Navigation cotiere, nécessité d'une survie

Bonjour,

Je sais que le radeau de survie n'est pas nécessaire pour une navigation en - de 6 miles mais je souhaite avoir vos avis.
selon vos expériences, vous semble t il indispensable en terme de sécu de disposer d'un radeau pour du cotier?
Navigant la majorité du temps tout seul, je porte toujours on gilet et le harnais dans la mesure du possible.
Je me pose d'avantage la question lorsque j'embarque du monde et notamment des enfants!

Merci de vos réactions

Nico

L'équipage
28 mars 2011
28 mars 2011

Pour la nav solo
tu as cela aussi :
www.foxtrot-marine.fr[...]nfo.php
un bon complément à une combinaison.

Question survie, j'ai tendance à préconiser le max.
Si tu embarques des enfants et d'autres personnes, tu dis toi-même que cela parait raisonnable. Autant en avoir une en permanence. Voilà pour un avis qui relativise le prix, la conformité minimaliste à la réglementation, la zone de navigation.
j'ai toujours voulu le meilleur en matière de sécurité, de manière à avoir le moins de regret possible et l'esprit plus libre pour d'autres aspects de la navigation. Les "6 milles" sont une "frontière" administrative. Il serait faux de croire à deux mondes différents de part et d'autre. La mer n'a pas conscience de cette subtilité.

28 mars 2011

Survie ...
Bonjour,
Si tu te pose cette question, c'est que tu envisage la possibilité de faire naufrage. Le faite d'être en navigation côtière ne change rien au problème, et même en accentue la probabilité car la majorité des naufrages a lieu prés des côtes. Amha, si on en a les moyens, il vaut mieux en avoir une.
Pour info, regarde l'espérance de vie d'une personne immergée dans l'eau en fonction de la température ( www.sisl.ch[...]mie.htm ) En Bretagne, en été, elle est de l'ordre de 6 heures pour un adule de corpulence standard, en supposant qu'il prenne la position préconisée (ce qui suppose qu'il ne panique pas et qu'il ait lu le document pré-cité)Alors avec un enfant ...
Même en navigation côtière, qui peut te garantir que tu sera repéré et récupéré rapidement ? Et, pour avoir fait un peu de recherche en mer en avion, je confirme qu'une survie gonflée, cela se repère bien mieux qu'une tête dans les vagues.
Maintenant, cela reste un choix personnel.
Cordialement.

28 mars 2011

Oups
.. Le fait.. et pas le faite

28 mars 2011

la question se pose alors : faut-il la faire (soit-disant) réviser ?

je pense, je me trompe peut-être, que toute manipulation abrège la durée de vie, au lieu de l'allonger.

Idem pour les extincteurs qu'on vous [i]vérifie[/i] alors qu'en fait on vous fait rentrer dedans l'air humide ambiant.

28 mars 2011

LE MIEUX DANS TON CAS
C'est peut être d'en louer une pour les sorties ou tu pense en avoir besoin cela te coutera nettement moins cher ! personellement j'en ai une et je la loue ça me permet de l'entretenir Demande autour de toi sur les pontons tu vas peut être trouver quelqu'un qui en à une à te louer

28 mars 2011

tu veux dire que la tienne, tu la possèdes et tu la loue ?
ou tu la loue ?

28 mars 2011

Tout à fait d'accord avec So 51-orien et Piep.
si j'en juge par ta fiche, tu sembles être basé au Havre. je suis juste en face.

Le temps de survie dans nos eaux est sans doute plus proche de 2 heures que de 6, sauf conditions exceptionnelles.

Dans nos eaux très fréquentées et en saison, on peut espérer être repéré rapidement, surtout si on a pu lancer un appel à la VHF, outil de sécurité indispensable à bord.

Quant à barboter dans l'eau froide en attendant...

Je suis d'accord avec Piep sur le fait que la limite des 6 milles est une limite administrative. Lors de l'élaboration de la division 240, c'est, semble-t-il, la SNSM qui a insisté pour cette limite de 6 milles en fonction de ses temps d'intervention, certains ayant préconisé 10 milles, ce qui représente tout de même plus de 18km pour les terriens!

La question qui se pose ensuite est de savoir si tu dois en acheter une ou chercher à la louer pour tes sorties. Tout dépend de la fréquence de ces dernières. Mais s'il faut se mettre en quête d'une survie à louer avant chaque sortie...

Finalement, l'amortissement d'une survie et des révisions tous les 3 ans ne représente qu'environ 200 € par an sur le budget bateau. Ce n'est pas la mer à boire, pour éviter justement de la boire!!!

Pour ma part
Je n'avais pas trop les moyens d'acheter 1 survie et en plus de l'entretenir.
Donc je laissais l'annexe gonflée, c'est pas parfait, mais mieux que rien!

28 mars 2011

Enfants
On peut discuter de ce qu'on appelle radeau.
Une chose est certaine, sans combinaison de survie, en contact avec de l'eau froide on perd rapidement sa chaleur interne (avec début des problèmes à 35° et fibrillation ventriculaire à 32°). Les enfants sont beaucoup plus sensibles que les adultes à ce phénomème, et ce d'autant plus que leure protection graisseuse est plus faible. Ils luttent peu ou pas en cas de noyade.
L'eau est 25 à 100 (quand on s'agitte) fois plus conductrice de la chaleur que l'air.
Quand on prend la responsabilité d'emmener des passagers et spécialement des enfants, sur l'eau
on doit avoir tout ce qui permet de faire face à ces réalités physiques et physiologiques.
La limite des 6 milles est une vue très administrative des choses.

29 mars 2011

26 h de survie en février!
Toute règle à ses exceptions.

Au début des années 80, un caseyeur a chaviré à le Sud Est Minquiers, 4 des 5 pécheurs ont rapidement coulés.

Le 5 ième, dont c'était la première marée, a dérivé jusqu'à St Cast durant 26 h accroché à une épave et sans équipement particulier!

28 mars 2011

Je la loue
C'est à dire que je loue la mienne quant j'en ai pas le besoin , c'est une zodiac 6 pers ça coute environ 55 euros la semaine et en dégressif et tout le monde y gagne à ce prix

28 mars 2011

la loc me semble difficile
A ma connaisance, je ne connais pas de loueur dans mon coin. Je suis tout a fait d'accord avec vous sur la limite des 6 m qui reste administrative, mais dans la zone cotiere je m interroge sur l'utilite du radeau plus pour se rassurer ou si il s'agit d'un reel secours en cas de pepin. Sachant que je navique effectivement en baie de seine et j'eSsaye d'eviter les bastons etant donne la taille du bateau (7.2m) et que je suis en solo. En tout cas je suis tout a fait d'accord avec ecumeur sur le role primordial de la vhf en securite.

28 mars 2011

La suggestion ...
... d'aukamaugo est excellente : dans ton cas, une annexe gonflée fait tout à fait l'affaire. Attention, ce n'est pas forcément évident pour tous le monde de monter à bord, surtout habillé "bottes et ciré".
Par ailleurs, à propos de la "baston" ne crois pas que le mauvais temps soit la seule cause de naufrage. Un OFNI, un incendie, une avarie, etc.. peuvent t'envoyer par le fond aussi surement qu'une vague scélérate.

28 mars 2011

Où mets-tu...
une annexe gonflée à bord d'un bateau de 7,20m, la taille d'un Edel 4!
De plus, cette annexe ne procurerait aucune sécurité dès que la mer serait quelque peu agitée. Retournement probable. Ne pas oublier que les radeaux de survie sont dotés de poches à eau qui les stabilisent et empêchent le retournement.

30 mars 2011

Et le fardage?
C'est une voile additionnelle dont on se passerait bien à bord d'un petit bateau!

30 mars 2011

le fardage n'est pas le poids !
il s'agit de la prise au vent.........rien à voire !

28 mars 2011

Oui, bien vu
Les annexes gonflées ne sont pas faciles à manier quand les choses se compliquent. Tant qu'à envisager la nécessité de quitter le bord, il faut se mettre en situation : vent fort, bateau malmené, voie d'eau ou incendie, enfants qui paniquent... Moins il y a de choses à faire, mieux c'est. A méditer aussi pour les survies à fond de coffre.

Côté survie, mieux vaut un conteneur qui permet un conditionnement à peu près clean, qu'une annexe au soleil, saucissonnée sur le pont. On imagine toujours la théorie, tout est neuf, chaque chose à sa place, mais on a bien du mal à se projeter dans la réalité usure, UV, frottements,...
J'ajouterai que le principe de la loc me laisse perplexe. Comment avoir confiance dans un matériel dont je ne connais pas le suivi? Je reconnais volontiers que c'est mieux que rien, mais je préfère mon matos, révisé, à poste et paré.

Accrochée au patarat
Par l'avant et l'arrière des boudins dans l'eau...

J'ai pas dit que c'était une solution parfaite, mais mieux que rien !

Le fardage...
Doit pas non plus être énorme puisque l'arrière des boudins reposait dans l'eau. L'annexe faisant de mémoire à peine 20kg, on peut dire que le fardage n'était que de 10kg.

Je le répète ce n'était qu'une solution avec ces avantages et inconvénients.
En tout cas, la sécurité prime sur le fardage!

30 mars 2011

mais quand le poids traîne dans l'eau
on ne dit pas un fardage, mais un fardeau. :-)

28 mars 2011

Si je ne m'abuse...
le bateau de nicorob est un First 18.
Loger un radeau sur un bateau de 5.50 m n'est pas évident.
Je ne pense pas que nicorob emmènera des enfants dans du mauvais temps et la météo est assez fiable en baie de seine.
Aussi je trouve que l'idée de l'annexe en remorque n'est pas idiote.

28 mars 2011

Autant pour moi...
je n'avais pas lu en entier la dernière contribution de nicorob.
Sur un bateau de 7.20m c'est déja un petit peu plus facile à caser.

28 mars 2011

Il y a qqs années*, le radeau de survie
n'était obligatoire qu'à partir de la 2e catégorie, soit pour des navs jusqu'à entre 60 et 200 milles d'un abri, autrement dit en nav cotière, on n'en avait pas.

En 3e catégorie, soit jusqu'à 60 milles, il fallait avoir une annexe avec une bouteille qui permettait de la gonfler automatiquement, sorte d'hybride entre annexe et survie.

Pour une nav à moins de 20 milles, seuls les gilets et les engins flottants étaient nécessaires.

Je ne vois pas en quoi la navigation côtière que nous pratiquons est devenue tellement plus dangereuse qu'il faille avoir un canot de survie pour aller au delà de 6 milles d'un abri.
Je subodore que le lobby des fabricants de matériel nautique ne doit pas y être étranger...

Moi je trouve qu'un canot de survie en côtière n'est pas utile. En cas de gros pb, un appel à la VHF ou par téléphone mobile suffirait à alerter les secours. amha

  • j'ignore depuis quand la législation a changé, je vais chercher.
28 mars 2011

Il y a quelques années
on roulait sans ceinture et il y avait 13000 morts par an sur les routes. Les navigations ne sont pas plus difficiles (quoi que, on pourrait en reparler car la plaisance s'est démocratisée à un point tel qu'il y a plus d'inconscients sur l'eau), mais la sécurité fait des progrès.
quand je naviguais avec des équipages bretons, ils appelaient leur océan, la "veuve". Va savoir pourquoi!

29 mars 2011

Soyons pragmatiques
Comparer les accidents de la route ou ceux liés à la pêche et ceux de plaisance n'a aucun sens.

La chaine de sécurité en plaisance est remarquable et a fait,en effet d'énormes progrès (Hélicoptères, VHF...) mais le niveau des "marins" a considérablement baissé.

Pourtant, contrairement à ce que la majorité d'entre vous croient, ce n'est pas un canot de survie qui vous sauvera.

Pour les bonnes raisons:
- Que la probabilité que vous vous en serviez est infime,
- Que si vous en aviez le besoin absolu la probabilité que votre canot se gonfle est de 6 à 8 chances sur 10, et ce depuis 35 années,
- Que les cas d'utilisations dramatiques et erronées ne sont pas nulles.
- Que je ne connais pas de voilier en polyester ou en aluminium qui aient coulés à moins de 100 milles des cotes françaises!
- Que si vous possédez une balise satellite ou AIS, vous aurez un hélicoptère au dessus de vous en moins de 30 mn si vous naviguez à 50 milles des côtes européennes.

Bien entendu, je raisonne différemment pour la navigation au large ou pour la pêche.

30 mars 2011

Pour te répondre, ainsi qu'à Viking
Je ne cherchais pas à comparer les accidents de la route et ceux en plaisance. Il faudrait por cela relativiser par le nombre d'usagers, ou de kilomètres parcourus ou d'heures, que sait-je.
Non, je voulais simplement oser émettre l'idée que l'on fait des progrès en terme de sécurité technique, comparaison entre les ceintures ou airbag et les moyens de déclenchement satellitaires ou la qualité des survies ou des combinaisons, bref de l'équipement.
A cette amélioration technique, il faut aussi superposer les comportements. Sur la route, si on en croit les journaux, les gens conduisent globalement moins vite mais de plus en plus sans permis. Sur mer, on voit de plus en plus de plaisancier, planchistes, usagers de la mer non avertis, ce qui accroit le nombre d'interventions en mer par les services de sauvetage. Il n'y a qu'à lire les statistiques des CROSS. Et comme tout risque incidentel/accidentel, la proportion de naufrage va croissante.

La mer tue. Là encore, je ne veux pas comparer le pêcheur breton et le plaisancier moyen. Je ne déblatérerai pas sur les conditions du métier comme tu le fais, avec des propos geatuits et déplacés. Les terre-neuviens nous rappellent que tout est une question d'échelle.
En revanche, le plaisancier comme le pêcheur ne pèsent pas lourds face à un ferry peu vigilant (cf actualité).
Tu as pas le monopole des 45 années de navigation. Je ne me suis jamais servi de mes survies, bi dans le cadre professionnel, ni dans la plaisance et j'entends bien que cela perdure. Mais j'ai toujours considéré qu'il fallait en être équipé et tant qu'à l'être, assurer son entretien.
Bref, pas la peine de jouer les offusquées après une mauvaise lecture de mes propos, de jouer la corde sensible sur les vicissitudes de ton ex et de me traiter d’obscène dont je te renvoie à la définition.

29 mars 2011

C'est ce qui s'appelle faire un amalgame...
et c'est exaspérant, pour moi en tout cas.

Piep, je crois que je vais être abrupte, pour une fois.

Dans la nav à voile, le plus dangereux, c'est le trajet que tu fais pour accéder ou revenir à/de ton boat (en voiture, ou pire en moto ou à vélo et parfois en avion).

En 45 ans de nav dans toutes les conditions, je ne connais personne moi-même qui se soit retrouvé dans sa survie.

En revanche, mon ex-mari a eu un très grave accident de voiture, il a failli y rester avec 6 mois d'hosto. Ma mère, idem, en traversant la rue devant chez elle. J'ai perdu deux cousins (5 ans et 18 ans) dans des accidents de la route, quant aux voisins et amis, je ne les compte pas. Je crois que chacun peut faire le même constat hélas.

Quant à se comparer aux pêcheurs professionnels à qui on fait prendre de plus en plus de risques (météo et conception de leurs bateaux) au nom de la rentabilité, c'est franchement obscène.

Il faut arrêter de dire n'importe quoi.
:-(

28 mars 2011

Peut être à l'époque des dinosaures...
Dans les années 70, lorsque je débutais, l'engin de survie minimum était l'engin flottant pour la 5è catégorie : un parallélépipède flottant avec des bouts autour pour s'accrocher en barbotant dans l'eau froide.
Ensuite, c'était la survie, classe 2 ou 5.

L'annexe avec la bouteille était un classe 4 qui ne fut jamais réellement opérationnel ni commercialisé. Trop lourd, trop cher et à la fiabilité aléatoire car une annexe souffre par nature et risquerait d'être hors service le jour où on en a besoin.

Interroge-toi sur tes chances de survie dans l'eau froide en attendant d'hypothétiques secours. En Manche, 2 heures en moyenne avant de s'endormir tout doucement...

28 mars 2011

L'annexe me semble difficile à ranger
Sur un petit bateau de 7.2m. Sachant que je n'en ai pas l'utilité puisque je suis sur un catway.

@Philou 76, J'avais effectivement un first 18 mais je me suis embourgeoisé. Je suis passé sur un first 235 (ponton C pour l'apéro...)
Je suis d'accord avec vous sur la nécessité du radeau et que l'on est jamais à l'abris même à la bouée des 300m.
En attendant de pouvoir en acheter un, je vais me debrouiller pour en louer un si je pousse la balade.
En attendant ca sera des ronds dans l'eau et une VHF ASN en état de marche!
Merci pour vos commentaires

29 mars 2011

Un texte qui parait exhaustif...
pour alimenter le débat, trouvé sur goog...

voyagealize.free.fr[...]vie.pdf

Et quelques extraits :

"Cette réforme est proposée aux plaisanciers comme un contrat de confiance : la confiance
est accordée a priori aux plaisanciers puisqu'ils auront la faculté d'emporter à bord le
matériel nécessaire à la navigation pratiquée. Par exemple, avec un navire de haute mer,
il ne serapas obligatoire d’emporter un radeau de survie pour effectuer une navigation
côtière.

L’adaptation du matériel aux évolutions techniques
Il faut noter que la plaisance ne fait pas partie des activités nautiques les plus
dangereuses. Les rares accidents mortels sont le plus souvent dus à des erreurs de
comportement ou de jugement plutôt qu'à des déficiences des navires ou de leur
équipement, d'autant qu'avec l’amélioration des techniques de construction, les bateaux
sont devenus plus sûrs.
Techniques récentes, le GPS, la cartographie électronique, la VHF, les balises de
détresse et même le téléphone portable facilitent considérablement la recherche des
plaisanciers en difficulté. De ce fait, certains équipements obligatoires tels que le sextant
ou le compas de relèvement ne seront plus obligatoires.

La question du radeau de survie
Le plaisancier pourra désormais s’équiper du moyen de sauvetage collectif adapté à sa
navigation. Concrètement, s'il pratique une navigation au large, il aura le choix entre un
radeau de survie et une annexe à gonflage automatique. "

Personnellement, je trouve étrange d'envisager de naviguer sans compas de relèvement, mais c'est vrai que je fais maintenant partie des dynosaures...
;-)

29 mars 2011

Oups... dinosaures
Je sais pas pourquoi je leur mets un y... je dois être vénère !

;-)

28 mars 2011

il a qqs années
faire naufrage étaient une honte... maintenant on se démerde toujours pour penser que c'est la faute des autres...
En côtier, le tél portable passe souvent, le GPS ne coûte plus rien, une VHF non plus, les gilets auto-trucs sont peu encombrants donc à porter tout le temps (sauf pour les non-nageurs =&gt gilet classique à poste).

Je mettrais plutôt 1200 dans l'entretien du canot' que dans un radeau de survie. Seul risque ingérable =&gt l'ofni...

29 mars 2011

Bonne question
Et ma réponse pour mon voilier de 6m a été... oui !

Car :

  • Un équipement "moins de 6 Milles" ne permet administrativement pas de longer les côtes partout (exemple, la Camargue), et interdit certaines îles pourtant accessibles avec un petit voilier.

  • Un petit bateau non insubmersible (comme le mien) doit couler
    assez vite en cas de détérioration de la coque (pas encore essayé, mais je vous tiens au courant).

Le problème, c'est de caser le radeau. Personnellement, j'ai réussi à le fixer sur le tableau arrière. Il n'envahit donc pas l'espace intérieur.

29 mars 2011

Est-ce vraiment utile
Est ce que les voiliers en polyester coulent dans l'urgence serait bon à savoir.

29 mars 2011

Oui un voilier en polyester peut couler très vite :
Un Hood 38' a disparu en 35 mn !
Lire l'article dans le dernier V& V d'avril.

www.boutiquevirtuelle.voilesetvoiliers.com[...]l-2011/

29 mars 2011

Est-ce vraiment utile
Est ce que les voiliers en polyester coulent dans l'urgence serait bon à savoir.

29 mars 2011

Pour les moins de 50 ans...
Ne vous méprenez pas sur le C.

J'ai seulement oublié que les "jeunes" ne connaissaient pas obligatoirement "le canard est toujours vivant", le sketch de Robert Lamoureux des années 60/70.

29 mars 2011

Et le C... est toujours vivant
En dehors des voiliers de courses des années 70/80, les voiliers en polyester ou en aluminium ont toujours été retrouvés quand ils ont été abandonnés par leur équipage au "profit" d'un canot de survie.

Il n'en est pas de même pour les voiliers en contre-plaqué ou en bois moulé.

A noter que la majorité des accidents graves se sont produits en course.

Les voies d'eaux sont relativement nombreuses mais si certains voiliers se sont fait peur, je n'en connais pas qui n'aient pu se dérouter vers un port proche.

Je parle toujours pour des navigations à moins de 100 milles des côtes françaises.

29 mars 2011

Location de survie
Je ne suis pas certain que tu puisses légalement loué ta survie...

Il me semble qu'elle est attachée au bateau, que tu dois être pouvoir présenter le livret d'entretien au douanier/gendarme qui te contrôle où le nom de la survie et celui du bateau correspondent...

Personnellement sur mon bon vieux sylphe (6,54m) j'avais un radeau lorsque je l'ai convoyé de Bordeaux à Douarnenez et de Brest à Bordeaux (en faisant du cotier...) et je me sentais plus serein à bord... Il était posé en arrière du pied de mat...
Je pensais le mettre sur le balcon arrière, mais les petits bateaux sont plutôt sensibles à la répartition des poids... et la survie sur l'arrière, en plus du HB... cela faisait beaucoup trop... et au fond d'un coffre, elle est inutile..
Du coup, elle a finit en pied de mât...

Ugo

29 mars 2011

Une autre formule
pour de la navigation cotière , c'est d'acheter une survie périmée depuis peu. Dans la mesure où ça n'est pas obligatoire , le fait qu'elle soit périmée ne peut pas générer d'amende , depuis peu signifie qu'elle a toutes les chances de fonctionner; et périmée induit une valeur proche de zéro.

30 mars 2011

Plus maintenant
les survies ne sont plus attachées à un bateau d'ailleurs on en trouve a louer dans les magasins d'accastillage (c'est plus cher qu'entre particulier !!! ) si non on en trouve sur les petites annonces soit en vente ou en loc

30 mars 2011

survie en cotiere ?
en ce qui me concerne cela me semble excessif. en cotiere, navigation à moins de deux heures de la cote quelle qu'elle soit (definition toute personnelle et non officielle), il est tres rare de sortir alors que la meteo est defavorable et en cas de changement brusque et imprevisible cela reste loin du tres gros temps (mer et vent).
les seuls gros risques sont la rencontre d'un ofni qui enverrai le bateau par le fond et l'incendie. dans un cas comme dans l'autre il est surtout important de pouvoir alerter les secours et les diriger sur soi (vhf et vhf portable chargée) et de pouvoir les attendre en sécurité.
pour ce faire l'annexe me semble bien suffisante en cas d'absolue necessité de quitter le bord. vu le temps d'intervention des secours dans nos eaux cela laisse quand meme de la marge.
d'autre part au vu des coûts d'un radeau je me dis qu'au pire des combinaison de survie, meme déclassées pour un usage profesionnel, ferons couplées à une annexe un meilleur usage qu'un radeau tout en offrant des facillités de rangement sans trop grever le budget et en plus pourrons etre enmenées sur un autre bateau ou l'on serait invité. maintenant j'avoue ne pas connaitre leur prix
par contre des que l'on vas plus loin (hors de portée vhf le radeau est indispensable ce qui n'empeche pas les combinaisons evidement
jpierre

30 mars 2011

6 miles... abusif
A vouloir la sécurité maximale on fait le lit des marchands, des bureaucrates trop zélés et des mécontents.
En hiver ou par mauvais temps je ne dis pas mais en été où il n'est quasiment pas possible de ne pas voir au moins 20 bateaux en un tour d'horizon, quand ça n'est pas 300 comme dans la baie de Quiberon par exemple, ça me semble exagéré.
Une alarme anti incendie me paraît beaucoup plus utile car accident bien plus fréquent. Je n'ai vu qu'une seule fois un bateau (de pêche, incendie) couler à moins de 6 miles d'un abri et avant qu'il ait disparu il y avait dix bateaux autour à se bagarrer pour porter secours...
Une VHF est infiniment plus utile (et moins chère) qu'une survie mais elle n'est pas obligatoire. Serait-ce parce qu'elle coûte justement moins et ne nécessite pas d'entretien ruineux ?

30 mars 2011

J'ai une survie
ma chère et tendre refuse d'embarquer sans.

Couler sans personne autour?

je l'ai fait de nuit au mois de juillet en Bretagne sud.

Un container , un Sangria sous spi, moins d'une minute pour couler.

30 mars 2011

Porquerolles 1999
une vedette entre les îles et la côte. Mais cela ne doit pas t'intéresser puisqu'il te faut un voilier.
Ah si, un voilier au large de Tahiti en 2008. Merde encore raté pour tes stats. Mais j'y ai assisté personnellement. En revanche, pas vu de maison brûler, et, n'étant pas strasbourgeois, pas de voiture non plus.
Mais bon, je ne tire aucune conclusion et j'arrête là les comparaisons qui m'attirent la ire de Moustic.
Simplement :
Un voilier, cela remue, c'est confiné, plein de produits divers et cela ne demande qu'à brûler (plastique, bois). L'alarme incendie, c'est bien, les moyens de lutte, c'est indispensable, la survie c'est quand on s'est fait baiser.

31 mars 2011

Ben non !
J'ai dit que c'était sur un bateau de pêche ! (à la pointe du raz en 1991 après la mi-juillet) Sinon tu te renseignes ! Il y a plein de photos quand on lit des revues où l'on voit des bateaux incendiés. Pour ma part j'ai vu un voilier brûlé à St Ambroggio en Corse, mais là bas, tout ce qui brûle n'est pas accidentel.
Pour ma part j'ai failli cramer deux grosses fois, mais bon ... On n'est pas obligé !

j'ai eu deux alarmes anti-fumée pour 10 euros et récemment une survie neuve pour un peu plus de 1000.
Comme les incendies à bord ont l'air plus fréquents que les naufrages...

31 mars 2011

Statistique et risque
La statistique nous indique le nombre d'occurrences d'un sinistre.

Mais ce n'est pas parce que la statistique est éventuellement muette que le risque n'existe pas. Je ne voudrais pas tomber dans le dogme du "principe constitutionnel (idiot!) de précaution" qui m'énerve singulièrement.
Mais les deux risques majeurs qui peuvent causer la perte totale du bateau sont la voie d'eau (quelle que soit son origine) et l'incendie, qu'il soit généré par le moteur, du carburant, un réchaud... ou un fumeur.

Dans ces deux cas, il parait indispensable de disposer d'un moyen de sauvetage si on ne veut pas barboter au milieu de nulle part jusqu'à ce que mort s'ensuive.

On peut certes regarder les statistiques et en déduire que ce risque n'existe pas. Mais si je suis dans le seul cas où il se réalise, mieux vaut être équipé. Donc, je suis équipé d'un radeau de survie et je pense qu'il faut aussi l'être même à moins de 6 milles d'un abri.

A chacun ses spéculations personnelles sur le sujet.

31 mars 2011

Le principe de précaution
Dans nos eaux européennes, depuis 35 ans, je constate seulement que l'usage d'un canot de survie a permis de sauver un peu plus de la moitié des personnes embarquées, et que 1 canot sur 3 ne remplit pas son usage.

A rapprocher avec le nombre de personnes tombées à la mer qui est très nettement plus important.

La question est de savoir ou commence le principe de précaution.

30 mars 2011

Même en été...
on voit peu de monde en mer dès qu'on s'éloigne un peu de l'entrée du port.
Il m'arrive, sur des trajets comme Ouistreham/St Vaast, 45 milles pourtant fréquenté, de ne rencontrer aucun bateau en route.
Et je voudrais citer la mésaventure d'un ami, précisément en baie de Quiberon, il y a une trentaine d'années avec un bateau qui était en train de se remplir et deux enfants à bord, il y avait un départ de course ou quelque chose de ce genre et des quantités de bateaux sur l'eau. malgré l'envoi de fusées, personne ne s'est dérangé pour venir voir!!!! Finalement, tout de même, un pêcheur!

30 mars 2011

L'incendie fréquent ?
"Une alarme anti incendie me paraît beaucoup plus utile car accident bien plus fréquent"

Si cet accident est si fréquent peux tu m''en citer un seul cas?
Sur un voilier, bien sur.

31 mars 2011

VOILIER et en navigation.
Je serais heureux d'enregistrer enfin une information PRECISE sur un VOILIER en NAVIGATION victime d'un incendie en mer dans les eaux européennes.

A ce jour, je connais deux cas présumés dont l'un date de 1960 et l'autre est très imprécis.

31 mars 2011

les seuls cas d incendie que je connaisse
ont eu lieu au port en mer jamais lu ni entendu sauf un cas en californie,un classique en bois.ils ont eu largement du temps. en ce qui me concerne je fais confiance a l alcool pr le rechaud et aux amp pr le hb

30 mars 2011

il y a aussi ...
le char d'assaut en ville parce qu'on n'est pas sur que les air bags, les barres de protection latérales, les limitations de vitesses, ... suffiront.
Perso j'ai toujours appris (dans les glenans) qu'il fallait quitter le bateau le plus tard possible et en plus en multicoque, il n'y a pas un poids pour nous tirer vers le fond.
Et mon canot de survie, il faut vraiment l'énergie du désespoir pour le balancer à l'eau tant il est lourd !
Un canot léger accompagné d'un container étanche de denrées périssables et une VHF et des piles et une balise seraient plus appropriés non ?

30 mars 2011

A titre indicatif,
le prix d'une combi TPS de chez Cotten est d'environ 700€.
Facile à enfiler, l'encombrement d'une combi de plongée, elle peut aussi être une alternative au ciré pour des conditions très difficiles.

30 mars 2011

Solution
Aux US j'avais vu ce type de matériel (origine aéronautique utilisé en plaisance) :
www.reveresupply.com[...]ct.html
Super simple, pas d'isolation du fond, pas d'armement type fusées, ultra léger (8 kg le 4 places), ce pourrait être une solution en nav côtière.
Par contre ça vaut 800 Euros et révision annuelle... donc intérêt limité, mais une base de réflexion ?

30 mars 2011

Pour Négofol
Si je comprends bien, 5 combinaisons de survie égale le prix d'un canot.

Connais tu ces combinaisons de survie, en as tu l'expérience, que peux tu nous en dire?

Merci.

30 mars 2011

Lire à 100 milles des cotes francaises européennes
J'aurais du préciser que je ne prenais en compte que les naufrages ayant lieu dans nos eaux européennes.

Je confirme que sur 70 naufrages ou cas de détresse recensés, pas un n'est lié à une voie d'eau sur un voilier de série.

Il existe aussi des naufrages étonnants pour ne pas dire suspects.

Dans le monde, j'en connais d'autres, bien sur, et je ne remet pas en cause l'intérêt d'un canot de survie pour une navigation hauturière..

30 mars 2011

prevention et prevention
hello piep,
qu'il faille tendre vers un maximum de securite en mer me semble evident.
par contre il me semble tout aussi evident que la securite doit etre adaptee au risque, c'esta dire au type de bateau et de navigation.
si je suis ton raisonnement, je risque fort de me retrouver avec un bateau inmanoeuvrable tellement il y aura de materiel de securite à bord.
je rappelle que l'auteur de ce fil s'interroge sur la necessité d'une survie à bord d'un bateau de 7 m en navigation cotiere en europe.
dans ce cas ,l'encombrement et le cout d'une survie me semble exagere et je trouve plus utile d'avoir deux vhf dont une portable plus eventuellement des combinaison de survie (les americaines me tentent assez je dois dire) dans le cas de navigation en zone d'eau fraiche pour ne pas dire froide.
les secours ne sont jamais loin et il est tres rare de ne pouvoir gonfler une annexe meme si ce cas est possible.
le transport aerien est l'un des plus securise au monde pourtant tu ne trouvera aucun parachute a bord d'un A380...
ceci pour dire qu'il faut eviter l'exces en tout, en securite comme en laxisme.
par contre des que l'on s'eloigne de la portee reelle de la vhf la presence d'une survie devient essentielle nous sommes bien d'accord.
jpierre

30 mars 2011

combinaison
bon 700 roros c'est pas donné surtout si il faut en prendre 6 mais on peut l'enmener partout et il est peut etre possible d'en trouver d'occase aupres des péchoux.
ceci dit une survie plus les révisions sur sa durée de vie ça coute combien ?
sans compter que la combinaison correctement entretenue dois vivre au moins une fois et demi celle de la survie ce qui reduit encore sont cout annuel non?
enfin ce que j'en dis et rein...
jpierre

30 mars 2011

Combinaison de survie
Beaucoup plus abordable aux US : moins de 200 Euros :
www.life-raft.com[...]es.html

30 mars 2011

Pour Viking 35
Il y a moins de 2 semaines, Fleur de Lys nous racontait le naufrage d'un voilier en polyester de 40 pieds + et récent sur ce même forum à 10 milles de la côte. Il faut avoir la mémoire courte pour affirmer qu'aucun voilier ne coule à moins de 100 milles des côtes:

wp1.hisse-et-oh.com[...]dex.php

A trop vouloir prouver...

RV

30 mars 2011

indécrotable Viking
Quand les faits ne te plaisent pas, tu les évacues par suspicion, ou parce que hors de ta zone de stat, ou pas le bon bateau, ou la date, ou...

Tout ce barnum de stat pour démontrer que la survie est inutile voire dangereuse, parce qu'il y a toujours quelqu'un dans les parages et des secours avec GPS sarsatisés et téléphones portables étanches.
Well pour avoir travaillé dans un MRCC, la réalité est toute autre : il faut faire avec la panne des moyens, la météo exécrable, les accidents corporels...
La meilleure sécurité est la PREVENTION.

Tu as dû travailler dans le nucléaire dans une autre vie. Même démarche. Très faible occurrence, alors tant pis pour la gravité.

31 mars 2011

Je respecte ton choix
d'autant que tu ne me l'impose pas. Idem, pour mes avis, qui ne sont que d'humbles avis comme on dit.
J'avais un Aquila, c'est pas très gros. Comme je baladais en Corse et aux Baléares avec femme, 3 enfants et belle-mère (adorable, cela existe), j'avais une survie et des jerricans d'eau douce.
Et ma foi, cela marchait bien. Je ne débarquais pas la survie pour aller à Porquerolles même si l'utilité était plus que relative dans ce cas.
Donc l'encombrement est à mon avis, un faux argument.
Question prix, il est toujours délicat de demander aux gens : "où placez vous la barre pour la sécurité de vos proches?" C'est facile quand on a les moyens, un peu plus pénible quand le budget est déjà bien contraint.
Est-ce que la sécurité coûte cher? oui. Est-elle accessible à tous? Oui, si on adapte son programme à son budget. Sommes nous tous égaux? Eh non. Aucune animosité dans mes propos. Une constatation. On fait comme on peut, puis comme on veut.

Avoir un radeau de survie n'est en rien excessif, à mon avis. Il y a quelques nav côtières qui, sur un coup de vent type Mistral, se sont retrouvées bien au large, ou même untel qui croyait passer Creus, s'est retrouvé au large de l'Algérie.
Il y a eu de bons articles là-dessus.

PS : il n'y a pas de parachutes dans les avions de ligne car ils sont inutilisables. En revanche, il y a des canots même s'ils servent vraiment très peu (crash Airbus dans l'Hudson).

01 avr. 2011

Juste pour rire
Pas de parachute sur un A380, mais il y a des gilets de sauvetage gonflants :)
Au cas ou, le type réalise un parfait plongeon, il ne faudrait pas qu'il coule. Mais pas de survie. ;p
Ceci dit, il y a un peu moins d'ofni sur leur route.

31 mars 2011

je ne dis pas que c bien
en 2010 j ai traverse sans survie entre port cros et cavi je ne prevois pas de plus de 6 m des cotes pour les annes a venir meteo vent 0 a 4 beau temps jamais ete hors de vue d un bateau vhf et annexe a moteur electrique et kayak gonflable pas dormi une seconde veille permanente pas le sentiment d avoir joue a la roulette russe et surtout je n ai impose mon choix a personne

31 mars 2011

Demandez au pêcheurs professionnels,
S'ils ne prendraient pas un bib avec eux, maintenant qu'ils en ont pris l'habitude, même si ça n'était plus obligatoire. On ne peut pas mettre en balance le prix certes important avec les moyens de chacun. On doit ajuster l'ensemble du budget( achat bateau etc... à ses possibilités financières.)Celui qui navigue à 100% en solo fait ce qu'il veux. Léo

31 mars 2011

Le cas de la pêche est différent
La plupart des accidents graves à la pêche sont des chavirages qui se passent dans l'urgence.

D'ailleurs, sans gonflage automatique du canot, ils ont rarement le temps de gonfler leur bib ou d'enfiler leurs combinaisons de survie.

A l'origine, l'une des erreurs qui a été faite pour les choix de sécurité "plaisance" est d'avoir appliqué a des voiliers ce qui était efficace pour la Marine Marchande ou la pêche. Il faut reconnaitre qu'en 1975,année de ces choix, l'historique des accidents plaisance était limité.

Nous avons maintenant le choix. A nous de faire les bons.

31 mars 2011

dérive au large
C'est je pense le seul cas ou la survie en cotière est utile.
Lu récemment que beaucoup de pecheurs des iles du pacifique se retrouvent dérivant des jours voire des semaines suite à une simple panne moteur.
Bien sur, pas de VHF la bas peut etre?!

Mais là je trouve qu'on mélange un peu tout dans ce fil : BIB, annexe, VHF, combinaison de survie...
Bref des moyens qui ont vraiment une utilité différente meme si quelques uns sont d'une certaine polyvalence.
Perso, j'aimerais pas avoir à évacuer mon équipage en lui demandant d'enfiler sa combinaison de survie.

Monter dans le BIB en combine OUI.

Malheureusement, c'est une affaire de place ET de budget. Mis bout à bout, les dépenses sécu possibles sont Ennormes, c'est dommage.

Pour ma sécu j'aimerai : un guindeau élec, un radar, une survie révisée, des bracelets MOB, une balise, le navtex, un étai larguable ou Stormbag, une seconde ligne de mouillage, une seconde VHF, un deuxième GPS, un moteur neuf, des drisses neuves, un grément dormant neuf, ...

J'ai commencé la plaisance en EDEL2. Je crois que la sécu c'était un engin de flotabilité 3 places en tout et pour tout. Le reste des trucs obligatoires étaient aussi à bord (y compris les pinoches alors que j'avais aucun passe coque!!)
Rétrospectivement, j'ai quand meme l'impression d'avoir pris des risques mais comment évaluer le risque avant que le pépin n'arrive.
DIAOULIG parle de mesure du risque... perso je sais pas faire et les récits dont je me nourris chaque jour me laissent à penser que l'inattendu dépasse parfois ce que l'imagination la plus fertile peut imaginer.

Malgré tout, quel plaisir d'être sur l'eau en toute ... inconscience :-p

31 mars 2011

La tentation est trop grande
"Monter dans le BIB en combine OUI." Un voilier rempli d'eau est plus sur qu'un bib.

C'est bien là le danger, il est difficile de résister à la tentation de monter dans un canot de survie. Psychologiquement, cela apparait comme un refuge, y compris pour des équipiers expérimentés.

Pourtant, avec l'expérience, il apparait que la très grande majorité des voiliers de série sont toujours retrouvés flottants alors nombre d'équipiers dans le canot sont perdus.

31 mars 2011

15 radeaux utilisés

Lors du Fastnet 1979 :
« Sur les quinze radeaux utilisés trois ne se sont pas gonflés normalement, cinq ont chaviré, un s’est complètement désintégré. Il est clair que les radeaux de survie n’ont pas été capables d’offrir la sécurité que l’on attendait d’eux. Les voiliers auxquels appartenaient les victimes ont tous été retrouvés par la suite et remorqués » Rapport officiel du RORC.

  • 7 personnes perdues à cause de l’utilisation d’un canot de survie (Grimalkin, Trophy, Gunsliger, Ariadne).

Sur 15 canots utilisés, 7 ne se sont pas gonflés ou étaient gravement défectueux.

31 mars 2011

Rectification
Viking 35 écrit : "14 août1979 - Nicholson 30 « GRIMALKIN ». Ce half-tonner a été roulé et démâté lors du Fastnet. Son propriétaire, blessé et considéré comme mort, est resté à bord en compagnie de deux autres équipiers. La cabine remplie d'eau, le fils du propriétaire et deux autres équipiers ont embarqué dans le canot de survie. On ne les retrouvera jamais.
Les 3 équipiers restés à bord ont été sauvés, pas les trois sur le bib. "

C'est inexact. A bord de Grimalkin, Le propriétaire est mort, disparu en mer. Sur les deux équipiers restés à bord, seul Nick Ward s'en est sorti, l'autre est mort dans le cockpit. Les autres équipiers ont quitté le navire sur le radeau de survie, ils ont été repêchés, vivants. Relire le bouquin de Nick Ward "Seuls face à l'ouragan".

Cordialement

01 avr. 2011

Grimalkin
Ce qui s'est passé :
news.bbc.co.uk[...]260.stm

31 mars 2011

A ce propos...
un exemple qu'il est bon de rappeler, c'est que pendant la tempête du fastnet 1979, sur 24 bateaux abandonnés, 19 ont été retrouvés...

31 mars 2011

Dans la même zone- 3 voiliers, 3 choix
- 14 août1979 – Oyster 37 « TROPHY ». Ce one-tonner de 12.m avec 8 équipiers à bord et trois des 6 équipiers à bord du radeau de survie ont été hélitreuillés mais les trois autres ont disparus. Le propriétaire, resté à bord, fait partie des survivants. Le voilier a été retrouvé intact.

  • 14 août1979 - Nicholson 30 « GRIMALKIN ». Ce half-tonner a été roulé et démâté lors du Fastnet. Son propriétaire, blessé et considéré comme mort, est resté à bord en compagnie de deux autres équipiers. La cabine remplie d'eau, le fils du propriétaire et deux autres équipiers ont embarqué dans le canot de survie. On ne les retrouvera jamais.
    Les 3 équipiers restés à bord ont été sauvés, pas les trois sur le bib.

  • 14 août 1979 : « OSSIAN », half-tonner Hustler 32 de Stephens Jones qui a été roulé et démâté lors du Fastnet.

Son propriétaire, Patrice R… raconte : «
Gilles L … tant bien que mal, affale le foc n°3, puis envoie le tourmentin. Notre vitesse a sensiblement diminuée, de l’ordre de 7 nœuds, et nous maitrisons la situation sans peine.

Vers une heure du matin, François M… et Gilles L sont de quart.

Est-il besoin de préciser que barrer dans de telles conditions, dans la nuit, avec 50/55 nds de vent, des vagues invisibles dont nous saurons par la suite qu’elles atteignaient 10 à 12 m, n’est pas à la portée du premier venu.

Mais à peine une demi-heure après avoir envoyé le tourmentin, une vague particulièrement forte soulève notre tableau volumineux, l’étrave s’enfonce et le voilier devenu incontrôlable part au lof juste devant la crête de la déferlante.

Avant que le bateau ne se redresse, il s’est écoulé un temps qui nous parait d’une longueur infinie. Nous sommes les uns sur les autres, par toutes les rares ouvertures, par la descente entre ouverte, l’eau se précipite.

Aussitôt, le bateau redressé, je me précipite à l’extérieur. Il n’y a plus rien sur le pont. Ni mat, ni chandeliers. François amarré par son harnais est remonté facilement à bord du fait que le pont est proche de la surface car le bateau est rempli d’eau. Il est chanceux car la longe de son harnais est sérieusement entamée.

A l’intérieur, la cloison avant est enfoncée, de l’huile moteur macule le plafond, le capharnaüm règne. Le niveau de l’eau submerge le moteur et les banquettes. Dans le noir, la surprise est énorme pour ceux qui tentaient de dormir. Nous pensons être en train de couler. X.. et Y ont sorti le canot de survie dans le cockpit et lancés des fusées. Dans un deuxième temps, nous nous organisons et une équipe s’occupe de libérer le mat et la bôme qui frappent contre la coque. Nous avons réussi à couper les bouts rapidement avec notre cisaille mais surtout grâce à une hachette. Une autre équipe pompe et vide l’eau avec le seau du bord. Après une heure, nous sommes rassurés par le fait que le niveau de l’eau baisse.

Constatant que nous n’avions pas de voie d’eau, j’ai décidé d’attendre que cela se passe, enfermés à l’intérieur. La barre est amarrée et le voilier démâté file vers le sud-est à 4/5 nds, bousculé régulièrement par des vagues de direction différentes.

Nous avons passé le reste de la nuit en cape sèche, barre amarrée. Le bateau libéré de son gréement, se comportait sainement en bouchonnant. "

01 avr. 2011

Lire Voiles et Voiliers de février 1980
Je confirme pourtant et ma source était "Fastnet" force 10" de J.Rousmanière.

Mais dans V&V de février 1980 en page 42, je retrouve ce que j'ai écrit.(sauf que le propriétaire a disparu juste après le chavirage et qu'il y avait donc seulement deux équipiers dans le bib)
Court résumé:
" Quand le bateau s'est relevé, les trois survivants ont retrouvés dans le cockpit les deux équipiers qui avaient été bloqués sous l'eau...
Les survivants les ont cru morts.
Ceux-ci ont alors abandonné le yacht... Le seul survivant (N.Ward ?) passa une douzaine d'heures à écoper le bateau ..."

01 avr. 2011

mesure du risque
ce que j'entend par la est de faire le bilan des risques encourus et de voir comment y remedier en fonction des moyens.
encore une fois je rappelle le depart du fil :
est il necessaire d'avoir une survie en navigation cotiere dans nos eaux ?
les risques sont de trois ordre:
- méteo:
en cotiere il est tres rare d'etre surpris par la meteo si l'on est un tant soit peu responsable et si l'ont prend la peine d'ecouter les buletins emis par les cross en vhf
la remediation tient donc dans l'achat et l'ecoute d'une vhf, en cas de risque un bms est emis et laisse le temps necessaire pour regagner un abris.
-voie d'eau:
quelle que soit la voie d'eau il est toujours possible d'alerter les secours, et de les attendre dans le bateau et dans le cas d'un naufrage express ont peut toujours balancer à l'eau de quoi aider à rester à flot (ne serais-ce que les gilets) et dans ce cas le temps de jeter un radeau à l'eau est grosso modo le meme que d'enfiler une combinaison si elles sont positionnées correctement surtout si le radeau est difficile à sortir de sont logement.les secours seront là dans un délais rapide n'exedant pas deux heures si l'alerte à ete donnée correctement avec une position digne de ce nom
la remediation est là encore une bonne vhf, completée d'une portable pour pouvoir guider les secours vers nous lors de leur approche, le port du gilet et la combinaison pour resister au froid. l'annexe pouvant servir de refuge si besoin
-enfin le feu:
en cas d'incendie, outre la possibilité de le circiscire avec les moyens du bord et de rentrer par ses propres moyens, il est peu envisageable que le feu detruise le bateau en l'espace de moins de dix minutes. ce laps de temps peut et doit etre mis a prifit pour alerter et se preparer. notement en gonflant l'annexe et en enfilant les combinaisons.
la remediation est donc outre des moyens de lutte incendie avec de bons exticteurs (dont un plus gros que les miniatures des ships pouvant meme ne pas etre labellisé marine donc pas trop cher), le meme moyens qu'en cas de voie d'eau.
la mesure du risque est donc prise par ce raisonnement. il ne reste plus qu'a equiper le bateau en fonction: vhf fixe et portable chargée, moyens de lutte incendie renforcés, et gilets plus moyens d'eviter l'hypothermie (combinaisons et annexe) je maintien donc qu'en cotiere la possession d'un bib n'est pas indispensable.
par contre je maintient egalement qu'en cas de navigation au large, celui-ci est indispensable
jpierre

01 avr. 2011

Le BIB en 4ème catégorie
C’est en 1976 que le radeau de sauvetage classe V est devenu obligatoire en 4ème catégorie (- 20 milles d’un abri) et 3ème catégorie (-100 milles d’un abri) sur les bateaux de – de 8 m. Pour la 5ème catégorie l’engin flottant était suffisant.

C’est également en 1976 que nous avons armé Koala I pour notre première croisière de 230 milles le long de la Costa Brava, avec nos 2 enfants (voir la fiche). Il nous fallait donc un BIB, mais ceux-ci n’étaient pas encore courants sur le marché et donc peu disponibles. Nous étions donc en règle vis à vis de la réglementation (au contrôle de la douane à Port Vendres avant de passer la frontière) avec notre bon de commande !!!!

L’année suivante, avec le Love-Love (3ème catégorie) , nous avions un classe V, qui nous a suivi sur le Trident 80.

Pour en revenir à la question posée et la navigation à moins de 6 milles, si le radeau de sauvetage est un plus, il ne faut pas négliger l’avantage que peut amener le remorquage d’une annexe déjà gonflée et contenant éventuellement un peu de matériel.
D’accord elle ne sera pas stable en cas de grosses vagues, mais ce n’est pas forcément par mauvais temps, qu’un bateau peut avoir une voie d’eau et couler.
Dans ce cas on sera mieux dans l’annexe, avec VHF portable, feux à main, etc que dans l’eau, pour attendre les secours.

07 juil. 2016

bonjour,

Il ne suffit pas d'avoir une survie, il est aussi très utile d'en avoir percuté une au moins une fois, c'est pas si simple de monter dedans.
Ni la récup de tous les morceaux qui de dispersent partout.
(j'ai percuté mon ancienne périmé lors de son remplacement,
par grand soleil, mer plate, au mouillage dans une baie)

C'est un peu comme les fusées, c'est bien d'avoir essayé.

Mais ça reste exorbitant, et les révisions sont un peu du racket.

Perso, nav côtière j'ai arrêté de remplacer. Mais en lisant ce fil, VHF portable semble une bonne idée.

Petite Terre en Guadeloupe

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