Naufrage d'un catamaran du coté du maroc ...

dans le figaro

Maroc/naufrage: 4 Français tués
AFP Mis à jour le 13/11/2012 à 17:31 | publié le 13/11/2012 à 17:25 Réactions

Quatre Français sont morts et un cinquième est porté disparu à la suite du naufrage de leur catamaran, aujourd'hui au large de Saïdia, sur la côte septentrionale du Maroc, en raison des mauvaises conditions météorologiques, selon une source diplomatique française à Rabat.

Selon la même source, le naufrage a eu lieu en matinée et les quatre corps ont été retrouvés dans la journée, à proximité de cette ville frontalière avec l'Algérie. Pour la cinquième personne, "un tout petit espoir demeure" car le canot de sauvetage n'a pas encore été repéré.

:oups: .... :-(

L'équipage
13 nov. 2012
13 nov. 2012
13 nov. 2012
13 nov. 2012

D'autres sources indiquent qu'il était parti de Marseille à destination du Brésil, avec escales.
:-(

13 nov. 2012

peu d info sur le non et le type de bateau , triste nouvelle

13 nov. 2012

ces quoi comme catamaran ?

13 nov. 2012

la seule chose connue 13 metres sur 7
l'accident s'est produit en méditerranée

....

Le voilier était parti de Marseille (sud de la France) et devait effectuer un long périple, avec escales, jusqu'au Brésil puis aux Caraïbes. Le skippeur était expérimenté mais les conditions étaient "très mauvaises" en ce début de ?semaine dans le nord-est du Maroc, a-t-on souligné de même source. D'après le programme de ce périple de neuf mois, présenté sur une page internet, l'équipage, originaire de différentes régions de France (Alpes-Maritimes, Ardèche, Jura), avait quitté Marseille le 15 octobre dernier. Il devait terminer son parcours aux Caraïbes, autour du 10 juillet. Le voilier y est présenté comme un catamaran de 13 m de long et 7 m de large, photos à l'appui.

13 nov. 2012

à priori,F7 chez Météo consult ce matin,dans le coin...terrible,en tout cas...le cata a coulé? :lavache:

13 nov. 2012

tu as la page internet

17 nov. 2012

belize 43 13 metres par 7 metres , mon grand pere etait a bord :(

17 nov. 2012

oui...c'est terrible...

17 nov. 2012

désolé , bien triste

13 nov. 2012
13 nov. 2012

On n'en sait pas plus sur les conditions du naufrage ?
Un catamaran, c'est supposé insubmersible. Il s'est peut-être retourné et les équipiers tombés à la mer en sortant par une trappe pour envoyer la survie.
Quelle tristesse ce genre de fil....

13 nov. 2012

il y a eu des images (photo d'un cata sous voiles) sur la 6... apparement un Belize 43, mais peut etre que je me trompe...

13 nov. 2012
13 nov. 2012

1 personne et le canot de survie pas retrouvés ...

13 nov. 2012

Triste nouvelle.

13 nov. 2012

leur blog :
le.voyage.de.love.love.over-blog.com[...]18.html
toutes mes condoléances aux proches...
frédéric

13 nov. 2012

D'apres leur blog il seraient partis le 25 nov du Cap vert vers les petites antilles, peut etre y a t'il erreur sur le catamaran.

13 nov. 2012

non, ça s'était lors d'un précédent voyage
ils sont partis de Marseille (l'Estaque) le 15/11

13 nov. 2012

dernier lien aps j'arrête (ça me mets mal à l'aise)
www.dolink.fr[...]ghtbox2

13 nov. 2012

ce sont les photos vues sur la 6.... mais aucun nom n'a été evoqué...

13 nov. 2012

Bonsoir, je crois que Bernard avait mis son cata en vente mais ça fait quelques temps que je n'ai pas eu de contact avec lui...
...quelqu'un sait s'il était à bord ?

13 nov. 2012

A priori ce n'est pas son Bélize qui était en vente et je crains que ce soit lui le skipper reste encore une possibilité avec le radeau...
... la boule au ventre est bien pire que le mal de mer.

13 nov. 2012

au final c'est bien son bateau qui était en vente. mais faute de l'avoir vendu il est repartis avec.

13 nov. 2012

condoleances...

13 nov. 2012

Si je dois en tirer une conclusion, à titre perso, c'est que la mer c'est du plaisir, mais aussi des larmes
Il faut toujours rester humble, et ne pas oublier que les éléments auront toujours le dernier mot
Ne pas se surestimer, et ne pas hésiter à remettre au lendemain, une sortie (traversée) qu'on pourrait faire le jour même...

13 nov. 2012

respect et condolénces aux familles
:-(

14 nov. 2012

Hola !! Celà ne change rien au drame de ces navigateurs, et toutes mes pensées attristées pour les familles.
Sale coin la mer d'Alboran !!

Néammoins, sur une photo diffusée sur une (??) chaîne télé d'infos continues, on distinguait bien le nom du bateau : LOVE LOVE (en espérant que la chaîne n'ait pas pris une photo de cata "au hasard" pour illustrer son sujet)
Dans la discussion citée, sur STW, ce nom de bateau apparait dans un message.

14 nov. 2012

Quelle tristesse :-(

14 nov. 2012

Il me manque les mots pour exprimer mes sentiments aux familles et amis dans le malheur...............

toutes nos condoléances aux familles

14 nov. 2012

Condoléances aux familles.

14 nov. 2012

toute mes condoléance au familles , mes ceci rappelle que la mer peut être cruelle et qu il faut faire attention tous en ce faisant plaisir . j espère qu il vont trouvé le 5 ieme

14 nov. 2012

Notre belle flaque est parfois elle aussi très très dure...

RIP...

14 nov. 2012

Toutes mes condoléances aux familles des victimes.
Il n'y a pas de nouvelle de la survie ? Peut-être y-a-t-il encore un espoir pour Krysia ?

14 nov. 2012

Toutes mes condoléances à leur proches.

14 nov. 2012

....

14 nov. 201214 nov. 2012

tristesse et Condoléances aux familles.

14 nov. 2012

Quel horrible drame!!
P...tain de cata.
Affectueuses pensées à tous les proches.

14 nov. 2012

Une information qui indiquerait que le catamaran serait venu s'écraser contre des rochers ...
www.zinfos974.com[...]45.html
Condoléances aux familles et amis, et, espoir pour la cinquième personne toujours recherchée.

14 nov. 201214 nov. 2012

Voir sur le bar dans face des infos plus precisent et presque de "premiere main"

www.stw.fr[...]ers.cfm

16 nov. 2012

hello
rien de neuf...........

16 nov. 2012

salutatous
rien que du triste puisque les 5 sont morts
un grand salut à leur mémoire
cordialités maritimes
larent le hareng

16 nov. 2012

Quelle tristesse pour nous tous!
Ce matin, dans La Provence, un témoignage d'un marin qualifié d'"averti", au port des Corbières à Marseille, d'où le bateau était parti pour son périple, et qui émet des doutes sur la préparation du cata et sur la compétence réelle du skipper.
Des propos peut être à prendre mais surtout à laisser avant que l'enquête livre ses conclusions. Je trouve que ce marin "averti" aurait pu réserver son témoignage aux enquêteurs.

16 nov. 2012

n'en rajoutons pas ... :jelaferme:

16 nov. 2012

Les gars de Navy Service en parlaient hier (plutôt peinés et sans autres commentaires). Le cata y avait séjourné.

Bien triste tout ça...

16 nov. 2012

Si j'ai bien compris sur l'autre fil , le bateau et son skipper avait deja fait un aller retour France/ Bresil c'est deja pas mal comme 'prise en main" pas sur que le "marin averti" en ai autant a son actif ...
Encore un qui a perdu une occasion de se taire .

Tu as raison Longcours SILENCE et respect devant la mort de ces passionnés comme nous tous .
Condoléances aux familles et amis.

16 nov. 2012

Merci pour ces messages qui font du bien à lire : c'est assez difficile comme ça, il n'est pas nécessaire que les journalistes en rajoutent avec ce genre de témoignages... "Nous" (les familles), souffrons et nos chers disparus nous manquent...

16 nov. 2012

Bon courage :famille:

17 nov. 2012

bonjour a tous , le skipper du catamaran "love love " etait mon grand pere ... vos messages font chaud au coeur . oui le catamaran etait un belize 43 de 13 metres par 7 metres . nous ne savons pas exactement la cause de l'accident meme si nous savons que le disparu ce n'est pas mon grand pere . un filet a ete retrouve coince dans une helice . le skipper etait experimente , c'etait sa troisieme traverse vers l'amerique du sud , moi meme j'ai eu l'occasion de naviguer avec lui , je peux vous assurer qu'il etait prudent et qu'il savait ce qu'il faisait ! sur ce , merci pour vos messages et bon vent

17 nov. 2012

.. :jelaferme:

17 nov. 2012

Bonjour, à tous et à Pierre26 en particulier.
J'avais bien appris par la Radio, le naufrage "d'un catamaran" et la disparition de son équipage au large de Saïdia. Mais hier soir, en allant pianoter sur mon ordi, j'ai été bouleversé en apprenant qu'il s'agissait de "Love love" à B.. A.. accompagné de 4 équipiers.
Que dire, sinon me demander comment un tel malheur pouvait s'abattre aussi vite et aussi sournoisement dans un endroit où généralement les navigations respirent calme et tranquillité.
D'autant plus bouleversé, que B.. me faisait rêver. J'étais fasciné par ses heures passées dans le ciel à voler comme un oiseau en "toute liberté". Liberté, toute relative, que je considérais difficilement transposable à la mer dont j'ai toujours craint les humeurs.
Pierre26, que te dire sinon, en ces terribles moments, être proche de tous les tiens, sans oublier bien sûr les familles de toutes les personnes qui étaient parties pour des semaines de bonheur.
Christian

21 nov. 2012

Coucou Pierre26..Je suis la fille d'Alain KHELIFA qui est à ce jour toujours porté diparu. J ai rencontré ta grand mère , ta tante et ton oncle au Maroc ainsi que les filles et la femme de Mr ARRANCET. Je tiens également à te présenter mes plus sincères condoléances pour cette épreuve qui nous touche tous. Tout et n importe quoi a été écrit et dit sur ce drame. Aujourdhui on n'a toujours aucune réponse de ce qui s' est passé. En ce qui nous concerne,on essaie de réfléchir à toutes les pistes exploitables pour retrouver notre papa, mon frère et moi. J' aurais une question à tous les navigateurs chevronnés de ce forum : serait il possible que le bateau aurait pu être piraté par des traficants de drogue qui pullullent dans cette région?

21 nov. 2012

@Marouche : l'hypothèse du piratage :
pour quoi faire ? pour une rançon ? Pour charger ou décharger de la drogue ? Pourquoi dans un temps aussi mauvais ? Pourquoi seul les marins seraient décédés ? Pas de pirates ?..

ça me semble tout à fait invraisemblable...

[i]peut-être pas assez "navigateur chevronné " pour tout savoir [/i]

:tesur:

22 nov. 201222 nov. 2012

hélas,
et désolé de parler de ces choses, mais la mer ne rend pas toujours les corps qu'elle a pris ...
et en fonction des vents, courants, prise au vent, corpulence, moment de chute à l'eau, etc ... il est tout à fait possible de retrouver des corps sur une distance même plus importante que ça

courage ...

21 nov. 2012

ouh la !!
je pense que la discussion dans ce fil va dégénérer !
cette hypothèse devrait être aussi examinée par les enquêteurs marocains ou français dépêchés sur place ...
mais au vu des photos, hélice bloquée sur 1 moteur, bôme cassée et bateau sans voiles ...

condoléances sincères :jelaferme:

22 nov. 2012

non pas pour une rançon ....Peut que l équipage s est retrouvé sur la route de traficants témoin de je ne sais quoi , là au mauvais endroit au mauvais moment......j essaie de réflechir à des pistes c est pour cela que j ai besoin de vos réflexions savoir ce que vous en pensez tous en tant que navigateur ....4 morts retrouvés sur une plage sur une étendue de 400 m et mon père qui est porté disparu...pour moi ce n est pas logique....je ne suis pas navigatrice la mer n est pas mon élément..je ne m y connais pas ....c est pour cela que j ai besoin de vos raisonnements

22 nov. 2012

vu les conditions meteo , peu de chance d un acte de piratage .

17 nov. 2012

Pierre, sois assuré de toutes ma tristesse et ma solidarité envers toi et tous les proches des victimes
Qu'ils reposent en paix, courage à vous dans cette épreuve terrible
frédéric

17 nov. 201217 nov. 2012

Courage pierre...courage pour toi et les tiens...
il faudra laisser du temps au Temps pour que la cicatrice à défaut de s'effacer s'estompe un peu :-(

17 nov. 2012

étoile , car pour vivre un drame , la cicatrice sera tj visible . tu auras toute ta vie l image d un grand pére marin heureux sur la mer

17 nov. 2012

De tout coeur

17 nov. 2012

.....

17 nov. 2012

Condoléances attristées... à Pierre et aux autres personnes qui connaissaient ces marins.

17 nov. 2012

merci a tous , je vous en dirais plus quand je verrais ma grand mere qui est partie au maroc hier . j'espere qu'il y a du nouveau ...

21 nov. 2012

condoléances à toi,à toutes les familles de l'équipage,j'ai vu sylvain le gendre de mr harencet et beaucoup de question restent posées.
courage à vous tous
bruno

18 nov. 2012

Condoleances

20 nov. 201220 nov. 2012

Mes tristes condoléances aux familles des victimes, dont Pierre présent sur ce post.
Le port de Saidia n'est pas accessible par fort vent du nord ou d'est pour deux raisons: à un demi mile de l'entrée, la profondeur n'est que de 4 à 5 mètres, donc les déferlantes se forment bien au large. D'autre part, c'est vrai qu'il faut slalomer entre les bouteilles plastiques signalant des casiers "sauvages" ou des filets.
Comme il n'y a pas de gendarmerie maritime sur cette côte Marocaine, ils font n'importe quoi. Il n'y a qu'à voir en été les Marocains de France tourner à fond la caisse autour des voiliers ou se mettre au milieu du chenal du port avec leurs Jet skis ou leurs vedettes rapides (il n'y a pas besoin de permis au Maroc et ils ne savent pas qu'un voilier a une quille et nécessite un minimum de profondeur.)
La gestion du port n'est pas en cause car Pascal Bosson fait vraiment tout pour que ce port soit sécure et agréable à 100%, mais l'extérieur n'est pas de son ressort.
Le seul abri possible était sous le vent des iles Chafarines, très proches, mais après coup c'est facile de trouver la solution. Après une traversée très secouée il semble normal de vouloir trouver un havre rapidement en pleine nuit, visible à quelques centaines de mètres, surtout que Bernard connaissait bien cette marina.
Si quelqu'un a des info, merci de les partager. Ci-dessous un lien menant à la déclaration du gendre de Bernard:
www.leprogres.fr[...]arocain
Une humble pensée aux victimes.

20 nov. 2012

Mon oncle et ma tante étaient à bord, il y a exactement une semaine, à la même heure, je recevais un appel de ma mère, cet appel qui m'a laissée complètement sous le choc, incapable de réaliser vraiment ni de bien comprendre ce qui avait pu se passer, il s'en est suivi une nuit blanche et une triste semaine entre chagrin et colère... Quand la mer nous prend des être chers, c'est dur, mais il y a toujours un tout petit quelque chose qui fait penser que l'homme, devant les éléments déchaînés, n'est rien et ne peut rien, c'est infiniment triste, injuste, aussi, mais le fait de se dire que l'on ne peut rien contre la nature quand elle s'affole à ce point là, ça vient évoquer une certaine fatalité, qui aide vaguement à commencer à se faire une raison... Mais là, c'est tellement injuste et stupide :

www.yabiladi.com[...]se.html

Merci à tous pour vos messages, que je lis depuis mercredi dernier, c'est un soutien important...

21 nov. 2012

A toi aussi Crevette triste je suis de tout coeur avec toi. Je pense également à ta famille ...

21 nov. 2012

Un filet, encore une fois ! serait à l'origine du drame devant une côte inhospitalière et dans de dures conditions; c'était imparable.
Tristesse pour les familles et colère contre les poseurs de filets et il n'y a pas que là bas ! mais quand ça arrive devant l'île d'yeu les secours sont à l'écoute et ne sont pas loin.

21 nov. 2012

et quand c'est les secours eux mêmes comme à l'aber wrach pour la snsm

les bouts et les casiers sont partout, spécialement sur la cote est américaine du coté du maine, pourtant ils ont une police.

la côtière de nuit par mauvais temps est une activité dangereuse c'est sur

21 nov. 2012

salutatous
oups là, les gars, vous allez un peu vite en besogne et le gendre qui accuse le port, les pêcheurs, la police etc etc ... ça me semble grave;
les journalistes exagèrent-ils aussi au sujet du gendre et de sa colère ?
comment un filet dans une hélice peut faire chavirer un cata ?
un cata a 2 moteurs ? donc 2 bouts dans 2 hélices ?
un cata n'a pas de voile ? il était portant d'après ce que j'ai compris, pourquoi toutes voiles affalées ?
le cata a voulu rentré dans le port de saidia avec une houle très forte et apparemment peu de fond devant la digue voire plus au large; c'est la houle et les déferlantes qui ont retourné le cata
sous voile au portant et s'appuyer au moteur, oui; mais la houle et les déferlantes n'étaient-elles pas trop fortes ?
pourquoi le cata était-il au mauvais endroit au mauvais moment ?
s'il ne faut pas accuser le chef de bord sans savoir, et je n'accuse personne, mais alors il ne faut accuser personne tant que l'enquête n'est pas au bout
à propos de casier dans les zones de navigation balisées, pas besoin d'aller aussi loin que le maroc, le chenal de paimpol, bien balisé, débouche sur un champ de mines que constitue les innombrables casiers posés là par les pêcheurs du coin; dans ce cas il faut pendre qui ?
cordialités maritimes
larent le hareng

21 nov. 201221 nov. 2012

Voir aujourd'hui :

nautisme.lefigaro.fr[...]939.php

Des photos éloquentes et deux renseignements importants :

le cata n'était pas sous voile car sans bôme, ce qui avait conduit le skipper à continuer au moteur vers Saïdia pour y acheter du gas-oil à bas coût afin de rejoindre Gibraltar, toujours sans GV, en cabotant le long des côtes marocaines.

En Novembre, ce n'est pas très prudent...

Peio
Haize Egoa

21 nov. 2012

he oui

21 nov. 2012

encore plus surprenant de chavirer sans les voiles ??

21 nov. 2012

Pensées pour la famille. Courage

21 nov. 2012

hello
c est bien de chercher a savoir.........
il semble qu ils se sont battus jusqu au bout, ce qui est respectable........... parfois on perd
respect, c est le seul mot qui me vienne

21 nov. 201221 nov. 2012

nautisme.lefigaro.fr[...]939.php

et des déferlantes de 5m, aucune chance de s'en tirer.

21 nov. 2012

salutatous
guliver, impossible de lire ton lien, cela débouche sur un titre et pas d'article, il faut être abonné pour pouvoir lire l'article ?
tu peux en faire un copier/coller stp ?
cordialités maritimes
larent le hareng

21 nov. 2012

Le figaro.fr : "Quatre Français ont trouvé la mort suite au naufrage de leur catamaran la semaine dernière au large de Saïdia. Un cinquième homme est toujours porté disparu.

C’est l’histoire d’une croisière entre amis qui a tourné au drame. Quatre Français ont trouvé la mort suite au naufrage de leur catamaran, le Love-Love, dans la nuit du 12 au 13 novembre au large de Saïdia (Maroc). Un cinquième homme est toujours porté disparu.

L’équipage, qui projetait de traverser l’Atlantique vers le Brésil avait dû retarder son périple du fait de problèmes techniques à bord, et notamment d’une bôme cassée. Privés de voile, les cinq marins avaient décidé de rejoindre Saïdia au moteur où l’essence est moins chère et de faire ensuite du cabotage le long des côtes marocaines avant de passer récupérer un nouvel espar à Gibraltar. « Malgré des prévisions météo qui annonçaient entre 15 et 20 nœuds de vent le 12 novembre dernier, une tempête s’est abattue sur Saïdia alors que le bateau approchait du port pour se mettre à l’abri», explique Sylvie Allemand-Boutet, la fille du propriétaire du bateau, interrogée par Figaro nautisme.

Si elle admet que les conditions météorologiques étaient très mauvaises, la famille du propriétaire du bateau estime que les filets de pêche que l’on trouve en grand nombre à l’entrée du port marocain sont à l’origine de l’accident. « Nous avons constaté sur place qu’une corde semblable à celle des filets de pêche utilisés dans la région était enroulée autour de l’hélice tribord du bateau, explique-t-elle. On retrouve des morceaux de ce même filet autour du winch électrique, ce qui nous laisse penser qu’ils ont essayé de s’aider du winch pour détacher le filet du moteur et pouvoir gagner le port », poursuit-elle. Autrement dit, le bateau aurait enroulé son hélice dans ces filets, ce qui a conduit à une panne de moteur, et serait aller s’échouer violemment sur la plage.

En colère, la famille du skipper réclame la vérité, d’autant plus que de nombreux marins se plaignent du danger de ces filets, difficiles à localiser en cas de tempête. « Le Préfet a reconnu devant nous que le bateau s’était pris dans un filet de pêche mais ne l’a pas fait de manière officielle, explique Sylvie Allemand-Boutet. Notre assurance a dépêché un expert marocain sur place jeudi dernier. Nous attendons le rapport d’expertise ». La fille du skipper a du mal à récupérer les photos prises juste après le naufrage. « Aujourd’hui, on peut tout imaginer, indique-t-elle d’autant plus que Saïdia est une grosse station balnéaire en pleine expansion qui se passerait bien de mauvaise publicité ».

Alors que les qualités de marin de Bernard Allemand sont mises en cause sur de nombreux blogs, sa fille tient à rétablir la vérité. « Beaucoup salissent la mémoire de notre père qui a beaucoup navigué et connaissait très bien la mer. Il avait effectué une transat en tant qu’équipier avant d’en faire une en tant que skipper l’an dernier et partait souvent pour des périples de trois ou quatre mois. Il était également très méticuleux et très prudent », commente Sylvie Allemand-Boutet. "

21 nov. 201221 nov. 2012

merci Pandasail

21 nov. 2012

Désolé le hareng. Les photos de l'article sont éloquentes.

21 nov. 201216 juin 2020

Voilà pour les photos. Source : lefigaro.fr

22 nov. 2012

qu'est devenu le carré ? la nacelle ?? dessolidarisé des coques sans que la liason entre les 2 coques elle meme soit rompue ???
:lavache: :lavache: :lavache:

21 nov. 2012

merci pour les photos
c'est quoi sur la deuxième, j'arrive pas à comprendre ce qu'il y a sur la photo ?

21 nov. 2012

On y voit le safran, et l'hélice empêtrée dans un filet.

21 nov. 2012

ça y est j'ai compris, c'est le Z-drive du cata, pris sur la coque et l''espèce d'oreille derrière, c'est un talon pour se poser et pas abîmer l'hélice
effectivement, avec la cravate de cordage qu'elle a attrapé, elle devait moins bien fonctionner

21 nov. 2012

ah bon, c'est un safran ?

21 nov. 2012

Non, mais j'ai un quillard et je ne connais pas la configuration globale des catas

21 nov. 2012

c'est un safran mais l'axe est tordu. il ne devrait pas se trouver en arriere plan de l'helice sur cette photo.

Je ne sais pas si les deferlantes peuvent le tordre comme ca ou si ca indique qu'il a tapé le sable avant retournement.

21 nov. 201221 nov. 2012

Bonjour à vous tous,

Devant la gravité de cet évènement, et la tristesse que nous ressentons tous, nous vous demandons, solennellement, la plus extrême retenue dans chacun de vos propos.
Honorons, par la qualité de nos échanges, la mémoire des victimes.
Par avance, merci.

L'équipage

21 nov. 2012

Des infos que je n'ai pas encore lues ici
Philippe Lolliot du quai d'Orsay : "... retrouvés à bord ..."
www.itele.fr[...]rancais

www.metrofrance.com[...]EdA1vk/

franche-comte.france3.fr[...]34.html

21 nov. 201221 nov. 2012

Sur les photos, il semble que ce soit le saildrive bâbord avec l'hélice prise dans un cordage, et en arrière-plan le safran tribord. Si une hélice est bloquée (expérience récente vécue !), en réponse à un post plus haut, le bateau est retenu au fond et l'autre moteur n'est d'aucune aide.

21 nov. 2012

Lors d'un tel drame, tout ce qu'on peut espérer est que les autres en tirent des leçons.

Le bateau, comme la voiture, peut être dangereux voir mortel, à tout moment. C'est un sport à risques, comme le ski ou l'escalade.

Quelques idées :

Fuir la côte dans une tempête si on n'a pas d'abri 100% sûr.
Se cacher au large ou rester au port, mais ne pas essayer de venir dans un port...

Un voilier sous voiles peut naviguer, alors qu'un voilier sans voiles, avec moteur en panne ne peut rien faire.

Pas de bôme, d'accord, mais l'étai y était encore ? Pourquoi ne pas mettre un tourmentin ou un génois partiellement déroulé ?

Il y avait certainement des raisons.

Toutes mes condoléances.

22 nov. 2012

Devant l'entrée de la marina de Saïdia, les fonds sont d'environ 6m.
Or, d'après la formule bien connue H/d=0,78 (H étant l'amplitude de la houle et d la profondeur), 6m est précisément la profondeur qui entraîne le déferlement d'une houle d'environ 4,50m d'amplitude.
D'après les témoins, les vagues sur Saïdia atteignaient 4 à 5m cette nuit là. Les plus grosses devaient donc déferler au large de l'entrée du port.
En tant que vieux surfeur à la retraite, je peux témoigner de la puissance d'une déferlante de 5m. Rien n'y résiste et surtout pas un objet flottant sans vitesse relative à la vague, soit qu'il aille dans la direction de la vague, soit qu'il aille en sens contraire.

Dans le cas du "Love-Love", il est probable qu'il ait eu à affronter une ou plusieurs de ces déferlantes soit directement par le travers, soit au mieux par l'arrière mais à l'arrêt alors que son équipage cherchait à se dépêtrer du filet pris dans l'hélice (ainsi que le laisse croire le morceau de filet encore enroulé sur un winch).
Si c'est par le travers, la première déferlante aura peut-être suffi à faire chavirer le bateau. Si c'est par l'arrière mais sans vitesse, la première déferlante aura eu pour effet, soit de le faire sancir, soit de le pousser brutalement et, en faisant engager une étrave plus que l'autre, de le mettre en travers, position dans laquelle il a pu encaisser la seconde déferlante tout aussi méchante que la première.

Dès le chavirage, le mât qui touche le fond se casse et les vagues suivantes vont petit à petit pousser l'épave retournée traînant son gréement vers la côte. Il me semble évident dans ces conditions que l'équipage projeté à l'eau a peu de chances de s'en tirer puisqu'il est impossible de se raccrocher à quoi que ce soit plus de quelques secondes et que les vagues vont projeter sur vous à répétition, soit le bateau lui-même, soit des éléments de son gréement dans lesquels on peut de plus s'empêtrer.

Voilà ce qui a très probablement dû arriver à "Love-Love" et à son malheureux équipage.

Ce que je ne comprends pas, dans cette histoire, c'est pourquoi le skipper s'est obstiné à vouloir entrer à Saïdia de nuit, alors qu'il devait être conscient depuis un moment de l'état de la mer et de la hauteur de la houle. Cette hauteur rendait l'entrée dans cette marina à très haut risque, compte-tenu de la faible profondeur qui l'environne et de son orientation travers à la houle. Ca revenait presque à vouloir beacher en plein coup de vent.
Se dérouter sur Melilla aurait été la sagesse et je pense que si cette décision avait été prise alors que le bateau était encore au large, celui-ci serait aujourd'hui intact et son équipage bien vivant.

Peio
Haize Egoa

21 nov. 2012

Coucou Pierre26..Je suis la fille d'Alain KHELIFA qui est à ce jour toujours porté diparu. J ai rencontré ta grand mère , ta tante et ton oncle au Maroc ainsi que les filles et la femme de Mr ARRANCET. Je tiens également à te présenter mes plus sincères condoléances pour cette épreuve qui nous touche tous. Tout et n importe quoi a été écrit et dit sur ce drame. Aujourdhui on n'a toujours aucune réponse de ce qui s' est passé. En ce qui nous concerne,on essaie de réfléchir à toutes les pistes exploitables pour retrouver notre papa, mon frère et moi. J' aurais une question à tous les navigateurs chevronnés de ce forum : serait il possible que le bateau aurait pu être piraté par des traficants de drogue qui pullullent dans cette région?

21 nov. 2012

Tout d'abord, sinceres condoleances.

Le bateau a été retrouvé retourné. Le Belize est un bateau qui ne retourne pas comme ca, surtout qu'il n'avait pas sa grand voile.
Meme livré a lui meme ce bateau doit resister a de fortes mer.
Cela indique donc qu'ils ont rencontré des conditions extremement difficiles pres de la cote.
Meme si c'est tres delicat de parler sans savoir, il semble tres difficilement envisageable qu'ils aient été abordés dans des conditions pareilles.
D'autre part, meme des pirates mal-attentionnés ne peuvent pas retourner ce bateau si il n'y a pas la grand voile. Seul le mauvais temps a pu donner une telle dimension a ce naufrage.

Par ailleurs il n'y a pas d'actes de pirateries reportés dans cette zone.

Sincerement,

22 nov. 2012

Avec toi dans cette angoisse, Marouche.
Pour les trafiquants, ils partent dans l'après midi, avec des gros Zod et plusieurs gros moteurs HB, pour ne pas ^tre vus par les radars et atteindre la côte Espagnoles le soir. Ce jour là, vu les conditions météo, je ne pense pas qu'ils soient sortis. Et puis le chavirage a été très proche de l'entrée du port. Donc tragédie peut-être due à l'avarie moteur très près du port, pas le temps de mettre de la toile et le cata a du être pris dans les déferlantes et retourné. Ce n'est qu'un' hypothèse.
Bien a toi, courage

21 nov. 2012

à marouche d'abord mes sincères condoléances que vous pouvez également transmettre à vos familles.
Pour répondre à la question des pirates vu le temps de chien qu'il faisait cette nuit là à mon avis ils étaient bien au chaud.
Avec des vagues de 4 à 5 m comme je l'ai lu plus haut il faudrait être suicidaire pour sortir du port.

De tout cœur avec vous

22 nov. 2012

Sincères condoléances à Marouche.

Je voudrais apporter quelques précisions avant tout dérapage au sujet de la question évoquée par Marouche.

1°Il n'y a jamais eu de cas de piraterie dans cette région.
2°Les "trafiquants de drogue" ne sévissent pas à cet endroit du Rif. Le trafic se déroule dans la région de Ketama, Bad Bered, entre Chefchouen et Targuist (voir sur google earth).
4°Concernant les "zodiacs", ils ne partent pas près de Saïdia, trop loin du détroit de Gibraltar. De plus cette zone sensible est contrôlée par le "pouvoir central", en raison des relations tendues avec l'Algérie depuis la revendication du Sahara Occidentale par le Maroc.

De plus, Il faut être très prudent au Maroc, avec les autorités locales dans le rif, si vous devez évoquer de telles hypothèses.

22 nov. 2012

Merci pour vos réponses et vos condoléances mais je rappelle que pour le moment il est porté disparu et pas déclaré mort ...je ne comptais pas évoquer cet hypothèse devant des autorités quelconques mais avoir votre avis de navigateur sur cette question. j en ai une autre...est-il possible de pouvoir se réfugier sur les Iles Chafarinas ?... mon père est un grand sportif donc avec une très bonne condition physique....aurait il pu nager jusque là..y a t il des grottes, d autres accès ..je sais que on ne peut pas y aller par nous meme car base militaire espagnol mais ne peuvent il pas faire des recherches approfondies sur ces 3 îles ?....

22 nov. 201222 nov. 2012

Un filet pris dans l'hélice stoppe net le voilier. Ton père, excellent nageur a peut-être voulu couper ce filet en plongeant sans gilet, bien sûr, et l'a coupé (voir la photo). A ce moment, le bateau libéré a immédiatement été poussé par le vent, le laissant seul. Les iles Chafarines sont trop loin, surtout de nuit et en pleine tempête, pour être reliées même par le meilleur des nageurs.
Je pense que cela pourrait expliquer qu'on ne l'ai pas retrouvé avec les autres, et montre un immense courage de sa part.
Dans la peine avec toi

22 nov. 2012

Excusez moi il est vrai que condoléances est un témoignages de sympathie face à la douleur d'autrui pour un décès ou autres circonstances douloureuses

22 nov. 2012

Seule une des iles zaffarines est une base militaire. Elle font partie de l'union européenne et donc libre d'accès pour tout européen. Mais une confirmation auprès des autorités espagnoles s'impose.
Il faudrait se renseigner à l'ambassade d'Espagne à Rabat ou auprès de la "delegación del Gobierno"préfecture de Melilla (coordonnées : P.º Marítimo Alcalde Rafael Ginel, S/N
52004 , MELILLA , Servicios: Ayuntamientos: oficinas de informacion para extranjeros. (bureau d'information pour les étrangers Téléphone : 952991000) car les "plazas de soberania minores" dont font partis les iles Zaffarines sont administrés directement par le gouvernement espagnol et ne bénéficie pas de statut autonome comme Melilla et Ceuta.

22 nov. 201222 nov. 2012

Nous sommes parfois également stoppés net par des filets de pêche à l'entrée des ports portugais , cette pratique des pêcheurs est dangereuse et totalement irresponsable.

22 nov. 201222 nov. 2012

Peio me parait avoir fait une très bonne analyse (qui reste une hypothèse bien sûr). et comme lui, j'ai du mal à comprendre pourquoi le skipper a tenté une entrée à haut risque sur Saïdïa (qu'il connaissait en plus apparemment). Il a du y être forcé pour je ne sais quelle raison.

22 nov. 2012

Suite à mon hypothèse ci-dessus, il est possible que l'équipage choqué par la perte d'Alain n'ai réagi dans un état second, sans logique, comme on peut l'observer chez les personnes venant de subir un traumatisme psychique.

22 nov. 2012

Peut-être pas assez de gas-oil pour rejoindre Melilla ?
J'ai lu quelque part que le skipper comptait faire un plein à bas coût à Saïdia, histoire de rejoindre Gibraltar au moteur en "cabotant" le long de la côte marocaine. A Gibraltar, il devait réceptionner une bôme neuve.

Si c'est ça, c'est un peu inconscient de sa part. Pour la mienne, de part, j'ai toujours eu pour principe d'avoir des itinéraires de détournement avec le gas-oil et les cartes nécessaires pour rejoindre ces ports "de secours".
Mais même dans ce cas, il aurait pu envisager de rejoindre Melilla sous foc seul. Le vent était portant dans cette direction et Melilla est à moins de 40 milles de Saïdia.

Je pense plutôt à une prise de risque due à la fatigue et à la volonté "d'en finir" avec une traversée qui n'a pas dû être de tout repos. La perspective d'avoir à accomplir en pleine nuit une trentaine de milles supplémentaires avec 30/40 Kn de vent et une grosse mer de travers n'est, il est vrai, pas très emballante...

Peio
Haize Egoa

22 nov. 2012

Pensees vers toutes les familles,courage a vous;

22 nov. 2012

Qqn sait-il comment étaient orientés vent et houle ? (NE?)

23 nov. 201223 nov. 2012

Réponse à la question précédente : Le vent était ENE. Vent et courants auraient du conduire le catamaran chaviré aux abords de l’entrée sur la marina sur les enrochements et non sur la plage de Saïdia.

En réalité plusieurs faits sur lesquels se sont construites les hypothèses que je viens de lire ne sont pas établis.

Quelques faits non établis :

1- Que le catamaran Love Love ait chaviré aux abords de la marina Saïdia.
2- Que le catamaran souhaitait entrer dans la marina. Pas d’appel en VHF.
3- Que l’hélice est bloquée par un filet de pêcheur mouillé aux abords de la marina
4- Que le catamaran se soit fracturé sur les rochers. Le bateau échoué sur la plage était intact (or gréement bien entendu au fait où sont les restes de gréement ?)

Nul ne sait en réalité où s‘est produit le chavirage ni pour quelles raisons. Nous ne connaissons pas non plus les intentions de son équipage.

Le respect pour les disparus et la prudence nous imposent de ne pas aller trop vite aux conclusions.

24 nov. 2012

Vent N-N-E, plutôt. Et houle de Nord.
Si, comme je le présume, le cata s'est retourné dans les brisants face à l'entrée du port, il n'aura fallu que quelques minutes pour que cette grosse houle de Nord pousse l'épave au Sud vers la plage, vent et courant n'intervenant que très peu dans l'affaire.
Le fait qu'on ait retrouvé 4 corps non loin de l'épave prouve aussi que le chavirage a eu lieu à proximité immédiate du port de Saïdia.

Peio
Haize Egoa

23 nov. 2012

vu ;pas évident en effet. qqes infos d'un témoin sur place (30-35 noeuds N-NE, vagues 5m, plutôt N d'après ce blog):

mariposa.blogs.stw.fr[...]is.html

23 nov. 2012

Hello,
Faut lire les commentaires à la fin du billet...peut-être du nouveau côté Algérien???

23 nov. 2012

faut espérer. Apparemment, il y aurait bien eu des appels passés à la VHF. ms pas très clair.
je ne sais pas si les appels sont enregistrés sur bande audio ou numérique, en général ds les ports (une sorte de boîte noire/VHF des bateaux serait d'ailleurs très utile, parce remplir le livre de bord, qd ça devient chaud ne serait pas mon 1° réflexe...).
En plus avec une frontière "au milieu", ça risque de compliquer les choses (la coopération Maroc-Algérie n'est pas réputée des plus faciles..).
Eventuelle piste si un AIS émetteur était sur le cata. (ms cela m'étonnerait, car on aurait sûrement déjà eu des nvelles). La recherche du gréement peut ptêt donner qq chose si le chavirage s'est produit à proximité de la côte. compliqué de tte façon.

24 nov. 201224 nov. 2012

Sur marinetraffic.com, le dernière position connue de l'AIS était au port de Dénia au sud de Valencia, le 06/11/12.

www.marinetraffic.com[...]ls.aspx

Au nord d'Alicante sur Vesselfinder

www.vesselfinder.com[...]/

24 nov. 2012

www.dolink.fr[...]e....la dernière position donné par l AIS ? c est celle là....Mon papa m avait donné ce lien pour suivre le périple du Love Love....Il est toujours porté disparu à ce jour et nous continuons les recherches

24 nov. 2012
04 déc. 201204 déc. 2012

Bonjour Marouche, Crevette triste et Pierre,
Nous nous retrouvons inconnus mais rapprochés par ce drame insupportable.
Je suis la soeur de la seule femme embarquée à bord, et bien sur elle a péri ainsi que mon beau frère.
Marouche, je ne peux pas te dire combien je pense à la situation encore plus épouvantable que vous vivez.
Par le biais officiel, il m'a été dit qu'une "piste sérieuse" avait été signalée à ta famille. Est-ce que tu peux m'en parler en MP ?
Tous les jours j'espère qu'on va le retrouver.......
Je tiens à préciser à tous que ma soeur et mon beau frère naviguaient ensemble depuis 1974 environ. Ils ont eu différents voiliers et étaient des marins aguerris et prudents.
Ils avaient fait plusieurs transats, y compris une sur un catamaran.
Leur voyage précédent avait été Galapagos, Touamotou et Tahiti.

Depuis plusieurs années ils embarquaient comme équipiers, et pas à l'aveuglette !!!!!!
Une fois à bord, quand la sécurité était insuffisante, le relationnel trop difficile, les décisions un peu trop douteuses, ils n'hésitaient pas à débarquer et rentrer en avion......
Et quand "la mayonnaise prenait", ils se donnaient à fond.
Mer de Chine, Malaisie, transats, remontée du fleuve Amazone....ça faisait rêver et ça me faisait trembler.

Mais pour les esprits critiques ou chagrins, s'ils se sont embarqués avec Bernard ALLEMAND, c'est que les conditions requises étaient réunies, satisfaisantes , suffisantes.
Et si le relationnel avait été insuffisant ou dangereux, ils n'auraient pas insisté !!!!!
Ma soeur nous avait dit que pour une fois l'ambiance était bonne, sans retenues ou réserves.
Equipage très sportif aussi, ce qu'elle appréciait beaucoup.

Je suis certaine que malgré ce temps épouvantable, qui n'avait pas vraiment été annoncé par la météo, sans ce filet de m....., ils aurait atteint le port de Saidia.

Mais de grâce, n'échaffaudez pas des hypothèses "techniques" fantaisistes
Quand un voilier émet des appel de détresse, entendus en Algérie..mais pas au port de Saidia où il n'y avait personne à l'écoute...c'est que le skipper est à son poste et l'équipage à la manoeuvre !!!!!
Je sais qu'ils se sont battus jusqu'au bout du bout.
Cela ne doit pas générer des commentaires plus ou moins fumeux...
Ils se sont pris un filet et y ont laissé leurs vies !!!!!!
Sans le filet, probablement que l'histoire se serait terminée autrement.

Marouche, je croise les doigts et je pense vraiment à vous.

Pierre, ton grand père doit te manquer, mais comme ma soeur et mon beau frère, il a été au bout de son rêve.

Crevette triste, je t'aime.....

04 déc. 2012

texto 34 je vous ai envoyé un message en MP

24 nov. 2012

Serait il possible de faire passer un avis de recherche via ce site avec une photo de mon père ?

24 nov. 2012

je pense que la justice sera bien plus efficace et moins "dangereuse " pour toi que de diviser une photo ici

25 nov. 2012

Bonjour, il n'y a aucun risque a partager cette photo et toute la communauté heo est la pour tout aide ou conseil.
votre histoire me fend le coeur, j ai vu les photos de ton pere dans un journal, un grand sportif solide et sympathique.

Mais la mer ne rend pas toujours tout le monde. Il faut etre fort

25 nov. 2012

bonjour ...cela n a rien à voir avec la justice ..on continue les recherches par nos propres moyens sur place au Maroc...avec les différentes pistes qu'on peut exploiter

25 nov. 201216 juin 2020

Bonjour à Jeanlittlewing

Merci de bien vouloir diffuser la photo si vous êtes accoster dans les ports sur la côte marocaine ou espagnol ...si quelqu un à rencontrer le love love lors de son périple depuis son départ le 01 novembre du port de Marseille


25 nov. 2012

Je vous ai répondu en message privé.

25 nov. 2012

Quelle tristesse.
Ttes mes condoléances aux familles concernées.Je vous souhaite bien du courage et j'espère que votre père sera retrouvé.

04 déc. 2012

Je me joins au condoléances.

C'est Renaud qui je crois chantait : "C'est pas l'Homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'Homme".

04 déc. 201216 juin 2020

je viens de parcourir le fil en diagonale, j'étais dans la baston en mer d'Alboran á ces dates lá, f.9 á f.11 (levante) mer grosse á trés grosse, durée 36h, tous les cargos habituellement au mouillage dans les 20mns de Gibraltar étaient á la cape au large á 80/100mns de Gib.. rarement vu de ma part! je vous joins des photos pour illustrer un peu les conditions météo..évidemment, ça rend moins que sur l'eau bien sûr!...
condoléances aux familles touchées par le drame.

04 déc. 2012

très impressionnant

16 déc. 2012

je viens de découvrir une enquête plutôt bien faite sur ce drame (attention lire les quatre épisodes). il y a une photo que nous a livré Tropiques64 www.dolink.fr[...]munaute
à trouver dans "les dernières infos" ou les archives de cette rubrique

18 déc. 2012

Document (que mentionne Bahia 46) qui me parait intéressant paru sur VOILE AVENTURE.com

Météo le 4 novembre 45 Knds de vent. En fait, très rapidement le bateau affronte une mer très dure et quand la Méditerranée est dure, c’est certainement une des plus violentes du globe avec ses vagues courtes, hautes et cassantes. Le mail qu’Alain Khelifa a envoyé à son frère en arrivant à Alicante est très explicite.
« Bien chers
La progression en Méditerranée est vraiment déplorable : la météo conjuguée aux 3 avaries,moteur,alternateur et ce matin la bôme de 5m brisée en deux sont de véritables freins pour atteindre nos cibles.
J'ai été secoué comme un prunier pendant 72 heures,à vomir les repas virtuels,je dis bien virtuels car je n'avais rien envie d'ingérer,tant mon cortex cérébral était ébranlé,et ces nausées permanentes qui te fixent toujours au même endroit,(car on ne prend pas le risque de se déplacer).

Bref ,il faut être maso pour supporter cette ambiance dans ce milieu clos sans cesse ébranlé.Nous sommes fixés à Alicante pendant qq jours.Gros bisous.Alain qui aime ses montagnes. »

Le Belize est un bateau très solide, mais il a subit des avaries sérieuses. Les moteurs ont mal supporté le trajet, l’eau a certainement envahi le compartiment moteur, faisant griller l’alternateur. Ceci n’est qu’une supposition pour expliquer ces avaries, mais l’expérience de certain de nos membres avec les sorties d’échappement très basses sur l’eau qui, si l’entretien n’y va pas régulièrement faire un tour, posent quelques problèmes d’étanchéité par mer forte, nous conforte dans cette hypothèse.
Et puis il y a surtout la rupture de la bôme. Sacré coup de vent ou choc (empannage sauvage) ? Les conséquences sur le dormant ne sont évidement pas négligeable.

Ils sont donc à Alicante et doivent se remettre de leurs émotions. Après 72 heures de calvaire, secoués, ballotés, accrochés de toutes leurs forces à leur bannette, déshydratés et en manque de nourriture, la fatigue est extrême. Je vous certifie qu’il faut plusieurs jours pour s’en remettre, c’est la seule explication, cette fatigue extrême, qui dérègle le discernement, pour comprendre qu’ils soient repartis sans qu’aucun des quatre n’ait refusé de remonter sur un voilier sans voiles, avec des moteurs défaillants, et une météo franchement délicate pour une marina inconnue notée AAA. Voir les prévisions. (Cartes du 10, 11 et 12 Novembre en fin d’article).

Les conditions étaient extrêmes. Le capitaine de la marina de Saïdia, Pascal Bosson, affirme que depuis 7 ans qu’il occupe ses fonctions il n’avait jamais vu un tel déchainement de la nature, certains témoins rapportent que les habitants avaient peur d’un « tsunami ».

La nuit du 12 au 13 le « Love Love » transmet à 22h18, en automatique, sa position (AIS origine: 1082).
• Date 12 nov 2012 - 22:18
• Vitesse 7 nds
• Cap 190°
• 35° 37' 0" N - 2° 14' 22" W

Il lui reste donc 32,2 miles nautiques pour atteindre Saïdia, cap 177,2°. A la vitesse de 7 Knds, ce qui correspond très bien à la vitesse du Belize au moteur, il devrait arriver un peu plus de 4 heures 30 plus tard, soit au plus fort de la nuit.

Après la première erreur du départ d’Alicante, qu’est ce qui peut pousser un marin pas vraiment novice à commettre une deuxième erreur que même les débutants (sauf en pleine panique) ne feraient jamais ; s’approcher dans de telles conditions d’une côte qu’on ne connait pas et qui, de plus, est totalement au vent ? Le relevé météo donne un vent ENE de 40 à 50 Knds. La première loi de la marine dit bien que le danger, en bateau, c’est la côte.
Est-ce le « raz le bol » pour les équipiers peu expérimentés, d’être dans une lessiveuse alors qu’un abri est à proximité qui a créé une « mutinerie psychologique », en fait une telle pression, que le skipper a cédé et tenté le coup ? Les descriptions de son caractère fait passer cette hypothèse au deuxième rang.
Une chose est quasi certaine, le bélize est arrivé à Saïdia sans son gréement. S’il s’était retourné avec sont mât, les haubans seraient encore solidaires de la coque et celle-ci aurait été en partie détruite par les coups de boutoirs des restes du gréement la frappant comme un « bélier » improvisé à chaque vague.
On peut donc penser que le « Love Love » avait subit un démâtage en pleine mer, certainement les séquelles de la rupture de bôme. Les chapes d’étai sont des points fragiles sur les catamarans. Les dormants de ce type de bateau n’ont pas de pataras, la grand voile est pour beaucoup dans la tenue de l’ensemble même si les haubans en position arrière font le plus gros du travail. L’ensemble privé d’un de ses soutiens a été certainement secoué jusqu’à la rupture. Une fois le reste du gréement désolidarisé du bateau et abandonné à la mer par l’équipage, regagner le port, même dans des conditions dantesques, devient une option plus compréhensible. Par forte mer, couper les haubans, et débarrasser le pont de tous les restes qui peuvent perforer la coque est une opération des plus périlleuses. S’ils y sont parvenus sans que personnes n’ai eu à en « souffrir » ou ne soit passé par-dessus bord, la panique et la crise de nerf n’est tout de même pas très loin et on comprend la décision.
Si ce scénario est le bon, la rentrée dans la marina se fait impérativement, cette nuit là, par vent et vagues de travers (voir le plan du port). Compte tenu de la force de l’un et de l’autre, si les moteurs s’arrêtent, l’hélice prise dans un filet, point de salut possible, le bateau va sancir et éjecter ses passagers comme une catapulte. Nous n’avons pas eu de certitudes quant à la position de l’épave, si le catamaran a fini sa course folle à l’Est du port, il y a de grandes chances que l’histoire que l’on vient de vous raconté soit assez proche de l’abominable réalité.
Le blog de Bernard Allemand commençait par ces mots.
« Bernard ALLEMAND skiper sur le catamaran BELIZE 43 » LOVE LOVE » et son équipage:
Jean Pierre et Marceline MAURY de NICE (Alpes Maritimes)
Yvon ARHANCET de TOURNON (Ardèche)
et Alain KHELIFA de DOUCIEU (Jura).
Vont partir pour un long voyage qui devrait les mener depuis le Port de CORBIERE (l’Estaque, 16 ème arrondissement de MARSEILLE) au Brésil puis dans les Caraïbes.
Pour une durée de 9 mois en gros.
Nous allons essayer de vous conter ce voyage au fur et à mesure de son déroulement,
nous espérons que ce récit vous comblera, qu’il vous donnera envie de trouver, un jour, l’occasion d’embarquer, vous aussi, sur un beau bateau afin de participer à une aventure que nous espérons, tous les cinq, merveilleuse. »
PH
PS : La responsabilité des autorités du port pourront toujours être mises en causes par les proches, ce n’est en fait qu’un moyen de moins souffrir pour les familles, car chacun sait, quand on entreprend un tel périple, que l’on rentre dans un nouveau monde où l’équipage est le seul responsable de la bonne fin de l’aventure.

19 déc. 2012

La loi de l’ emm…maximum. On doit toujours l'avoir en tête.
Cet accident ne serait pas arrivé à un marin expérimenté.
Puisse cet exemple servir à certains d'entre vous.

En effet, en étant dans la soirée à une trentaine de mille au vent d'un port inconnu, par force 8/9 , JAMAIS je n'aurais tenté une entrée dans un port de ce type sauf ( et encore) en cas d'urgence vitale.

Et passer une nuit vent arrière sur un catamaran de cette taille, à sec de toile, n'est pas vraiment une corvée.

Voila pourquoi je suis affirmatif et ce que j'écrivais:
« En 2007, sur un catamaran Hélios 38 en approche des jetées de Brighton par une belle brise de sud-ouest fraîchissante et une mer formée, j’ai du élever la voix pour empêcher l’équipage d’affaler la grand voile avant de s’engouffrer entre les jetées étroites à 10 noeuds.

Bien que disposant de deux moteurs, je préfère toujours assurer la manœuvre comme si la pompe à eau rendait l’âme et un bout se prenait dans l’hélice de l’autre moteur. Vous trouvez que j’exagère ? Et bien cela m’est arrivé de nuit dans la Médina de Cowes! N’oubliez pas que les accidents se produisent toujours selon la loi de l’ emm…maximum.

Le lendemain, dans les mêmes conditions, nous avons hissé les voiles à l’abri de la marina, sous les applaudissements de nos voisins anglais ! »

19 déc. 2012

on ne saura pas ce qui s est réellement passer , pas faire de procès sans élément

19 déc. 2012

Je pense que ce que dit viking35 est très instructif et constructif pour faire face à des situations délicates et sans intention de procès.

19 déc. 2012

On a une idée assez précise de ce qui a mené à ce drame affreux. le skipper était tout à fait expérimenté et connaissait bien son bateau.

Personne ne dira que Francis Joyon n'est pas un bon skipper !!!! Or il a détruit son bateau à la pointe de Bretagne terrassé par la fatigue.

Pour le malheureux skipper du cata, il y a plus que probablement une série de contrariétés, un temps pourri, la fatigue, le mauvais temps, l'hiver qui lui ont fait faire des choses qu'il n'aurait peut être pas pas tenté si il avait été en plein possession de ses moyens.

On ne dira jamais assez à quel point il faut se méfier de la med l'hiver.

19 déc. 201219 déc. 2012

Toutes mes condoléances aux famille durement touchées.
Ce sujet m'interpelle car je viens de vendre mon cata Privilege, fidèle compagnon de 15 ans de bourlingages et que j'ai bien connu Saidia - quand ce n'était encore qu'une immense plage.
Pour les familles et pour toute notre communauté, quelques points à éclaicir pour mieux comprendre ce qui s'est passé.
1. la route suivie: d'Alicante, vers Gibraltar, le skipper aurait normalement du choisir la route la plus courte par ce mauvais temps - longer la côte espagnole. La direction du vent, NNE portant, aurait du l'encourager également. S'il s'est dérouté vers Saidia c'est probablement parce qu'il avait une bonne raison de le faire. Trouver du fuel moins cher ne me semble pas une raison suffisante vu que l'écart de la route optimale aurait occulté une partie du benef espéré. Est-ce qu'à Gibraltar, port franc, le fuel n'est pas moins cher qu'en Espagne?
Puisqu'il connaissait cette marina, retrouver des amis pourrait être une bonne raison... Donc retrouver ses connaisssances de là-bas (adresses email, portable) et leur demander s'il les avait contactés. Voir aussi s'il n'a pas informé la marina d'Alicante ou des voisins de ponton de sa prochaine étape.
Était-il assuré? Si oui, il a du informer sa compagnie d'assurance du bris de la bôme. D'autre part, il a du en commander une nouvelle au fabricant ou à FP et a du indiquer livraison à Gibraltar.
Pourqoi ne pas se faire livrer à Alicante? Pour ne pas avoir à payer de TVA dans l'Union Européenne? Pour gagner de la route le temps de la livraison?
2. Le départ par mauvais temps: l'hypothése la plus probable c'est qu'ils étaient pressés. Devaient-ils prendre ou déposer qq'un? Leur plan prévoyait-il d'être à n RV avec un autre bateau ou au départ d'une transat?
3. L'état du bateau: sans bôme, le mat est moins bien tenu vers l'arrière car l'écoute de GV étarquée fait souvent office de pataras sur ces catas. Cela est connu de tous les skippers connaissant bien leur bateau.
Le bateau avait-il son mat au départ d'Alicante?
Quand le mat est-il tombé? Tant que l'AIS fonctionnait, cad au moins jusqu'à 30 mille de Saidia, l'antenne VHF et le mat étaient donc probablement en place. Par contre on ne voit pas de trace de haubannage, de drisse, de morceau de voile autour de la coque. Cela laisse penser que le mat est tombé avant que le bateau a été drossé à la côte et que l'équipage a pu libérer les attaches du haubannage.
4. Le retournement: peut-être causé par un effet de frein et de croche-pied du filet qui retenait la coque sous le vent au moment d'une déferlante. Car selon mon expérience, un bateau aussi large aurait pu se faire entrainer à glisser sur la déferlante, par l'avant (peut-être pas par le côté), sans se retourner, surtout s'il lui restait un moteur en état de marche. Vous vous souvenez de cette vidéo d'entrée de cata dans un port - sur une crête de déferlante?
Il est certain qu'un moteur a du bloquer lorsque l'hélice a pris le filet. Et l'autre?
L'heure approx. du retournement pourrait être indiquée si une autopsie a été faite.
Y a t'il eu un appel de détresse? Par vhf portable? par EPIRB? Si ces équipement étaient à bord et si aucun appel n'a été lancé, c'est que le retournement a été soudain et imprévisible et que jusqu'alors, le skipper pensait avoir le contrôle de la situation.

  1. Mes interrogations: Ou se trouvent l'annexe et la personne manquante? Séparés du cata et emportés au large, lors des efforts pour libérer le mat du bateau?

Le filet est sectionné. On n'en voit qu'un petit morceau autour de l'hélice. A quel moment cela s'est produit? Voir s'il y a des coquillages autour du morceau de filet et s'il correspond au débris trouvés autour d'un winch. Cela pourrait indiquer qu'il s'agit d'un vieux bout qui traine depuis longtemps dans l'eau, pas d'un filet.

Si le retournement s'est produit trés près de la côte, les équipiers devaient tous se trouver dans le cockpit à essayer de distinguer l'entrée de la marina. Ont-ils essayé de nager jusqu'à la côte? Pourquoi n'y sont-ils pas parvenus?

19 déc. 2012

Jusqu'à quel age est-on capable de faire face lucidement à 12 heures des très mauvais temps sur un petit bateau ? Jusqu'à quel age est-on capable de gérer un mat de 19 mètres et ses 150m² de voiles ?

19 déc. 2012

Bien d'accord avec le danger que représente la Méditerranée (et pas seulement l'hiver !).

Mais pour ce qui est de l'erreur fondamentale qui a conduit à ce drame, l'endroit où l'épave s'est échouée (à quelques centaines de mètres à l'Est de l'entrée du port de Saïdia) ne me laisse aucun doute : c'est la volonté de vouloir rejoindre ce port à toute force sans prendre en compte l'état de la mer et les profondeurs très faibles devant son entrée qui induisaient inéluctablement de très grosses déferlantes (hauteur des vagues estimée à 5m, cette nuit là).

Le dernier point AIS du Love-love le place à une trentaine de miles au Nord de Saïdia. Il le place également à moins de 40 milles au Nord-Est du port de Melilla.
Comme le vent vient précisément du Nord-Est, rien, en pratique, n'empêchait le catamaran, quel que soit son état, de rejoindre ce second port dont l'entrée semble beaucoup plus sûre (fonds de 10m et plus). Il n'est même pas certain qu'il aurait mis plus de temps pour se mettre à l'abri, plein vent arrière, s'il s'était dérouté sur Melilla.

Je pense que la principale leçon à tirer de ce drame c'est qu'au moindre doute sur la sécurité, il ne faut pas hésiter à laisser tomber un programme de navigation trop rigide.

Peio
Haize Egoa

19 déc. 2012

"4. Le retournement: peut-être causé par un effet de frein et de croche-pied du filet qui retenait la coque sous le vent au moment d'une déferlante. Car selon mon expérience, un bateau aussi large aurait pu se faire entrainer à glisser sur la déferlante, par l'avant (peut-être pas par le côté), sans se retourner, surtout s'il lui restait un moteur en état de marche. Vous vous souvenez de cette vidéo d'entrée de cata dans un port - sur une crête de déferlante?"

L'hypothèse d'une retenue par le filet (ou autre "croche") pourrait en outre expliquer ce qui a cassé le safran du même côté que la chose prise dans le z-drive. Ce safran cassé et complètement inversé est un élément qui m'intrigue beaucoup vu que le cata arrive manifestement déjà retourné à la côte (il est peu probable que ce soit dû à un choc sur le fond).
L'enquête devrait parvenir à établir si le gréement a été volontairement abandonné avant le chavirage ou si tout a été arraché au moment de celui-ci. Une chose me semble certaine, c'est que le chavirage s'est produit très près du rivage car vu la direction du vent soufflant à ce moment là, seule les déferlantes ont pu pousser l'épave là où elle s'est échouée, c'est à dire presqu'à l'entrée de la marina.
J'ai vu cette vidéo du cata rentrant en surf (aux USA ?) mais c'est sur une houle qui ne fait pas plus de 2m, prise dans l'axe avec de la vitesse et déjà c'est tangent. Avec une houle de 4/5m c'est une autre histoire et l'accident devient très probable (sancir si la vague est prise dans l'axe mais sans vitesse relative suffisante, chavirer si elle est prise sur le côté, surtout si une retenue s'exerce sous la coque sous le vent, effectivement).

Peio
Haize Egoa

19 déc. 201219 déc. 2012

"On ne dira jamais assez à quel point il faut se méfier de la med l'hiver."

Je plussoie, remember Linski...

Idem transat des passionnés etc...

Alain :-/

19 déc. 2012

Une pensée aux proches des victimes et a Bernard que je j'ai croisé dans les stage STW. soyez prudent

19 déc. 2012

Bye bye l'ami......................
Pensées pour les familles .......................................................................................................................................

19 déc. 2012

Bonjour,
Un point facile a établir est que ce n'est pas un morceau de filet qui a bloqué l'hélice. Sur la photo qui a été largement diffusée on voit bien qu'il s'agit d'un bout tressé et non d'un bout toronné. Ce bout est du même type que celui utilisé pour une écoute et il est probablement le même que celui qui se trouvait encore sur le winch. Imaginer que les pêcheurs marocains se fournissent chez Lancelin ou chez Marlowe n'est pas crédible. L'hypothèse d'un dématage avant la zone des déferlantes, accompagnée d'une manoeuvre dans l(urgence de lancement des moteurs avant que le bateau ne soit complètement dégagé du gréement qui l'entourait me semble plus probable que le crochet dans le filet. Je présume que les enquêteurs se sont penchés sur cette question.

20 déc. 2012

Selon l'hypothése du meme bout autour de l'hélice et sur le winch, qui pourrait aussi provenir du bateau (écoute ou drisse), le skipper aurait pu essayer de renforcer l'étayage du mat avec une drisse, laquelle se serait rompue - ou bien une écoute serait tombée à l'eau dans la tempête et aurait été se fourrrer dans une hélice.
Sans bôme le cata n'avait que le génois comme voile. Dans ces circonstances de vent et à proximité de la marina, les moteurs étaient sans doute en route pour mieux contrôler la route et la vitesse. Une autre possibilité: le skipper aurait essayé de remorquer le mat par une drisse prise sur un winch, aprés le dématage?
La déformation du safran pose également question pour moi. Il n'y a aucune trace de frottement du safran, ni des coques ni des dérives avec du sable ou des roches. Conclusion: le bateau ne se serait pas retouné prés de la côte mais plus au large. La déformation de l'axe de safran proviendrait donc de la tension du bout pris dans l'hélice - avant sa rupture.
Une possibilité trés peu probable : une voie d'eau aurait pu couler une coque et faire basculer le cata. Car le bateau serait resté sur la tranche .

20 déc. 201220 déc. 2012

Bonjour,

Par ailleurs, il faut peut-être rappeler ce que disait un certain "Maiao98" sur le forum d'à côté le 29 novembre. Je cite son message en entier :

"Je suis actuellement à Saidia en carénage, la mer est grosse avec un vent d'Ouest. rafale à 55 nds sous les grains dans la nuit de mercredi. Cela devait être pire par vent de NE le 13 novembre.
Au large de la digue a environ 400 mt une belle ligne de déferlante laisse penser à une faible profondeur d'eau. LOVE LOVE etait à 22 h 18 à 31 milles du port ( balise dobox) a 6 nds cap sur Saidia. Si un dématage à eu lieu loin au large comment expliquer que le bateau soit au petit matin déja sur la cote et prêt de l'entrée duport ( 200 mt) avec le mat cassé à proximité de la coque. Sur ce que je vois actuellement il est possible que le bateau est touché le fond (safran abimé) dans les déferlantes, Le choc violent ( corps polytraumatisé et choqué explique aucun rescapé) Je retiendrais l'idée de sancir par l'avant plutôt q'un chavirage. Rentrer de nuit avec un tel temps est suicidaire. "

(www.stw.fr[...]ers.cfm )

J'en retiens la ligne de déferlantes à 400m au large des digues du port, le mât brisé présent près de la coque retournée et les corps polytraumatisés des malheureuses victimes. Tout ceci indique avec une forte probabilité que le Love-Love s'est fait rouler par de grosses déferlantes non loin de l'entrée du port de Saïdia.

Peio
Haize Egoa

20 déc. 2012

Bonjour,
Par égard pour les victimes, l'analyse de cet accident doit être la plus rigoureuse possible.
Il y a des faits et des hypothèses à partir des faits. Les deux doivent être clairement distingués.
- Si c'est un filet de pêcheur qui bloque l'hélice, ça se voit, si c'est un bout du bateau ça se voit aussi et l'analyse des causes devient alors très différente.
- les corps des victimes ont été retrouvées près du bateau même celle qui portait un gilet de sauvetage, elles n'ont pas été dispersées par les vents et courants ce qui plaide pour un naufrage près de la côte,
on ne peut pas faire autrement que de partir des faits pour construire des hypothèses. J'espère que l'enquête qui doit être en cours et dont nous ne connaissons pas le résultat nous apportera des enseignements pour que pareil drame puisse être évité.

20 déc. 2012

Qui va demander à ce qu'une 'enquête' soit faite ? Une 'enquête' n'est pas automatique, un vague rapport des autorités marocaines oui, mais une 'enquête' ?

Pour la loi française tout est clair et l'assurance prendra sa décision sans 'enquête'.

Une 'enquête', ça coûte la P du C, plus que la valeur du catamaran qui plus est à l'étranger.

Vous regardez trop la télé :-)

20 déc. 2012

Et vous vous la regardez comment la télé ?

20 déc. 2012

Bien au delà d'HeO, ce drame a manifestement touché énormément de plaisanciers qui se sont identifiés aux malheureux disparus. (radio ponton un peu partout où je suis passé)

Mais le respect aux disparus et à leur famille ne peut pas empêcher de penser que le naufrage fait finalement suite à une prise très élevée de risques que beaucoup d'entre nous n'auraient jamais pris.

Selon les faits relatés depuis, le catamaran a repris la mer après une escale à Alicante alors que des problèmes techniques déjà graves existaient et que la météo annoncée était déjà exécrable.

Bien sûr qu'en prenant la mer, on prend tous plus de risques qu'en restant dans notre fauteuil ou derrière notre écran d'ordinateur.
Mais en l''occurrence, combien d'entre nous seraient sagement restés au port ?

Même si cela reste un drame affreux

20 déc. 2012

Je ne tiens absolument pas à alimenter ce fil, au contraire je le quitte en copiant collant un très beau et très humaniste message sur le sujet. une somme de petits riens fait un grand tout :

Citation

J'avoue avoir du mal à chasser les images qui tournent dans ma tête du calvaire de ces cinq personnes. Et il est impossible de ne pas s'interroger, non pas sur les responsabilités ou les culpabilités de tel ou tel car ce n'est pas notre rôle, mais sur les causes reproductibles par chacun de nous, qui ont engendré une telle tragédie.

Je pense en effet que quand on fait une erreur sur nos bateaux, et on en fait tous, nous y réfléchissons et en tirons les conclusions, comme en atteste la rubrique "ça vous est arrivé" de V&V, dans laquelle le skipper et le journal tire les leçons de chaque fortune de mer.

Alors, pour comprendre, j'ai lu tous les articles et témoignages sur ce drame, et comme le skipper était, comme il dit lui-même "un amoureux de STW", j'ai voulu relire tous ses posts pour essayer de comprendre l'homme et sa démarche autour du bateau en général et de ce projet en particulier. Bernard Allemand semblait être incontestablement un homme chaleureux, fraternel, tolérant, sportif aventurier voiles & ULM et passionné par la mer. J'ai perçu un marin expérimenté et compétent, pas du genre m'as-tu-vu, je sais tout, et agressif que l'on rencontre hélas sur les forums et parfois sur les mers ou sur les routes

Voici son message de nouvelle année, je crois que c'est rendre hommage à son souvenir que de le rappeler :

Pour moi STW est ma drogue quotidienne.

J'en suis fou amoureux, même les "grincheux" me régalent..

Bonne et heureuse année à toutes et tous.

Méditez ces quelques mots:

Chaque jour est NEUF et UNIQUE

Sachons saisir et APPRECIER toutes les opportunités pour embellir notre Vie au quotidien.

SANTE BONHEUR RESPECT

Que ces voeux rythment CHAQUE JOUR de l'an 2MILLE 12

Bernard sur Love Love

Alors, pourquoi ce destin tragique ? J'ai toujours en mémoire la phrase de Jean-François Deniau qui disait à peu près : « chaque fois que vous rentrez d'une croisière, remerciez la mer de vous avoir laissé revenir".

Par certains côtés, nous avons plus de chance que les générations précédentes de revenir. La qualité des équipements nautique, les progrès de la construction navale, les progrès fantastiques de la météo, le GPS, l'Internet, Google, les logiciels de navigation mixte, l'AIS etc. sont autant d'aides aux marins qui leurs rendent rendre la navigation plus facile et plus sûre.

Mais ces outils peuvent faillir et je crois contraire à nos intérêts d'en attendre voir exiger le zéro défaut. Mais au contraire nous savons tous qu'il faut rester prudent et circonspect. Ils s'amélioreront encore, ils sont ce qu'ils sont et vaut mieux les appréhender avec prudence que de les accuser de nos déboires.

Mais j'ai aussi en mémoire les propos de coureurs du Vendée globe qui considèrent qu'une course se gagne à 70 % avant le départ, je crois hélas que c'est vrai aussi pour les croisières.

C'est pourquoi je crois que le débat sur les circonstances exactes du chavirage est instructif, mais pas essentiel pour nous, car en tout cas moi, je ne suis pas sûr, qu'en telles circonstances aussi hostiles, j'aurais fait mieux. Si on trouvait un canoé et son occupant détruit au bas des chutes du Niagara, devrait-on s'interroger pourquoi n'est il pas arrivé en bas sans dommage, ou plutôt comment a-t-il fait pour se trouver en haut des chutes ?

Vous avez compris que je ressens profondément que cette tragédie s'est jouée bien en amont, et que ces cinq personnes ont inexorablement marché vers leur destin tragique par un enchaînement de décisions irrationnelles parce que quelque chose dans le processus de préparation et de décision du groupe ne fonctionnait pas.

Nous avons deux ennemis en tant que marin. les contraintes de temps et d'argent. Ce sont essentiellement ces deux contraintes qui nous amènent à prendre des décisions irrationnelles, ensuite comme en mer, on peut pas s'arrêter au bord de la route, on enchaîne les galères pour finir par des issues plus ou moins graves.

Les marins sont des hommes avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs passions, leurs stress, leurs obsessions, tout ce qui les constitue les incite au pire et au meilleur. même s'il y a des explications techniques, je pense que c'est plutôt dans l'humain que nous trouverons les sources de nos fortunes de mer.

Par exemple, j'ai lu aussi que Bernard Allemand s'était très grièvement blessé à la main au printemps avec son guindeau,

"Hélas, je ne suis pas parti, il y a 1 mois et demi j'ai eu un accident assez terrible, je me suis fait broyer la main droite entre la chaîne de mouillage et le barbotin de mon cata, le quindeau venait de me lâcher...

Par chance je venais de mettre des gants, mais jai tout de même 4 fractures ouvertes au 4 premiers doigts.

Rapidement transporté à la clinique de la main à Aix en Provence j'ai eu lamain sauvée par un chirurgien super qui, plus est, fin voileux...

Alors, je suis privé de bateau pendant encore quelques longues semaines.

Mais je pars en octobre pour le Brésil avec mon Belize

on sait tous faire marcher son guindeau et un jour, par distraction, par stress, par précipitation, on ne fait pas ce qu'on fait d'ordinaire et ça peut entraîner de graves conséquences.

et qu'il avait mis en vente son bateau et qui ne partirait au Brésil s'il ne l'avait pas vendu en octobre."

Question sur le forum STW à l'annonce

vend BELIZE 43

4 Love Love

02 sept. 2012

Vends Bélize 43 version maestro très bien équipé.

bjr

plus a a la vente ??

Réponse le 8 septembre 2012

Si, jusqu'à la fin de ce mois.

Si non vendu, je pars

Bernard sur Love Love

Un mois avant, Bernard n'était pas sûr de partir, la vente voulue ou contrainte du bateau, sa blessure n'amène pas la confiance et la sérénité. Comment s'est déroulée la préparation de ce voyage ? Et finalement ils partent, sans même caréner le bateau, peut-être le signe d'une précipitation. La préparation du bateau n'est pas optimale, celle de l'équipage ?

Je cite ici la dernière phrase de Bernard Allemand sur le site DOLINK pour présenter sa croisière :

"Nous sommes conscients que la vie sur un bateau , aussi confortable fut-il , n'est pas toujours sans aléas, voir sans problème,
il nous faudra à tous, skipper et équipiers, faire preuve de beaucoup de sagesse, de souplesse.... beaucoup, avant nous y ont laissé des amitiés,
Fasse le ciel qu'il nous en préserve."

Ces phrases ne montrent pas l'entrain et l'enthousiasme qui caractérisent ce type d'expédiation. Implorer le ciel montre une inquiétude sur la préparation de l'équipe, elles prennent un sens particulièrement douloureux après cette tragédie, car elles donnent le sentiment amer que ce drame aurait pu être évité en regardant de façon objective les bases de ce projet, qui prend des airs de fuite en avant.

Ils partent, et les incidents techniques semblent s'enchainer.

La tragédie semble atteindre un point de non retour avec un extrait du dernier mail d'Alain Khelifa (équiier disparu) envoyé son frère :

"La progression en Méditerranée est vraiment déplorable:la météo conjuguée aux 3 avaries,moteur,alternateur et ce matin la bôme de 5m brisée en deux sont de véritables freins pour atteindre nos cibles."

Une bôme de 5 m ne se brise pas sans raison, les cause de cette rupture (empannage mal maîtrisé, rupture de pièces.. ) aurait dû constituer une alerte rouge incitant l'équipage de faire une pause et à remettre les cibles en question.

Pourquoi ne pas avoir attendu que le bateau soit réparé avant d'affronter une mer difficile avec des nuits très longues, un équipage fatigué et peut-être ? qui n'avait pas l'habitude faute de temps de naviguer ensemble ? Quiconque à naviguer sur un bateau qui n'est pas le sien, a ressenti cette perte de repères, cette nécessité de s'adapter au matériel, aux méthodes du skipper, aux spécificités du bateau.

A travers ces citations, je perçois un équipage peu rôdé, un bateau fragile par rapport à la croisière envisagée et peut-être aussi une règle du jeu mal définie en cas d'aléas au programme prévu. Qui a décidé de repartir malgré les avaries graves et pourquoi et pourquoi abandonner la route initialement prévue pour cette longue traversée au large dans un coup de chien ? Est-ce un problème de timing ? Est-ce le coût du mouillage dans la marina souvent prohibitif pour un catamaran ? est-ce un engagement du skipper par rapport à ses équipiers ? Un conflit sur le partage des frais entraînés par les retards liés aux avaries successives ? Ou des considérations plus dérisoires comme le prix du gazole à SAIDA ? A-t-il surévalué les capacités de son bateau de son équipage et de lui-même ? Un peu de tout ça ?

Nul ne saura jamais, ces questions ne sont pas des accusations, elles sont simplement là pour montrer qu'une mauvaise préparation, des contraintes trop fortes de temps, d'argent, des cibles mal jaugées, peuvent déclencher un scénario catastrophe aux conséquences tragiques.

Je suis persuadé que Bernard, vu son expérience, n'aurait pas pris ces décisions s'il avait été serein, il doutait, son équipage doutait, mais quelque chose est plus fort.

Je crois que si nous l'avions vu sur un ponton, nous aurions plus facilement le sortir de cet engrenage fatal en réveillant sa clairvoyance de marin expérimenté. On sent qu'une dynamique de l'échec s'installait inexorablement, sans personne pour y mettre un terme, tout le monde regarde vers la "cible" et subit les évènements.

Alors je crois que quelques précautions élémentaires sont nécessaires pour assurer la sécurité d'une croisière, surtout hauturière..

Bien se préparer avec son équipage, naviguer avant, se connaitre, aborder tous les problèmes, prévoir les aléas y compris sur le plan budgétaire et du temps, pour palier les impondérables.

ne pas faire l'impasse sur l'entretien du bateau, mêmes si le coût est de plus en plus lourd, ne pas posséder un bateau et un programme de navigation à la limite de ses capacités financières

savoir renoncer, faire que la passion ou les contraintes de temps ou d'argent ne l'emporte pas sur la raison

Parler ensemble, ne pas garder ses doutes,

Même si beaucoup, dont certains avec peu d'expérience réussissent la traversée des océans, et si finalement les accidents sont assez rares, ne pas banaliser ce qui reste une aventure avec des risques.

Voilà ce que je voulais exprimer, non pas pour accuser, ou pour donner des leçons, j'ai un peu l'impression par cesremarques un peu banales d'enfoncer des portes ouvertes, mais elles n'ont pas été ouvertes ici dans ce débat. Bouleversé par ces disparitions terribles et les drames familiaux qu'elles engendrent, j'éprouve le besoin d' interpeller tous ceux qui veulent vivre leur rêve, skippers ou équipiers, sur la nécessité de garder la tête froide et l'esprit rationnel afin de diminuer les risques de tels drames.

Je voudrais modestement contribuer à ce que personne ne se retrouve un jour dans une issue aussi tragique.

j'ai mis les références des conclusions d'un autre chavirage tragique, où les circonstances sont très différentes, les causes techniques bien établies.

Lien 1 : www.beamer-france.org[...]118.pdf

Fin de citation

23 déc. 2012

Absolument d'accord sur tout, hypothèses et enseignements.
Un rappel: Le skipper avait planifié une escale à Saidia (voir le site DOLINK), donc cette marina - qu'il connaissait - faisait partie de sa "cible", bien que n'étant pas sur la route directe.
Ce sinistre accident n'aurait laissé aucun survivant. Donc il manquera toujours des détails. Mais une enquête similaire à celle du beamer citée permettrait de recueillir des éléments et des témoignages pour comprendre en gros ce qui a pu se passer pour le bateau et l'équipage. Et cette connaissance serait trés instructive.

22 déc. 2012

Tout est dit et sur un ton trés juste.
Et maintenant à nous, skippers, de reconnaître la zone rouge quand elle approche.
Mes chaleureuses condoléances aux familles.

23 déc. 2012

en effet JeanLittle, ton et contenu sont exemplaire, merci,

et propres à nous rappeler que pour s'engager en mer, mm si c'est une fuite pour la journée ou pour des années ..., il faut d'abord avoir trouvé un minimum de sérénité,

ceci afin de rester lucide et paisible face aux décisions à prendre aux moments critiques qui se produiront par essence au fil de l' "aventure maritime", un terme du droit maritime toujours d'actualité et qui doit nous rappeler si besoin est, que partir en mer est un plaisir sujet à quelques précautions essentielles ...
la moins importante n'étant donc pas l'état d'esprit dans lequel se trouve l' "aventurier" avant et pendant, (pour qu'il y ait un après)

quelle tristesse !
quel dommage que tant de passion les ait emporté de cette manière

30 déc. 201230 déc. 2012

Comme je l ai lu plus haut il me semble qu'il aurait été de bon ton de faire demi tour devant les galères rencontrés depuis le départ....savoir renoncer...et ne pas s'obstiner....

22 jan. 2013

Le corps de Papa a été retrouvé le 21 novembre sur les côtes algériennes à 90 km environ du lieu supposé où à eu lieu le naufrage ....avertis le 27 novembre par le consulat français au Maroc nous avons du attendre et encore par des moyens détournés afin de pouvoir se rendre à Beni Saf pour identifier ce pauvre corps..comment expliquer le fait que papa se soit retrouvé au si loin de ses compagnons d'infortunes?

22 jan. 2013

bonjour et une bien triste nouvelle, toutes mes condoléances
il se pourrait que votre père soit tombé du bateau plus au large, et que ce soient les courants qui l'ait entraîner à l'endroit où il a été retrouvé
ce n'est qu'une hypothèse, mais elle est plausible
j'imagine qu'il y a une enquête en cours ? peut-être arrivera-t-elle à répondre à toutes vos questions ?
je l'espère pour vous
cordialités maritimes
larent le hareng

22 jan. 2013

Très sincères condoléances.

22 jan. 2013

Courage marouche...
:-( :-( :-( :-( :-(

22 jan. 2013
22 jan. 2013
23 jan. 2013
23 jan. 2013

avec vous

23 jan. 2013

Voici une partie du pilot chart Atlantique-Nord-Méditerranée pour novembre.

Les "pilot charts" sont des cartes donnant mois par mois les conditions moyennes pour toutes les mers du globe, vents, courants, ...

Ici un lien vers le pilot chart complet pour novembre en Atlantique Nord.

msi.nga.mil[...]nov.pdf

23 jan. 2013
23 jan. 2013
23 jan. 2013
23 jan. 2013
24 jan. 2013
24 jan. 2013
24 jan. 2013
24 jan. 2013
24 jan. 2013
24 jan. 2013

emilio

24 jan. 2013

Que leurs âmes reposent en paix.

24 jan. 2013

.

Condoléances sincères

24 jan. 2013

.

Condoléances sincères

24 jan. 2013

Je persiste à penser que ce sportif courageux a plongé au large suite, probablement au démâtage, pour dégager le bout qui bloquait l’hélice et retenait le bateau. Une fois l'orin coupé, le cata libéré a pu s'éloigner brutalement de lui et l'équipage l'a perdu. D'où leur incapacité (due au choc psychologique) à réagir de façon rationnelle.
Courage Marouche, ton père a disparu en homme courageux.

29 jan. 2013

Avec vous

05 fév. 2013

J'imagine mal mon père quand bien même très sportif, plongeant dans une mer déchaînée, avec des vagues
immenses, pour passer sous le bateau afin de dégager l'hélice dans l'obscurité la plus totale...
Il faudrait m'expliquer comment il aurait pu atteindre le dessous du catamaran dans ces conditions.
Cela aurait été de l inconscience pure...

05 fév. 2013

Oui.

06 fév. 2013

Non. Les hélices de nos catas sont accessibles, à peine 1 m de profondeur sous l'arrière des coques, et parfois on peut les voir en se penchant d'une jupe.
Il m'est arrivé bien une dizaine de fois en 15 ans de devoir aller libérer une hélice bloquée par un bout, un filin ou un filet. Cette désagréable éventualité est connue de tous les plaisanciers. Lorsque cela se produit, le jour ou la nuit, par temps calme ou mauvais, on n'a pas le choix que de plonger avec un masque de plongée et un bon couteau.On s'attache au bateau par un bout si la situation est scabreuse.
Donc, l'hypothése de Guliver est tristement plausible. Maintenant reste à savoir ce qui s'est passé avec ton père, Marouche et avec le bateau. Y a t'il une enquête en cours? Quelqu'un est-il chargé d'analyser le bout autour de l'hélice?

05 fév. 201316 juin 2020

@GUILIVER, Il n'est pas bon de "persister à penser" quand on est loin du concret, et près du rêve, ou de la conviction.

laissons l'imagination cheminer seule.

attention aux schémas fantasmatiques, aux peurs et aux souvenirs mêlés.

Restons humbles, nous ne saurons jamais ce qu'il s'est passé, ce sera toujours une réduction.

même si vouloir proposer une explication est une manière d'alléger le réel. L'image proposée est belle comme une allégorie héroïque, et l'hommage est sincère, oui.
cependant,

Le mystère, c'est la mer.

ce fil peut rester dignement au repos,
quitte à discuter ailleurs de technique ou de météo, d'assurance ou de t[y]ran d'eau ;
assis derrière son ordinateur, on voit pas l'erreur arriver, on perd sa sensibilité de l'autre. On déborde différemment ;
pour ma part je ne vois pas quand je blesse ou quand je m'égare.

Je m'égare un peu, excusez moi

Pierre

09 fév. 2013

@ Elpeyo

Effectivement je me suis mal exprimé en employant le terme "persister à penser". Cela ne traduit pas ma pensée profonde ni une certitude de ma part.
Comme tous, dans ce petit monde des navigateurs, j'ai été très marqué par ce drame. Je me pose beaucoup de questions comme nous tous, pour comprendre comment cela a pu se produire. Il ne s'agit pas de convictions ni de rêve de ma part, mais j'essaie d'imaginer les circonstances qui ont conduit à ce malheur (afin de mieux sécuriser nos navigations et prévoir toutes les éventualités).
Ce qui est sûr, c'est qu'Alain a été perdu assez loin de la côte. Chute lors du démâtage ou mise à l'eau volontaire, seuls les enquêteurs et la famille savent s'il a été retrouvé habillé ou non.
@ Marouche, le courage est le contraire de l'inconscience, c'est savoir dépasser ses peurs, et le peu que j'ai pu lire sur lui montre qu'il savait les dépasser pour se livrer à des sports demandant beaucoup de courage. J'attends, comme beaucoup, les conclusions de l'enquête.

Toutes mes pensées aux familles des victimes.

23 oct. 2013

in memoriam

r i p

15 nov. 201316 juin 2020

hello marins de peu de memoire
pas de futur sans passe, disait Eric

Bernard ALLEMAND skiper sur le catamaran BELIZE 43 " LOVE LOVE" et son équipage:
Jean Pierre et Marceline MAURY de NICE (Alpes Maritimes)
Yvon ARHANCET de TOURNON (Ardèche)
et Alain KHELIFA de DOUCIEU (Jura).
ca fait un an
a defaut de comprendre les raisons, il se faut souvenir

15 nov. 2013

Complètement d'accord avec toi mais la photo me parait de trop

15 nov. 2013

De même que l'étalage sur le forum...
Bernard n'a jamais quitté ma mémoire que ce soit quand je suis seul en mer ou quand je passe à Navy Service ou j'avais vu Love Love pour la dernière fois mais cela relève de l'intime et ne nécessite aucune publicité.
votre rappel (à l'ordre) me parait totalement déplacé et limite irrespectueux pour la famille qui n'a peut être pas terminé son travail de deuil.
Parfois l'ennui devant son écran provoque des maladresses.
Pour couper court à toute polémique je n'interviendrai plus sur ce fil et vous seriez bien inspiré de faire de même.
Patrick.

15 nov. 2013

La mémoire ou le souvenir ne me parait pas déplacé ni irrespectueux des familles, juste un rappel

15 nov. 2013

Pat 38 en Mp m'ayant donnée une leçon de savoir vivre (je serais tente de dire revivre au vu du fil), estimant que je n'avais pas fait pshy;
Trouvez-vous que le rappel de cette tragédie est déplacée???

15 nov. 2013

Oui, comme tout rappel au souvenir.

Le souvenir est une affaire intime.

15 nov. 2013

Je reprendrais le message de l'équipage
Bonjour à vous tous,

Devant la gravité de cet évènement, et la tristesse que nous ressentons tous, nous vous demandons, solennellement, la plus extrême retenue dans chacun de vos propos.
Honorons, par la qualité de nos échanges, la mémoire des victimes.
Par avance, merci.

L'équipage

15 nov. 2013
15 nov. 2013
15 nov. 2013

oui et non, un fil sur ce drame affreux sur un autre site a fait clairement apparaitre que les cartes électroniques et bien évidemment les cartes papier n'avaient pas intégré le fait que l'entrée du port, qui s'ensable,avait été déplacée à 180 degrés donc la nuit avec du vent les malheureux n'avaient pas beaucoup de chance de pouvoir trouver l'entrée.
sinon respect et compassion
.

15 nov. 2013

tres juste

Mais dans ce cas, ça peut faire l'objet d'un fil autour de l'information objective et de ses conséquences mais sans remettre à vif le volet émotionnel.

15 nov. 2013

Bonjour,

Je fais partie des familles et un an après, alors que nous sommes replongés en pensées dans ce drame, j'ai apprécié de trouver ces notifications dans ma boîte mails comme un clin d’œil amical qui prouve que nous, familles, ne sommes pas les seuls à penser à EUX...
Alors merci et pas de prise de tête, il n'y a pas de raison ;)

15 nov. 2013

et tu sais Crevette triste, le 13 novembre nous avons douloureusement pensé à eux 5.....mais aussi à nous les familles dans la peine
Une année s'est écoulée, mais c'était hier.......
Une pensée de solidarité et d'affection à toute ta famille

15 nov. 2013

Comme quoi.
Peux-tu détailler cette histoire de 180°, ils ont mis l'entrée dans l'autre sens ???
pour mémoire et sans vouloir ni offenser la mémoire des victimes ni les familles,, ils avaient quittés la cote espagnole dans des conditions qui me paraisse pas très judicieuses.

15 nov. 2013

Pour comprendre la "volte-face" de l'entrée du port : www.stw.fr[...]ers.cfm

15 nov. 2013
15 nov. 2013

mis , pour JP et Marceline une couronne de fleur dans la passe d Apataki , dernier atoll qu ils ont vu ......( on était ensemble aux Marquises )

15 nov. 2013

Merci Pascal, c'est délicat et touchant
Jean Pierre mon beau frère et Marceline ma soeur auraient bien apprécié.....que ces fleurs les rejoignent dans l'éternité de la mer

Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

Phare du monde

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Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

2022