Navigation par gros temps, un super bouquin !

mais à ne pas lire en mer quand vous attendez un coup d'ouest ! Les récits des marins passés par de gros coups de chiens sont édifians... mais quelques points me posent problème : qu'entend-on par "mettre de l'huile sur l'eau" et "installer les fargues de descente" ? Pouvez-vous m'éclairer sur ces 2 techniques et leur intérêt ?
Sinon, asez tecnique au départ sur les carènes et leur tenue en mer forte, l'ouvrage et ses multiples auteurs se lit très bien et comtient pas mal d'info à reporter ensuite sur son propre voilier. Notamment faire les essais en fuite, à la cape sous tourmentin ou à la cape sèche pour bien comprendre les réactions du voilier : au programme pour le prochain bulletin météo "un tout p'tit peu mauvais" !

L'équipage
18 juil. 2005
18 juil. 2005

salut joy bo bateau ! c est toi en téte de mat?
pour mettre de l huile : il semble , voir plus que répandre de l huile autour du bateau par trés gros temps calme et diminue la hauteur des vagues !! le must semble étre deux litres et demi heures! c est employé depuis le 18 eme siécles ! mais le sujet est aussi contreversé que l ancre flottante!!! pour ma part de l huile tant pis pour la salade et un filin à la traine!!!!! j ai une ancre flottante de dotation car dans les bidules obligatoires ( peut étre plus maintenant???)

19 juil. 2005

c'est bien vrai
salut joy,
je ne saurai te dire ce que veut dire installer les fargues de descente, mais ne serait ce pas entre autre manoeuvres, une simple rampe dans la descente ?

pour l'huile sur l'eau voir le post de fustel.

moi je l'avais un peu critiqué il n'y a pas trop longtemps ce bouquin parce qu'en fait j'avais un souvenir d'une vague édition anglaise et mon anglais ...

dans la version ffv (comme d'hab les photos sont mochese et la c'est vraiment dommage), le texte a été remanié et est effectivement interessant.

Le premier chapitre est vraiment abscons pour moi. si un architecte naval ou un passioné voulait nous expliquer ca ne serait pas mal.
ensuite on apprend qu'une vague de 3 mètres qui déferle ca peut retourner un bateau si elle le prend par le côté, ca fait froid dans le dos, mais quand on est dans des grosses vagues et que quelques unes déferlent, et ben on n'a pas envie de présenter le flanc !

pour les trainards, c'est interessant de voir que le mieux c'est d'avoir un système dédié, beaucoup mieux qu'un pneu, une ancre ou simplement du bout. On se rend aussi compte qu'un bricolage ne sert quasiment à rien, si ce n'est à prendre des risques personnels de chute ou de perte de matériel.

le chapitre technique important c'est, amha, celui sur les ancres parachutes et les ancres flottantes.
Pareil, un vrai système ce n'est pas un bricolage, ca nécessite au moins 100 mètre d'aussière très solide (genre du 20) donc ca veut dire pas facile a manipuler et puis surtout ca met bien le point sur les risques d'arrachage de taquet ou de ragage et donc de perte du truc.

moi ce que j'ai retenu, quand on n'a pas tout ça (et vécu un peu ce n'était qu 9 mais bon des fois un peu 10 !) c'est qu'il est bon de présenter son bateau soit 3/4 arrière à la déferlante soit de face.

Se mettre de face, avec une avarie de safran et sans voile c'est chaud, parce qu'à la première vague un peu bizarre, le bateau se met à la cape sèche et même si c'est très confort, à la première vague un peu grosse qui déferle on se couche (le mat dans l'eau ...) et sans voile, on n'est pas manoeuvrant (a moins qu'on mette le moteur et ils ont l'air de dire que "y'a pas de honte ! certes mais encore faut il avoir un moteur !).

moi je l'ai lu en partant pour la transat retour et 2 jours avant le gros coup de temps j'y étais encore... et ben, quand le vent est arrivé, le bateau était rangé, il l'est resté tout le long et je ne suis pas sûr que j'eusse été aussi tatillon si je n'avais pas lu le bouquin.

hisser son tourmentin régulièrement, l'inspecter et savoir aller sur la plage avant ^même avec 6 metres de creux, ca parait évident, mais qu'est ce qu'on était content de l'avoir hissé quelque fois même si ce n'étaitpas aussi justifié.

la partie météo, si elle a l'avantage d'exister à une place bien défini, n'est pas si terrible que ça.

les expériences des autres sont édifiantes, mais à mon sens n'apportent que l'idée que ca serait bien d'avoir des taquets costauds, un mat costaud, des voiles de bonne qualité, une ancre parachuten, des fusées de détresse etc etc. Donc c'est beaucoup, mais finalement on aurait pu y penser aussi.

Ce qui parait le plus dingue c'est ces bateaux qui cassent et disparaissent alors que d'autres résistent tellement bien. Le bouquin a beau essayé de donner des arguments physiques, on reste un peu sur sa faim, notemment en ce qui concerne les bateaux dits "modernes" avec un cul planant, une étrave droite, et surtout inusmersibles autoretournables etc (olier n'a pas l'air d'aimer ce genre de bateau) mais il faut dire que le bouquin (la version de ffv dont je parle) a été édité avant les nouvelles normes de sécurité des 60 pieds open de la course du vendée globe.

bref à lire et à relire et puis surtout aller acheter une vraie ancre parachut, lui faire une place pour qu'elle soit facile a gréer, et savoir le faire et puis aussi, apprendre à dormir et se reposer...

vincent

19 juil. 2005

un petit peu plus (je peux pas m'en empécher !)
les ancres flottantes :
j'avais un sac marqué ancre flottante depuis le début. je ne l'avais jamais vraiment ouvert.
Avant la transat j'ai demandé à mon idole de la voile du moment (pas ma capitaine d'amour pour une fois !) comment ca marche et il m'a rétorqué que cette ancre flottante là était celle d'une survie et que si je la mettais dans l'eau j'étais sur de la péter en moins de 2 ..

en fait il s'agissait d'un bout de toile type 100g avec 30 mètres de bout de 8 ... quand on lit ce livre on se rend bien compte qu'effectivement, ce n'est pas adapté.

un dernier truc, je ne sais pas si je l'ai lu dans le bouquin mais je l'ai vécu ...
Quand on est près d'une terre comme une ile et qu'il piaule, ne pas chercher à l'horizon mais lever les yeux ... a moins de 2 milles de corvo (acores), (merci monsieur gps gloups et s'il avait déconné ?), je la voyais pas cette p.... île. Il suffisait de regarder au dessus du mat... en dessous, on ne voyait rien ...

19 juil. 2005

fargue de descente
fargue : Planchette ou rail métallique constituant un rebord pour protéger un endroit où l'eau est susceptible de pénétrer (ex. : une descente)

trouvé sur
www.lepetitherboriste.net[...]re.html

19 juil. 2005

pour l'huile
il semblerait que ce soit juste un moyen utilisé par les baleiniers pour "applatir le clapot entre deux navires " afin de faciliter la traversée des capitaines pour l'apéro" ce que je me plait a croire et qui pouvait eventuellement preserver des embruns le courrier tant attendu au siècle dernier ou les campagnes de pèche duraient deux ou trois ans.......
n'ayant pas la science infuse je me garderai bien de l'affirmer ;quand au sujet des ancres ,mème flotantes c'est je crois un sujet qu'il est préférable d'eviter ;-)

19 juil. 2005

Navigation par gros temps
je l'ai lu sous la plume d'Adlard Coles.
je considere ce livre comme un classique de la litterature d'horreur......
C'est vrai qu'il est plein d'expressions ou de mots difficiles à comprendre mais, c'est tout simplement que nous avons perdu le "parler marin"
les fargues de descentes sont des planches/planchettes intallees en travers de la porte de descente qui, à l'epoque sur les yacht, etait une vrai porte un peu type Saloon pour ceux qui ont une petite culture des westerns.
pour eviter d'embarquer de l'eau par gros temps, on mettait en place ces planches avant le coup de vent et on ouvrait seulement le capot de descente à la demande et dans ce cas on entrait dans le bateau PAR le capot

19 juil. 200516 juin 2020

Dans le gros temps
2 jours après les Açores, j'ai pris une dépression qui m'a mis du 8 ou 9 pendant 24h au moins, j'étais à sec depuis 12 heures, en fuite (dans la bonne direction), et les déferlantes étaient toutes 3/4 tribord, sauf les deux qui m'ont cueilli au petit matin par babord. Dans mon journal j'avais noté dans la nuit le passage de pyramidales, mais je n'imaginais pas que j'aurais pu en prendre. Porte de descente enfoncée, capote arrachée, balcon avant sectionné à ras du pont... En fait j'avais fait plusieurs erreurs : fallait rabattre la capote, laisser la trinquette ferlée sur le balcon mais la serrer à mort, pour pas qu'elle chalute. A l'intérieur tout n'était pas dans des tupperwares : faute. les 300 litres d'eau passés par la porte m'ont tout massacré dans les équipets, bateau couché, et tout s'est mis à gonfler : couscous, riz pates etc. Conséquence, une boite de couscous a éclaté, tout dans les fonds, et pompe de cale coincée toutes les 3 minutes. Fallait écoper avec la boite à sucre direct dans l'évier... Gros souvenir de chien.

Je mettrai tout dans la page du site en août avec photos. Mon appareil a été sauvé car il est tombé dans l'évier donc n'a pas nagé comme l'ordi par exemple... Salut à bientôt. ALEX
alex-erna3.monsite.wanadoo.fr[...]

La photo c'est le logo que j'ai peint sur la marina de Horta

19 juil. 2005

fargues de descente
c'est donc en fait la partie verticale de la descente au chaud dans le bateau, OK, ça correspond bien.
Pour l'huile, embarquer des fûts de 25 l... en prévision de la traversée vers la Nouvelle Zélande où les coups de tabac sont légion et les disparitions de voilier pas un mythe... cela va changer l'avitaillement !
C'est en effet, la dernière version, d'Adlard coles en partie, tout en français et logo FFV sur la couverture. Les photos sont en effet moches et les références en majorité un peu anciennes à mon goût, dommage pour une réédition.

19 juil. 2005

Pour ce qui est de l'huile,
il semble que la methode ait ete surtoput utilisee soit par les navires baleiniers qui bien evidement en disposait en gigantesques quantites soit par les cap horniers ou similaire en tout cas des navires de tres fort tonnages qui pouvaient en transporter beaucoup.
il me semble que tzu hang a du tenter cette methode mais ce navire faisait deja 25m si j'ai bonne memoire et le proprietaire avait prevu d'aller se promener dans des coins pas frequentables. Il avait donc pris certaines precautions

En tout etat de cause, ceci, et la je me rappelle tres bien de ce qu'ecrivait Coles, n'est pas adapte a nos petits bateaux. je vous laisse relire le livre dans une version un peu ancienne pour de plus amples explications

pour la descente
comme précisé plus haut, une simple vague de trois mètres peut chavirer un yacht de taille moyenne.

il est impossible, quoi qu'on en dise de concevoir un bateau de traversée océanique qui ne peut pas être chaviré.

la seule bonne option me semble donc simplement de TOUT fermer, y compris la descente, et de s'attacher au bateau même à la barre.

19 juil. 2005

Et la,
on retrouve la methode Moit moit
cqfd

19 juil. 200516 juin 2020

Attaché attaché....

Tu causes comme ma cobrette, et en quarante ans, elle a jamais vraiment réussi cet exploit... N'empêche que t'as remarqué qu'on colle malgré tout...

Heu concernant la sécurité et le "confort" dans du temps douteux, mon nouveau bidule est quant même plus sympa qu'une laisse de chiot ne trouve tu pas... :alavotre:

pfffzzzz

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