Ma dernière ânerie en date, retour d'expérience : ça passe.

Ce que tu décris m'a l'air d'une connerie due à la fatigue. Je viens de plier un tangon un peu dans les même circonstances. Nuit en mer avec peu de sommeil et au matin je fais un truc complètement idiot, essayer d'empaner le petit tangon que j'utilise au vent arrière pour le foc. J'oublie cependant le bas étais que je ne vois pas depuis le cockpit. Les longues navs ou on cumule plusieurs nuits d'affilées j'adore mais le manque de sommeil fait que le cerveau fonctionne mal et au ralenti. En tenir compte, chaque décision doit être scannée deux fois au déconomètre avant de les mettre en application.

Les coureurs ont des tests pour apprécier leurs vigilances.

L’été dernier
De camaret vers crozon
Beau temps , belle mer , courant descendanf …..
Devant nous se dressent les tas de pois … direction la grande passe .mais il fait quoi l’autre canot plus à terre . Il passe entre les deux premiers cailloux 🤔
Bon si il passe je passe aussi à priori .
Je Check un peu le passage quand même , on s’enquille à 3 nœuds entre les rochers . ma miss a la barre , elle veut que j’immmortalilse le moment . …. Mais Putain comme si il n’y avait que ça à foutre .
Bon , vu je veux avoir la paix au mouillage je me plie à son bon vouloir ….
Et en prenant la photo : c’est quoi cette tache claire ?( voir photo )
Rien eut le temps de dire ni de faire
C’est passé 😅
De justesse certainement mais heureusement que c’était accore….

un fil "nos conneries"
;-)
Il y a de quoi faire je pense !!!
;-)

Une fois, je passe entre les tas de pois, avec un voilier en bois de 9m, 9 tonnes, sans moteur.
Vent de travers, je me dis que je vais être déventé quelques secondes mais qu'avec mon erre, pas de problème.
Sauf que le vent est canalisé entre les rochers, je me retrouve face au vent dans le passage ! Vent faible heureusement...
C'est pas bien large, j'avance tant que je peux sur mon erre en espérant retrouver mon vent de travers... mais à un moment il faut bien reprendre de la vitesse alors je choisis une amure, et me voilà à faire route vers le rocher sur tribord. Je désaisis la godille à tout hasard, plus dans l'idée de pousser le rocher que pour me propulser...
Dès que j'ai repris un peu de vitesse je re-loffe pour essayer de me dégager, et enfin, après des secondes qui ont paru des minutes, le yankee touche du vent de travers ! Puis c'est au tour de la trinquette de se regonfler, et enfin la GV, alors là je suis sorti d'affaire.

Moralité : à l'avenir les tas de pois, ça sera uniquement au portant !

Il n y a pas que la fatigue qui fait faire des conneries. L excitation, la tension nerveuse et la pression des pairs aussi.
Je commence des pratiques sur un 37 pieds, entouré de autres débutants plus ou moins inconnus. Pratique d accostage de quai en marche avant, marche arrière, perpendiculaires, etc. Quand on est pas à la barre, on a toujours l impression que les autres arrivent arrivent beaucoup plus vite... Mon tour arrive, accostage en marche arrière (particulièrement réussi, merci) félicitations, petit debrief, ça a bien été, merci, oui vous aussi, merci blablabla... 15 sec plus tard, aller, au suivant, on remet ça. Heuuu, qui est ce qui a laisser le moteur embrayé en marche avant?

Puis une autre fois sur un autre bateau: "paré à affaler" je reprends la balancine, je vérifie le taquet. "Paré". "on affale". Je commence à faire glisser la drisse doucement (heureusement). La bome a faillit me tomber sur la gueule. Sur ce piano là, le taquet en l air signifie décoincer. C est l'inverse sur l autre bateau....