Nausée dans le carré, retour d’expérience

Bonjour à tous,

Jusqu'ici je navigue principalement à la journée et en restant à la barre/cockpit.
Je planifie de partir un peu plus loin, un peu plus longtemps, qui nécessiterait de descendre dans le carré pendant la navigation (dormir, cuisiner, me reposer, bouquiner, ect).

En général quand j'ai à descendre en navigation, je ne peux pas rester plus de quelques minutes à l'intérieur sans avoir des hauts le cœur, peu importe les conditions. Comment font ceux qui traversent l'atlantique ? Est-ce pareil sur chaque voilier ou est-ce dû à mon canote (26.5 pieds avec pourtant une belle hsb de 1.85) ?

Je ne cherche pas de solutions médicamenteuses ou de scotch/bracelet/lunettes.

L'équipage
04 déc. 2019
04 déc. 2019

Ben, si tu recherches pas de solution type, sparadrap coton sur le nombril, Strugeron(pas sur de l'orthographe), te reste plus qu'a tout planifier et rester dans le cokpit!!!

04 déc. 2019

Salut

Je ne sais pas si quelqu'un pourra t'apporter une solution satisfaisante, car chaque cas est différent.
Je navigue en solo et loin depuis toujours, d'abord sur un 26ft, puis sur un 34ft et maintenant un 37ft et n'ai jamais resenti la moindre nausée :)
Je touche du bois ;)

Fañch

04 déc. 2019

Bonjour. çà arrive à tous surtout de nuit, le froid, une mer un peu remuante et plus on se retient et plus faut que çà sorte. Prévoir un seau ou une grande bassine ou l'évier.

04 déc. 2019

Et en solo, on ne s'occupe plus du trafic autour de soi.

04 déc. 2019

Tu as raison nossi
Je suis allé jusqu'en Islande avec un gars qui était malade 2 jours durant après chaque escale de plus de 24 heures.. Et c'était un bon marin qui aimait la mer.

04 déc. 2019

Tu sera malade les première 24 - 48 H... puis ça passera.
Prévoir a manger et sa nav pour cette période dispo à portée de main dans le cockpit.

04 déc. 2019

disons que cela dépend de plein de choses.

Le premier jour d'une croisière par F5 au près, effectivement cela peut être délicat de rester bosser dedans, normalement après 24h, cela passe.
Pour ma part je suis très sensible à la température et surtout aux odeurs, un vieux bateau qui pue me rend malade immédiatement sur les premiers jours: obligé de ressortir rapidement.

Après 24/48h plus de soucis. Juste une fois, ou en panne de moteur, sans vent mais avec une belle houle, j'étais un peu "vert": en train de réamorcer mon circuit de gasoil après remplacement des filtres, puis de la pompe qui était HS... 2h en bas. Entre les odeurs de mécanique chaude et GO, les mains pleines de GO, le bateau qui prenait un roulis incroyable et la chaleur (mois de juin en plein après midi), ce fut un moment désagréable! Mais il faut bien réparer quand ont est à 50 miles d'une cote et qu'il n'y a pas de vent.

Sinon en temps normal, c'est les mouvements de la casserole sur le feu qui m’arrêtent de cuisiner et pas le mal de mer... dans ces conditions, bouilloire bien fixée sur le feu et bollino! (pas bon mais pratique!)

04 déc. 2019

Ah c'est intéressant.

En effet j'ai remarqué que quand je laisse des hublots ouvert, je tiens beaucoup plus facilement. Serait-ce un problème d'odeurs et/ou aération dans la bateau, la chaleur du moteur le temps que ça se dissipe... Mais ça m’embête un peu de naviguer hublots ouverts histoire de pas tout tremper avec une vague ou la pluie.

Je passe en général les weekends dessus, 1/2 nuits au port, je ne suis pas malade du tout. Sauf si je descends pendant la nav, et il est vrai plutôt gîté ou avec un peu de vent et de mer.

04 déc. 2019

Bonjour, il semblerait que pour beaucoup le corps s habitue au bout que quelques temps en mer, au debut j avais systématiquement la nausée ( intérieur ou extérieur) le premier jour, puis au bout de 2j je pouvais descendre et rester ds le cockpit, (même bouquiner), passé 3j je me sens mieux sur le bateau qu à terre. Là depuis 3 ans je n ai plus eu de mal de mer..ce qui ne signifie pas que je ne l aurais plus jamais!
Avant de partir en croisière j aime bien passer la nuit sur le bateau au port, je fais cela aussi quand j emmène des personnes non ammarinées...

04 déc. 2019

Farador, tu as le mal de mer à l'intérieur. C'est tout.

Tu ne veux pas de médicaments, alors il faut que tu t'amarines (souvent c'est +/- 24 heures).

Pour certaines personnes sensible c'est systématique, pour d'autres cela passent partiellement avec l'habitude. Et il y a les heureux qui ne savent pas ce que c'est!

04 déc. 2019

Merci à tous pour vos réponses.

N'étant pas du tout malade en dehors de ce cas de figure précis, je me demandais si c'était pareil sur chaque bateau ou propre au miens. Je verrais bien si sur de plus long trajet ça passe.

04 déc. 2019

j'ai passé quelques temps dans la plaisance grise ,heureusement pour moi je ne suis pas sujet au mal de mer .
mais j'ai vu des collègues qui ont été débarqués et sortis du SAM à cause de ça .
maintenant il y a un médecin qui s'occupe des élèves de l'école navale pour une rééducation de l'oreille interne ,peut être se renseigner dans cette direction
alain

04 déc. 2019

Après 70 ans de nav je n'ai pas encore eu le mal de mer. mais ma femme OUI. Alors vive le Strugeron qui a changé notre vie. Et que ceux qui n'en veulent pas ne dégoûte pas les autres... ! ! !

04 déc. 2019

Il y a effectivement une question d'amarinage ...
Je pense que c'est différent pour chaque personne.
Il y a un aspect psychologique important. (si on sait que l'on est malade à l'intérieur, ca n'aide pas)

Après, il est possible d'apprendre petit à petit.
Personnellement, être malade ne m'ennui pas, ce qui m'ennui, c'est de devenir une vieille serpillière inutile, quand justement, il est nécessaire que je sois opérationnel.
Donc, s'il faut en passer par des nausées, autant m'amariner dans une couchette, au mouillage, bien allongé, bien crevé, avec un seau à portée de bec... Après, on peut passer la nuit dans la joie et les burps.
(voir un bout de la matinée pour récupérer)

Maintenant, les médicaments, ca aide clairement.
Et quand on fini par pouvoir descendre, par pouvoir dormir puis remonter, par pouvoir lire, puis, par pouvoir faire des trucs difficiles genre remuer du gazoil, ou faire la tambouille, alors c'est bon... On peut essayer par un temps un peu plus agité.

Maintenant, si on ne fait que du cabotage à la journée à l’extérieur, et qu'un jour d'un seul coup on veut partir dans la nuit à travers la brise, bon, ben, c'est plus difficile.

A noter que la gite, ca peut être épuisant.

Bref, le plus important, c'est d'y aller très progressivement. (et de s'aider de medocs quand ca va être chaud)
Il ne faut pas se prendre de gros taquets en espérant que ce soit formateur, au contraire, ca braque.
(à une époque, j'avais des nausées rien qu'à penser à un bateau, des mois après m'être pris une bonne branlée)

04 déc. 2019

Bonsoir,

Et pourtant, une petite "assistance" médicamenteuse pourrait aider les premières heures, ou premiers jours, à atténuer le "mal", un peu comme un anti-douleur quand on a la gueule de bois, ou du mercurochrome et un pansement si on s'est coupé légèrement un doigt.

Personnellement, lorsque cela m'arrive, mais très rarement, c'est une petite gorgée (petite...) de rhum ambré ou de whisky, mais j'avais une amie qui avait "besoin" d'un demi comprimé de Mercalm tous les matins, un seul 1/2 pour la journée.

Eviter les excitants, café, tabac, surtout en pensant que ça aidera à aller mieux.

04 déc. 2019

une solution qui a fait ses preuves:
www.francebleu.fr[...]0809434

c'est ici
www.defense.gouv.fr[...]faciale
Cet hôpital anciennement militaire est ouvert à tous!

04 déc. 2019

Pour moi, pas de whisky, mais quelques gorgées de Coca-Cola (le vrai, avec sucre et caféine).
Je n'en bois jamais à terre, mais j'ai toujours quelques canettes à bord, au cas où...

04 déc. 2019

Je préfère la version originale...

... mais je ne l'ai pas trouvée ! 😄😄😄

05 déc. 2019
04 déc. 2019

Bonjour Farador

Moi au retour de navigation bien heureusement de plus en plus longue c'est le mal de terre ma première nuit dans le lit de la maison j'ai la tête qui tourne je dors semi allongé au début une journée de nav suffisé maintenant c 'est le retour après 4 semaines je suis en bonne vois, ma femme est dans le meme cas. Dans le temps elle avait le droit une fois par sans aucune logique une journée de mal de mer plus rien maintenant.

Le Moko

04 déc. 2019

Idem pour ma douce,jamais malade en bateau,mais le mal de terre...
Meme,(et surtout) quand on fait une courte escale,ca peut lui arriver.
Du coup,elle prend un medoc contre le mal de mer,a terre...
Pour en revenir a ton probleme Farador,sois tu t'amarines au fur et a mesure des tes navs,et tu acceptes d'etre barbouille ou en vrac 2,8,12,ou 24 heures,soit tu testes les machins existants sur le marche pour voir ce qui te convient,et ils sont nombreux.Peux pas te dire lesquels j'ai jamais ete malade,ce qui ne veut pas dire que je ne le serai jamais.
Si cela n'est pas indiscret,pour quelle raisons ne veux-tu pas prendre ou essayer medocs et autres?

05 déc. 2019

En fait, j'ai déjà lu toutes les discussions sur le mal de mer sur le forum. Je connais déjà toutes ces solutions et ce n'est pas ce qui m’intéresse ici. Je voulais avoir une vision plus globale que mon oreille interne.

N'ayant navigué auparavant que sur des dériveurs/semi-habitables (6m), je n'ai pas d'éléments de comparaisons sur les habitables en navigation. Je me demandais si ça n'était pas normal sur des petites unités (moins de 8/10m) par manque d'aération ou à cause de hublots plus petits par exemple, ect.

05 déc. 2019

Une visite à un kiné spécialiste de l'oreille interne pourrait améliorer la situation

05 déc. 2019

Un kiné pour les oreilles ? Tu es sûr de ça? Avec mes otites à répétition j'ai peut-être trouvé une piste... ! ! ! MM

Bonsoir Farandor,
Environ 60% des personnes semblent apprécier le sparadrap sur le nombril... je sais que cela fait rire certaines personnes, mais essaye toujours. Ça coûte pas grand chose, c’est pas un médoc et si ça marche, tu seras le plus heureux des hommes en mer.
Bonne navigation,
Patrice

05 déc. 2019

Si tu navigues comme tu l’indique à la journée, tu manques tout simplement d’amarinage.
Il faut compter plusieurs jours suivant les individus pour s’amariner.
Ça passera avec l’habitude. Au début tu descends le moins possible dans le carré, puis tu augmentes les durées sans attendre d’être malade.
Quand j’ai commencé la voile, j’étais un peu barbouillé et je descendais le moins possible.
Mais le premier bateau que j’ai loué a eu une fuite de gasoil et j’ai dû éponger un coffre en mer avec une serpillière. Depuis je n’ai plus jamais eu le mal de mer 🌊.😅
C’est un peu violent comme technique mais c’est pour te dire que ce n’est pas inéluctable.

05 déc. 2019

Comme dit Solent, c'est souvent comme ça quand on passe de navigations à la journée en plein air à des étapes plus longues nécessitant cuisine et repos: les premières 24 heures sont les plus pénibles, après on s'habitue.

Accroche toi, en général après 24 heures c'est nickel.

06 déc. 2019

Quand j'ai commencé à naviguer en école de voile j'étais régulièrement malade mais on me conseillait de ne pas prendre de médicaments. Quand nous avons acheté notre premier bateau j'ai pris un demi-comprimé le matin mais quand j'ai navigué seule c'est devenu exceptionnel - j'étais plus amarinée sans doute et je passais plus de temps dehors. J'ai utilisé le scopoderm puis le stugeron pour des traversées de 2 à 3 jours à deux ou (plus rarement) en solo.
Il m'est arrivé d'être malade dans des conditions agitées alors que j'avais un patch de scopoderm ou par beau temps sous l'effet de la chaleur sans doute - le mal de mer n'est donc pas "psychologique" comme le prétendent certains (un jour où j'ai demandé de reprendre la barre parce que je ne me sentais pas bien mon équipier m'a dit "ça fait un moment que tu es blanche" - le malaise avait donc commencé avant que j'en sois consciente!).
C'est à la mode de dénigrer les médicaments mais avoir sous la main le comprimé qui peut vous rendre opérationnel n'est pas un luxe.

Phare du monde

  • 4.5 (17)

2022