Marins Français secourus au large de Boston

J'avais remarqué en avril une proposition d'embarquement qui ressemblait à ce projet mais ce n'est pas le même nom :

"Période proposée : Sorties sur plusieurs semaines ou plusieurs mois durant le week-end et la semaine à partir du 01/07/2011 et jusqu'au 15/08/2011

Commentaire : Bonjour, avec un ou deux amis nous avons l'intention de faire une traversée de l'Atlantique dans le sens Etats-Unis -> France en Juillet - Août prochain. Nous recherchons un ou deux équipiers pour cette traversée qui seraient tentés par le côté aventure. Pas une ambiance vitesse et record, mais juste un défi et un dépaysement total pendant 3 à 6 semaines qui permettent de repartir du bon pied au travail en septembre. Nous avons entre 25 et 27 ans et l'objectif est un départ début juillet, quelques jours aux Etats-Unis pour équiper le bateau, et un départ direction la Bretagne. Nous sommes actuellement en train de chercher le bateau pour l'acheter et le revendre à notre arrivée. Participation financière au bateau non obligatoire. N'hésitez pas à me contacter. Adrien "

Effrayant !

Juillet-aout c'est pile la période des cyclones.

Sinon, si quelqu'un est intéressée je compte faire a peu près le même trajet en avril 2012 depuis Charleston,SC jusqu'aux Açores j'ai de la place à bord pour des équipiers.

Fab

Même avec un arrêt aux Açores, il n'y a pas beaucoup de bateau de voyage qui font la traversée dans si peu de temps.

attends c'était un peu "private joke", l'année suivant on a mis 9 jours acores lisbonne
donc 12 + 9 égal 21, moins brilliant !!

Un First n'est pas vraiment un bateau de voyage et 12 jours n'est pas vraiment... 5/8 kours. :langue2:

La majorité des plaisanciers qui traversent du Québec jusqu'en France prennent environt un mois avec un arrêt aux Açores. (je ne parles pas des courses mais des voyages).

On peut choisir une fenêtre météo pour le départ mais ça s'arrête là. Dans ces conditions, il faut bien choisir la saison.

Entre le 'c'est pas impossible', qui est définit par la météo rencontré et un temps donné par avance!!!. Par exemple, les records a la voile du style la traversée en 4 js, c'est 2 mois de stand-by ou comme Sodebo, c'est en année de stanb-by avec même, parfois, transport en cargo et retour case-départ.

La fenêtre idéale à mon avis est 15 juillet/15 aout et on ne manque pas de vent quand. Ils sont partis trop tard. C'est la difficulté d'acheter un bateau aux states et de repartir rapidement. après il y a la malchance, bien sur.

La préparation du Freedom a duré un peu près un mois tout compris. Préparer revenait en fait à effectuer une mini-rénovation. Autant dire que le délai est trop court et qu'il y a forcément des points qu'on a oublié et d'autres qui demandent trop de démontage (transmission de barre à roue, par exemple). On part donc avec un bateau qu'on ne connait qu'assez superficiellement.

Je suis parti le 24 juin. Une bonne période. Mais hélas, la météo du coté de Boston était tout aussi détraqué qu'en France. J'ai l'impression que cela perdure…
Un détail intéressant : mon gros soucis, celui qui aurait pu causé ma perte, c'est le pied du mât avant qui s'est déboité et pour ce qui concerne Roule ta bille, ce fut un démâtage. faut croire que la mature est l'élément qu'on néglige avant de partir. Ceci-dit, pour le Freedom, c'est un point que j'avais examiné de près et je savais que j'encourais quelques emmerdes possiblement désastreuses…
Rassurez vous, je n'avais qu'une vhf portable comme moyen de communication, autant dire que j'aurais assumé seul la perte du bateau. Le problème aurait vite été réglé et pour le bateau et pour son propriétaire.

A mon avis, le grand marin, c'est justement celui qui, par son expérience, réussi à se jouer et de la météo et des tracas techniques.

Je suppose qu'on revient d'une telle expérience avec une bonne dose d'humilité, et ce sont les proches qui vous estampille de la toison d'or.

Bravo pour le jeu de mot !

Jean, je n'ai pas le même souvenir.
D'une part, les cargos croisés sur l'orthodromie ont été rares, sauf évidemment à l'approche du continent,
et d'autre part, j'ai constaté un jour, que la liaison avec un cargo visible s'est interrompu assez rapidement à cause de la distance qui nous séparait de plus en plus.
Pour mon cas précis, j'ai fait très fort puisque je n'avais pour survie qu'une annexe à rame.
Mais je vous l'ai dit. j'ai assumé pleinement ce choix. Il était hors de question pour moi d'embarquer un équipier.
Lors de la cap sèche de 36 heures, j'ai évidemment pensé au pire, et ce pire aurait été synonyme de fin.

J'aime bien cette idée de prendre la mer en larguant complètement les amarres et de vivre dans l'indépendance la plus poussée.

Dans le plus fort de la circulation, j'ai du voir………………………………deux cargos !

Et aussi un voilier, un cigale 16 m...