Mini Transat 2021 - 3
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A vous la parole.
Lien vers le tracking, merci Flora
La suite ici www.hisse-et-oh.com[...]-2021-4
"Melwin Fink poursuit son échappée belle".
"Les routages, qui laissaient entrevoir une arrivée jeudi soir pour le leader en bateaux de Série, laissent ainsi à présent envisager un passage de ligne demain en de fin matinée pour le skipper allemand. Ses adversaires, eux, sont désormais attendus à partir de vendredi matin"
www.minitransat.fr[...]-belle/
Jean-Marie Jezequel grignote petit à petit l'avance qu'a Julie...
"les 84 concurrents toujours en mer"... ?
Il y en a un qui a démâté, rentré à Lorient.
Un qui s'est mis au plein à Ribadeo,
Un qui a percuté un pêcheur, abandon à Cascais.
Il m'en manque 3 sur les 90 du départ ?
Il y en 4 d'arrivés, donc en fait il en reste 83 en mer...
Belle performance d'Hugo au classement de 18 heures : presque 240 milles sur les dernières 24 heures, et donc il renforce sa 3ème place. Il faudra juste qu'il pense à mettre le clignotant car il y a une porte virtuelle à passer ! Pas de blague comme Pierre et sa trajectoire surprenante... 🤔
Pareil pour Romain Tellier et Sébastien Pebelier qui vont (dangereusement ?) vers l'est. Il faut tourner les gars !!! 🤣
Et cette fois ci Julie Simon a re-creusé l'écart avec Jean-Marie Jezequel et descend très bien en direction de la porte virtuelle ! Dans la nuit de jeudi à vendredi ?
Bon, la mer doit être beaucoup mieux rangée avec ce flux régulier depuis quelques jours... 👍
Où on comprend que ça râle dur sur les rezosocios ! Il y en a même qui suggèrent que l'étape devrait être annulée !
Passage de la porte pour Melwin sûrement en ce moment !
à 21h30, il était à un peu plus de 6 milles de cette ligne, encore bravo à lui. Même si encore une fois, ça risque d'être tendu sur les pontons pendant quelques temps... Oups 🤬
Bonsoir,
voici les détails utiles pour suivre le marin Melwin FINK par AIS avec Marinetraffic.com VesselFinder.com ou autre visualisateur de cibles AIS.
Prénom Melwin
Nom Fink
Nationalité Allemand
Age: 19 ans
bateau: 920 • SIGNFORCOM • SIGN FOR COM
AIS: SIGNFORCOM SOLO SAIL MMSI: 21174386
Normalement il sera visible en premier avec VesselFiner puis à 15 milles de l'arrivée que par MarineTraffic. Ou par chance par satellites, mais avec un faible taux de mise à jour
Un caramel au premier qui fait une copie d'écran du valeureux régatier le premier.
Sa dernière position connue était au large de Porto avec MArineTraffic, et devant Lisbonne avec VesselFinder
Demain jeudi, nuage de cendres volcaniques prévu sur Santa Cruz ☂
J'ai mon caramel !
Le vent a faibli dans la nuit et ce matin.
Melwin a bien passé la porte et il devrait être sur la ligne vers 15h ?
L'approche de La Palma de nuit doit être magique... avec la Cumbre Vieja qui crache !
Je viens de découvrir que sur Windy, on peut activer les webcams : en zoomant bien sur l'île, il y en a plusieurs... il fait encore bien nuit.
pas d'accord avec le procès que vous faites à Melwin Fink. à la condition qu'il ait reçu l'info de l'organisation sur le conseil de mise à l'abri (et on ne le saura qu'aujourd'hui, à son arrivée ...), il a réagi en chef de bord : je prends la décision de continuer. les autres ont pris la décision de s'arrêter. point barre. que ce soit en régate ou en croisière ou en marine professionnelle, le chef de bord est le seul à prendre les décisions et engager sa responsabilité.
Personnellement, ce n'est pas à Melwin que je fais un procès !?
Bien au contraire.
Ce serait plutôt au directeur de course... qui a très mal géré l'histoire.
Plus que 21 milles pour Melwin Fink (920 – SignForCom)
Je ne vois rien à la WebCam
Un beau bateau avec de belles couleurs et surtout de très belles voiles
13:40 le dernier empannage pour une route directe sur l'arrivée. Il est appliqué dans sa navigation.
8,4 nds pour 14 milles.
Plus que 5 milles...
"Melwin Fink (920 – SignForCom), premier Série à Santa Cruz de La Palma"...
www.minitransat.fr[...]-palma/
Le résumé:
Melwin Fink a franchi la ligne d’arrivée de la première étape de la 23e édition de la Mini Transat EuroChef en première position chez les Série ce jeudi 7 octobre à 16h05 min 37s (heure de Paris). Le skipper de SignForCom a ainsi mis 10 jours 35 minutes et 37 secondes pour boucler les 1 350 milles du parcours entre Les Sables d’Olonne et Santa Cruz de La Palma à la vitesse moyenne de 5,56 nœuds.
Pas d'images c'est assez frustrant cette étape.
Peut être sur youtube ce soir?
C'était en direct... mais j'étais ocupée ailleurs...
Interview nullissime, on n'entend rien ! que des rires... celle qui pose les questions parle très mal Anglais et le pauvre Melwin semble trop timide et le micro trop loin !
J'ai compris qu'ils avaient décidé ensemble Christian l'Autrichien et lui, de continuer après avoir entendu la dernière météo.
Il ne savait pas qu'il était premier en arrivant.
« Après la réception de l’avis de BMS, j’ai entendu des échanges à la VHF mais je n’ai pas compris que certains pensent à s’abriter trente-six heures avant le passage de front. J’ai pensé que c’était très tôt pour décider de mettre sa course entre parenthèses. J’ai parlé avec Christian Kargl. Nous avons décidé ensemble de continuer de descendre le plus au sud possible et, le moment venu, de choisir de rejoindre un port ou non. A mesure que nous avons avancé, nous avons pu nous rendre compte que, comme ce qui avait été précisé dans le bulletin météo, les conditions au sud de la latitude de Porto étaient maniables et que, par conséquent, il n’y avait pas de raison de s’arrêter. »
Je lui dis BRAVO...
www.minitransat.fr[...]top-10/
Le témoignage de Victor d’Ersu et son avis sur la première partie de la course voilesetvoiliers.ouest-france.fr[...]ef62346
@Flora, tu insistes pour que Julie soit parti bien devant les autres... Pas si sûr.
A la sortie de Baiona, alors qu'elle va déjà plus vite que les copains, elle a moins d'un mille d'avance. Elle est partie la première de Baiona mais pas beaucoup plus tôt que les copains/copines...
Et surtout qu'à Baiona, ils se sont réveillés un peu tard si on compare par rapport au port au nord ! Si tu cherches quelqu'un qui est parti très tôt par rapport aux autres et qui a très rapidement envoyé de la toile, c'est Federico Waksman...
Bonne journée !
"Christian Kargl (980 – All Hands On Deck), deuxième Série à Santa Cruz de La Palma"...
www.minitransat.fr[...]-palma/
Ça me rappelle la route du Rhum avec les pénalités de secours à ???
Poupon avait été déclassé au profit de Fauconnier.
Plus proche le VG ou le 1er s'est retrouvé second.
Ce qui aurait pu être en cascade car la météo à le temps de changer pendant les recherches et le 10 eme peut se retrouver sur le podium
Beaucoup de dilemmes , pas facile à résoudre....
Ou bien on leur annonce le coup de vent à venir ou bien on les laisse avec les cartes isobariques.
À partir du moment oû on leur adjoint de trouver un abri , chaque mot va définir un sens pour obligation ou pas ?
Le dilemme n'est pas dans la solidité des embarcations.
Le petit fleur australe est au chantier de Trinidad.
La ligne virtuelle donne pas mal de soucis à certains concurrents, on dirait !
Est-ce que l'un(e) d'entre vous a déjà mouillé sur les Slevagens ?
www.bateaux.com[...]ue-nord
Quelques images de l'arrivée de Christian Kargl...
www.facebook.com[...]906947/
Un peu plus sur V&V...
voilesetvoiliers.ouest-france.fr[...]6d5a249
Plus de raison de ne pas les croire, ils disent tous les deux la même chose (Melwin et Christian)
"... j’ai échangé avec Melwin (Fink) qui m’a indiqué que la météo serait plus maniable au Sud de Porto. L’un comme l’autre, nous avons décidé de continuer notre route puis d’aviser en fonction du bulletin météo suivant. Dès lors, nous avons eu la confirmation que plus on continuerait de descendre, moins on aurait de vent. Du coup on s’est dit « Let’s go ! ».
Hugo Dhallenne (979 – YC Saint Lunaire), troisième Série à Santa Cruz de La Palma...
www.minitransat.fr[...]-palma/
Hugo: "A la sortie du premier front, dans le golfe de Gascogne, j’ai pas mal cassé le fond du bateau. J’ai eu des problèmes de structure. J’ai profité de l’escale à Baiona pour tout re-strater."
"La décision de s’arrêter en Galice ? On était un groupe de 10-15 bateaux, à naviguer ensemble en tête depuis le départ. On a reçu le bulletin de l’organisation et Anne-Claire Le Berre a lancé les « calls » un par un. On a discuté puis décidé de s’arrêter ensemble avant de repartir ensuite dans l’ordre du classement du jour de 8 heures afin de repartir avec une certaine équité sportive. On s’est donc tous arrêtés sauf deux qui ont continué."
"Est-ce que je me serais arrêté sans mes soucis de structure, d’aérien et de télécommande de pilote ?"
Anne-Claire Le Berr:
"On a fait de la vraie régate jusqu’au bout en s’arrachant mais l’esprit n’est pas là. Je suis très très déçue."
www.minitransat.fr[...]-palma/
Jay Thompson:
"Je savais qu’il se passerait des choses imprévisibles pendant la course, mais je n’avais pas imaginé que je ferais une rencontre avec une orque et que celle-ci embarquerait le plan porteur de l’un de mes safrans après avoir fait tourner le bateau d’un tour sur lui-même !"
www.minitransat.fr[...]-proto/
Beaucoup d'autres témoignages à lire sur le site...
Cécile Andrieu:
"En fait, en 24 heures, il m’était déjà arrivé dix fois plus de trucs que n’importe quand auparavant. Je suis montée trois fois au mât, j’ai dû plonger… "
"A l’arrivée, voir les rougeurs du volcan, ça a aussi été incroyable ! J’étais trop émue et je termine trop contente ! De plus, on est trois filles dans le Top 10 à l’arrivée, c’est trop bien !"...
www.minitransat.fr[...]-serie/
Marine Legendre:
"J’ai quand même profité et pris du plaisir même si j’étais dégoûtée après l’escale car j’avais fait beaucoup d’efforts au début qui, du coup, ont été un peu anéantis."
"Je me suis dit que ça allait être ma course à moi et au final, ça ne s’est pas trop mal passé."
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"complètement unfair"...
Chloé Le Bars:
"C’était plus dur que ce que j’avais imaginé. Je ne pensais pas que ça jouerait autant sur le moral d’être toute seule comme ça, sans voir trop de copains à l’AIS"...
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Colombine Blondet:
"J’ai eu aussi des problèmes d’élec’, de batterie. Comme d’habitude, quoi ! J’étais ravie d’avoir acheté 5000 euros de matos pour avoir de la batterie et de ne pas en avoir."
"Quand on a envoyé les spis, j’ai arraché la cloison, du coup j’ai fait un atelier strat’ pendant deux jours. C’était très sympa."
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Piers Copham : "Je n’ai pas été impressionné plus que ça malgré les 50 nœuds que j’ai pu relever. Ça a finalement presque été un temps normal en Ecosse ! (Rires) En tous les cas, je n’ai jamais imaginé que toute la flotte ou presque puisse décider de se mettre à l’abri dans des ports à ce moment-là. Pour ma part, j’ai 100% confiance en mon bateau. C’est plutôt le skipper qui peut être un problème. [...] Je sais que l’important, dans ces conditions, est de rester avec la proue vers l’avant car plus que le vent, le problème, ce sont les vagues. "
Anne-Gaelle gourdon : "Le premier front ne m’a pas posé de problème. Je n’ai rien cassé. En même temps, j’avais déjà pris 48 nœuds en qualif’. Là c’était beaucoup moins fort. Par contre, j’ai trouvé que la flotte paniquait beaucoup. Je n’ai pas trop aimé le fait qu’on nous demande de nous arrêter parce que honnêtement j’avais déjà eu ce genre de conditions en qualif ….
Pour moi, c’était encore navigable. Je me suis arrêtée parce que tout le monde s’arrêtait et que ça aurait fait jaser si je ne l’avais pas fait. J’étais vraiment dans la zone Finisterre Sud mais clairement, j’aurais voulu continuer. Tout le monde n’a pas eu le même vécu sur sa qualif’ et je pense que certains n’ont jamais pris plus de 30 nœuds."
Le peu que j'ai vu des videos d'arrivées me donnent l'impression qu'il y a quand même un malaise. La course est pliée (du moins en série). La classe Mini est un ovni, elle ne répond pas aux exigences de la course au large. On en entendra beaucoup critiquer les "papys" de la Transquadra mais ces bateaux là répondent à plus de critères pour la sécurité que les sympathiques coques de noix ;+)
Alors que les transquateurs sont chargés comme des mulets (l'équipage du Django 8S se plaignait que le bateau ne surfait pas dû au poids de l'armement de sécu), les minis peuvent déroger à pas mal d'obligations parce qu'il y a des "adultes" ;+) autour. Comme un matelot l'a dit plus haut, c'est une classe qui doit être super prudente pour ne pas se faire interdire et je pense que quelque part, les skippers de la Mini ont intègré cela très bien, mais on a la preuve qu'il y a des exceptions :-(
Il ne faut pas tomber dans le piège de considérer ceux qui se sont arrêtés comme des "lâches", ils sont ce qui permet à cette épreuve d'exister: raisonnables et performants. Pour moi, la Minitransat ne va commencer que bientôt ! ;+)
A noter qu'une solitude assez pesante ressentie revient régulièrement dans les premières paroles des concurrents !
Pourtant cette première étape n'a pas durée énormément...
Vu que lorsque je ne suis pas en voyage, je suis la mini.
Dejà , à la Rochelle les départs sont vraiment la fête aux sponsors.
L'intérêt d'origine est de naviguer sur des petits voiliers pour des raisons de coûts évident et à tout ages
L'esprit à disparu. Les bricolages ,les concepts architecturaux sont intéressants et on peux s'y projeter .
Maintenant ,c'est un peu trop professionnalisé, ce sont des équipes et non pas le navigateur qui construit dans une grange et appelle les copains pour les manipulations. L'aventure ,la solitude ainsi que les incertitudes étaient déjà là .
Les chantiers s'en sont mêlé et les séries sont plus rapides que les anciens protos. Ce qui est "unfair".
J'étais à l'arrivée au Marin et suis parti plus rapidement assez déçu par le spectacle.
C'est devenu une course- aventure personnelle quelque peu réservée aux fils et filles à papa pour un CV plus alléchant.
Il est bien évident que dans ce cas la solitude devant ses propres résultats ( peloton ) pése ...
Certainement le piédestal pour 1 vingtaine d'entre eux qui visent.classement et peut être carriere . Pour le reste , l'important c'est de participer , un peu comme le marathon de New York alors que tu sais très bien que tu ne vas pas être sur le podium.
Le dernier vainqueur à mis 1 1/2 an de sa vie pour la mini. Le mini lui a été prêté mais pas mal de financement quand meme pour assurance , matos + retour cargo.
Le temps des ,Stamm,Lemonchoix etc...est terminé.
Irina , est quand même à part de tous ces schémas et c'est le plus beau .
La com de la course est quand même parfois étonnante, on a pas su jusqu'à son arrivée que Ignasi Tico Artelejo s'était aussi échoué, sans trop de dégâts heureusement, en allant s'abriter à Murcia.
Et ça a été tellement dur d’arriver jusqu’ici. La première nuit a été très compliquée à cause du front. Trop dure pour moi. J’avais déjà navigué dans ce genre de conditions, mais pas sur un Mini. Et après un mois sans naviguer, j’ai mis deux jours, deux jours et demi avant de me sentir bien physiquement. Ensuite, je suis rentré dans le port de Murcia avec deux ris dans la grand voile et trinquette pour m’abriter. Il y avait 30 nœuds, c’était très compliqué. Puis j’ai mouillé l’ancre mais elle n’a pas tenue et j’ai atterri dans les rochers. Des locaux sont venus à mon secours. Heureusement, le bateau est ok, la cloison aussi et il est possible de réparer.
Bonsoir,
de quoi est composé un mouillage de Mini?
Parce que si c' est comme je l' imagine, je persiste à dire que c' était vraiment de la connerie que d' inciter les skippers à aller se mettre à l' abri, alors qu' à priori ils n' ont pas de cartes précises ni de mouillage correctes pour du mauvais temps.
Je me demande bien si Denis Hugues a déjà mouillé en mini, par plus de 30 nds de vent avec des rafales à 50 (puisque c' est ce qu' il annonçait!)?
Gorlann
Pour lui, ça a été difficile : les orques la nuit, plus de pilote, 3 jours sans dormir, mais il est content et va continuer.
Pilar Pasanau:
"Après déjà trois participations à la Mini Transat, je peux dire que cette première étape entre Les Sables d’Olonne et Santa Cruz de La Palma est, pour moi, la meilleure jusqu’ici."
"Je termine très contente ! La Mini Transat, c’est la vie !"...
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Ça rigole pas pour les protos: "Fermeture de la ligne d’arrivée pour les Proto"...
www.minitransat.fr[...]-proto/
Il ne reste que Benjamin Costa en serie qui est à environ 8 nm, et qui se traine à 2.5 nds !
Marc-Eric Siewert fait une route étrange. espérons que tout va bien à bord, si il est encore à bord ???
Oui, elle en a bien bavé d'après ce qu'elle dit : plus de pilote, obligée de s'arrêter pour écoper toutes les 24h et pour dormir !
Bravo à elle !
Bonsoir,
sacrée motivation pour aller au bout dans ces conditions!!!
Bravo à elle!!!
Gorlann
"J’ai eu beaucoup de mal à m’alimenter et je n’ai quasiment rien mangé pendant quatre jours. Le point positif, c’est que les quatre rations quotidiennes que je n’ai pas consommées durant cette période m’ont permis de ne pas manquer de nourriture."...
Peut étre qu'une mini copiant l'ARC serait envisageable.
Il me semble que certains concurrents sont plus " croisiére" aventure personnelle que régatier visant un podium .
C'est pas fini cette histoire...
"Mini-Transat : des réclamations, un débat…
Certains concurrents en Série demandent l'annulation de la 1re étape. Le jury va trancher dans les prochains jours".
Pas du tout étonnée... je fais mien ce commentaire sur Twitter:
"J'en étais certain que ça allait ergoter... Cette victoire. de la jeunesse, du talent et du sens marin renvoie certains concurrents à leur propre analyse de la situation. Ils n'ont pas estimé que ça passait et ça blesse."
Quelqu'un pourrait nous faire un copié-collé de l'article du Télégramme ?
On sait qui a porté réclamation ?
Pour l'instant il n'y a pas de réclamation déposée officiellement avant la date limite du 11 octobre pour les protos
Les séries ont jusqu'au 25 octobre. Rien pour l'instant
Seuls sont déposés les non respect de la DST et la porte virtuelle.
Du bruit pour faire du tirage au Télégramme de Brest
Pour moi , à partir du moment oû la direction de la course leur disait de se réfugier, les choses sont claires. Ceux qui ont désobéit devraient avoir une penalité.
Le vainqueur alors alors 18 eme décide de continuer par bravoure et ça à marché pour lui. Ce n'est pas pour cela un héro.Mais il a été courageux et tête brûlée .
Il y a eu le départ reporté , imaginez que quelques concurrents partent quand même ? Et se déclarent vainqueurs . Raisonnement assez limite...
Il y a des histoires qui courent sur thierry Dubois . Il aurait bien entendu l'alerte mais ne s'est pas arrêté pour autant ???
C'est un pataquès. C'est beaucoup d'espoirs foutus pour certains .
Un podium, c'est 3 places et seule la victoire est jolie car c'est une course !
Historiquement, les minis 93 et 2013 ont eu la 1ere étape annulée et prévenu vhf (?) les concurrents de chercher un abri. Donc les coureurs savaient qu'il n'y aurait pas de classement pour cette 1ere partie. T. Dubois n'avait pas pu être contacté.
Pour la 2021 , avec une " messagerie" la 1ere étape n'a pas été annulée .
Ce BMS est complété par une demande de l'organisation : tous les bateaux qui à partir de samedi minuit se trouveraient dans les zones Finisterre Nord et Sud devaient rejoindre un port et s'y abriter, tous ceux se trouvant dans la zone de Porto étaient conseillés de rejoindre le port le plus proche… selon les propos du coureur. Tout est question de nuance.
Le tracking remarche ce matin et ça permet de constater ce que chacun a fait à partir de la diffusion du BMS le vendredi soir.
Melwin était seul à 20 milles au large, il a dû avoir le BMS relayé par un bateau accompagnateur et probablement rien su de l'"entente" entre coureurs déjà à Baïona. On voit bien la route qu'il a faite.
L'article reste approximatif concernant les propos exacts de la direction de course...
Maintenant qu'ils sont tous arrivés à Sta-Cruz de La Palma (et non Las Palmas !!!) sains et saufs, les chicaneries de classement importent peu, à mon avis !
L’excellent ‘tip and shaft’ sur le sujet ce soir (je ne peux que vous conseiller de vous abonner, c’est gratuit et très bien fait’):
MINI TRANSAT : CE QU’IL S’EST PASSÉ SUR LA PREMIÈRE ÉTAPE
La première étape de la Mini Transat, remportée en série par Melwin Fink, a donné lieu à une certaine confusion, puisque ce dernier a été un des très rares à ne pas s’arrêter suite au BMS diffusé par la direction de course. Du coup, 19 demandes de réparation ont été déposées auprès du jury. Tip & Shaft a reconstitué les faits en interrogeant les principaux acteurs.
Vendredi 1er octobre, 10h. Alors que les quatre premiers protos sont déjà quasiment au sud du Portugal, le gros de la flotte de la Mini Transat est dans la zone du Cap Finisterre lorsqu’elle reçoit un BMS (bulletin météo spécial) de la direction de course. "Un front était attendu [samedi en fin d’après-midi, NDLR], avec du vent de 35-40 nœuds, rafales potentielles à 48-50, et une mer de sud-ouest de 3,5 à 4 mètres, explique à Tip & Shaft le directeur de course Denis Hugues. Ça ne me paraissait pas raisonnable d’envoyer des Mini là-dedans, on a donc fait un BMS sur le tracker - un court texte reçu sur les balises de positionnement, NDLR - et Christian Dumard en a rédigé un plus long, diffusé toutes les deux heures via les bateaux accompagnateurs, mais aussi à la vacation BLU de 15h TU. On demandait aux concurrents positionnés dans la zone Finisterre Nord et au nord de la zone Finisterre Sud de se mettre à l’abri, tandis qu’on le conseillait à ceux de la zone Porto."
Deux consignes différentes, qui créent, pour certains, de l’incertitude, comme l’explique Julien Pulvé, entraîneur du collectif rochelais, qui a débriefé l’étape mercredi avec ses coureurs : "Ils ont eu l’impression d’avoir deux sons de cloche différents entre 'demande' et 'conseil'. Ils auraient voulu entendre : soit on neutralise l’étape, soit on lit le BMS et s’arrête qui veut." Alors dans le paquet de tête des bateaux de série, Julie Simon (4e de l’étape) raconte : "On a commencé à discuter entre nous, on essayait d’avoir plus d’infos, de savoir si la course allait être neutralisée, on était un peu étonnés de ne pas avoir de directives plus précises."
Ce à quoi Denis Hugues répond : "On a eu des débats mais quatre bateaux s’étaient bien sortis du premier front et de la dorsale, je ne trouvais pas ça très sportif de neutraliser vis-à-vis d’eux." Coach du groupe lorientais, Tanguy Leglatin ajoute : "Ça fait partie du jeu de la Mini, ce n’est pas la première fois que ça arrive. Il faut aussi rappeler qu’il y a eu des drames ; vu le fichier, l’information de la direction de course était justifiée. Après, peut-être que la consigne aurait pu être un peu plus claire, en disant : « A partir de telle heure, si vous n’êtes pas au sud de tel endroit, on vous impose d’aller au port de telle à telle heure. »"
Melwin Fink
trace sa route
En tête de la flotte série, les débats battent leur plein : "On faisait les calculs, on se disait que pour nous, ça devait passer, mais que la partie de la flotte plus au nord allait prendre plus cher et devoir s’arrêter, poursuit Julie Simon. A un moment, deux coureurs, Federico Waksman et Hugo Picard - qui a pas mal relayé la demande en français et en anglais - ont proposé de s’arrêter. On s’est dit assez naturellement que c’était normal de le faire si ceux de derrière étaient obligés de s’abriter, ça nous paraissait équitable, on n'allait pas leur coller trois jours." Anne-Claire Le Berre (6e de l'étape) ajoute : "On a finalement décidé de s’arrêter en se disant que c’était dommage de mettre toute une flotte de Mini en danger".
Dans la journée de vendredi, tous les bateaux tirent la barre pour se mettre à l’abri, à La Corogne, Camarinas, dans la baie de Muros et à Baiona pour les plus au sud. Sauf de très rares intrépides, dont l’Allemand Melwin Fink, 17e en série au moment où la décision collective est prise, et l’Autrichien Christian Kargl (alors 21e). "On est arrivés vers 22h à Baiona, ce n’est que le lendemain qu’on a découvert qu’ils avaient continué, explique Léo Debiesse (7e de l’étape). Au départ, on pensait qu’ils allaient s’arrêter à Porto." Ce qui sera le cas de Kargl, confronté à des problèmes de batterie, mais pas de Fink. "C’était un peu la douche froide, ce n’était pas prévu dans les plans", confie Anne-Claire Le Berre.
Pourquoi le jeune Allemand ne s’est-il pas arrêté ? Joint jeudi par mail, il nous a répondu : "Après le BMS, il y a eu beaucoup de discussions à la VHF pour trouver des ports d’accueil. De mon côté, j’ai parlé avec Christian Kargl, nous ne comprenions pas pourquoi tout le monde allait se mettre si tôt à l’abri. Donc nous avons continué, en nous disant que nous irions dans un port au Portugal, alors situé à 85 milles, et où nous pensions arriver le 2 à midi. Mais avant de nous arrêter, nous voulions entendre les nouveaux bulletins météo, qui ont annoncé que sur la zone de Porto, il y aurait 30 nœuds de moyenne. Donc avec Christian, nous avons décidé d’aller le plus au sud possible pour avoir moins de vent. Plus tard, il a dû s'arrêter, de mon côté, je ne voyais pas de raison de le faire car mon bateau et moi étions en parfaites conditions. Je pensais alors que beaucoup continuaient aussi. La communication à la VHF était vraiment très mauvaise, les discussions n’étaient quasiment qu’en français, seuls les éléments de base étaient traduits en anglais."
Ambiance bizarre
à La Palma
A Baiona, le groupe se met d’accord pour repartir dimanche à 6h de façon échelonnée en tenant compte du classement du vendredi matin. "Finalement, comme il y avait pétole, on n’a jamais réussi à sortir à l’heure, exceptée Julie Simon [qui a expliqué qu’elle avait dû ramer, NDLR], la seule à avoir respecté son horaire prévu. Entre-temps, on appris que le groupe de Muros était parti avant nous à 3h, on était un peu énervés", poursuit Anne-Claire Le Berre.
Si la sortie de la baie de Muros s'est faite dans le petit temps, le groupe qui y avait fait escale a bénéficié par la suite de conditions favorables, d’où un retour par l’arrière qui fait dire à l'ingénieure du Team Initiatives Coeur : "Sur le deuxième départ, quand tu te rends compte que ceux qui étaient loin derrière sont devant toi, tu as un sentiment d’injustice énorme."
Inutile de dire qu’à l’arrivée à La Palma, l’ambiance est un peu bizarre avec un Melwin Fink dans ses petits souliers. "Il est allé accueillir tout le monde, c’est ce qu’il avait de mieux à faire. Beaucoup de personnes ont été correctes avec lui, on a essayé de comprendre sa décision, différente de la nôtre, il n’a rien fait d’illégal", commente Léo Debiesse.
Comme 18 autres marins, ce dernier a cependant déposé une réclamation auprès du jury international, afin que son temps d’escale soit retranché de son temps de course. "On ne veut pas que le classement soit complètement perturbé, c’est Melwin qui a gagné, mais au moins que les écarts soient réduits", explique-t-il. Si elle n’a pas déposé de réclamation, Julie Simon ajoute : "Je termine 4e, ma meilleure perf en deux ans, mais j’ai du mal à y trouver de la saveur. Ce scénario enlève de la crédibilité à la performance de tout le monde."
"Le jeu reste ouvert"
"C’est dur à avaler pour ceux qui sont arrivés à Baiona et n’avaient rien à réparer, mais il faut aussi voir que d’autres ont profité de l’escale pour réparer", souligne quant à lui Jean-Marie Jézéquel, reparti de Muros et 5e de l’étape. "Le premier front avait fait pas mal de dégâts, beaucoup étaient bien contents de s’arrêter pour bricoler, il n’y en a pas un qui n’a pas touché à son bateau", confirme Denis Hugues. Dont Hugo Dhallenne, finalement 3e de l’étape, qui confirme : "J’étais en position où j’avais des réparations à faire, l’escale m’a permis de repartir à 100%."
Les réclamations seront étudiées à partir de lundi par le jury international de cinq membres, annonce à Tip & Shaft son président Yves Léglise. Une annulation de l’étape est-elle possible ? "C’est prévu dans les règles, mais il faut que ce soit la dernière extrémité ; là, il semble qu’on puisse envisager d’autres solutions, le tout est de trouver la moins mauvaise."
Si les demandes de réparation sont rejetées, Melwin Fink attaquera la deuxième étape avec 19 heures d’avance sur Christian Kargl et près de 26 sur Hugo Dhallenne. Un écart irrémédiable ? "C'est beaucoup, mais ça va dépendre de l’alizé, : s’il est assez fort, je pense que je peux récupérer du temps ; s’il est de l’ordre de 12-15 nœuds, ça sera plus difficile." Léo Debiesse ajoute : "Si on regarde les écarts en série sur les deux dernières éditions de la Mini Transat, il y a à peu près 30 heures entre le premier et le dixième, donc le jeu reste complètement ouvert."
Excellent comme d'habitude ! enfin un récit clair et précis.
Il faut lire aussi ce que raconte Julie Simon sur son FB dont Tip&Shaft met le lien.
Plus qu'à attendre le verdict, mais je serais très étonnée que cette étape soit annulée.
Le lien vers Tip&Shaft qui permet d'aller sur le FB de Julie.
Julie a ramé pour de vrai !
_"Départ de Baiona le dimanche matin après la dépression. Dans la baie où nous sommes, il n’y a plus de vent. Je réalise que si on ne se dépêche pas, on va être en retard ⏰ sur les heures de départ que l’on s’était fixé. J’attends que le premier quitte les pontons et je pars juste après, à la différence que je vais rapidement sortir ma pagaie et ramer 🚣♀️ comme une brute pour chercher du vent à 100 mètres de la sortie du port. Derrière, j’envoie un gennaker et mets tout en œuvre pour arriver à l’heure sur le point de départ convenu. J’arrive in extrémiste et prends mon départ.
Bref, je pars première et je serai la seule à toucher du vent. Sans le savoir, cela me permet de prendre 30 à 50 milles nautiques sur les copains 😈"_
Imaginez que le jury remette Fink à la place oû il était avant l'arrêt des autres concurrents...
Il ne serait pas très heureux !!!
D'un autre coté , c'est bien vrai , il y a les 4 premiers protos et on ne peut pas annuler l'étape car ce ne serait pas sportif .
Tellement difficile à dénouer le pataquès pour que tous les concurrents ne se sentent pas lésés.
Les mini sous les cendres...
Et: "À propos de date butoir du 23 octobre, c’est aussi à cette date que je jury international de cette course, qui se réunira à partir de lundi 18 octobre, devra avoir rendu sa décision sur d’éventuels dédommagements en temps pour les concurrents de la première étape."
Ouah, bonjour les dégâts !
Quelle conséquence pour l’électronique et l’accastillage ?
Ca va être difficile, ce truc-là est une vraie saloperie. A l'observatoire international de la Palma, ils ont non seulement fermé les coupoles et clôturé tous les interstices, mais plus personne ne pénètre dans les salles techniques pour ne pas risquer d'y transporter des cendres fines. C'est un copain qui y travaille qui me l'a raconté.
Ici à Tenerife on a déjà des dépôts de cendres fines sur les bateaux.
@ Scotland : ça dit ça ... késako ?
"Une bonification de 24 heures pour 80 coureurs"...
www.minitransat.fr[...]ureurs/
Et des pénalités pour quatre skippers:
"2 heures à Luca Del Zozzo (998 – Race = Care) et Pilar Pasanau (240 – Gemese – Peter Punk) pour ne pas avoir respecté la porte virtuelle positionnée à 80 milles au nord de l’archipel des Canaries."
Et une "sanction de 10% de leurs temps de course respectifs à Julie Simon (963 – Dynamips) et Arno Biston (551 – Bahia Express) suite à leur passage dans le DST du cap Finisterre."
www.minitransat.fr[...]ippers/
LAMENTABLE
Ils auraient carrément pu leur donner 72h d’avance aux pleurnichards incapables de prendre 30 noeuds… (36 max en rafale pour être exact)
Ils ont pas lancé d’enquête pour tout ceux s’étant connectés à Facebook sans téléphone lors de l’escale ?!
E-22-b Tout moyen de communication hormis la VHF et la balise de positionnement fournie par l’organisateur est interdit à bord pendant les épreuves.
E-22-c Toute infraction prouvée à ces règles pourra entraîner les conséquences suivantes : exclusion à vie de la Classe Mini et information de l'infraction à la FFVoile.
E-23-g Les bateaux peuvent relâcher en tout lieu et à tout moment. Un temps limite d’escale peut être fixé par l’organisateur. La règle E-22 ne s’applique pas pendant l’escale."·le 20 oct. 2021 20:13
C'est du favoritisme pour tous ceux qui ont été bien contents de s'arrêter pour réparer...
Mauvaise décision à mon avis.
En justice, il y a une procédure d'appel...
Je suis surpris des décisions du jury. J'étais sur le "terrain" à ce moment, vu que j'avais quitté la Corogne la veille en milieu de journée pour me faire rattraper par la course au niveau du DST.On n'a vu que le premier, spi à fond. Puis plus rien, petit vent, légère houle, absolument rien qui justifie les annonces du comité de course. Je suis déçu pour le jeune allemand qui a analysé sur l'eau l'évolution des conditions, et qui est "passé" normalement.
Une autre chose, tous les marins que je connais aux Canaries se sont déplacés au-delà de sud- Tenerife pour éviter les cendres, je mets un deuxième -1 à l'inorganisation.
Je leur souhaite de ne pas rencontrer de dépression tardive après la chaleur de ces derniers jours, car il sera difficile de leur conseiller de se mettre à l'abri.
Perso , c'est important qu'il y ait eu une action sans léser trop de concurrents. Le plus important étant d'y avoir participerà cette mini 2021.
Coté sportif , coté classement , ça ne doit pas changer grand chose ???sauf pour la 2eme étape .
Le jury international...
"a estimé que les recommandations, les informations ou les conseils de s’abriter dans le port le plus proche donnés par la Direction de Course le 1er octobre dernier, après l’émission d’un BMS concernant les zones Finisterre Sud et Finisterre Nord, avaient été vagues et imprécis, et donc pas clairement compréhensibles pour les concurrents."
C'est bien la direction de course qui est pointée du doigt en premier.
(à noter que les commentaires sur FB ont été bloqués... je les ai lus hier soir, la plupart condamnaient cette décision d'un bonus de 24h pour les 80 qui se sont arrêtés !)
Le jury critique clairement uniquement la communication du comité de course. Le jury ne prend pas position sur le comportement des coureurs. Le jury voit dans la mauvaise communication du comité de course un préjudice pour beaucoup de coureurs et leur donne en réparation de ce préjudice 24h de bonnification. Ca me parait pas si mal comme décision. Elle a l'avantage de ne pas juger si les coureurs ont bien fait de s'abriter ou pas. Un tel jugement, quel qu'il soit, au vu des débats dans ce forum, aurait été énormément contesté.
Le navigateur Allemand conserve seulemt une avance de 1 heure et 52 minutes sur Hugo Dhallenne qui s'est arrété et en a profité pour restratifier ses fonds ! .
A l’inverse, l’Autrichien Christian Kargl qui s'est arrété peu de temps pour réparer des soucis électriques perd une place et redescend sur la troisième marche du podium!
C'est la peremière fois qu'un tel jugement est appliqué en course au large.
J'ai déja observé des décisions aberrantes de le part de jury incompétents. Par exemple, fonder une décision après avoir pris l'avis d'un sémaphoriste . Sémaphore étant un restaurant depuis une vingtaine d'années!
Ce juge se targuait d'être un jury international!
Je suis assez d'accord avec l'analyse de UlyssePenelope, sauf sur un point quand il juge que la décision du jury n'est pas si mal.
Perso j'aurai souhaité que les réclamations soient rejetées par ce même jury.
Voilà, il y a eu un évènement météo qui a peut être été surestimé, mais qui aurait pu aussi être sous-estimé avec des conséquences graves, ce qui a conduit à la situation que l'on connait.
Peut-être aurait-il fallu être fair-play et accepter le classement tel qu'il était, plutôt que de réclamer, ce qui ne grandit pas les auteurs de cette réclamation.
Là ou je suis critique ce n'est pas vis à vis du jury, mais vis à vis des réclamants.
Vu l'imbroglio déclenché par le flou artistique de la direction de course, je pense qu'on n'est pas près de revoir une telle situation.
Soit on considère que chaque skipper est 100% responsable de sa course et de ses décisions (bref: adulte et compétent), soit on considère les coureurs inaptes à décider et on leur donne des ordres.
Et vive le Jester Challenge ;-)
Pour que les concurrents puissent faire un choix eux même,il faudrait qu'ils soient équipés des outils adéquates, récepteurs météo etc...
Le fond du problème c'est la décision prise par le comité de course de faire dans la demi-mesure : leur volonté étaient que les concurrents s'abritent le temps que le frond passe. Pour ça il fallait annoncer une neutralisation temporaire de la course (ou de l'étape complète) ou bien annoncé que l'arrêt n'était pas obligatoire, que chacun pouvait faire comme il le sentait mais que s'arrêter ne donnerait lieu à aucune bonification.
Ici, une grosse partie des concurrents a cru que tout le monde allait s'arrêter en mode "gentlemen agrement" repartir avec les mêmes écarts, le tout sans aucune intervention de la course.
Le plus gros problème c'est le précédent que ça crée: la prochaine fois qu'une telle situation se reproduira le gros de la flotte se dira que tout le monde ne va pas jouer le jeu et une partie ne s'arrêtera pas avec les risques qu'on peut imaginer.
Bon, ben la décision du jury a été rendue et comme dans "Koh Lanta": la sentence est irrévocable. Justice est rendue, en bien pour certains , en mal pour d'autres mais elle est rendue.
J'aimerais juste, dans l'esprit de camaraderie qui doit régner dans le monde marin, un monde qui est normalement plus hostile envers les humains qu'ils ne doivent l'être entre eux (encore que certains commentaires me font un peu douter..) que l'on arrête de porter des jugements depuis le confort de nos salons en insultant littéralement des navigateurs, solitaires, amateurs, aux budgets limités, et qui naviguent sur des bateaux TRES petits et TRES instables, juste parce que nous sommes "insatisfait" de leur prestations ou du contenu supposé de leurs caleçons (on passe le côté éminemment sexiste de ces allégations, au passage) .. c'est juste digne d'une mauvaise série dystopique sur Netflix. (OFF: C'est bizarre de voir que beaucoup de gens sont "collectivistes" dans leur approche de la société mais glorifient l'individualisme même s'il peut mettre à mal l'intérêt collectif)
J'ai pratiqué le Gascogne en mode régate, en double et en solo, sur des bateaux plus gros (40" et 33"). Ma chance a été que les conditions étaient bonnes, que nous avions une foultitude de sources d'infos météo et des jeux de voiles étendus. Nos poches de quadras (et bien plus) étaient assez profondes pour payer les primes d'assurances déjà exorbitantes (certaines primes vont au delà des 10,000 euros pour la transat) parce que c'est "chaud" de faire ce genre de parcours en solo et certains marins prennent peut-être des risques insensés. Alors comment puis-je juger des plus jeunes amateurs, aux budgets limités, confrontés seuls à des informations assez "grossières" sur la météo (et le fait que par les temps qui courent ces infos sont de moins en moins prévisibles), d'avoir écouté les indications d'un comité de course et d'un météorologue réputé et d'avoir réagi collectivement pour le bien de tous ?
Immense respect pour les mini-istes et encore plus pour l'esprit de la classe !
Ce qui me dérange dans cette histoire,
-comité de course indécis, ou pas clair,
- coureurs cocoonés
- esprit mini ( on est loin de la coupe aux lèvres)
que penser de Daniel gilard qui en son temps , traversait de Nantes à St Pierre et Miquelon en solo sur un muscadet, ou de Lacombe sur la transat. Ou de Thierry Dubois .
prendre le départ d'une régate s'est s'engager, respecter les instructions de courses, et aussi du bon sens marin.
entre 1977 et 2021, il y a eu, des disparus en mer, des bateaux coulés
la construction des bateaux a évolué, le poids, la surface de voilure , la vitesse, mais aussi les risques, et le budget.
mais en contre partie, la qualification à la mini est exigeante, courses avant saison, navs en solitaire ou en double. stages.
je peux comprendre qu'un participant sponsorisé et faisant figure de favori, porte réclamation, s'estimant lésé, mais qu'on ne parle pas d'esprit de classe, ou alors se référer aux principes de la classe mini, ils sont clairs.
toute cette histoire est un mauvais procès, et pour moi pas à l'honneur de certains.
Tout parcours au large ou sur lac ( voir le bol d'or 2019, Sydney Hobart, Fastnet) a ses risques,
les avancées techniques ou les gros budgets ne remplaceront jamais le sens marin,
dommage la classe mini méritait mieux.
Bonjour
En France organiser encore une course sur des 6.50 survitaminés, certains avec des foils, est bien la preuve, pour moi, que cette classe est particulièrement bien gérée.
Denis Hugues est un sacré bonhomme, ses qualités marines et humaines, son engagement en mer et en tant que président de classe ne sont plus à faire et ce procès me semble bien injuste.
Donner un départ, quoi qu’il en soit, qu’il en coute, est à la portée de tout un chacun. Prendre des décisions est beaucoup plus engageant.
Il faut tout de même rappeler les faits.
La situation se dégrade, le front va frapper plus fort une moitié de la flotte, bien étalée, à l’endroit le pire qui soit sur le parcours. Pour cette moitié ils devront passer le cap, couloir de 15miles, avec des vents irréguliers jusqu’à 50nds, au près, sans visi, en tirant des bords, une cote sous le vent, donc pas de joker possible. Ce n’est pas raisonnable.
4 protos se sont échappés, sont tirés des affaires et l’ont bien mérité.
Au moins un tiers des séries passeront avant le plus gros et pourront filer vers les canaries.
Pour le reste ça va être chaud, très chaud.
Annuler la première étape, pas simple et injuste pour ceux qui ont fait le trou.
Demander aux retardataires de s’arrêter en laissant partir les petits camarades ne sera pas facile, ce sont des compétiteurs !
Encourager les skippers à faire preuve de sagesse pour la flotte et les refaire partir d’eux-mêmes en respectant leurs écarts semble être une bien bonne solution.
Ca cause entre les skippers, ça se met d’accord, tout roule, la course pourra reprendre de manière à peu près équitable.
Sauf que dans le tas un skipper, pour qui c’était encore jouable, continue.
C’est bien ça qui pose problème, ils s’arrêtaient tous, qu’auraient on dit ?
Je ne sais pas si ce skipper est de bonne foi ou pas, je m’en moque un peu, ça le regarde.
Gagner seul sur l’eau n’a jamais fait un champion, il est peut-être, lui, très embêté de cette situation.
Certes ça en arrangeait bien certains mais pas tous. Les premiers en série qui s’arrêteront avaient fait le trou, allaient passer sans soucis, pourquoi se sont ils arrêter alors ??
Pour moi, c’est l’esprit mini. Pas faire une mini , la dernière, mais faire une mini en montrant l’exemple et en n’incitant pas les petits camardes, leurs potes pour la plupart, derrière, à prendre des risques inconsidérés pour les suivre.
On ne sera jamais ce qui se serait passer sans cette décision, elle me semble raisonnable, solidaire et bien dans l’esprit mini.
Les planètes ne sont pas toujours alignées, elles me semblaient à ce moment-là particulièrement désordonnées.
Pour ceux qui relatent la première étape de Thierry Dubois, ne pas se méprendre.
La course est annoncée annulée à la VHF, dans le baston, sans HP extérieur à l’époque, la flotte étalée, il ne l’a pas entendu, c’est aussi bête que ça ! ça ne lui apportait rien, l’étape était annulée et de mémoire ils étaient deux à ne pas l’avoir entendu, lui et Pascal Leys qu’on a jamais retrouvé. Thierry a gagné la mini en remportant la deuxième étape. a Melwin de jouer et de remporter la deuxième étape pour montrer à tous ce qu'il vaut vraiment.
Pour en finir n’importe quel marin sur des bateaux beaucoup plus gros et fiable se mettrait à l’abri ou prendrait le large pour passer le cap mais ne se présenterait pas si près de la cote avec le plus gros du front annoncé dans le pif.
Je pense que ces propos pleins de bon sens de Senetosa, peuvent clôturer ce débat stérile qui gâche un peu ce fil qui était si agréable à suivre (j'ai arrêté de suivre en lisant les échauffourées qui partait dans tous les sens).
Evidemment, on peu commenter, ce fil est fait pour ça, mais la, ça partait en vrille et ça devenait lourd pour un évènement qui n'en est pas vraiment un, avec plus d'énervement que de commentaires réfléchis.
Que la course reprenne !
Mais avant la course, il va y avoir une grande lessive à faire !!
Les bateaux seront ils prêt le 29 octobre ?
Il va y avoir une réclamation générale sur sur les conditions " cendrées" de cette escale !
L'organisation est déficiente.
Elle aurait dû prévoir un cargo pour emmener les minis sur une île non polluée.
Parce que , faut pas croire , les concurrents sont soit en France , soit dans un joli hôtel avec piscine et salle de muscu.
Ils ne se risqueraient pas à vivre à bord... les temps changent et l'aventure ne doit pas avoir une saveur cendrée...
Correction de la décision
Il est ainsi accordé à tous les bateaux s'étant arrêtés une compensation en temps correspondant à leur temps d'escale, dans une limite de 24 heures. De ce fait, 75 concurrents s’étant abrités plus de 24 heures bénéficient de ce temps maximum. Six autres obtiennent une bonification correspondant au temps réel de leur escale.