Mouiller à moins de 50 m d'un quai

Il y a une semaine environ, il y a eu un fil pour trouver un appareil permettant de savoir quand planter sa pioche à juste 50 m d'un quai en Grèce (ou en Croatie, en Italie, disons en Med en général d'ailleurs). Je n'avais trouvé que des appareils pro de l'ordre de 150 roros.

Sans doute comme j'avais fait des recherches sur Glouglou, le bougre m'a spammé l'offre suivante::

www.mistergooddeal.com[...]200.htm

portatif, sans pied, 30 roros

Aucune pub, je ne l'ai pas testé, et ils ne livrent pas de par chez moi.

Merci Mr Glouglou

RV

L'équipage
12 sept. 2009
12 sept. 2009

personnnellement
je ne comprend ni le sujet ni l'intérêt d'un tel appareil à bord...
peux-tu expliquer ??

12 sept. 2009

Explications
En Med, tu dois souvent mouiller cul à quai. Le problème, quand tu as seulement 50 m de chaîne est d'estimer le plus précisément possible le moment où tu dois mouiller ton ancre, trop bête de te retrouver le cul à 2 m du quai et trop bête aussi (les fonds sont souvent assez vaseux) de ne mouiller que 40m.

Est-ce plus clair?

RV

12 sept. 2009

Rien, sauf
que si tu te prends par exemple un coup de Bora dans la nuit (expérience vécue avec un Sun Fizz) où tous les bateaux culent vers le quai sauf toi, avec le vent qui siffle avec un grondememnt de tonnerre, tu n'es pas mécontent que ton ancre ne dérape pas, elle.

RV

12 sept. 2009

mouiii...
un peu plus clair
mais qu'est-ce qui t'empêche de ne mouiller "que" 40 mètres vu tu es amarré au quai aussi ?

12 sept. 2009

télémètre
pour ma part je m'efforce de penser en multiple de la longueur du bateau, ou, s'il y a déjà des bateaux à quai d'estimer leur longueur.
Par exemple, je compte une longueur depuis le quai, puis une deuxième jusqu'à mon tableau arrière, et celà fait donc trois longueurs.
Sinon il y a les télémetres bushnell, mais c'est environ 200€

12 sept. 2009

Ultrason
Les télémètres à ultrasons sont totalement inefficaces car il n'y a aucun moyen de connaître l'objet visé et mesuré (faisceau large)...
Dans le cas précis, impossible de savoir si vous mesurez la distance au quai ou celle des bateaux voisins.
Seul un télémètre laser peut être assez directif pour détecter une distance précise. Attention, il y a plein de loulous qui parlent de visée laser pour entretenir la confusion.
Un bon télémètre laser vaut 150 roros ou plus.
Un bon bien adapté est encore plus cher... Pas de miracles

12 sept. 2009

mouillage
Mouillez à plus de 50m si vous le jugez utile et allongez par une aussière. Je ne vois vraiment pas ou est le problème, sauf à vouloir se compliquer la vie...

12 sept. 2009

mouillage
Rallonge ton mouillage .

12 sept. 2009

Ah, les "c'est évident Dr Watson"
Bien sûr qu'il suffit de rallonger son mouillage.

D'abord, quand on peut. Ceux qui s'expriment derrière leur clavier ne se sont manifestement pas beaucoup balladés dans ces coins. Il suffit de voir tous les soirs les voiliers arriver et merder généreusement. C'est une bonne occupation à l'heure de l'apéro pour faire les paris.

De plus, la plupart est très malhabile en marche arrière. Il faut faire plus de 50 m en marche arrière en ligne droite pour se caser entre deux bateaux au quai. Il suffit déjà de lire certains fils sur HéO à ce sujet.

Ensuite, la majorité navigue une ou deux semaines l'été, souvent sur des bateaux de loc.

Pour finir, j'ai lancé ce fil suite à une demande d'un des membres du forum. Les yaka fokon auront tjs la bonne solution pour les autres. Mais c'est souvent les mêmes navigateurs du dimanche que je vois sur l'eau et qui font moins les fiers dans leurs arrivées de ponton.

Voilà, vous savez tout. That's it.

RV

16 sept. 2009

Question peut-être débile ???
Je me suis posé la même question la semaine dernière ... en Grèce ;)

Pourquoi ne pas rajouter 10 ou 20 mètres de bout textile au bout de la chaine, histoire d'être certain de toujours arriver jusqu'au quai ?

12 sept. 2009

Le problème
n'est pas trop la distance car avec l'expérience on progresse vite dans son évaluation, mais de ne pas croiser sur la ligne de ses voisins qui comme par hasard partirons avant vous, là aussi rien ne remplacera l'expérience. ;-) Léo

12 sept. 2009

Je comprends TOTALEMENT...
ta préoccupation, Captain Hervé!

Souvent, en grèce, il faut piocher loin du quai et y aller en marche arrière! (et avec un évasion 37, c'est loin d'être une partie de plaisir)

Et il faut piocher le plus loin possible pour avoir la meilleure accroche possible !

Pour ma part, mais c'est sans doute de l'incompétence j'ai tant à faire sur la bateau que j'ai un mal fou à estimer la distance me séparant du quai! Et je ne parle pas de la manoeuvre de nuit!

J'en ai discuté encore hier, avec José d'Anak et, grâce à ce post, il a attiré mon attention ici!
Oui, LA SOLUTION semble bien être un télémètre LASER de bonne qualité.
Je pense investir dans l'instrument lors de de notre visite annuelle en France.

Merci de ce fil captain Hervé, s'il semble inutile à certains copains, il va me rendre bien service!

Thierry, sur Troll.

12 sept. 2009

laser
Merci captainhervé, il fallait le dire ! – « Il suffit de rajouter un bout » N’importe quoi. Mais excusable si on ne sait pas la différence entre un mouillage dans une baie, et mouiller pour se mettre cul au quai. C'est moi qui avait lancé un fil sur ce sujet.
Donc peut-être faut-il expliquer ce genre de manœuvre, que nous faisons tous les jours en Grèce, Turquie et en général tte la Med orientale. Nous aussi, on apprend tous les jours.
Pour faire de la place dans les ports, on se met cul au quai. Attention, pendilles, ici, cela n’existe pas !
Donc on cherche un endroit de 3,50m de large (mon cas) entre deux bateaux. Si un seul bateau, j’essaie de me mettre côté vent, si pas trop fort, car alors j’irai m’appuyer contre en fin de manœuvre. Souvent je m’attache même vite fait à son taquet central s’il en a un, le temps de terminer de bien fixer mes amarres.
Là cela commence. Je signale que je suis seul à bord, à deux c’est un peu plus facile. Mais pas tjrs tant que ça !
1. Il faut repérer de loin la direction des chaînes des deux futurs voisins. Et centrer le bateau au milieu de leurs deux chaînes, tout cela à a peu près 40 m de distance. Hors de question de recouvrir avec sa chaîne le mouillage d’un autre, sinon, quand un s’en va, super l’embrouille d’ancres. Et autre sujet, car on peut alors éviter le pire.
Donc on évalue à l’œil, à l’aide d’une estimation de longueur des bateaux au quai, comme dit qqu’un intelligemment ci-dessus. Puis vite regarder la profondeur. Essayer d’évaluer qu’on ne va surtout pas dépasser les 50 m de chaîne, si 50 m en soute, moi un peu plus. Parfois, entre-temps, le vent souffle de travers, faut faire très très vite, le bateau dérive, sinon l’ancre ira se mettre sur la chaîne du voisin.
2. On effectue une marche arr. Qui sur ce fil fait une marche arrière, avec ou sans vent, pile tout droit, malgré le pas d’hélice, ou, cent fois pire, avec une quille longue dont sont souvent équipés nos bateaux de grand voyage ?
En même temps : il faut filer de la chaîne, pas stresser, essayer de faire une belle marche arr, surveiller le vent, etc.
3. Enfin, si tout va bien, sinon petites marches AV pour redresser, se faufiler entre les deux bateaux à quai, et sans casse !
4. Avant d’arriver au quai. On arrête le défilement de chaîne. On remet la marche arrière. Le bateau reste mieux à sa place, car coincé entre les deux voiliers. Quand il n’y a pas de voiliers, ne croyez pasque c’est plus facile, le vent vous poussera éventuellement directement de travers !
Chaîne arrêtée, on met donc la marche ARR pour voir si l’ancre à croché, car sinon, rebelote la manœuvre !
5. Chouette elle croche, et je suis à 4 m du quai. Donc reculer de 4 m pour lancer les amarres au brave gars qui veut bien vous aider sur le quai (cela se perd, n’est-ce pas captainhervé ?), ou sauter soit même avec une amarre sur le quai et immédiatement l’attacher, car devant la chaîne par son poids (10mm sur Anak) retire le bateau vers l’avant !!!!
Je peux vous assurer qu’à 63 ans, je souffle sec quand mon amarre est attachée au quai, après un saut périlleux depuis Anak sur le-dit quai, l’amarre en main !
Voilà, c’est tout ?
Ben non, c’est justement pour cela que j’avais émis un fil sur les télémètres laser, parfois on a ces 4 mètres à reculer, et en une fois, ben le bateau ne recule plus. On pousse sur le bouton descente chaîne, que nenni. Pourquoi ? Parce qu’on a mal calculé, trop peu de marge : on est au bout de la chaîne ! Cela veut dire, TOUT RECOMMENCER ! Il manque deux mètres !
Donc voilà pourquoi l’idée d’une solution pour éviter cela ! Et si quelqu’un en a une, apéro !!!
Amicalement, José

14 sept. 200916 juin 2020

Des navigateurs du
dimanche comme le dit "captain" Hervé trés aimablement .J'en ai vu..."poser" delicatement leur ancre juste sous l'etrave alors que le cul est deja au quai.
Pour la longueur je crois me rappeller qu'il faut 5 fois la longueur du bateau comme ligne de mouillage...
Par exemple avec mon Damien 2 j'avais 100 m de diam 12mm
Avec mon bateau actuel nous avons 120 m de diam 14mm...
nous ne somme pas à 10 m prés et il reste des tas de mouillage autres que les quais ou tout le monde s 'aglutinne !

12 sept. 2009

En 2 mois de promenades
méditerranéennes, je n'ai jamais été obligé de planter ma pioche pour m'amarrer dans un port.
Alors je parodierai François Villon:
"Dites-moi où, n'en quel pays,
est ...."

12 sept. 2009

Dans l'avant port de Bastia
l'ancien pas port Toga.
Par beau temps c'est une solution si le quai d'accueil est plein.
Mais je confirme, estimer la distance par rapport au quai n'est pas évident et rallonger la chaine non plus (piton d'étalingure+chaumard du guindeau)

12 sept. 2009

ce que dit capitainhervé
est vrais,ce n'est pas courant,mais en med ,a certains endroits cela existe,je l'ai vu une fois.
Un bateau s'est repris en plusieurs fois,avec bien entendu des cries ,de tout côté de l'équipage
mixte,probablement un bateau de location,il était trop cour,pour arriver au quai ,et j'ai su le lendemain que son mouillage avait croisé celui d'un autre,ce qui avait eu pour conséquence des engueulades.
Je ne critique pas,ce n'est pas mon genre
de toute façon mon manque d'expérience aurait sans doute été aussi maladroite.
Par contre je pense qu'il est préférable d'acquérir cette expérience,plus tôt que de recourir a un surplus de technologie a outrance ,ce qui fait que nous devenons de plus en plus des assistés
;-)

12 sept. 2009

Merci de votre soutien... Les 2 pièges
Quand on navigue loin de ses bases, la hantise est de casser quelque chose, la croisière est alors foutue.

Souvent ces quais -qui n'ont bien évidemment pas été conçus pour nos voiliers mais pour des caïques ou de grosses barcasses à moteur- ont une partie débordante sous l'eau. Avec le Sun-Fizz par exemple, le safran est pile poil à la verticale du tableau arrière. Si on a une roche ou un bout de quai sous l'eau, on se le prend dans le safran.

La solution de la facilité, quand il n'y a pas foule, est de se mettre parallèle au quai. Comme il n'y a pratiquement pas de marée, les quais sont souvent à 20 ou 30 cm au-dessus de l'eau.
Et là, bonjour les dégâts: un gros bateau de passagers sur une mer d'huile arrive et fait des vagues. Résultat garanti, votre boat malgré les pare-bat se soulève, passe sur le quai et retombe dessus. Situation vue.

Quant aux coins, c'est toute la Med orientale, la Croatie de Split à Dubrovnik, la plupart des Iles Grecques et la Turquie.

RV

24 oct. 2009

Sirracuse
entre autre ....

12 sept. 2009

du coté du golf
je parle du sport avec une baballe blanche ... ils utilisent (certains du moins) des télémètres qui semblent précis jusqu'à +/- 300 m ... Perso je n'ai jamais utilisé.

sauf votre respect...
il suffit de piocher le plus loin permit par les bateaux en face, et de culer en draguant son ancre à la longueur appropriée.
tout le reste est de l'enculage de mouches
:alavotre:

12 sept. 2009

Y a des mouches à
Anvers?

RV

12 sept. 2009

Aïe !
Voilà qui risque de fâcher ceux qui prétendent que leur ancres ne peuvent déraper... :heu:

_/)

12 sept. 2009

Pour Cobra,
Tous les goûts sont dans la nature: Les marinas je n'aime pas, les ports j'adore. A moins de voyager en camping car, il y a vraiment beaucoup d'endroits ou on n'a pas d'autre solutions que de mouiller dans un port, (Est de la Med par exp)Léo

12 sept. 2009

Pour les vieux,
Y peuvent ossi venir à quai avec la proue, passer une ligne sur un anneau ou une bitte (s'il leurs en reste...) se dégager des barques déjà ama-ancrée, faire demi tour (si c'est pas trop dur pour leurs vieux os... ;-) aller jusqu'ou y veulent essayer de planter leur pioche, le faire... et se tirer sur la ligne en filant du mouillage...

Bon, c'est beaucoup de chipotage pour un truc tout simple

Vous pouvez aussi filer le mouillage arrière,
venir avec la proue à quai, passer la ligne, reculer, vous tourner et montrer votre cul aux touristes si vous aimez ça

Perso, les ports, je vous les laisses avec grand plaisir... La petite flaque ossi... :alavotre:

pfffzzzz

12 sept. 2009

J'adore
le CC car avec la barque, difficile de s'inviter chez les viticulteurs...

Dans une grosse semaine, Champagne, Bordelais, Galice, Portugal, et au retour, quelques cols des pirenée...

Ca changera un peu des mouillages ventés... :alavotre:

pffffzzzzz

12 sept. 200916 juin 2020

En 2 mois de promenades
méditerranéennes, je n'ai dormi que dans 4 ports, et payé 3 (San-Remo est gratis 3 jours):
St-Trop pour le plaisir, au vieux port de St-Raphael pour aller chercher ma compagne à la gare et Livorno parce que je n'ai pas trouvé de mouillage avant de traverser vers l'ile d'Elbe.
Et pourtant, tous les 2 à 3 jours je rentrais et m'amarrais gratis (avec la permission, il suffit de demander) au port afin de faire des provisions et de prendre une douche.

12 sept. 2009

Et ...
quand tu étais en Grèce, en Croatie et en Turquie, tu faisais comment ?

13 sept. 2009

Cobra, c'est génial, ton truc
Fallait y penser, j'ai bien rigolé.

RV

12 sept. 2009

Y faisait peut-être
comme les vieux du forum qui ne sont plus capable de bouger mais qui ont du fric pour s'offrir une petite aide pratique... www.spudpaal.nl[...]/ :alavotre:

pffzzzz

12 sept. 2009

Aux Balléares,
Porto Andraitx, idem pour la place trouvée,
ancre, puis marche AR et amarres à cul.

tout le long de le manœuvre, je me suis posé la question si la longueur de chaîne disponible n'allait pas m' arrêter à quelques mètres du but.
Si c' est trop court, jeune ou moins jeune, c'est vite fatigant ( surtout pour remonter l'ancre à la main), en plus c'est bête d'abimer son bateau et celui des autres.

A défaut, de cet appareil à prix abordable, je retiens l'idée de Cobra qui est excellente.

13 sept. 2009

Cobra
L'idée de Cobra fait bcp rire, mais ma langue maternelle étant le Néérlandais avant d'aller vivre en France, je traduis ce passage. Le système n'est valable que sur les canaux hollandais, vu la très faible profondeur de banquette sur le côté des voies navigables intérieures. Et ayant vécu sur une péniche, je sais de qui on parle, puisqu'on écarte, en absence de quai, la péniche du bord avec des pieux quand on s'ammare pour qques jours.
Il y a des réponses un peu con sur ce fil, celui qui prétend naviguer en Méd et ne jamais avoir du s'ammarer dans un port à cul, il doit confondre l'étang de Berre et le reste. Et à priori, je préfère à cul que 3 bateaux à couple quand le vent se lève ! Et ceux qui parlent de ne jamais devoir payer, c'est hors-sujet, d'ailleurs en Grèce on peut rester des mois à un quai sans payer, trouver l'équivalent en France. L'idée d'aller avec la proue vers le quai est souvent utilisée, juste pour éviter comme le raconte CaptainHervé : mettre le safran dans les roches qui dépassent plus bas. Mais alors il faut être équipé d'un mouillage arrière. Etant seul, le mouillage arr, en général manuel, n'est pas toujours simple, et j'avoue me demander si lors de prochains travaux je ne vais pas mieux arranger cela, c'est l'idéal, et permet justement à bien des bateaux de ne pas avoir le côté cocpit vers le quai, ou la cabine arrère loin du bruit. Enfin, même avec un sourire, jeunes ou vieux... cela fait des années que je vois des bateaux mouiller dans les ports. Justement, les vieux, plus cool et lents quand à l'approche de ce qu'il faut faire, tapent bien moins souvent dans d'autres bateaux que des jeunes trop ardents (dont j'ai fait partie)
Cela ne solutionne pas mon problème ni celui de CaptainHervé, le premier qui fera un essai laser viendra en parler ici, fichtrement intéressant de savoir. Entre-temps, on fera comme avant, et quand manque deux mètres, soyez rassurez, tout le port l'entend! :-)
Amicalement, et pour l'instant le cul au quai
José

25 oct. 2009

Télémètre
Bonjour

avez vous pensé aux télémètres utilisés avec les anciens appareils photo : on vise le bord du quai , il y a deux images cote a cote qu'il faut faire coincider . C'était très précis , pas d'électricité ni d'électronique , donc très solide . J'en ai un qui date de l'époque de mon premier Leica qui n'avait pas de télémètre incorporé . je viens de faire l'essai avec la cheminée du voisin : elle est a 55 mêtres .Je suis sûr que ça doit se trouver chez les spécialistes ou dans les brocantes pour presque rien .

Joël

16 sept. 2009

ya longtemps
que tu n as pas frequente andraixt
,

13 sept. 2009

Je n'y avais jamais pensé
Mais un télémètre, ça doit aussi être utile par exemple dans une calanque un peu étroite pour savoir si l'évitage ne nous emmènera pas sur les cailloux (si la portée est assez grande) ou d'autres usages à inventer.

A étudier, car c'est pas très cher par rapports à d'autres équipements 'indispensables'.

16 sept. 2009

Erreur philus.
Soit cohérent :
Ca ne peut pas être utile, puisque Appeule ne le fait pas sur ses e-phones.

Un moment d'égarement ?
[size=4]Sur PC, par contre avec le pluggin micromou, l'API voiloin.dll, la clef USB et les drivers tu peux espèrer pouvoir télécharger sur le site le logiciel de lecture que tu pourras utiliser en upgradant ta machine.
Peut être.[/size]

:mdr:

13 sept. 2009

Polémique systématique
Ici, certains cherchent la moindre faille dans les propos de tel autre afin de le mettre sur la sellette, en position d'accusé. Alors on se déchaine sur lui, on se défoule.
Je fais parti des gens pour qui les "peut-être...il paraît que..." et autres supputations sont abolis de la pensée.
Quand j'affirme ne pas avoir eu à mouiller pour m'amarrer et demande en quels ports est-ce obligé, ce n'est point pour mettre en doute la parole d'Hervé pour qui j'éprouve un profond respect. J'affirme ce qui m'est arrivé, je ne prétends pas, Vanreethjose, je cherche à m'informer, TOUT SIMPLEMENT.
Je n'ai été ni en Grèce, en Croatie ou en Turquie, croyez bien que je le regrette. Un ongle incarné toujours infecté malgré un traitement aux antibiotiques et un jeu anormal dans le safran avec entrée d'eau, m'ont contraint à faire 1/2 tour devant Portoferraio. Sinon, en lieu et place de lire les interprétations navrantes de certains, je serais encore en train de naviguer. Découvrir et apprendre me motivent.

13 sept. 2009

Deha
Oh, je ne crois pasque l'on doive parler de polémique, mais relis ton message : "méditerranéennes, je n'ai dormi que dans 4 ports, et payé 3 (San-Remo est gratis 3 jours): St-Trop pour le plaisir, au..... ....au port afin de faire des provisions et de prendre une douche."
Un peu ambigu.. Tu aurais écrit:
"méditerranéennes, je n'ai JUSQU'A PRESENT dormi que dans 4 ports, et payé 3 (San-Remo est gratis 3 jours): St-Trop pour le plaisir, au vieux port de St-Raphael pour aller chercher ma compagne à la gare et Livorno parce que je n'ai pas trouvé de mouillage avant de traverser vers l'ile d'Elbe. Et pourtant, tous les 2 à 3 jours je rentrais et m'amarrais gratis (avec la permission, il suffit de demander) au port afin de faire des provisions et de prendre une douche."
on savait qu'effectivement tu ne pouvais connaître ce problème typique à l'Est de la Méditerranée, et quand à payer ou non, ce n'était pas le sujet du fil, puisque de toutes façons, on est dans une région où on paie rarement. Ou alors on fait comme toi, on demande une petite permission.
Bon, cela va encore me coûter un apéro si on se rencontre sur un ponton, et après que je t'aurai aidé à te diriger en marche arrière, gueulé que t'es trop loin pour ton ancre... :-)) :-D
Mais tu as été à Portoferraio, J'ADORE !
Amicalement, José

14 sept. 2009

ventotene
Ne serait-ce qu'à Ventotene, qui est tout prés, il faut mouiller pour accoster, et même pour faire le plein. Et comme le vent est toujours de travers, c'est pas commode. Comme le port est trés profond, la première fois que j'ai accosté, je n'ai pas trouver le fond avec l'ancre. D'où l'interet d'avoir un sondeur accessible pendant la maneuvre.

13 sept. 2009

Télémètre
Moi aussi je me dis depuis un moment qu'un télémètre serait un instrument utile à bord. Je pensais surtout au mouillage dans les calas où on n'a pas la notion d'échelle donnée par les autres bateaux. Surtout que maintenant on en trouve partout et à des prix démocratiques, depuis que cet instrument a été autorisé dans les compétitions de golf (enfin, c'est ce que j'ai lu ...). Les chasseurs en utilisent également, donc il y a des versions étanches, et Bushnell est la marque la plus répandue. Certains portent à 1000 m.
Mais comme je suis radin j'attend toujours le super-bon plan qui ne s'est pas encore présenté ...

14 sept. 2009

Leica
Comme je l'avais signalé, j'utilise depuis des années à bord un télémètre LEICA :
fr.leica-camera.com[...]rf_800/
en fait le modèle précédent, un peu plus gros, mais tout aussi efficace.
Accessoirement, c'est une remarquable monoculaire grossissement 7.
Très utile pour se mettre cul à quai, s'amarrer avec amarre à terre ou vérifier si on chasse.
Prix environ 400 Euros en cherchant un peu.
www.kettner.fr[...]2/6275/

14 sept. 2009

question pour le mouillage
Bonjour à tous,
est ce qu'en Med, lors de vos accostages à quai vous oringuez votre ancre.
Est-ce conseillé ou bien c'est une source de problèmes.
Cdlt
JC22

14 sept. 2009

oringuer
Deux exemples: Nafpaktos dans le golfe de Corinthe. Port antique, petit et tout rond. Ce qui veut dire que toutes les ancres se retrouvent au centre.
Seulement, dans ce port, peu de mouvements à l'époque où je passe, je suis le seul voilier, tout le reste, c'est de la pêche.
Là j'ai oringué, et bien fait. Le lendemain, en remontant l'ancre, j'avais 3 chaines de bateaux de pêche. Dès que je m'en suis aperçu, l'ancre étant encore qques mêtres dans l'eau, j'ai tiré sur l'oringue, et hop, tout le monde à retrouvé sa juste place, et pas de danger pour les autres de voir leur bateau culer à quai parce que j'ai trop tiré.
Egine, ou Skopelos. En général entre 30 et 50 m de chaîne. C'est bourré de voiliers de location. Les skippers de ces bateaux n'ont pas l'habitude. Bref, tu as une chance sur trois que tu ne passeras pas 3 jours sans qu'on t'accroche ta chaîne, souléve ton ancre, etc. Et attention, il rejettent l'ancre souvent n'importe où, et pan, le cul d'Anak contre le quai. Heureusement qu'on a le cul costaud, et un gros pneu !! :-)
Là, oringuer, c'est multiplier les ennuis par 10. Ton oringue se balade au sol, risque de se prendre dans la première ancre qui laboure, etc.
Mouillage: c'est la loterie et plein de fils là-dessus ici de gens bien plus doués que moi. Si fond de roche, et si CERTAIN que le vent sera le même demain-matin, pourquoi pas, car parfois l'ancre se coince sous un cailloux. Sinon, si le vent tourne, etc, ton oringue se mélange à la chaîne, les cailloux, etc, et tu devras plonger, non pas pour dégager l'ancre, mais l'oringue. Mais il existe des trucs pour éviter cela, cherche les fils ad hoc. Bon mouillage et si tu vas cool dans les ports, et t'énerve pas quand un type te sort ton ancre, et la relache à 20m de ton bateau, côté tribord!!! Ca m'est arrivé, heu culotté, je hurlais, car en plus coup de vent!
Ah oui, si un type accroche ta chaîne, - tu as de ttes façons prévu une protection entre ton bateau et le quai - tu FONCES devant relacher le plus de chaîne possible !!! Ainsi le type qui remonte ta chaîne ne va tirer sur ton ancre !! Dès qu'il a défait ta chaîne de son ancre, tu retends le tout sans que, en général, ton ancre ait bougée!
José

24 oct. 2009

à captain hérvé
je comprends ton problème,plus exactement le pb.
Une "solution" simple,éfficace,peu couteuse et qui n'est pas sujette à une panne éventuelle:rallonger la chaine avec bout aussi long que tu le souhaite...ainsi si tu mouille à 60/80m(!) du quai tu laisses filer autant de longueur que néçéssaire...
Ce que personne ou presque,ne fait en méd:avec un bon vent de travers ,ou si l'on doute de la profondeur dispo à l'aplomb du quai,mouiller par l'arrière et "s'enfiler" ds la place en marche avant..En Croatie et en Grèce j' ai souvent vu des 12/15 m de loc ou pas(!) SANS PROPULSEURS d'étrave s'acharner en marche ARR,Devine le résultat?Balcons arrachés,chandeliers tordus,feux de route éclatés,rails de fargue voilés,hord bord d'annexes à l'eau....
Autre avantage possible:tu peux raidir à bloc le bout qui prolonge la chaine sur les winchs de cockpit....

24 oct. 2009

Y'a un truc que je ne pige pas très bien,
mais comme je n'ai jamais navigué en Med, vous pardonnerez mon ignorance. Pour cause de surpopulation, sur le bassin d'Arcachon, lorsqu'on débarque sur un banc de sable, on est très souvent obligé de mouiller AV et AR. La manœuvre habituelle est de mouiller sur le banc, puis de s'éloigner de la longueur voulue (qui peut être pré-réglée en fonction du mou donné au 1er mouillage), de mouiller la deuxième ancre, et de revenir vers le banc en reprenant le mou du mouillage à terre. Ensuite régler la bonne distance au bord en raidissant les deux mouillages.
Pourquoi cette manœuvre, qui permettrait en fonction du mou laissé à l'amarre à terre de se retrouver pile à la bonne distance pour le mouillage avant n'est-elle pas possible dans les ports en Méditerranée ? En plus, il me semble qu'il est plus facile de s'insérer entre deux bateaux en se déhalant sur une amarre bien prise à terre qu'avec une marche arrière plus ou moins aléatoire...

24 oct. 2009

Tout à fait d'accord avec ces propositions
à condition:

1) d'avoir un bout de 50 à 60 m à bord à frapper sur l'arrière. C'est le mon cas sur mon boat où je mouille couramment tête et cul sur le rivage, mais je pense aussi aux autres..., ou quand je navigue sur le bateau des autres (très très rare voire inexistant sur un bateau de loc par exemple)

2) idem à l'avant, avoir un mouillage mixte comme je l'ai sur mon boat, mais mêmes remarques.

Quant à faire la maneuvre en marche arrière, il faut un peu d'entraînement. Il m'est arrivé sur des bateaux sans propulseur de faire un tour complet de 360 degrés pour donner de l'erre au bateau plutôt que d'essayer de contrecarrer le moteur. Ca surprend tjs les équipiers, mais ça marche très très bien (à condition d'avoir la place pour le faire bien sûr.

RV

25 oct. 2009

Il y a aussi....
la technique qui consiste à arriver l'étrave au quai en mouillant auparavant une ligne sur l'arrière qu'on laisserait filer...

Il est vrai qu'en Méditerranée, on préfère montrer son... arrière aux badauds!

Dans nos mers septentrionales, on préfère préserver l'intimité du carré et du coquepite... ce qui peut ouvrir d'autres perpectives...

25 oct. 2009

certains
se mettent cul à quai (pour être vue) d'autres pour une question de confort à la descente passé un certain age enjamber le balcon et sauter à quai pas évident, avec un cockpit central le pb est différent confort de descente et intimité protégée

24 oct. 2009

Je suis quand même étonné.....
......que des gens qui naviguent en méditerranée prétendent n'avoir jamais eu à mouiller sur ancre "cul à quai" dans un port. En dehors de la Turquie, de la Grèce et de la Croatie déjà citées, il y a quand même une grande partie des ports italiens, de la Tunisie et certainement d'autres pays que je ne connais pas (donc, je n'en parle pas....)..
Mais là n'est pas le sujet; dans vos nombreuses contributions à ce pb réel auquel visiblement je n'ai pas été le seul confronté, vous parlez de la fameuse aussière au bout de la chaîne de mouillage que je possède comme vous.
MAIS...... quand j'ai laissé filer mes 50 mètres de chaîne (sur la poupée du guindeau)et que j'arrive au textile qui file sur cette même poupée de guindeau, comment faire pour stopper cette amarre (naturellement, il y a du vent latéral, etc, etc..)? J'avoue que je me suis souvent posé la question et je n'ai jamais osé y répondre, même quanq j'étais au bout des 50 mètres de chaîne à 5 m. du quai comme un couillon (ça fait quand même plaisir de voir que ça n'arrive pas qu'à moi).

24 oct. 2009

en effet
c'est la zone, surtout qu'à la jonction chaîne /cablot, ds le guindeau çs doit grincer non ?
mais comme ds tte manoeuvre, il faut assurer, et s'il y a du vent travers, y a plus qu'à recommencer et c'est rageant
ne croyez pas qu'il n'y a qu'en med, à Groix ds le temps, c'était comme ça, le Palais aussi, et c'était le folklore. aujourd'hui, c'est ponton/bouées, ça respire la sérénité...
à Sten wras Belle Ile, c'est un mouillage, cul au cailloux où il faut s'amarrer après avoir jeter l'ancre devant (le pire, c'est de la récupérer des fois, enterrée qu'elle est sous une dizaine d'autres mouillages).
alors des fois, y faut remettre l'ouvrage sur le métier 1, 2 ,3 fois voire plus.
c'est vrai, on appele ça de la plaisance, mais bon, pas tj ds un fauteuil. ;-)
apparemment, le télémètre permettrait de palier le passage des 50 m. mais ça me semble douteux, viser le quai à 50 m, être sûr de la référence ??? surtout s'il est à 30 cm au dessus de l'eau.
ou alors, il faut 100 m de chaîne et là, plus de question, sauf si on mouille à 100m . :acheval:
bon mouillage...
JL.C

25 oct. 2009

Oui Simbad,
je me souviens avoir mouillé il y a longtemps à Ster Ouen, on avait fait encore plus simple : amarrage de l'arrière aux rochers, et portage du mouillage à l'avant avec le mouille-cul... En plus il y a peu de fond, et l'eau est si claire qu'on voit les autres mouillages !

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