccio on a pétole grave avec du vent d'est, mer plate mais pas de vent, on a annulé une régate sur 2 jours le dernier weekend !

01 oct. 2013

Avec un vent fort dans l'autre sens, même si le passage de Creus reste sportif, (on le voit dans la vidéo mise sur un autre fil) il y a toujours moyen, le cas échéant, d'aller s'abriter sous le vent de la côte à Puerto de la Selva.

01 oct. 2013

avant de partir et surtout pendant je me suis renseigné auprès des convoyeurs qui emmènent des bateaux neufs depuis la France jusqu'en Grèce, Turquie, Croatie. Ils sont unanimes à dire qu'à partie de 8 la sauvegarde se fait en mettant en fuite s'il y a de l'eau à courir.
S'il n'y a pas d'eau à courir ? Ca c'est moi qui le dis, Faire face au moteur en évitant trop de gite si possible, pas trop fort le moteur la retombée est trop rude après la déferlante, et pas trop de face non plus pour la vague sinon on s'engloutit dans la suivante. Il est vrai que ce jour là il y avait 58 nœuds. Après ça le force 8 en fuite, c'est le grand calme en priant pour qu'il n'y ait rien devant.
Si moteur trop faible ou pas de moteur avec la côte derrière ? Lancer un may day sans traîner car vous ne serez pas le seul en difficulté, il est pratiquement impossible de faire du près sous voile contre des vents très forts au mieux ce sera du travers gité, trempé, et cassant. mais on peut le faire d'autres l'ont fait et après ils ont écrit un livre...

01 oct. 2013

Pour ce qui concerne un des coins les plus fortement ventés de mediterrannée cela semble être le Cap Corse : le record assez récent 214 km/h sur une rafale et encore l'anémométre était bloqué à fond. MTF a récemment changé ces anémométres pour des plus puissants qui enregistreront jusqu'à 320 Km/h.
Sur les 30 dernières années on enregistre au cap corse 58 jours avec un vent établi à plus de 100km/h contre 10 jours côté Perpignan.
Il y a aussi les lavezzi de sinistre mémoire avec le naufrage de la frégate la sémillante (700 morts) et son cimetière marin avec parfois des vents de 180km/h dus à l'effet venture entre les 2 iles.

01 oct. 2013

ça parait difficile à croire mais qd les copains rampent sur le pont dans un mouillage balayé par des rafales à 40 noeuds à macinnagio ou aux lavezzi on a 15 noeuds à ajaccio

02 oct. 2013

Un petit post en mémoire des marins et passagers de la "Sémillante"
escales.wordpress.com[...]daigne/
C'est très émouvant d'aller au cimetière marin des Lavezzi.

01 oct. 201301 oct. 2013

Bonjour,
nous nous somme fait surprendre à tarifa (je sais, on aurait pu s'en douter) sur un JNF38 (acier 12 Tonne à vide), 2 équipier, sans GV mais avec le génois entièrement déroulé, et un houle presque inexistante contre la mer du vent (~2 mètre) . Ca a était marrant pendant un temps, on a fait explosé les record de vitesse du bateau^^. Et quand on a commencé à craindre pour le mat (ça poussais vraiment très très fort dans le génois) on c'est mis au petit largue et on a enroulé le génois à 80%. Ca a été un des efforts les plus intenses que j'ai jamais fait...
Après réflexion, je ne le conseil pas (surtout pour les anxieux), mais ça n'a pas été si terrible que ça. Par contre, ça n'a durée que 15 min. Je ne pense pas que ça soit humainement possible de tenir 6 heures à ce train là.
J’espère avoir apporté un élément de réponse.
Cordialement.

01 oct. 2013

@Koala Merci pour tes precieuses infos.
Du Grau d'agde à la boué W de la zonne interdite de st pierre. Je l'ai dejà fait sous Tram sans le moteur, faut tirer quelquesbord j'usqu'en face la tour de Valras apres la Tram reprend du jus. Je longe jusqu'à La Nouvelle à 1000m du sable. et la je dois abattre pour le cap Leucate. C'est au pied de la falaise que j'ai renoncé : A combien faut il s'eloigner de cette falaise pour passer le cap sans mauvaise surprise ?
Merci d'avance

01 oct. 2013

Cours des Glénans...., il te faut abattre suffisamment avant le cap, pour pouvoir éviter d'être drosser dessus en cas d'avarie de voile ou de gouvernail. Peut-être un mille avant ?

Ne pas oublier aussi qu'il y a des flotteurs de casiers jusqu'à 3 ou 400 m du cap.

01 oct. 201301 oct. 2013

Puisque nous sommes toujours dans les F8/9, voilà le récit de notre étape Cap d'Agde - Port Leucate en juillet 92...par petit temps.
Nous étions 3, avec mon fils de 13 ans et la chienne berger allemand !! Nous étions attendus par le reste de la famille dans un des ports de la côte, au sud de Leucate.

Dimanche 14 Juillet . Etape Cap d’Agde –Port Leucate

L'appareillage a lieu à 9 heures 30 après un rapide breakfast. La météo nous annonce 25 à 30 nœuds ce qui est encore raisonnable, mais pour le moment ça ne souffle qu'à 15 nœuds. Dès que nous sommes hors du port, il y en a déjà 10 de plus. Nous sommes soigneusement harnachés et KOALA progresse au plus près, cap à l'OSO, sous grand-voile à un ris et foc partiellement déroulé.
Il y a déjà pas mal de creux et les vagues nous gratifient de quelques bonnes giclées. Ce que voyant le second part se réfugier dans le carré, tandis que l'équipière à quatre pattes reste couchée en rond au fond du cockpit. Peu après, nous passons un véliplanchiste, qui fait d'ailleurs un soleil derrière nous et se retrouve à l'eau. Nous le surveillons de près, car il a du mal pour se rétablir. Cependant KOALA s'éloigne rapidement, aussi je préviens le CROSS de la situation, mais heureusement notre homme arrive à redresser son gréement et repartir. Fin de l'alerte, je préviens de nouveau le CROSS.
Nous continuons donc notre route et à hauteur de Saint Pierre sur Mer, avons régulièrement 35 nœuds de vent avec des pointes à 40. Le bateau est nettement surtoilé, il faut donc impérativement prendre le deuxième ris et rouler encore le foc. Avec ce vent, il n'est pas question de laisser le pilote automatique ; j'ai donc pris la barre depuis déjà un certain temps. Mais pour le ris, il va falloir que Xavier vienne me remplacer. Il le fait à contre cœur et n'en mène pas large au début. Puis petit à petit la confiance le gagne et je peux aller prendre mon ris, sans faire un vol plané dans les filières. Voyant son maître se lever, Akéla essaye de le suivre ; un bon paquet de mer sur le museau la renvoie se coucher au fond du cockpit.
Le ris pris, il faut encore rouler le foc et là, trois mains sont nécessaires ; Georges reprend donc provisoirement la barre. Tandis que Xavier mouline péniblement le winch, je reprends le bout d'enroulement du tambour, en laissant filer l'écoute. A la bonne surface de toile, il n'y a plus qu'à bloquer le bout et reborder la voile. C'est alors que ce bout bien mouillé, glisse du clamcleat, un peu usé et le génois se déroule complètement. KOALA se couche un bon coup, tandis que les 40 m2 du génois battent furieusement sous les assauts du vent.
Il faut se dépêcher de rouler cette toile, avant de subir des dégâts. L'opération va nous prendre "un certain temps" dirait Fernand Raynaud, et lorsqu'elle est terminée, les coutures de la chute et de la bordure sont partiellement défaites. Ce n'est pas trop grave pour le moment, mais il faut surtout éviter de faire battre la voile lors des virements de bord.
Nous sommes maintenant à hauteur de Gruissan, à environ 4 milles au large, et avons régulièrement 45 nœuds, avec des rafales à près de 50. Xavier s'est de nouveau réfugié dans la cabine et souhaite ardemment arriver vite quelque part. Je décide cependant de pousser au moins jusqu'à Port Leucate ; car passé le cap Leucate, nous serons au largue et la mer sera plate. Nous pourrons même éventuellement continuer jusqu'à Saint Cyprien.
Mais avant cela, il faut traverser la baie de Port la Nouvelle. C'est dans cette partie, que nous allons manger notre pain noir. La mer est ici bien formée et je reçois régulièrement de bonnes douches. Comme on peut s'en douter, le vent ne faiblit pas et prend ici toute sa vigueur ; Xavier notera même une pointe à 53 nœuds ! Mais KOALA file également à bonne vitesse et bientôt nous sommes devant les jetées de Port Leucate.
Là, Xavier ne se sent plus de taille pour continuer et crie grâce. J'affale donc les voiles et nous embouquons le chenal, en nous dirigeant vers la nouvelle capitainerie. Nous sommes, semblerait-il, le seul bateau à avoir navigué aujourd'hui et le quai d'accueil est très encombré. Il reste quand même, sur la partie au vent, une petite place qui devrait convenir pour KOALA. Nous faisons une approche prudente, vent de 3/4 avant et je stoppe à hauteur de l'emplacement.
Eole fait le reste et pousse vigoureusement, trop même, KOALA dans le trou. Bien que le liston soit généreusement garni de défenses, le contact avec le quai est un peu rude. Le beau pare-battage tout neuf, que nous étrennons aujourd'hui, explose sous le choc. Heureusement, les vieilles défenses ne bronchent pas et il n'y a pas de dégâts. Il est alors 16 heures 30, nous avons couvert 41 milles.

01 oct. 201301 oct. 2013

Mais quel interêt y a t-il à naviguer dans votre coin??? Non, je rigole.
Juste une petite reflexion: avec un GE totalement déroulé, n'aurait-il pas été possible d'abattre G.Largue pour le rouler? Oui je sais, cela vous aurait fait perdre pas mal de route qui faut regagner ensuite, mais c'est une solution.
Sinon, ne sachant pas comment tu t'y est pris pour la rouler (Winch?) il faut savoir qu'il existe un moyen pour rouler hyper rapide et avec plus de force qu'avec un winch, mais cela nécessite d'être deux. C'est basé sur les méthode d'étarquage des vieux gréements: Ta drosse d'enrouleur courre le long du rail de fargue en passant dans des petites poulies souvent prises sur les chandeliers. Tu passe sous la bôme et t'assieds sur le rouf, jambes écartées, les pieds bien calés sur le rail de fargue (bottes obligatoires) pour pouvoir saisir la drosse ENTRE deux de ces poulies/guides. L'équipier prend la drosse dans le cockpit et exerce une traction constante dessus. Cela demande une coordination entre les deux personnes (mais ca ce comprends vite). De ton coté tu prends la drosse à deux mains entre tes pieds, et tu tire dessus comme si tu bandais un arc de grande dimension. Si l'équipier ne tiens pas assez, c'est lui qui vient, mais il ne le fera pas deux fois. Une fois qu'il tient, c'est l'enrouleur qui s'enroule. Il faut bien travailler avec les jambes fléchies et faire attention car on travaille pour bonne partie avec le dos. Mais la démultiplication de la force est telle que pour un enrouleur, ca vient tout seul... Une fois" l'arc bandé", tu relache tout et l'équipier doit reprendre le mou dans la foulée. Un Génois qui claque se reprends ainsi en moins d'une minute. En fait, le plus long est de s'installer sous le vent...
Olivier

01 oct. 2013

" Mais quel intérêt y a t-il à naviguer dans votre coin??? "

Pas beaucoup en effet, la côte est plate, à part le cap Leucate autour duquel on peut mouiller par beau temps, et il n'y a rien à voir. Mais comme c'est là que nous avons fait nos premières armes, avec mon épouse, il me reste un peu de nostalgie.
Seul Papy_jame semble s'y plaire avec sa planche à voile et son Flirt quillard.

Je suis bien content de ne plus être à Port Camargue et devoir systématiquement passer par ce coin en étapes côtières.
A partir de Port Leucate, les premières calanques de la côte Vermeille et Costa Brava sont à 25 milles, 4 heures par tramontane et 5/6 par brises thermiques (les fameuses...).

Pour le génois, à l'époque, j'avais des poulies de faible diamètre pour la drosse d'enrouleur ce qui demandait pas mal d'efforts pour le rouler même avec le winch ad hoc.
Bien ta méthode, mais je ne suis pas certain que mon fils, à l'époque, eu pu la mettre en pratique..

J'ai installé maintenant des poulies de grand diamètre et cela m'a changé la vie. Je peux enrouler rapidement, même par vent fort, en tirant la drosse à la main. Le winch ne servant éventuellement que pour amorcer l'enroulement.

01 oct. 2013

@Koala merci pour l'info sur les casiers. Eviter de se faire rabattre sur le cap Leucate par Tram à 35-40nds je serais bien surpris. Ce n'etait pas la question. La question c'est ya t'il devente et survente, tourbillons de vent au pied de cette falaise sous Tram. Au pied du cote Franqui c'est clean à 300m des cailloux. De l'autre coté c'est clean aussi avec une petite survente (50nds dans ton cas ) avant le pied du semaphore. Mais pile sous la falaise sous le vent il doit bien se passer quelque chose ? Deventes? Tourbillons ?.
Sinon j'ai lu ton retour cap d'agde -port Leucate : Tout est normal.
prevision MF NW F5-6 c'est 10/15nds bouffes à 20 a Richelieu (Brescou) . Renforcement apres la tour Valras. 20/25nds, bouffes à 30 renforcement Chichoulet 25/30nds bouffes à 35,renforcement de Gruissan jusqu'a Leucate. 30 à 40nds bouffes à 45 , 50 (hormis pile sous la falaise inconnu pour moi). Baisse nette à partir du Barcares retour à 20nds jusqu' Argeles (devenant ennuyeux en planche).
Je connais par coeur chaque spot dans ce coin. La tram m'apparait tres legerement moins rafaleuse à 2 milles. Au dela inconnu pour moi, j'aimerais bien savoir avant d'y aller.
Tu reproduira çe scenario exactement pareil à chaque prevision MF NW F5 à F6. C'est à dire tres souvent.
Le SE est par contre moins fort du coté Narbonne, plus fort vers Argeles et vagues courtes sur Canet sud.
Moi je suis venu dans ce coin d'abord pour la brafougne ! Servi

02 oct. 2013

ça nous est arrivé à mi chemin entre madère et graciosa pratiquement au milieu une tempète tropicale non prévue par la météo :7 heures à la cape avec le tmt sur l'étai larguable puis retour en fuite sur madère
mon anemo ne va pas au dessus de 60nds et il s'est bloqué plusieurs fois dans les rafales .
j'ai pas envie de recommencer (hood38 nuage)
alain

03 oct. 2013

** (hood38 nuage) **

Hood38 "Nuage" ? Avec Pierre ?

05 nov. 2013

quelle coincidence :-)
nous avons fait un bout de chemin ensemble au Maroc, tiens, voilà ton (ex) beau bateau qui passe devant le phare du cap Spartel

i174.photobucket.com[...]617.jpg

:-)

05 nov. 2013

non c'est bien nuage mais quand j'etais propriétaire
pierre me l'a acheté en 2005
alain

02 oct. 2013

@Koala 5 . Dis tu ne m'as pas repondu, alors que tu poste par ailleurs, Bizarre !
Alors voyons. tu dis faire Leucate-Gruissan par Tram F8/9 en respectant les IN en rasant la cote pour avoir l'eau plate. OK !
Tu aurais donc passé rase caillou , sous le vent d'une falaise de 60m de haut, par 45nds, et tu n'a rien remarqué dans tes voiles !? :-D :-D
ha haha ha Qui peut avaler une pareille couleuvre !? Tu es comme moi tu n'as jamais passé ce cap.
Tu etais avec Oliv qui reglait le plis du guindant du tourmentin !?
Vous preparez un spectacle comique !?
Tu avais bien raison de dire que ce fil etait drole.
:-D :-D
Pour me faire pardonner 2 infos meteo utiles.
-Raser la cote entre la nouvelle et cap leucate: Gaffe Hauts fonds invisibles par Tram, rester mini à 500m.
-Comme partout dans le monde, là ou la cote fait entonnoir, entre le Grau d'agde et Valras, notamment Farinette. Gaffe ! Des vagues monstrueuses peuvent se lever ici dans certaines conditions. C'est pas une blague.
Bon mon coef de 20 je ne sais toujours pas si il est pertinent. :reflechi:

03 oct. 2013

tout dépend de la viscosité dynamique et cinématique des fluides en question(eau et air ds ce cas)
2 couches de fluides qui se déplacent l'une prés de l autre génèrent une force de frottement proportionelle à leur surface,à leur vitesse relative,et inversement proportionelle à la distance qui les sépare
le coef de proportionalité qui lie la surface,la vitesse et la distance à la force de frottement est le coef de viscosité dynamique lequel s'exprime en pascal/seconde...(Ps)
par contre si on divise le coef de viscosité dynamique par la masse volumique du fluide on obtient le rapport de viscosité cinématique,lequel s 'exprime en stokes(St)
Soit
H=hauteur du relief(en mètres)
V=vitesse du vent(en m/sec)
S=surface de voile(en M/carrés)
D=distance à laquelle il faut passer

D=Ps+St(HxV)+V
------------------ =?
2H

03 oct. 2013

zut...j'ai oublié...
tu trouveras les tableaux de viscosité dynamique et cinématique de l'eau de mer et de l'air...sur le site Mécafluide

03 oct. 2013

plus simple,mais moins précis,tu peux apliquer la formule=
plus le vent faiblit,moins sa vitesse est plus grande,à distance(D)de le hauteur(H)de l'obstacle(cap/navire/digue...)

03 oct. 2013

non, parce que la cinématique est différentielle.

03 oct. 2013

@0914etc..Tu t'es gouré de formule. Tu nous presente celle de l'etude de la couche limite air/eau.

10 oct. 2013

Il ne faut pas laisser tomber ce fil dans l'oubli.
De nouvelles expériences avec les navigations automnales ?

10 oct. 2013

eh oui ! Novembre et trinquette font bon ménage. Mais bon juste ce qu'il faut.
JJ

10 oct. 2013

A forcerie
Moi la mer elle m'a pris
Au dépourvu tans pis
J'ai eu si mal au coeur
Sur la mer en furie
Qu' j'ai vomi mon quatre heures
Et mon minuit aussi
J' me suis cogné partout
J'ai dormi dans des draps mouillés
Ca m'a coûté ses sous
C'est d' la plaisance, c'est le pied
Dès que le vent soufflera
Nous repartira
Dès que les vents tourneront
Je me n'en allerons

Merci kelt850, je me suis bien marée a lire ce poste

:mdr:

10 oct. 2013

Sait tu qu'il est malade chronique en mer? Il avait acheté un joli canot, mais il a fini par le revendre pour s'acheter une ile...

10 oct. 2013

Ah non, je ne c'avait pas, j'adore ces musics, mais pas ça vie.
PS : je trouvais que les paroles allaient bien avec le contexte.
A+

05 nov. 2013

tribuglenans.org[...]pic.php
Oliv,Koala, 04.....etc
Si ça vient des glenans vous le croyez des bateaux retournés en med ?

Ce qui m'interresse c'est la conduite à tenir dans ces bourrasques imprévues de quelques minutes.

05 nov. 2013

j'ai(rapidement lu le lien que tu indiques)...on parle d'"une embarcation à voile latine" sans plus de précisions.....se peut etre un "petit pointu à l'ancienne" trés peu ou pas du tout lésté..en tout cas sans une vraie quille....dans ce cas un "retournement"est possible.....Papy::je te rappèlle que tu affirmais avoir vu des équipages accrochés à la quille de leur croiseur retourné...(qui plus est suite à une bascule thermique!)
que faire en cas de"bourrasque"?tu dois parler de grains orageux?ou équivalents?
si tu es au prés tu prends ris 2 et ris 3 dans la fouléé et tu roule tout ton foc si enrouleur,(ou tu affales le foc assuré par des bouts que tu peux laisser installés à demeure aux filères)
si tu est portant,un rapide coup de barre te mets vent debout ,tu affales la GV...
et tu "attend de voir comment ça tourne"c'est à dire quelle force de vent?quelle direction?quelle distance de la cote?ect.....
pourquoi pas si tu es au large tout affaler ,attendre et voir, "en fuite provisoire,"là ou le vent te pousse.....

05 nov. 2013

Même remarque que toi Guy !

05 nov. 2013

Pauvre petit débutant, le pire que j'ai vécu c'est 7 établi, pluie, vent et 3° dehors. Moi j'ai trouvé que c'était déjà bien :-) Je m'en suis sorti honorablement mais j'en menais pas large, d'autant plus que mon équipier, vachement courageux, préférait se planquer dans le carré pour se mater un film, le con. 6 heures à barrer tout seul ! Bref...

J'ai lu une bonne part des posts de ce fil très intéressant, mais je me pose encore une question simple.

En admettant que j'évite 8 et plus en côtier, ce qui parait faisable si on fait un peu gaffe à la météo (en Atlantique tout du moins), il est bien possible en revanche qu'en hauturier je me fasse piéger un jour.

Si c'est la panique, grosse mer et 8+ dans la tronche, mais loin des côtes, il faut faire quoi ? Faire de la voile, ou se mettre à la cape et patiner dans son vomi en attendant que ça se passe ?

05 nov. 2013

Pour ton secteur Tipatapon, les navigateurs du coin pourront mieux répondre.

En ce qui concerne la Méditerranée, j'ai déjà donné mon avis et mes expériences plus haut, au moins en ce qui concerne les vents de terre, mistral, tramontane.
Dans le cas de vent portant vers la côte, soit il y a sous le vent un endroit où on pourrait rentrer et s'abriter en toute sécurité; dans ce cas, je m'y laisserais aller en fuite sous petite toile; soit ce n'est pas le cas et dans ce cas je prendrais sans doute la cape.

Il y a une douzaine d'années, nous avons été pris dans un énorme orage avec > 40 nœuds de vent et une pluie battante, bouchant complètement la visibilité, alors que nous approchions des iles sardes (Bouches de Bonifacio).
Le vent poussait énergiquement vers les cailloux, mais comme la mer n'avait pas eu le temps de se lever les vagues n'étaient pas bien fortes.

Nous avons donc fait demi tour, pour nous mettre face au vent, au moteur tout affalé et nous maintenir à la même place en attendant que l'orage passe.

Lorsque le vent est redevenu maniable et la visibilité correcte, nous avons renvoyé de la toile pour rejoindre un mouillage.

05 nov. 201305 nov. 2013

Finalement, à te lire (ainsi, effectivement, qu'à lire tes contributions dans ce fil), je pense et continue de penser qu'il n'y a aucune réponse a priori sur l'attitude à tenir. En côtier, en tout cas. Tout dépend du problème : qu'est-ce qu'il y a sous le vent ? Quelle distance des côtes ? Quel est l'état de la mer ? Quel courant ? Comment réagit l'équipage ? Qu'est-ce que mon bateau peut supporter ? Qu'est-ce que je peux supporter sans craquer ?
Le skipper doit se démerder avec le contexte et prendre sa décision, comme un grand. Je crois de toute façon que beaucoup d'entre-nous ne feraient pas de la voile si, à un moment donné, nous ne risquions pas d'être confronté à ça. C'est pour moi une partie de la magie : on ne peux pas tricher ni négocier avec les éléments.
"Oh Dieu, ta mer est si grande et mon bateau si petit !"

Mais comme dit l'adage, le danger pour un bateau, ce n'est pas la mer, c'est la terre. Alors quid du hauturier ? C'était plutôt ça ma question de débutant. Si je suis à 100 miles, 1.000 miles des côtes et qu'au pire je peux me laisser dériver ? Cape ou voile ?

05 nov. 2013

La réponse à été donnée plus haut ... Un bon bateau bien équipé et de l'eau à courir, ne sont pas de gros problèmes par 8 ou 9 Beaufort. En fonction de la mer il faut trouver l'allure la plus confortable et qui ne fait pas trop souffrir le gréement.

Et un voilier hauturier devrait toujours remplir ces conditions.

05 nov. 2013

La question du fil de départ était bien "Vos retour d'expériences". Ce sont donc mes réponses en fonction des situations dans lesquelles je me suis trouvé.

Pour ta question, je ne cherche pas à dire ce qu'il faudrait faire, laissant ça aux spécialistes de tout genre, mais à dire ce que je ferais probablement dans telle ou telle situation.

Après chacun fait comme il le veut.... ou le peut.

Je recommande quand même de nouveau certains livres "Le cours des Glénans" "Gros temps" d'Alain Grée....

05 nov. 2013

une expérience nouvelle pour moi il y a 15 jours en rentrant de belle ile vers Lorient (avec 3 copains inexpérimentés). Nav de 22mn

En milieu de nav, le vent monte (c'était prévu) pour passer vers les 28/30 nd de vent apparent (travers). Je prends 1 ris et rentre un peu de génois. (J'aurais du sortir la trinquette mais j'ai eu la flemme).

Tout ce passe bien malgré les trompes d'eau et une mer houleuse. On rigole et on boit meme 1 btl de blanc.

Puis tout a coup, un gros orage (je voyais bien les nuages noir arriver mais je n'ai anticipé) et on est passé à des trompes d'eau que je n'avais jamais vu, un vent énorme que je n'avais jamais vu (~55/60nd) et une mer toute plate par le vent et la pluie.
La mer était magnifique. Nous étions subjugué par cette beauté à l'état sauvage.
Le bateau était bien penché et non manœuvrant et l'un de mes équipiers pétrifié. J'ai été obligé de passer la barre et rentrer le reste du génois et prendre mon 2ieme ris. Ca m'a pris 4 à 5 mn puis le bateau a de retour été manœuvrant. Ce coup de vent a durer 10mn, 15 mn max.

Ce qui m'a surpris le plus, c'est cette mer qui est devenu plate d'un seul coup avec des trous formés par les grosses gouttes d'eau. Je ne pensais pas que le vent pouvait à ce point aplanir un mer formée aussi soudainement.

Les plus aguerris des navigateurs hisse-et-oh ont-ils déjà vu une transformation si soudaine ?

PS: tout le monde avait le gilet et le harnais

05 nov. 2013

Déjà vu,Oui.
Vu arrivé la barre noire, vu se rapprocher le voilier qui ns marquait depuis 3 ou 4 heures, quand ns avons affalé la GV.
Vu aussi son superbe départ au lof-tapis, lui qui avait tout dessus.
Personne n'a ri. On y a eu droit aussi: 40/50nds vent arrière,loch à 12nds et moi à la barre, la peur au ventre, avec mon équipier, dans le bruit infernal de la grêle. Pas plus de cinq minutes et le pont avec 10 cm de grêlons, dalots bouchés. Entre Cannes et Ajaccio, en août 2001.
La Chance est une succession de bons choix.

05 nov. 2013

Et je vous dis pas qu'il faut les gros gants du guindeau si on veut garder le dos des mains

05 nov. 2013

Mac ...Heu ...Je connais bien en planche. Sous les orages c'est presque toujours comme ça, cette mer noire platte et ses grosses gouttes qui donne un paysage Dantesque. C'est la suite qui inquiete le plus...Dans quel sens ça va repartir, ou pas, et à quelle force. Apres le coup de pluis d'orage c souvent plus de vent du tout. Puis 2 options :
- Soit reprise petit à petit du vent précédent;
- Soit rebascule violente de courte durée, puis encore re-re-bascule musclée type NO pour longue durée.
A la vue de nuage d'orage :
En planche le mieux est de rentrer ventre à terre juste avant la pluie, En kite il faut même pas penser avoir l'aile en l'air bien avant la pluie je dirais rentrer urgent et poser l'aile à la simple vision du nuage, et en bateau affaler et garder ce qu'il faut pour rester manoeuvrant. Perso vu mon experience planche et kite, en bateau pour la sécu j'affale tout et je mets moteur le temps que toute difficulté et grosse incertitude meteo passe. Mais tres gaffe aux doubles bascules apres la pluie d'orage.

05 nov. 2013

bonjour,
je suis ce fil desesperement en esperant y trouver de l'or , mais non..
le sujet etant vaste dense et varié, le fil tel qu'il est posé ne permettra pas d'en tirer du concret....
vus devriez reformuler les choses systematiquement sur des fils independants; par ex:
navigation dans le gros temps ( on s'en fout que ce soit 8-9 ou 10):
*gros temps au large et gros temps en eau protégée
*repartition des charges et arrimage ( bat , annexe mouillages, eau,)
*barrer ou pilote/regul
*quand prendre la cape, la fuite, ou pas
*garde rode de brise et gros temps
*strategie : choisir le secteur favorable (si possible), choisir la route
*prise de ris / suedoise ect
*les voiles d'avant
*vie pratique : cuisiner
*vie pratique : dormir, durer et ne pas s'epuiser
*solitaire ou a deux : gestion des manoeuvres et quart
*mesures de securité: harnais, deplacement sur le pont , maoeuvrer seul ou pas, les pompes de cale
*faire du pres dans le gros temps (si indispensable)
*casse reparation: monter au mat, reparation de voiles, rupture de barre,
*envisager de chavirer
*atterrissage dans le gros temps.
*mouillage par >f7 : ne pas deraper jusqu'a ??80nds!!
.
bon , si vous me trouvez chiant et scolaire tant pis, mais voila mon idée
philippe

05 nov. 2013

non non pas chiant surtout si tu développes comment s'occuper à deux dans la baston, quant on a pris la cape par exemple..
je suis sur que tu as des anecdotes.

05 nov. 201305 nov. 2013

j'en ai plein mais mon but n'est pas de raconter des histoires d'ancien combattant , mais plutot de facon egoiste d'ameliorer mes performances en paresse en piquant les idees des autres :heu:
par exemple le chat lui a trouvé la place la plus confortable: sous la couette dans la cabine arriere sous le vent, et aussi si on veut se coucher il nous bouffe les pieds, si on a oublié de mettre sa caisse sous le vent il gueule.
.
pour e qui est de manoeuvrer a deux c'est pas dur , je le fait seul..interdiction a qui que ce soit de monter sur le pont dans le gros temps

05 nov. 2013

Ben ...Vas y !

05 nov. 2013

Motutunga tu as lu les 126 messages ? Bravo !
Mais là les réponses à tes questions demanderaient carrément un livre.

Encore une fois je te suggère le bouquin d'Alain Grée (je ne touche pas de royalties), qui te les apportera.

12 nov. 2013

@Koala-5

J'aimerais aussi bien le lire: est-il ancore en vente en France? (je pense que non: comment faire alors...?

05 nov. 2013

merci du renseignement

05 nov. 201305 nov. 2013

Pour l'équilibre dynamique des forces en présence,
je crois que je vais ouvrir un fil intitulé : "naviguer par force 1"
:heu:
Mais pour apporter la goûte d'eau au fil présent je dois dire que je ne me suis trouvé que deux fois en dessus de F7.
Une fois choisie, le vent était annoncé F8 devoir baisser dans les prochaines heures, en sortant de Cadaques pour essayer de contourner Creus et remonter au Nord. Après une heure et demie de monte et baisse, deux ris GV et foc arrisé, puis tourmentin, ce fut demi-tour case départ. Avec le 26', vagues et creux de côté, je ne réussissais pas à remonter. La blancheur d'une équipière a eu raison de ma témérité.
La deuxième fois, sur un 7 annoncé, il n'y avait pas de vagues et un vent assez laminaire pour rejoindre PLN à Gruissan. Le vent a monté encore assez, mais au largue avec les ris GV et ris foc, c'était très correct.
Remontée au moteur de l'étang du Grazel, bien sûr !
;-)
C'est quand même vachement sportif sur un petit canote, je le conseille pas aux rouillés du dos...
:langue2:

j'ai tout lu, il ne me semble pas avoir vu que l'on évoquait le bouquin d'Adlard Coles "Navigation par gros temps".
Il y a des éditions plus récentes avec des mises à jour, en particulier pour le cas des multicoques.
Beaucoup de situations sont décrites, mais l'on voit qu'il faut adapter à chaque fois aux conditions, au bateau et à l'équipage, pas de réponse définitive et universelle.

06 nov. 2013

@Elpeyo : Ouvre ton fil "naviguer par force 1"
Perso je ne sais pas faire, et je déconne pas: Voiles qui battent en fonction de la gite etc..une risée ridicule dans un sens puis, puis rien, puis dans l'autre. Emené par les courants etc..J'ai autant peur de la dévente que de la tempete (Certainement un reflexe de planchiste à board sans volume plusieurs fois rentré à la nage ?)
Y aurait il un bouquin intitulé "naviguer dans la pétole" ?

06 nov. 2013

Naviguer par 8 ou 9 ????

Pour avoir vécu au mileiu de l'atalantique nord une tempête force 10 mais qui était d'abord un fort coup de vent force 9, , voilà ce que j'"en pense.
Soit tu est un super marin avec un super voilier....soit tu t'en passe.
Avec un tel vent tu es en mode survie...
Attention, beaucoup de gens pensent avoir navigués sous de telles conditions car ils ont vu 45 kts s'afficher à l'anémomètre. En réalité ils ont eu force 6 et ce qu'ils lisent ne sont que les plus fortes rafales
Force 8 ou 9 c'est un anémomètre qui affiche 40 ou 45 kts de façon continue, avec des rafales à 70 ou 75kts.
Avec un tel vent il n'est même plus question de naviguer avec trois ris dans la grand voile. Le tourmentin lui meme est souvent trop grand...
Si tu es très loin des côtes et que gtu rencontre de telles conditions tu devras assumer. Mais si tu es au port tu y reste dans tous les cas.
Pour info notre voilier de 14 mètres était vraiment très près de ses limites alors que nous étalions cette tempête. En fuite sous trainards avec des vagues de 10 à 12 mètres durant une vingtaine d'heures.
Arrivés à destination, 8 jours plus tard,nous avons appris par les services de secours qui nous ont interrogés que trois voiliers ont déclenchés leur balise ce jour là....aucun n'a été retrouvé.
Et il s'est avéré que nous étions une vingtaine de voiliers de croisière dans la zone concernée....3 disparus sur 20.......
o

13 nov. 2013

une semaine aux glénans, un aller/retour en Corse, un ou deux bouquins et on attaque l'Atlantique, faut pas s'étonner de perdre des bateaux dans des vagues de 10m..........
8/9, c'est du mauvais temps, ce n'est pas la fin du monde. Si l'on vient ici demander quelle voile il faut mettre lorsque les embruns arrivent à l'horizontale, ce n'est pas les réponses parfois ubuesques qui combleront les lacunes.

06 nov. 2013

fleurdelys....
sur quel bateau?dans quelle zone de l'atlantique et à quelle saison?
non je ne suis pas de la police!.....c'est intéréssant pour tous.....

06 nov. 2013

Sun odyssey 43 de 2001.

Le coup de vent dont je parle s'est produit lors du retour vers les Açores en mai 2012....le 29.

Et tant qu'à faire je dois préciser que une quinzaine de jours avant un coup de vent force 8 a réussi à faire faire le tour complet à trois voiliers dans la m^meme zone. Résultat : deux dématages.

O

06 nov. 2013

et il faut que le bateau ait été préparé pour le coup de vent; pas question de l'attendre la clope au bec avec sa bite et son couteau en attendant de voir ...
cordialités maritimes
larent le hareng

06 nov. 201316 juin 2020

tempête fin mai 2012... il faudrait dire tempêtes de combien il y en a eu! j'étais sur zone aussi, des cartes reçues via fax.
1ere image, carte 96h 500hPä reçue le 26, cela ne présage rien, mais vraiment rien de potable entre 35 et 40N, perso je suis où il y a la flèche je redescend en latitude. Par radio deux bateaux copains en zone, plus au Nord disent les gribs prévoient 25-30 noeuds.
3e image, le 29/30 tempête, Shamal (un des deux bateaux amis, un HR42) prend 45 noeuds vent moyen pendant une nuit, rafale max à 63 du moins ce qu'ils ont vu sur l'anémo.
Mais ça va continuer: en bas à gauche de la carte on voit Beryl, 2eme cyclone de la saison en train de passer en transition extratropicale: prévision +96 pour le 2 juin une autre tempête sur les açores (4eme image).
Deux jours après, prévision 48h, toujours pour le 2 juin: quand j'ai vu DVLPG HURCN FORCE se dessiner sur la carte ligne par ligne ma gorge a fait le même bruit que les toilettes des avions quand on tire la chasse d'eau. :oups:
Passé Beryl j'ai pu remonter sur Horta, avec la déviation j'ai rajouté 2-3 jours mais finalement je n'ai eu que un bon 7 petit8, rafales je ne sais pas à un certain moment j'ai mis un morceau de scotch sur l'anémo, à quoi bon regarder :doc:
AUtre image "Valente", pavillon brésil skipper français, Gin Fizz qui a fait un 180° mais a réussi à sauver le mât par miracle, belle claque sur le poteau radar..
Deux dernières images, les grib pour la tempête du 2juin pris 3 jours avant: mal perçue en intensité -et encore à 2-3Bft près ça passe- mais surtout en positionnement.
.
Cela dit, avec les modifications de cap, cette année un bateau anglais s'est retrouvé au Cap Vert, même pas les Canaries mais le cap vert :-(

06 nov. 2013

Et dire qu'il y a un fil sur le report de la Jack Vabre...

06 nov. 2013

He génial de voir les cartes....nous n'avions pas de moyen de les recevoir en route. Prévenus de son arrivée nous n'avons plus mis de nord dans notre est mais ca n'a pas suffit pour nous épargner.
Pas de dégats pour nous mais un bateau ami avec qui nous avions rdv à horta et que nous avions dépassé le troisième jour, après notre départ de l'ilot tintamare (st martin) n'est jamais arrivé.

06 nov. 2013

J'oublie de dire que nous étions à couple du voilier Valente à notre arrivée....il a en effet sauvé son mat.......

06 nov. 201316 juin 2020

J'ai mis trop de photos dans le message précédent le système les a coupées, à voir si je reussis: le poteau de Valente, un truc de 10cm de diamètre; le deuxième aussi je pense vous l'avez rencontré: il a démâté, infaisable de faire parvenir un mât à Horta, ils en ont construit un en bois, avec feux de nav, vhf etc et ils sont rentrés en Bretagne.
Un petit monde, là il est dans le ponton en face du mien à Locmiquélic, j'ai appris toute l'histoire par mon voisin de place qui aurait dû y naviguer mais s'est blessé à Horta avec le poteau en bois.
.
Un long HS mais bon, ça peut être cela aussi un "naviguer par 8-9Bft" :doc:

06 nov. 2013

I roberto...on a bu un verre avec ton voisin avant qu'il ne soit rappatrié.

Et nous avons suivi les 'bucherons' 24 h00 derrière eux durant leur retour vers la bretagne au cas ou ils auraient un problème avec leur mat en bois.....on s'appelait tous les jours par iridium

amitiés

o

07 nov. 2013

Je viens de lire tout le fil....en me demandant ce que je ferai avec mon mien si j'étais pris dans ces conditions météo.
Je ne vois que deux choses en fonction de l'eau à courir :
- Fuite au portant avec tourmentin seul
- Cape sèche

07 nov. 2013

Avec ton 6.20, ça le fais, tourmentin et 3ris dans la gv (o prés), de tous les petits bateaux avec le quelle j'ai navigué , c'est celui qui tiens le mieux le gros temps.

07 nov. 2013

S'il y a de l'eau à courir, je mets un micro-bout de trinquette, je remonte la dérive et je vais...me coucher!

11 nov. 2013

Alors qui a navigué en Méditerranée ce WE du 11 novembre ? Un bon moyen de mettre la théorie en pratique.

11 nov. 2013

pfffffffffffff !!!!!!!
il n'y avait que 140 KM/H à Béar .

11 nov. 2013

Qui a navigué !? Banzaii ! Certainement des planchistes en forme !
i
Les vrais marins eux sont resté au bar du port.
i
Moi je ne suis pas encore vrai marin je n'étais pas au bar, mais hélas devenu un tout petit planchiste.
i
J'ai honte de ne pas etre sorti, tout ce beau vent de perdu .......
:-(

12 nov. 201312 nov. 2013

Hello,

Moi, j'y était, toute la nuit du Dimanche au Lundi entre Majorque et Barcelone ... sur un Ferry Espagnol :-p

C'était beau à voir (enfin, de ce qu'on peux voir de nuit) mais je n'aurais surtout pas voulu y être sur mon petit voilier ... :-( :lavache:

12 nov. 2013

Now, t'as pas une ptite vidéo!!! Dommage. Moi de toute façon, JE NE VEUX PAS NAVIGUER PAR CE TEMPS LA, F6 c le max que j'accepte et encore au portant.

12 nov. 201312 nov. 2013

Et non, j'ai pas eu la présence d'esprit de faire une vidéo.

Bon, je sais pas si on aurait vu grand chose, il y avait juste les lumières du Ferry qui éclairait la mer et le bruit caractéristique du vent.

Le Ferry avançais à 19 nds contre le vent, les bâches (sur les canots de survie) et les portes claquais, quelques transat volaient, je titubais (pas bu d’alcool, mais le bateau bougeait quand même) ... c'était beau!

La même chose sur mon voilier, ça aurait été beaucoup moins beau :-( je veux même pas essayer :mdr:

12 nov. 2013

19 kts contre le vent et la mer ?

12 nov. 2013

oui, 19 nds, mesuré sur mon petit GPS portable que j'avais emmener avec moi pour m'assurer que les cartes installées couvraient bien les Baléares.

12 nov. 2013

www.yachtingworld.com[...]m-sails
C'est en Anglais, mais on peux apprécier les Vidéos.
JJ

12 nov. 2013

Matelot je rebondis sur ce que tu dis que j'entend tres souvent. Tu prends "F6 et encore au portant" Perso probablement à tord j'ai plus de mal à tenir mon boat au portant dans les rafales : Quand je choque la gv au portant avec 2 ris elle bute dans les barres de fleches et les haubans en gardant de la puissance , et je mets le boat super gité. Alors que vent travers ou leger pres, je choque , je ne detruit rien, et la voile devente.
Bref je me sens plus en secu dans les allures travers-bon plein.
Quand est il ?

12 nov. 2013

Bdf poussantes ?

12 nov. 2013

on est sorti ce week end dans le golf de fos, le samedi ça allait bien, le dimanche c'étais gérable de 25 à 35knt, sauf sur le dernier bord pour rentrer ou c'est monté à 40 noeuds, et là la grande voile seule à 3ris a été necessaire, mais manquait un poil de puissance pour pousser le bateau au prés, on remontais, mais pas très vite.
je voulais pousser un peu le gib avec son beau solent tri radial, mais à 40 noeuds, le solent même arisé était trop gros, il me manque un tourmentin!
le lundi, à 45 noeuds etablis et plus de 60 en rafales, on a regardé de la plage et on est allé se faire un bon resto!

13 nov. 2013

Avant le tourmentin tu as la trinquette qui taillée bien plate et un peu haute pour pas prendre les vagues, te permet de bien remonter au vent sans la GV, en 2012 j'ai fait la Grande Motte Gruissan sous trinquette seule il y avait 40/45 ND de vent et surtout une mer hachée elle fait 28m2 soit environ 50% de moins que le génois qui en fait 55

12 nov. 2013

-Chrysm j'ai Bdf poussantes.
-leolyon as tu idée de quelle surface en % il te reste sur ta gv au 3eme ris ?
- J'ai entendu dire que le tourmentin etait un equipement reglementaire mais il n'apparait pas sur la division 240

13 nov. 2013

@Papy-jame, je ne choisis pas l'allure, c'est la route qui décide (donc il m'arive d'attendre au port, ex:15 js à Péniche en attendant que le vent se calme pour faire route N).
Pour les vidéos, je ne trouve pas la mer du vent. J'ai fait le crouesty/Yeu par F 6 établi de NW(donc rafale à 8 mesuré aux sémaphores) bms mer, creux annoncé 8 ml, gv au bas ris et tmt sur mon 27 p, c'était très bien (mais je n'aurais pas aimé être en multi = même si GP3 partait pour sa 2ème tentative de TDM). C'est sur que c pas le pilote qui barre.

13 nov. 2013

le solent arisé fait 16m2, contre 40m2 pour le génois, c'était trop grand, il m'aurai fallu 10m2.
je parle pour le prés.
après les rafales étaient peut être au dessus des 40knt, j'ai un anémometre a main, pas eu le temps de mesurer...mais c'étais largement lpus violent que les rafales de la journée autour des 35 knts.
le gibsea est très raide à la toile, le solent était très plat sur étais largable.
je m'interrgoe vraiment, un grand tourmentin de prés, un orc?
ou les deux, orc 8/9m2, et tourmentin 6m2.
ce que j'ai senti c'est que gd voile seule manquait de puissance, et solent trop grand dans les rafales.

13 nov. 2013

Matelot Je vois souvent sur les fils, l'attente au port des dizaines de jours...Ce qui est souvent incompatible avec les contraintes de vie active.
Pour faire de la croisiere, au vu des couts, et des oportunités de se libérer, je me demande si faut il mieux attendre d'etre retraité ? Louer ?
Leolyon : Un tourmentin c'est quand même bien., et la gite est enemie de la vitesse.

13 nov. 2013

"Pour faire de la croisiere, au vu des couts, et des oportunités de se libérer, je me demande si faut il mieux attendre d'etre retraité ? Louer ? "
Non, mais si on a une vie active et/ou pleine de contraintes, il faut se montrer raisonnable. Se mettre un programme de 1000 miles (500 aller - 500 retour) sur 15 jours, c'est évidemment prendre le risque de se retrouver coincé par du mauvais temps et donc de forcer un peu plus qu'il n'en faut sur le bateau et l'équipage.
Plus on a des contraintes horaires moins il faut être ambitieux sur les destinations et naviguer "autrement" ; plus près de chez soi.

13 nov. 2013

Beaux témoignages de marins avertis et d'autres non (heureusement) Mais aucune expérience vécue sur un catamaran ,au grand large ? êtes vous tous partis dans les iles et donc non joignables ou bien avez vous tous,tout le temps, su éviter ces zones interdites à la nav? Pas grand choses dans les livres "officiels" recommandés par la faculté qui donnent des conseils du genre : faut pas y aller et jamais d'ancre flottante . Qui sait ?
Merci
Pascal

13 nov. 2013

En multi, tu fais trois fois plus attention à la météo. Quant à être au large, tu reste sur les routes les plus "soft" (peu/pas de hautes latitudes).

Petit matin Gibraltar juin 2024

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