Manœuvre et aides à la manœuvre sur F.36 DI

oui et non: j'ai des protocoles et des manies adaptés a mon cant pour les principales situations:
s'il s'agit d'arriver en marche avant en general il n'y a pas de probleme mais plutot cul a quai ( ici en med c'est la" regle").
je ne vais pas te faire un cours de manoeuvre au moteur je pense que les livres sont la pour ca, cependant un cas particulier et vraiment limite:en marche arriere avec peu de place en avnt de l'emplacement:
vent +/- traversier entrainant l'etrave sous le vent alors que le couple de l'helive entraine la poupe au vent:
dans ce cas je me mets perpendiculairement aux bateaux et assez pres d'eux (4m?),a environ deux longueurs ou plus de la place et a son vent. Je prend de l'ere ainsi vaguement bout au vent en arriere, j'entamme le virage a une distance telle que les forces du vent et du couple me fassent pivoter de facon optimale dans la place, Un fois engagé je courre sur l'ere pour annuler le couple moteur.
ca c'est bien gentil mais selon la place dispo et la force du vent il faut dans un premier temps tester ce "pivotement"plusieurs fois et reperer le point de non retour... ne pas hesiter a renonce si ca merde.
dans cette manoeuvre les equipiers ne servent a rien et doivent se taire et rester sages pendant les essais et la manoeuvre...deborder les bateaux voisins n'est utile que dans les derniers metres.. Si on ne renonce pas a temps en cas d'echec en casse les voisins on s'embbrouille dans les amarres de pointes ect..

pas le même canot non plus mais un DL 11m pour 11t
Je fais généralement les manoeuvres dérive haute.

l'anticipation est le maître mot. Il faut aussi rester manoeuvrant. ça n'est pas pour cela que ça se passe toujours bien.

Pour la petite histoire, avec l'amirauté, on s'est retrouvé en travers dans une écluse. On a fait le show, ça a crié, etc. Bref vraiment pas agréable pour personne. On a décidé qu'on ne pouvait pas continuer comme ça.

Tant pis si une manoeuvre n'est pas réussie. Pas de cri, pas de course dans tous les sens. Il faut prendre exemple sur nos amis anglais. Même si on fait l'animation, on reste calme et tant pis pour l'art. Le principal, c'est qu'il n'y ait pas de bobo (corporel ou matériel). Après pour le reste ....

Curieusement, depuis tout le monde est plus détendu. On s'est encore loupé depuis mais dans le calme. Du coup ça passe mieux et ça fait moins d'animation pour les spectateurs éventuels.

Un dernier truc : prévoir des pare-battages libres que tu peux placer où tu veux

Pour s'amarrer cul au ponton/quai, et par vent de travers, aucun passager/équipier sur la plage avant tant que le navire n'est pas engagé entre ses deux (futurs) voisins.
Ce fardage supplémentaire peut faire toute la différence.
Ça, c'est pour la méditerranée.

Bonne nav.
Paul

Merci aux premiers intervenants qui en sont comme moi encore restés aux moyens traditionnels. Rester manœuvrant demeure alors l'enjeu premier et la clé du succès. Personne pour l'instant n'a témoigné des atouts des propulseurs sur les DI...