Moteur par gros temps !
Bonjour.
Ayant lu sur beaucoup de forums ou de journaux des histoires de voiliers qui, par gros temps se sont fait coucher voir ont fait un tonneau avant de se remettre à l'endroit, me font poser cette question :
1- combien de temps doit-on attendre avant de pouvoir mettre le moteur en route après un tel événement (huile dans les têtes de cylindre, lubrification...)
2- Si le moteur était en marche lors de cet incident, que se passerait-il ?
Merci.
Un class 40 lors des mesures de stabilité ,bateau couché á 90º , eu une entrée d'eau dans les cylindres. Résultat: mayonnaise dans l'huile au démarrage du moteur.
Comme le collecteur d'échappement était sur le côté il s'est retrouvé plus haut; si le bateau avait été couché de l'autre côté rien ne se serait passé. Attendre n'aurait servi á rien, il a fallu vidanger plusieurs fois et aussi changer la sonde qui au passage ne fonctionnait plus.
(Moteur en marche cela ne se serait peut être pas passé...)
j'ai pensé dans l'avenir mettre une vanne sur l'echappement pour le gros temps, mais attention faut pas la laisser fermée si on se sert du moteur
J'ai une vanne sur l'échappement, malheureusement pas eu la place de la mettre entre le pot à barbotage et la pipe du moteur, donc mis après, mais également une vanne sur l'évent du réservoir (que je ferme aussi à l'hivernage pour prévenir les entrées d'air humide source de condensation).
Motu : pour être sùr de ne pas oublier d'ouvrir la vanne , chaque fois que tu la fermes , tu y pends la clè de contact après .
ainsi tu seras obligè d'aller voir ta vanne pour récupèrer ta clè , (donc impossible d'oublier) .
Certains moteurs comme les BUKH qui sont agréés SOLAS sont prévus pour fonctionner (un certains temps) à l'envers.
Il vaut sans doute mieux que le moteur tourne à ce moment là!!
Je ne sais pas si le mien (BUKH DV48) saurait le faire ... et j'ai pas du tout envie de lui demander :lavache:
Par accélération et par gravité lors d'un 360° il y a tellement de choses qui valdinguent et de l'eau qui peut rentrer si tout n'est pas fermé sans compter des dégats importants dans la mature et parfois des blessés dans l'équipage qu'on va d'abord faire un bilan complet du desastre avant de remettre en route le moteur, à supposer qu'il puisse encore remarcher. A noter que le moteur repose sur des silent blocks qui ne sont pas faits pour suspendre le moteur. Revoir le film d'Alain Kalita sur son site pour bien voir ce que peut signifier cette situations peu enviable. Pour info les moteurs d'avion de voltige sont modifiés surtout au niveau de la lubrification et si voler sur le dos est plaisant il faut être sanglé à mort pour ne pas quitter son siège. Et en bateau ce n'est pas le cas.
Sur nos voiliers, un moteur n'est pas fait pour fonctionner tête bas, la pompe à huile n'étant plus alimentée, le moteur chauffe, serre et s'arrête dans couinement sinistre.
Par contre si il était à l'arrêt et que l'eau n'est pas entré par l’échappement, il ne faut pas attendre plus longtemps qu'après une vidange.
Bonjour. Expérience vécue sur mon loctudy, j'ai eu droit à faire le tour mais mon BD1 Couach n'a pas aimé bien qu'il aie accepté de me ramener au port après de nombreux coups de manivelle(pas de batterie sur ce moteur) et il m'en a voulu encore pendant plusieurs mois.
J'ai regardé la video et ce n'est pas beau après. Mais il ne dit pas s'il a pu faire redémarrer son moteur quand il en a eu besoin. Est-ce qu'après un "vautrage" il faut attendre un certain temps (si l'eau n'est s'est pas infiltré dans le moteur) avant d'oser démarrer le bourrin ? Ne risque-t-on pas de fausser les bielles par infiltration de l'huile du carter dans les cylindres (comme de l'eau d'ailleurs) ou même de les couler par manque de lubrification ?
et mon idee de vanne sur l'echapement elle ne vous plait pas ??
contrairement a ce que dit outremer un chavirage si le bateau est etanche ne doit pas etre un desastre..celui que j'ai subit en fut un relatif a cause de la casse des hublots du si prisé "salon de pont"(trinidad), la flotte a fait un beau ravage, pour le reste pas grand chose si les batteries sont bien accrochées (fondamental)...
dans du tres gros temps il faut avoir preparer la chose ( planchers vissés, vaiselle calée, objets divers rangés, panneau et descente etanche, manche a air obturés, aeration moteur obturée et tout le monde a l'interieur dodo....reste plus que l'échapement :scie:
perso je n'aime pas trop les planchers vissés, j'avais mis des targettes et des charnieres, à tous les couvercles de coffre sous les couchettes aussi. rien de lourd dans la cabine, batteries sanglés
photo 7 en descendant, à partir de l'onglet chicago à gauche
first285.com[...]lantic/
un moteur peut tourner quelques instants sans lubrification (1 minute ne suffit pas a le deteriorer) le premier a souffrir sera ensuite le turbo
d'ailleurs sur les moteurs modernes, pour eviter les alarmes de pression d'huile a la mise en route ou a l'arret le declenchement est differé d'une minute.
un moteur retourné peut redemarrer immédiatement (s'il n'est pas resté inversé 10 minutes) il n'y a pas de raison que l'huile penetre dans les cylindres. Dans les moteurs avion en etoile, on vidange l'huile des cylindres inferieurs lorsque le moteur est arrêté depuis plus de 12h.
personne ne s'en est jamais plaint ! les charnières sont très rondes et les targettes sont aux extrémités la ou il n'y a aucune raison de mettre les pieds.
et j'aime bien avoir accès aux fonds sans sortir le tournevis !
Un truc tout simple et pas cher deux trous et un bout avec un nœud (c'est pas de moi mais entre autre de Chichester)
efficace, pour un investissement ridicule
Si eau dans cylindre(s), (les soupapes sont pas toutes ouvertes), si on ouvre les décompresseurs et le water-lock, on peut purger. (pour aller chez le mécano !
Je suppose que si on n'a pas de décompresseurs, on démonte les injecteurs...
Moteur dans le gros temps (sur un voilier), c'est une blague ?
un voilier c'est fait pour naviguer avec des voiles surtout par gros temps ..le moteur lui n'est qu'un auxilaire qui est fait , reflechi et construit pour permettre au bateau de sortir et rentré dans le port ou par absence de vent .
regardez dans vos notices technique jusqu'à quel angle de gite le moteur peut etre utilisé ( 20/30°) guere plus ...
naviguer par gros temps donc mer formée c'est l'ideal pour foutre le moteur en l'air ou l'user prenaturellement .
Oui, mais il arrive aussi en fin de longue traversée d'utiliser l'appui du moteur pour améliorer un peu l'angle de remontée et se retrouver à l'endroit prévu bien fatigués et pressés d'arriver, en particulier en méditerranée (?)
Savoir que le moteur peut supporter 30° est une information rassurante (c'est rarement un angle constant).
La notion de gros temps est relative (et personnelle). Faire des 360 avec le moteur en marche n'est pas encore dans mes standards ;-)
Sans compter qu'un vrai voilier, correctement lesté, sans les voiles pour l'appuyer sur un bord et le stabiliser, et particulièrement inconfortable dans le gros temps.
On est d'accord qu'un voilier se débrouille mieux par gros temps qu'une vedette. Mais, propriétaire d'un voilier en méditerranée, mer et météo traître et faisant des traversées fréquentes, je me pose cette question juste au cas où. Et il n'y a aucun mal à essayer de s'améliorer.
Pourquoi vouloir à tout prix essayer surtout?
Quand on navique en Med, on peut quand même "choisir" sa météo à 3 jours et rester à l'abri plutôt que de se jeter tête baissée dans une tempête. En longue traversée océanique, c'est peut-être différent, encore que de nos jours avec le routage, les fichiers météo etc... on peut quand même plus ou moins anticiper les mauvais coups et les "éviter" un maximum. Me goure-je?
Bien sûr, tout cela n'évite pas au skipper prévoyant d'équiper son bateau pour faire face au pire mais cela ne concerne qu'une infime minorité de la population de "plaisance".
Ce n'est une volonté de ma part que d'aller me mettre dans une tempête. C'est une interrogation qui m'est venue lors de la lecture d'un article ou un bateau s'est fait plusieurs fois couché.
De plus en Med, même avec de bonnes prévisions, on peut se retrouver très rapidement dans la pire des tourmentes.
franchement depuis 10 ans en med et 5 ans en corse pas vu un coup de vent non annoncé, et pour chavirer faudrait un peu le chercher sauf monstrueux coup de vent d'hiver et fetch important
Du tout. J'ai vu des trombes en plein été sur Port-Cros et un de mes amis a été pris entre Corse et Continent dans une tornade : résultat, il a dématé et a fini... au moteur !
Il est sur que les grands événements sont prévisibles mais, et surtout en med, les cas particuliers sont nombreux.
dans ce cas c'est pareil en atlantique, j'étais beaucoup plus sur mes gardes au pays basque, les "galernas" sont terrifiantes
tu parlais de chavirage, pour chavirer un voilier de croisiere il faut une mer qui n'est levée que par un vent tres tres fort et un fetch important.
une "tornade" ou un grain ne chavirera pas un monocoque en tout cas !
Pourquoi ? tu as déjà eu peur de chavirer ? ton bateau fait 6 metres je crois ? je suppose que tu n'as pas encore prévu d'aller en tunisie en décembre par exemple avec une météo pourrie !
Si le bateau est retourné avec le mât dans l'eau, à quoi peut bien servir de faire tourner le moteur puisque l'hélice sera hors de l'eau... ça ne sera pas très efficace de brasser de l'air.
A moins d'avoir pris la précaution de coller des bandes réfléchissantes sur les pales pour attirer l'attention des secours.
Généralement on ne met pas le moteur quand on est retourné, mais on peut être retourné quand on a le moteur en route.
Et au pays Basque, un bon coup de brouillarta ou enbata peut faire, sans prévenir, de très lourds dégâts !
je vous trouve dure la question mérite d'être pausé.
Si couché un bateau a 80/90° peu pauser problème, un gros vrac sous spi avec un peu de houle peut le faire.
Sans même parler de 360 un gros vrac peut déjà te mettre mal.
Et quand on regarde un peu autour de soit les bateau a avoir fait un 360 ne sont pas si rare que ça et il n'y a pas besoin d'aller dans les 40 éme et certain ne parle de météo démente.
Je pense a un pogo 8.50 par exemple qui avait fait un 360 le gars ne semblait pas avoir trop compris pourquoi.
Même si c'est sujet a débat, il est couramment admis qu'il "suffit" d'une hauteur de déferlement égale a 1/2 longueur de coque pour qu'il y est un risque de 360.
bonjour à tous: plusieurs fois couchè mat dans l'eau mais pas retournè ; sur romanèe= 3/4 minutes à plat, ras ,moteur arretè à chaque fois (par tres mauvais temps je met rarement le moteur en route)le moteur un faryman en v est chaque fois reparti à la manivelle sur le passoa= deux mise au tapis serieuses une fois avec un moteur perkings= la moitiè de l'huile etait dans les fonds, les planchers pas vissès sans dessus dessous et le jolie bac à fleurs de mon epouse avait changè de bord!! avec le moteur suivant un nanni 5 cylindres ça c'est moins bien passè= il a avalè de l'eau de mer, heureusement il etait arretè, il a fallut eliminer l'eau moteur decompressè bougies de prechauffage retirées et faire tourner le moteur au demareur pour que l'eau s'elimine par les trous de bougies puis deux vidanges completes avec les filtres et redemarrage normale!!! d'ou l'importançe d'avoir de l'huile et des filtres en reserve maintenant à l'envers complet je ne sais pas ...et pas trop envi de savoir!