moteurs de voilier, "entraînement en prise directe"

Bonjour,
Un entrainement en prise directe signifie que l'arbre de transmission est accouplé directement sur le vibrequin, on trouvait cela sur des racers motonautique, pas de point mort ni M A R! Les mécanos d'assistance soulevaient le cul du bateau, le pilote lançait le moteur lui faisait prendre des tours et on largait.
Sur des voiliers j'ai vu des pubs pour des moteurs électriques qui sont en prise directe et inversion par changement du sens de rotation.
En automobile les anciens disaient je suis en prise directe lorsqu'ils étaient sur le rapport de boite où l'arbre de transmission tournait à la même vitesse que le moteur.

HB électrique Minnkota et sûrement les autres

Bonjour à nouveau.
Les réponses ne correspondent pas à mon attente. Les réponses sont relatives à des moteurs de bateaux à moteur alors que je parle de voiliers, et je précise voilier de croisière.

Qui a déjà eu ce genre de moteur et de mode d'entrainement sur son voilier de croisière ?

SABB avait un moteur comme ça avec une ligne d'arbre creuse qui permettait de faire varier le pas d'hélice et même de l'inverser .

En fait, je pense que "en prise directe" signifie sans réducteur, ce qui n'empêche pas d'avoir un embrayage.
J'ai navigué, il y a fort longtemps, sur un bateau équipé d'un moteur bicylindre deux temps sans réducteur, à essence, qu'on inversait en le démarrant dans l'autre sens, mais avec embrayage. Je crois me souvenir que c'était un Marna...
Le SABB n'est pas en prise directe, l'arbre est entrainé par l'arbre à cames, donc réduction 1/2.
J'en ai utilisé un (10 CV) sur le bateau familial (années 60).

bonjour

j'ai eu sur mon premier voilier un quarter tonner " pomme d'amour " un memorable petit moteur essence ducati ( bateau vendu avec la bouteille miraculeuse de " start pilot " ) genre moteur de tondeuse avec je crois me souvenir un reducteur acouple au moteur sans embrayage ni marche arriere bien sur extremement difficile a demmarrer avec un bout , ceci sous le cockpit il fallait entre chaque tentative rembobiner le bout sur la poulie moteur en etant allonge et pour une tentative de demarrage faire attention de ne pas se taper les coudes ou la tete .

ayant a l'epoque des connaissances en mecanique quasi nulle nous avons quand meme reussit a le demarrer quelques fois , il fallait de l'eau a courrir car si il etait difficile a demarrer il fallait simplement trouver un volontaire pour enlever l'anti parasite a la main , ceci dans l'opacite a cause des fumee qui remplissait la cabine . nous avons quand meme fait le pont saint hubert 1 fois a contre courant , et deux fois passer le barrage de la rance .

de bon souvenirs maintenant , a l'epoque 20eme siecle ont ne rigolaient pas vraiment et etions un peu inconscients : bruit infernal , pas de controle d'accelerateur , la fumee qui sortait par le panneau de pont et le sommun le volontaire pour l'arreter : il allait sous le cockpit , le signal un grand coup de pieds sur le pont .

ont etaient fous fous fous , et quand il a fallut passer le controle des affaires maritimes pour le changement de quartier maritime , nous avions eu ordre bien sur l'ordre de le demonter ( oui oui , nous allons le demonter ! ).
le genre d'action qui aurait peu etre dans mon livre de bateau prefere " histoire de vivre , de parisis "

avec l'experience du vrai prise directe ; je deconseille bien sur un moteur en prise directe , j'entends par la il faut imperativement un embrayage et pouvoir l'arreter normalement .

je vais rappeler remy pour que l'ont rigole un bon coup , ont a du se debrouiller pour le designer volontaire

a vous me faites rire

a bientot sur l'eau

Je me souviens d’un livre de Farley Mowat, un classique bourré d’humour ”Le bateau qui ne voulait pas flotter”, où l’auteur, entre autres péripéties d’un vieux cotre qui ne voulait rien d’autre que finir par le fond, expliquait que son moteur était un monocylindrique en prise directe sur l’hélice, qui avait la particularité d’avoir un vilebrequin, qui au démarrage tournait dans un sens ou dans l’autre, de manière totalement aléatoire, souvent au détriment du skipper 😂

Non Hubert, le moteur 2t essence de mon tri tourne dans les 2 sens... mais en marche arrière, c' est avec du retard à l' allumage et sans refroidissement.

Sur un moteur de Mobylette, si en remontant le volant on ne met pas suffisamment d' avance à l' allumage... il démarre au quart de tour, mais si on le laisse tourner au ralenti, il arrive qu' il cale et reparte en arrière!
crise de rire garantie!!!

Mais un monocylindre diesel peut aussi tourner à l' envers:
J' ai une moto Enfield à moteur 400 cc Lombardini diesel, démarrage au kick évidemment.
Lorsque le moteur est chaud et que je suis fatigué, il m' est arrivé plusieurs fois qu' après un court arrêt, je ne donne pas un coup de kick suffisamment puissant pour lancer le moteur, qui butte sur la compression et démarre en sens inverse... avec un énorme nuage de fumée noire sortant du filtre à air et ne prenant pas de tours bien-entendu!
Je précise que démarrer une 500 xt ou autre Ducati 350 desmo, c' est de la rigolade à côté et que je ne pèse que 60 kg... mais c' est extrêmement rare que je ne la démarre pas du 1 er coup de kick, à froid comme à chaud.

Gorlann

@ Gorlann
"mais en marche AR,c'est avec du retard à l'allumage" tu peux expliquer comment ça fonctionne et pourquoi l'allumage se dérègle pour la marche AR.