mer et fleuve

Ha un autre fada...
Ravi de faire votre connaissance, chers collègues. Cela fait quelque mois que je cherche à entrer en contact avec des amateurs de "mer rivière", et cela pour co-réfléchir à un bateau de ce type, voire co-financer une étude. J'ai d'ailleurs deux autres contacts.

Comme vous je suis arrivé à la taille de 12 m et à un objectif de tirant d'eau aux environs de 1,20 m. Comme vous, je me méfie du plastoque, car l'osomose est parait il méchante en eau douce. Quoique j'ai vu flotter des pénichettes plutôt anciennes et pourries, et j'ai même loué ce genre d'épave...

J'ai aussi regardé le problème du matage / dématage. En effet, si on passe souvent de l'eau douce à l'eau salée, on est dans la plupart des cas obligé tout aussi souvent de mater / démater.

Comme vous, j'ai regardé le marché de l'occase. Effectivement, on trouve des choses intéressantes chez les hollandais, les danois, les allemands. Mais chez eux, si ce type de bateau fifty-fifty (voile/moteur - mer/rivière) existe, la conception générale s'apparente un peu à celle d'un fer à repasser. Autant dire que si, comme moi, vous avez un passé de voileux et que vous voulez vous faire plaisir quand il y a du vent, des bosses, etc... vous allez être déçus.

J'ai regardé quelques bateaux existants, comme par exemple le "mer promise" de Bourns. Intéressant, mais à mon goût trop lourd et pas assez toilé.

J'en suis donc arrivé à la conclusion qu'il fallait faire des plans adaptés et construire. Pas en acier, c'est certain, ni en plastique. Reste le choix entre l'alu et le bois. En forme, parce que j'aime pas les coques à bouchains. Pour l'instant, après avoir mis un peu mon nez dans les plans et à l'intérieur des Schpountz de Bombigher, je pense que c'est la meilleure technique pour faire un "mer-rivière". On peut faire un peu plus léger qu'un Schpountz, pour que ça avance correctement et soit plaisant à barrer, mais presque aussi solide, avec un renfort transversal judicieusement placé au maitre bau pour éviter de se faire écrabouiller entre une péniche et un bajoyer (le flanc d'une écluse, pour les novices).

Reste la question des appendices. Je pense qu'il y a trois solutions pour la quille :

• Bi quille fixe
• Dériveur lesté (mono ou bi dérive)
• Quille relevable.

Il y a deux solutions pour gouverner :

• Mono safran
• Bi safran

La contrainte de l'échouage impose des choix tels que biquille - mono-safran ou encore quille relevable - bi-safran.

Personnellement, la troisième solution me parait la plus moderne. Cf les "Rommel", certains plans Nalpowik ou Lombard... pardon pour ceux que je n'ai pas cités.

Donc, plus on est de fadas, plus on rit, comme on dit sur le vieux port. Bienvenue...

Le dériveur lesté est un bon principe aussi
Une quille peu profonde, épaisse et lourde (c'est le lest), dans laquelle rentre par rotation une dérive dont le poids importe peu. En général une simple plaque d'inox.

Je ne sais pas si cela a été appliqué à des biquilles... pourquoi pas. S'il y a un léger angle des quilles par rapport au plan vertical, la dérive sous le vent est la plus efficace et devrait être descendue seule sur les longs bords en voyage.

Sur un 12 m
un artimon de 6 m de TA me parait un peu juste. Cela tiendrait plutôt du tapecul d'un yawl. En effet, si tu veux te tenir debout sous la bome d'artimon à l'arrière et que tes pieds sont, disons à 0,5 m en dessus de la flotte, il te reste environ 3 m de guindant pour ta voile d'artimon. Ca fait un peu voile de gros temps de planchiste...

Je suppose que tu veux y mettre un radar, une éolienne, une antenne télé, etc... ? Pourquoi ne pas mettre un matereau à la place du mat, facile à abaisser si tu passes sous des ponts avec 3m de TA ? En plus, cela serait moins moche... Je reconnais que le problème est lié aux connexions électriques.

idylle
Pour mon prog. en rivière..ce sera remonter le Rhône en septembre, et sens inverse en juin. Et peut être même si difficulté dues à nos petis moteurs avec l'aide de pénichards...
Puis il y a l'échouage. J'vais quand même jeter un oeil !

équivalent aujourd'hui:
RIEN....

Tout dépend où tu veux aller.
Avec 1,40 m tu passes partout, sauf les petits canaux comme le canal du midi ou le canal du nivernais où il vaut mieux avoir 1,20 m.

Mais il est clair qu'en rivière ou canal, on ne peut pas toujours être au milieu, qu'on doit s'approcher des berges. Et là, forcément, que ce soit avec 1,20 ou 1,40, on peut gratter les graviers.

Donc il faut que le bout de tes quilles résiste à ça sans problème, d'une part, et que tu puisses te déplanter lorsque ça arrive. Avec un monoquille, on peut faire giter, faire pivoter...

Avec un quille relevable, on peut circuler avec 10 à 20 cm de marge par rapport à la position quille haute, et si on se plante, on relève en position haute maxi pour s'en sortir.

Avec un biquille, je pense qu'il n'y a plus qu'à traverser à la nage pour porter une aussière à terre et wincher... Si c'est le Rhône qu'il faut traverser, vaut mieux appeller au secours, ou attendre la prochaine crue.

télé ?
Euh..non pas d'antenne télé. J'en ai pas à maison, est ce obligatoire sur un voilier ?
Pour le martereau..c'est quoi ?
L'idée, en fait, est de pouvoir un minimum m'appuyer lors des nv. fluviales.

attention à ce que vous dites!
S'Il Te Plait est un Idylle 11.50....
carène extrapolé du F350 de Berret
tirant d'eau plutôt 1.45 que 1.33 avec tout ce qu'il faut à bord et le superflu ...
moteur:à l'origine,VV 36 cv 3 cyl MB 17 D ou PK 50 cv ,maintenant Yan 3JH4E, une merveille.
ne ressemble pas à un fifty,ni de près ni de loin
le démâtage aussi chiant que tous les 35/38 pieds
pour ceux qui en veulent + me contacter

équivalent à l'époque:
FELING 1100
GIB'SEA 105
JOUET 10.80
SUN SHINE
à jeu égal,sauf au près: -1/2 N

attention!!!!
amitiés salées

echouage
Moi j'en reviens à mes graviers. Il semblerait, parfois, que je vais être sur les graviers (quoique cela concerne surtout l'été, et l'été, je suis plus sur le Rhône). ...Ca va gratter sévère non ? Qu'en pensez vous ?

Et le prix?
As tu un budget précis, car sinon il existe aussi les ovni 36, je l'ai visité au salon nautique et franchement ça vaut le détour!!
www.alubat.com[...]/
mais ça coute très cher même d'occasion.

PAS TOUT A FAIT MER ET RIVIERE MAIS SAILSOFT AIME
LES IDEES originales
site de perry
www.perryboat.com[...]/

www.bymnews.com[...]794/56/

un 39 pieds - etroit certes - qui rentre ds un conteneur standard de 40 pieds y compris le greement, avec un materiel standard de marina.

perry l'archi est tout sauf un rigolo, connu au depart par le Valiant 40

Wednesday, 19 April 2006

Boat builder news:

Container Yachts of Middletown (R.I.) will launch the first cruising yacht designed to be container-shipped in time for the fall boat shows in the United States. The Far Harbour 39, a 39-foot motorsailer designed for a cruising couple, will fit into a standard shipping container so the boat can be transported economically to cruising destinations around the world. The concept may be radical for the boating industry, but it is one perfectly suited to many of today’s boaters who are long on cruising dreams and short on time.

“The most valuable commodity today is time: people don’t have enough of it,” said Container Yachts President Will Rogers. “The Far Harbour 39 was designed for people who want to cruise in faraway places on their own boat, but can’t afford to uproot their lives to do so. A container is economical transport that gets your boat where you want to cruise, when you want to cruise.”

Container Yachts tapped the design talent of Robert H. Perry, the Seattle-based naval architect known for many notable cruising designs, to execute the concept. Perry started with a strict parameter, in terms of the boat’s maximum length and beam; he ended with a pilothouse design with strong performance characteristics and cruising comfort.

“Designing the Far Harbour 39 was an interesting challenge,” said Perry. “The boat needed to be long and narrow, so I looked at other designs with a similar length-to-beam ratio, and this boat is in the same neighborhood as America’s Cup contenders, famous classics such as the Meter boats.... We started with a very strict envelope and created a boat that will have very strong performance characteristics on the water.”

The Far Harbour 39 has a 7.4-foot beam (2.3m), to fit into the confines of a shipping container that measures 40 feet by 8 feet. The boat is designed so it can be loaded and unloaded using standard boatyard equipment.

The cost of shipping a container is a fraction of what it costs to ship a yacht of similar size. The routes for shipping yachts are also limited to certain ports and the schedules are rigid, but containers can be shipped at any time, anywhere in the world.

Container-shipping cost is dependent on the schedule and routing, but an average range can run from a low of $2,000 to $10,000. Far Harbour 39 owners who want their boats shipped via land will have economical options via truck and rail.

InBox, the prototype of the Far Harbour 39, is now being built at Schooner Creek Boat Works (Portland, Ore.) and will be launched and sea-trialed this summer. The boat will debut in September at the Newport (R.I.) International Boat Show and move next to the United States Sailboat Show in Annapolis (Md.) in October. The first production models will be available in early 2007.

Container Yachts was established in 2005 by individuals with over 20 years of experience in the sailing world and the marine industry. The company will handle the sales and commissioning of the Far Harbour 39, and can work with owners on arranging shipping logistics.

Last Updated ( Wednesday, 19 April 2006 )

Première solution
Simple, mais faut un point haut. Un cocotier, un réverbère, un panneau de stationnement, un camion garé sur le quai, le mat d'un autre bateau, ...

y'a encore plus simple
c'est le système des camions des équipes de formule 1 :
le mat tubulaire télescopique et pneumatique .

Un petit compresseur, on appuie sur le bouton et le mat se déploie .

Faut juste être sur de l'étanchéité des joints !

Quelle technique prévois-tu
Jean-Pierre pour démâter et remâter facilement ?
Un système à jumelles ?

budget etc
Côté budget, nous sommes à 60 000 € max. Côté repérages.. le gib sea 38 DL, le jouet 1040 (mais j'aime pas son allure), puis des aciers, des vulcains not... le choix me semble vaste.
Côté matage et dématage, mon idée est de laisser notre mat en méditerranée, Port St Louis par exemple, et de le recup. en redescendant une fois / an. En espérant que le gardiennage de mat soit pas hors de prix. Sauf si vous me trouvez une utilité à garder mon mat couché sur le pont, sur le Rhône, tout l'hiver...

merci
Ben quoi, j'aime bien dire merci !