Naufrage au Creus

.

Bonjour,
c'est incompréhensible: partis du Cap d'Agde avec le vent qu'il y avait, qu'ils aient eu des difficultés à remonter au près serré sur Gruissan, c'est logique. Mais pourquoi ont-ils continué vers la Catalogne alors qu'en visant Port Vendres - où l'on peut rentrer par n'importe quel temps - en suivant la côte ils auraient eu le vent mais pas les vagues et qu'au pire en aidant un peu au moteur ils auraient pu gagner encore quelques degrés au vent? Et qu'en faisant demi-tour, ils auraient ou revenir au Cap d'Agde au portant?
C'est bien triste, tout ça, j'espère qu'on en saura un peu plus après l'enquête...
VdB

effectivement des questions se posent, il est inconcevable de naviguer avec le vent qu'il y avait, j'avais des rafales à 60 noeuds au port de Leucate, alors j'imagine au cap Creus!
De plus, 76 et 78 ans !pour aller du cap d'Agde à gruissan, c'est vent de travers tout le long ,donc quasi impossible jeudi soir, donc pour aller jusqu' a Creus, il ont du battre des records de vitesse.
Cela pourrait être risible s'il n'y avait pas eu une fin dramatique
En tout cas les marchands de génois se sont frotté les mains car ça a été l'hécatombe.

On ne sait pas à quelle heure ils sont partis d'Agde.
Jeudi, il y avait un BMS déjà renouvelé et les observations donnaient des rafales entre 50 et 60 nds à PLN, Leucate et Béar...
Sur la photo, on voit le mât toujours debout et le GSE déchiré mais pas de GV. Le bateau s'est fracassé sur les rochers.
Manifestement, ils ne savaient pas où ils étaient.
S'ils ont pu appeler les secours jeudi après-midi, peut-être en avarie moteur ou panne d'énergie ?
Il semble qu'il y a eu un pb de transmission de l'alerte entre les français et les espagnols.

Donc c'était la tramontane ? Et çà soufflait de quel secteur dans cette zone ?

Cela doit bien faire 45 ans que je navigue dans cette zone, et ce n'est certes pas l'option que j'aurais prise pour une sortie qui devait m'amener à Gruissan avec cette météo.
La meilleure décision consistait à faire demi-tour et rentrer au Cap d'Agde ( ou à Agde ) grand largue et attendre des jours meilleurs.
Mais on peut dire tout ce que l'on veut, nous n'étions pas sur le bateau, nous ne savons pas ce qui a motivé cette descente dans le Sud du Golfe du Lion: est ce qu'ils pensaient trouver un bon abri au Sud de Béar, avaient ils des problèmes avec les voiles ou le moteur ou au contraire le bateau marchait il bien et se faisaient ils plaisir à naviguer dans ces conditions?
Il serait instructif de connaître la teneur de leur appel de détresse.
Mais pour le moment, on ne peut que se perdre en conjectures, peut-être que l'enquête en cours nous en apprendra plus...
Vdb

Traduction :

Hier matin, vers deux heures du matin, alors qu’une tempête maritime durait depuis deux jours, le centre français de sauvetage maritime a reçu un mayday, un signal de détresse envoyé par l’équipage du Firol, un voilier battant pavillon français. L’AIS (système d’identification automatique) l’a localisé devant l’île du Cap de Bol, sur la côte de Port de la Selva. Le service maritime français a signalé l’incident au centre de coordination de Barcelone et tous les services d’urgence ont été activés. Pompiers, Mossos, Sauvetage Maritime, SEM, Garde Civile, Garde Municipale de Port de la Selva... Aux coordonnées indiquées, ils ont trouvé un voilier qui s’était écrasé contre les rochers et les corps de deux hommes flottant dans l’eau. Ils étaient morts, noyés. Malgré la mauvaise mer, les pompiers ont réussi à sortir les corps de l’eau et à les escalader jusqu’aux rochers d’où l’hélicoptère de sauvetage maritime a réussi à les retirer et à les transférer à l’Institut de médecine légale de Gérone, pour effectuer une autopsie. Qui sont les victimes du naufrage et d’où viennent-elles ? Les documents qu’ils portaient les identifiaient comme étant Jackie Jean Paul Bourset, 73 ans, et Roland Jean Pierre Carcelles, 77 ans, tous deux citoyens français. Mais les documents d’une femme, l’épouse de Bourset, ont également été retrouvés, ce qui fait craindre qu’il n’y ait une autre victime. Pour vérifier qu’il n’y avait personne d’autre parmi l’épave du voilier échoué, le GEAS (Groupe de Spécialistes de l’Activité Sous-Marine) de la Garde Civile de l’Estartit a été mobilisé, mais une fois arrivés sur place, ils ont renoncé à s’immerger car les vagues qui frappaient le bateau contre les rochers rendaient la mission très risquée. Et les efforts d’enquête menés par les officiers de police judiciaire leur ont permis de vérifier que la femme n’était pas montée à bord du voilier et qu’elle se trouvait toujours en France. Comme la femme de Carcelles. Ils étaient stables. L’enquête a révélé que les deux navigateurs, amis, avaient quitté le port d’Agde, à environ 160 km du port de la Selva, et qu’ils prévoyaient d’accoster au port de Grussan, dans la zone côtière de Narbonne. Ils devaient arriver à Grussan vers neuf heures jeudi soir. Voyant que le voilier n’était pas au port à l’heure prévue, l’épouse d’un membre de l’équipage a déjà donné un premier signal d’alerte aux services maritimes. Alors qu’il naviguait dans cette zone, l’équipage du Firol a communiqué avec les secours maritimes pour les avertir qu’ils ne pourraient pas atteindre Port Grussan à cause de la mauvaise mer et du vent, et ont averti qu’ils continueraient leur route vers le sud avec l’intention de pouvoir trouver un endroit abrité de la tempête pour pouvoir jeter l’ancre. L’une des hypothèses est qu’en tentant d’atteindre un endroit abrité, ils se sont échoués sur les rochers en face de l’île du Cap de Bol, à environ 120 km au sud de ce qui devait être leur port d’arrivée.

_Catalan
Cap a les dues de la matinada d’ahir, amb un temporal marítim que feia dos dies que durava, el centre de salvament marítim francès rebia un mayday, un senyal de socors que enviaven els tripulants del Firol, un veler de bandera francesa. L’AIS (sistema d’identificació automàtic) el situava davant de l’illa del cap de Bol, a la costa del Port de la Selva. El servei marítim francès va comunicar la incidència a la central de coordinació de Barcelona i es van activar tots els serveis d’emergència. Bombers, Mossos, Salvament Marítim, SEM, Guàrdia Civil, la guàrdia municipal del Port de la Selva... A les coordenades indicades van trobar-hi un veler que s’havia estavellat contra les roques i els cossos de dos homes que suraven a l’aigua. Eren morts, ofegats. Tot i la mala mar, els Bombers van aconseguir treure els cossos de l’aigua i pujar-los a les roques des d’on l’helicòpter de Salvament Marítim va aconseguir treure’ls i traslladar-los a l’Institut de Medicina Legal de Girona, per fer-los l’autòpsia. Qui eren les víctimes del naufragi i d’on venien? La documentació que duien els identificava com Jackie Jean Paul Bourset, de 73 anys, i Roland Jean Pierre Carcelles, de 77, tots dos ciutadans francesos. Però també es va trobar la documentació d’una dona, l’esposa de Bourset, cosa que en un primer moment va fer témer que hi pogués haver una altra víctima. Per comprovar que no hi hagués ningú més entre les restes del veler embarrancat, es van mobilitzar els GEAS (Grup d’Especialistes d’Activitat Subaquàtiques) de la Guàrdia Civil de l’Estartit, però un cop van arribar al lloc van desistir de submergir-se perquè les onades que rebatien l’embarcació contra les roques feien molt arriscada la missió. I les gestions d’investigació que van fer els agents de la policia judicial els va permetre comprovar que la dona no havia pujat al veler i continuava a França. Com la dona de Carcelles. Elles estaven estàlvies.

La investigació va permetre comprovar que els dos navegants, amics, havien sortit del port d’Agde, a uns 160 km del Port de la Selva, i que tenien previst atracar al port de Grussan, a la zona costanera de Narbona. Era previst que arribessin a Grussan cap a les nou del vespre de dijous. En veure que el veler no era a port a l’hora prevista, la dona d’un dels tripulants ja va donar un primer senyal d’alerta als serveis marítims. Mentre navegaven per aquella zona, els tripulants del Firol van comunicar amb salvament marítim per alertar que no podien arribar a port Grussan per culpa de la mala mar i el vent, i van avisar que seguirien la seva ruta cap al sud amb la intenció de poder trobar algun lloc arrecerat del temporal per poder fondejar. Una de les hipòtesis és que fent aquest intent d’arribar a un lloc resguardat van embarrancar a les roques davant de l’illa del cap de Bol, a uns 120 km al sud del que havia de ser el seu port d’arribada.

_

C'est bizarre , ce soir la, j'étais a l'écoute du 16.
Dans la soirée, j'ai entendu plusieurs fois le cross tenter le contact avec le bateau .
Comme je n'ai pas bien compris le nom du bateau, j ai cherché à localiser sur la carte de marine traffic et vessel finder , avec les coordonnées que le cross donnait, pour savoir par curiosité s'il y avait l'ais., mais rien .
Pas un bateau a la ronde de la position, et les premiers avait des noms bien différents.

Hors, sur vessel finder. On trouve aujourd hui le tracé.

Alors, j'en conclue que quand les recherches ont commencées, ils n'avait pas de signal ais reçu par les divers organismes .

Et donc ça m'amène à la conclusion que les ais des plaisanciers sont mals ou pas reçus par satellite .
Que faut il améliorer pour ça ?
Ce n'est pas forcément la puissance , passer de 2 a 5w ne change pas d'un point la réception, loin de la !

Est ce le type d'ais qui fait que les sats les reçoivent ou pas ?

En tous cas, la question se pose pour ceux qui naviguent au delà de la portée vhf .
Parceque s'ils avaient eu la position via l'ais des le debut, les secours auraient pu intervenir bien plus tôt .

.

.

.

Merci pour les infos et condoléances aux familles.

.