Merci aux Charentais : Notre semaine de nav dans les pertuis.

heureux
que tu ais aimé nos pertuis , mais ne le dis pas trop fort , y a déjà assez de monde . ;-)

Les 2 Pieds de moins ...
Dominique,

2 pieds de moins cela fait quand même une différence sur ces tailles de voilier.

L'Oceanis331DL est quand même plus spartiate que le SunOdyssey35DL. Car au niveau rangement c'est un peu la misère...

A 5 personnes dont un enfant c'etait OK.
A 8 personnes il faudrait se limiter au maillot de bain, à la serviette & la casquette... Oublier de cuisiner à bord pour aller au resto.

A +

je suis un peu surpris de la remarque relative au DL.
Les pertuis sont réputés être une mer dure; quillard ou dériveur.

Je me souviens d'un tour de l'ile de Ré, ou, partant le matin d'Ars par force 4 en direction des baleines (vent contre courant), le bateau au près butait sur chaque vague avec coup de frein et relance. Au rythme de la seconde. Pénible et fatiguant.

En général, au large des baleines c'est meilleur. Houle simple et plus longue

Cela redevient plus dur entre Ré et Oléron au niveau d'Antioche, et plus loin vers les saumonards ou la houle lève sur la longe de façon un peu désordonnée.

Au delà, c'est plus calme.

Je n'ai pas l'expérience des dériveurs de 30 à 35 pieds, mais je parie que même si le comportement est différent, quand c'est mauvais, c'est mauvais pour tout le monde.

La Carto GPS: mon humble avis
Sans vouloir facher les CMA...

De mon experience en Med je considerais la carto GPS comme un joujou pas vraiment utile en fait.

La navigation dans les pertuis (même aux mortes eaux) etant plus exigeante j'ai vraiment apprécié d'avoir une carto GPS (RC435 Raymarine) devant la barre à roue.

Par exemple lors de notre mouillage à "La Patache" au Fiers D'Ars, c'etait rassurant de pouvoir comparer la position GPS à nos observations visuelles...
De se dire "OK, c'est bien ici le mouillage de la Patache. Nous pouvons mouiller sans risque"
Cela parait bien sur evident apres une nuit au mouillage. Mais je n'aurais pas forcement tenté ce mouillage sans l'aide du GPS.

Par contre à la sortie du Fiers D'ars, l'alignement au cap GPS nous aurais envoyé directement sur le banc de sable du Bucheron qui doit se déplacer régulièrement.

Ou bien entre l'ile d'Aix et LaRochelle, ou une immense zone de pisciculture (délimitée par 4 bouées cardinales) n'est signalée ni sur les cartes papiers, ni sur la carto GPS.

Ou bien encore, la trace GPS dans les roseaux lors de la remontée de la Charente. Cela fait jaser les CMA !

La vigilance et le support papier sont bien sur indispensables.
Mais quelle aide à la navigation tout de même ces outils (hauteur d'eau en temps réel, vitesse et direction de courant,...)

Cordialement.
Frédéric.

Pour les chenaux: le courant
Gilles,

Merci pour ce conseil. C'est tellement evident en fait.

Mon approche sécurité c'etait de garder la dérive descendue à moitié (soit 50 tours de winch sur l'Oceanis331DL).
Et de me dire qu'en cas de plantage je pouvais reduire rapidos le tirant d'eau pour me dégager.

Mais j'ai toujours gardé un "pied de pilote" confortable (plutot 0,9m-1,2m qu'un simple pied en fait !)

Cordialement.
Frédéric.

j'ai le souvenir
d'un retour de la rochelle par le pertuis pour les sables d'olonne au moteur dans la petole ou le loch (généralement précis) affichait 2 noeuds de plus que le gps.Il m'est également arrivé bien souvent d'avoir en repère les mêmes amers (avec un bateau qui fait pourtant un bon cap)jusqu'à la renverse.Il est vrai aussi que dès passé les baleines tout rentre dans l'ordre