meilleur matos de securité ?

je lance ce sujet dans le but de nous faire reflechir sur la maniere qu a la legislation francaise d assumer notre securite et ce que nous pensons etre indispensable sur notre propre securite, notre maniere de voir les choses

Beaucoup d entre nous pensons à changer de pavillons ( belge en l occcurence ) pour echapper au matos obligatoire

ET vous, en cas de naufrage ou de grosses difficultés qu avez vous prevu d embarquer sur votre bateau pour revenir au port, aveec l equipage au complet ?

L'équipage
01 nov. 2003
01 nov. 2003

moi je prevois
une combinaison neoprene plus un top de deriveur gore tex ( pour respier ) avec un bon bas de ciré et des botilles de deriveur.

Ca c pour la partie baston qui envoie valser la mer

Ensuite, un bateau insubmersible me semble indispensable ( c le meilleur radeau de survie que je connaisse )

Des bidons d eau douces de petite quantite ( si il y en a un qui creve on ne perd pas tout )

Un coffre a batterie etanche ( ce n est pas encore mon cas ) qui permet encore de se faire repere meme avec un peu d eau au fond du bateau ( voie d eau )

Des pinoches de bonne taille a cote de chaque vannes

Des planches et des clous vite sous la main en cas de rencontre avec un ofni ( mon bateau est en bois )

de l outillage pour reparer les voiles ( au cas ou elles petent dans une forte rafale ) , ca permet quand meme de rentrer au port meme apres s etre fait un vrac

De la bouffe en trop en boite de conserve ( au cas ou on doit rester en mer plus longtemps que prevu

et vous ?

02 nov. 2003

Gaffe !
Ya plein d'épaves "insubmersibles" au fond...

Moi je réve de balancer mon encombrante, lourdingue, survie 6P conforme et revisée oeuf corse! et de la remplacer par une mini Autoflug.

Ya que 4 places, bien sur, mais l'équipage normal, c'est deux. Elle est chére, mais c'est qualité aeronautique et on devrait s'y retrouver sur les révisions.

02 nov. 2003

Le prix de sa vie
Il est vrai que l'administration est tatillone, pour ne pas dire ch... sans compter que les règlements ne sont pas toujours en adéquation avec les situations réelles.
Ceci dit, je demande à tous les polémiqueurs patentés, brevetés,ou autres, de dire clairement à combien ils estiment leur propre vie.
La sécurité a un coût et en ce qui me concerne, si un équipement est homologué par les plus exigeants en matière de sécurité (Lloyds, Véritas...) peu me chaut que les AffMar de Mongolie extérieure ne le jugent pas conforme.
C'est ma couenne qui est en jeu et aucune assurance a de quoi payer si j'y reste.
Alors question securité, je suis exigeant.
Bon, y a pas baston tous les jours, alors qu'Eole vous soit clément

02 nov. 2003

Sécurité et Belgique
Bonjour,

Pour ma part j'ai choisi le Pavillon Belge pour éviter les emmerdes de l'administration FR qui trouve toujours un quelques choses qui ne va pas et récupérer quels € au passage.

Pour la sécurité, je préfère la faire par moi-même et avoir un bidon étanche prèt avec le matériel que je connais et des réserves d'eau en bidons remplie à 80% sous la descente accessible rapidement.

J'ai une survie, mais je lui fait pas totalement confiance vus ce qu'il y a à l'interieur. J'ai assusté à plusieurs exercices d'ouverture de survie, elle fonctionne plutôt bien, par contre la M...E qui il a dedans au niveau eau et bouffe, après avoir gouté c'est vraiement pas terrible, l'eau à un gout désagréable (rance) et la bouffe n'est pas mieu, avoir un bidon avec filin et de la bouffe correcte, type barres céréales, thons, maquereaux, chocolat, etc... c'est plutôt un gros plus, de vraie ammeçons pour la pèche, une polaire, un protège vent, un duvet, ...

La révision de la survie tout les 4 ans suffit largement pour assurer l'ouverture, l'annexe étant régulièrement à poste, elle peu aussi servir de survie dynamique, préférentiel sans balise, ce qui est mon cas.

Le matériel minimum que demande le pavillon Belge n'est pas suffisant, mais permet de ce prendre en charge réelement, contrairement à la France qui oblige à avoir du matériel pour soit disant notre sécurité, mais oublie le plus important, savoir s'en servir et prévoir le plus qui sauve vraiement. Car attendre les secours 1 à 2 heures près des cotes est une chose, assurer ça survie loins de tout en est une autre, qui n'est pas prie en compte dans l'équipement actuel, donc à nous de prévoir et de s'équiper en conséquence sans attendre après une administration tatillonne qui ne voie qu'à 20 voir 200 milles des côtes Française.

Sur le pavillon Belge, je suis passer l'autre jour au tribunal d'instance pour avoir le formulaire de nationalité Française, et la préposée savait pouquoi je venais, le mot commance à bien circuler sur la Belgification, elle a vue plus de 30 personnes dernièrement pour la même raison, mais sans s'offusquer plus que ça, vus que c'est légal, pas de problème.

Vu la simplicité d'enregistrement, il ne faut pas ce privé.

Bonnne Balade,
Nono

04 nov. 2003

la securite c'est aussi une attitude
Evidemment un truc a ouverture automatique, des bidons avec fringues, bouffe,eau, un dessal a main ou solaire, des grains de bles ou soja (ca germe tres vite), des hamecons,couteaux machin et tout... un 2eme bateau quoi et puis une balise parce que ca marche (demandez au neozed recueilli recemment).
Mais c'est pas que du matos la securite.
La premiere chose c'est de tout faire pour que le bateau flotte dans a peu pres toutes les circonstances. Alors insubmersible, meme s'il coule, ca ira moins vite qu'un autre. Etanche a l'endroit et a l'envers, ou au moins qu'il prenne le temps de se remplir. C'est a la conception que ca commence. et merci aux pinoches!
la deuxieme c'est de pas se casser la gueule et de mettre les copains dans la mouise, alors ligne de vie, harnais et un minimum de respect pour les autres (ceux qui doivent faire le boulot a ta place quand t'es comunk.. au milieu de ta bouee ;-)
la troisieme c'est de connaitre son bateau, ses limites et de connaitre le bonhomme et ses peurs . Ca ya ken naviguant que tu deviens assez con pour te prendre pour un bon, mais pas trop quand meme pour te prendre pour un tres bon ;-)
La quatrieme c'est d'y penser a tete reposee, avoir le moins de question a se poser, le moins de probleme a resoudre au cas ou.
Et puis apres, rester dans son bateau tant qu'il en reste un petit bout a moins d'un metre sous l'eau (triste exemple recent sur les cotes du Languedoc) Ca empeche pas d'essayer de declencher le bomdiac, le zodard (pov de vous)ou n'importe quelle bib qui aura ete revise, non pas seulement a telle date, mais aussi juste avant n'importe quelle longue navigation.
Apres le matos...mais tu vois, il devrait deja etre pret et toi, bien moins parano.
Pour ma part, j'ai ajouter un double toit de tente en tissu de spi et kekmetres de petit bout, histoire de profiter du vent, comme un Kitte, au cas ou...

04 nov. 2003

Orc
perso, j'essaye (pas facile) de suivre les Offshore Special Regulations du ORC, ce sont des règles utilisées par les bateaux en course en différentes catégories, résultat des analyses de décénnies de navigation et désastres maritimes modernes (Fastnet, Sydney Hobart, Transpac etc); régulièrement mis à jour; je trouve que ce soit parmi les choses les plus intéréssantes et sérieuses à lire pour ce qui concerne l'équipement de sécurité personnel et du bateau, en tout cas j'y fais mille fois plus confiance qu'aux règles de n'importe quel pays.. chacun ses manies !

on les trouve facilement sur le net, qques dizaines de pages

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