Les leçons d'un naufrage

Le 19 octobre nous avions mouillé avec Altaïr dans une calanque au environs de Pollença à Mayorque.

Nous partions pour notre tour du monde et des la première étape nous nous sommes planté bêtement sur les cailloux à la suite d'un coup de vent méchant qui nous a fait chasser notre ancre.

Première erreur
Mouiller dans une crique exposée au vent d'est même l’hiver.

Deuxième erreur
1m d'eau sous la quille seulement, le temps de sauter dans le caleçon et de relever l'ancre la quille tossait déjà sur le font le moteur n’étalais déjà plus la houle et le vent de face.

Troisième erreur
Lancer un PAN PAN qui m'a fait perdre un temps fou en répétant 20 fois ma position à des gens ne comprenant pas le Français, alors que ma VHF ASN est censé donner ma position.

Quatrième erreur
Partir sans équipier, avec une femme et un enfant.

Voila en gros les conneries qu'il ne faut pas faire.
En tout cas vive les bateaux acier, nous on s'en sort avec quelques bleus, Altaïr lui et très abimé.

Richard

L'équipage
15 nov. 2011
15 nov. 2011

Triste !
J'espère que c'est réparable.

15 nov. 2011

Merci pour ce courageux retour d'expérience.
Ce type de photos est toujours très difficile à regarder, alors j'imagine quand il s'agit de son bateau...
Bon courage !!!
Gio

15 nov. 2011

Désolé pour vous!
Vous pensez pouvoir réparer et repartir, ou tout s'arrête ici ?

En tout cas, merci pour le partage d'expérience, ça sert toujours...

Bon courage

15 nov. 2011

Bonjour Occit,
Désolé de ce naufrage, qui heureusement se termine quand même pas trop mal, puisque l'équipage et sain et sauf et le bateau récupéré.
Bon courage pour sa remise en état et bonne chance pour votre TDM, qui est juste un peu retardé.
Amitiés

15 nov. 2011

Plus de peur que de mal tant mieux, mais quelle horreur...
Désolé pour votre voyage qui ne sera que partie remise j'espère.
Courage !

15 nov. 2011

Bon courage... pas de mal physique, mais je suppose que voir son bateau dans cet état ne doit faire pas de bien au moral. Je souhaite de tout coeur que ce soit réparable et que ce naufrage ne reste pour vous qu'un mauvais souvenir, que vous pourrez raconter à vos visiteurs sur votre bateau remis à neuf !

15 nov. 201115 nov. 2011

Bonjour,
Nul n'est à l'abri d'une connerie ou d'une fortune de mer!!!
Je suis monté sur une caye à Vieques, j'y ai laissé mon hélice, un passe coque avec sa voie d'eau correspondante, quelques bosses sur la coque...
J'ai été jeté à la côte aux Bahamas par un Norther un peu musclé : là c'est le côté babord qui a bien morflé!
J'ai éclaté mon moteur entre Panama et les Galapagos et j'ai dérivé sans vent pendant quinze jours.
Je poursuis mon voyage quand même!
Tout ça pour te dire que les autres aussi font des conneries et que tu n'es pas un plus mauvais marin que la moyenne!
Tout ce que je te souhaite c'est de pouvoir repartir!!!
Bonne chance et tient nous au courant sur HEO!!!!

15 nov. 2011

aie, heureusement que vous n'avez rien, j'espère que le courage que vous avez vous permettras de réaliser votre projet.

15 nov. 2011

Bon courage et merci pour ce retour.

Par rapport à ton analyse, un équipier de plus aurait-il changé quelque chose ?

J'espère que cet accident ne vous dissuadera pas de repartir.

En tout cas bon courage pour cette épreuve

15 nov. 2011

ça me tord le ventre de voir ça!

Le rêve transformé en cauchemar !

Merci de prendre la peine de partager ainsi votre affreuse expérience.
Et courage.

Thierry, sur Troll

15 nov. 2011

Une coque qui souffre n'est jamais belle à regarder...triste! heureusement pas de dégâts humains. Bon courage pour la remise en état et les discussions avec l'assurance. je suis en Espagne jusqu'à mi Décembre (Moraira) si tu as besoin d'un hébergement pour suivre tes travaux je suis prêt à t'aider!

15 nov. 2011

Bon courage pour la suite,

Sincèrement, Fostermax.

15 nov. 201116 juin 2020

Cher Richard et chère compagne de Richard, nous sommes de tout coeur avec vous.
Notre Skol a subit quelque chose de semblable (pour le type et l'ampleur des dégats) en mai 2010. Votre photo m'a tiré des larmes pour vous et en souvenir de notre propre détresse lorsque notre bateau était dans cet état.
Espoir : c'est faisable, le métal ça se répare, notre Skol flotte aujourd'hui gaillardement
Attention : à l'assurance, l'expertise, le choix du chantier
Préparez-vous : à investir si vous le pouvez un max de main d'oeuvre dans le chantier.

si besoin, nous serons à votre disposition pour conseils, réflexions, partage d'expérience dans cette aventure "operation restore Altaïr"

Courage
Isabelle (et Ariel)
section "opération restore Skol".

Le matériau acier a sauvé le bateau. A l’heure du choix, ne jamais oublier que la contrainte d’entretien est une contrainte bien secondaire devant les aléas de la navigation en grand voyage. Et les divers commentaires montre que nul n’est l’abri d’une erreur. La même fortune de mer avec un polyester ou un CP se serait terminée par une perte totale. Fin du rêve !
La remise en état sera toujours trop longue et toujours trop coûteuse mais un nouveau départ sera possible. Reste le traumatisme qu’il faut surmonter. Alors courage, rien n’est perdu. Le positif reste, malgré tout, une expérience certes chèrement acquise mais à proximité des moyens technique Européen.

15 nov. 2011

De tout coeur avec vous. J'imagine le désespoir de retrouver son bateau dans cet état.

Mais il ne faut pas se jeter la pierre : je viens de regarder la météo à Palma pour la journée du 20 octobre et, même a posteriori, il n'y avait pas de quoi vraiment s'inquiéter à mouiller sur des fonds de plus de 3m. Je suppose que ce sont des rafales d'orage qui vous ont fait chasser et, ça, c'est imprévisible. Voir, par exemple, ce qui s'est passé à Lefkas fin septembre dernier.
Il ne faudrait surtout pas que ce qui est une fortune de mer au sens propre fasse perdre sa confiance en lui au capitaine. Parce que je croise les doigts pour que ce soit réparable et que ce grand départ ne soit que partie remise.

Bon courage

Peio
Haize Egoa

15 nov. 2011

brrr

Ca fait froid dans le dos. Déjà que je ne dormais pas bien au mouillage par temps de Demoiselle en été...

15 nov. 2011

on se dit toujours "j'aurai du faire ça... ne pas faire ci..."
on est de toutes façons jamais à l'abris des aléas de la vie.
Je vous souhaite plein de bonnes choses pour le remettre au plus vite à flot et repartir encore plus motivés dans votre aventure...

15 nov. 2011

C'est très bien de reconnaitre ses erreurs mais celle-ci n'auraient elles pu éviter grâce à une formation sérieuse de plusieurs stages de croisière suivies de navigation avec des plaisanciers expérimentés?

Mouiller par 1 m d'eau dans une crique susceptible d'être exposée au vent n'est pas raisonnable... Cela fait cher payer pour l'apprendre et cela aurait pu être pire.

15 nov. 2011

Merci pour ce témoignage.J'ai coutume de dire que je reconnais les vrais marins au fait qu'ils osent raconter leurs erreurs pour les éviter aux autres...
Une équipière habituellement très réfléchie et qui a fait pas mal de stages aux Glénans était déçue que je ne mouille pas plus près de la plage à Houat - et ce n'était pas la première. Je citerai donc cet exemple si on m'accuse de paranoïa !

15 nov. 2011

Bof! Croire que des stages de voile mettent à l'air de tout est une erreur grave, car elle peut amener à croire qu'on sait tout un jour dans sa vie!

Ce qui comme chacun sait n'est pas vrai.....dans la vie comme en mer! :heu: :tesur:

15 nov. 2011

la moitié des moniteurs de voile ne savent dejà pas prendre un katway sans cogner... alors apprendre à mouiller :heu:

15 nov. 201115 nov. 2011

On m'a traité d'inconscient une fois sur ce forum car je ne savais pas amorcer le circuit de gasoil alors que j'avais rendez-vous pour le carénage et je demandais de l'aide. Je mettais carrément la vie de mon entourage en danger.

Je ne partais pourtant pas pour un tour du monde !

Peut être ce petit désagrément était un cadeau déguisé.

On fait tous des erreurs. Pourvu qu'elles n'aient pas de conséquences graves.

16 nov. 2011

Personnellement, la seule erreur que je pourrais voir dans cette triste histoire pourrait (je dis bien "pourrait") être de ne pas avoir pris une météo sérieuse avant de mouiller là. Dans une moindre mesure, elle pourrait aussi être d'avoir mouillé un peu court, peut-être avec une ancre qui ne plante pas bien (CQR ?).

Pour le reste, je trouve que Occit se fustige pour rien et j'espère, encore une fois, que cela ne va pas le décourager pour le futur que j'espère radieux, pour lui et sa petite famille.

Peio
Haize Egoa

15 nov. 2011

Sans doute, mais ce n'est pas nécessaire de l'accabler, notre ami a déjà analysé les erreurs dont il parle, celles dont il ne parle pas, et comment y remédier.

De telles fortunes de mer sont arrivées à des navigateurs très expérimentés.

Souhaitons-lui de bien réparer son bateau et de ne pas se décourager pour la réalisation de son projet.

15 nov. 2011

Courage...heureusement ce ne sera "que" de la tole froissée !
et bientot plus qu'un mauvais souvenir.

celle là au moins vous ne la referez plus...

c'est dans une des petites calas avant de rentrer dans la baie de Pollensa au niveau du cap Formentor ( je pensais cala Murta ou Gossalba )??
sur qu'avec la mer d'Est qu'on a eu ces derniers temps ça devait rentrer fort...

15 nov. 201116 juin 2020

Je te trouve un peu rude, Viking35. Qui te dit que Occit n'est pas un "plaisancier expérimenté" ? Et, quand même cela serait, aucune école de croisière, aucune expérience ne met à l'abri de tous les aléas qui peuvent survenir en navigation, que ce soit en mer ou au mouillage.

J'ai la prétention d'être un plaisancier plutôt "expérimenté" et, pourtant, une aventure similaire à celle que Occit vient de vivre a bien failli m'arriver :
Les 2 photos jointes ont été prises au mouillage de Poliagos (une île déserte à proximité de Milos, Cyclades). Nous sommes fin juin, c'est juste avant le coucher du soleil et rien ne menace. D'ailleurs, nous dînerons dans le cockpit en profitant des dernières lueurs du couchant. La première photo montre la vue à l'avant du bateau. La mer est presque plate à l'exception d'un tout petit clapot qui m'a engagé à mettre un bout à terre (une sangle qu'on devine dans le coin droit de la deuxième photo, prise de l'arrière) de façon à rester face à ce clapot au cours de la nuit (bon sommeil oblige).
Nous sommes allés nous coucher vers 23h, tranquilles comme Baptiste avec, nous aussi, un bon mètre d'eau sous la quille et une absence totale de vent. Nous fumes réveillés vers 4h du matin par des éclairs à répétition et des coups de tonnerre de plus en plus proches. Le temps d'enfiler un vêtement et le vent qui nous arrivait à présent plein travers tribord était monté à 25 Kn dans les rafales. Un quart d'heure après, il soufflait toujours travers à 45 Kn avec une pluie battante, suivie de grêle très grosse et très dense qui nous empêchait de voir la proue du bateau (pour ne pas parler de la côte pourtant proche).
Mon premier réflexe avait été de mettre le logiciel de nav' et le moteur en route. Vu la grêle et l'absence totale de visibilité pour ce qui se passait dehors, nous nous sommes donc réfugiés à l'intérieur, à surveiller la tenue du mouillage sur l'écran de l'ordinateur. A ce moment le vent est encore monté et 3 rafales ont couché le bateau à au moins 45°, faisant dégringoler votre serviteur et un tas de choses à l'intérieur. C'est à ce moment que la sangle --prévue pour tenir 1,6T-- a cassé et le bateau est parti très vite sur sa chaîne, ainsi qu'il était manifeste sur ScanNav (voir trace rouge sur la 3eme image).
Je ne pouvais pas embrayer le moteur à cause des 30m et plus de sangle qui traînaient dans l'eau à l'arrière. Je suis sorti rentrer ça en catastrophe, ai mis en avant lente et suis re-rentré surveiller ce qui se passait sur l'écran. Depuis notre réveil, il ne s'était pas passé 3/4h.
Le vent, toujours aussi violent, a dû faire le tour du quadrant puisque le bateau a effectué un tour complet autour de l'ancre (bien visible sur la trace rouge) sans que celle-ci ne décroche, heureusement.

Bilan : la sangle cassée, la perte de tout ce qui était dans l'annexe et le moteur de celle-ci qui avait pris plusieurs bains lorsqu'elle devait faire des loopings au bout de sa longe (loopings que je n'ai pas vus). Mais si la sangle avait tenu et que ce soit l'ancre qui avait décroché, le bateau aurait été jeté sur les rochers en moins de temps qu'il ne m'en faut pour l'écrire.

En conclusion, c'est le genre de situation tout à fait imprévisible, à laquelle aucune école de croisière ni aucune expérience antérieure ne prépare et qui se solde bien si vous avez un peu de chance, très très mal si la chance vous abandonne (la sangle qui résiste et l'ancre qui décroche, par exemple).

C'est pourquoi ce n'est pas très gentil de faire la morale à Occit qui s'accable déjà bien trop tout seul.

Peio
Haize Egoa

15 nov. 201115 nov. 2011

Donc, si je retiens bien la morale de ton histoire, toujours mettre du petit quand on s'accroche cul à terre.
J'ai juste ?

15 nov. 201115 nov. 2011

Tout à fait. Au bout de la même sangle, j'ai maintenant un "fusible" constitué d'une boucle en aussière de 10mm que je passe sur le rocher auquel je m'amarre. Si le vent est fort et que je suis sûr (autant qu'on puisse l'être !) qu'il restera plein arrière, je double la sangle avec une grosse aussière. Et ce, c'est seulement si je ne peux pas éviter le bout à terre (pas l'évitage ou fond qui descend très vite sous le vent, comme c'est fréquent dans ces coins là).
En tous cas, depuis ce jour, j'évite les bouts à terre "de confort".

Peio
Haize Egoa

15 nov. 2011

Mon message plus haut, s'adressait aussi à Viking35, qui a effectivement beaucoup d'expérience, mais la dent un peu dure !

Allez bon courage Occit, nous sommes moralement avec toi.

15 nov. 2011

Bon courage à occit qui démontre sa lucidité laquelle est une réelle qualité marine.
Pour ce qui est des bouts à terre, ce système très en vogue m'a toujours déplu ( l'idée d'avoir un fil à la patte...) et l'expérience de peio confirme mon aversion. Pourquoi cette manie lorsque l'on peut se mettre au milieu de la calanque et tourner tranquillement avec le vent?

16 nov. 2011

Salut, Romain

Non, ce n'est pas une "manie". Assez souvent, on est obligé de le faire. Par exemple quand on mouille dans une baie où le fond est de de 20/25m au centre, ce qui obligerait en théorie de larguer un minimum de 70m de chaîne et qu'il n'y a pas la place pour tourner autour en toute sécurité.
Ou encore lorsqu'on voit de gros yachts qui ont, eux, un bout à terre et dont on sait par expérience qu'ils ont largué au moins 100m de chaîne, quasiment sur la rive opposée de la baie. Là, le choix est de mouiller sur leur chaîne, à la perpendiculaire, ou de mouiller en parallèle et, donc, de porter aussi un bout à terre.
Enfin, c'est une sécurité certaine lorsque le fond passe, par exemple, de 10 à 50m sur une distance de 100m vers le large ou le centre du mouillage. Dans ce cas et si on peut s'arranger pour que le vent vienne en plein sur le cul du bateau, il vaut mieux que l'ancre ne soit qu'un stabilisateur dont le seul rôle est de vous maintenir dans l'axe du dit vent, à charge pour le bout à terre de servir d'ancre véritable.

Maintenant, ce que j'ai totalement arrêté, c'est de porter un bout à terre "de confort", juste destiné à maintenir le bateau face au clapot pour éviter de rouler un peu la nuit.

Peio
Haize Egoa

15 nov. 2011

Qu'elle horreur... On met tellement d'énergie et de temps à préparer nos bateau que de vivre ça au début de son trip est une réel catastrophe.

Je compatis tellement... je te souhaite beaucoup de courage pour te relancer dans un projet similaire.

C'est vraiment triste et j’espère que tout ira bien pour toi pour la suite.

Pour l'accident, je ne reconnais pas la baie de polenca. Je mouille d'habitude devant le port et là il y a peu de fonds, ça ressemble a la description mais pas au photo, mais les fonds propose une forte adhérence.

Je ne suis pas d'accord avec ce qui est dit plus haut, formation ou expérience ne sont pas la cause. Tu as bien examiné les erreurs et on peut surement en rajouter une : la précipitation (ou la panique).

Dans une situation comme celle ci, il faut savoir réagir vite et prendre les bonnes décisions. L'appel a la VHF était clairement inutile...
Un autre mouillage aurait surement permis de n'abimer que la quille.

Je comprends pas : Le moteur n'étalait plus la houle? Il doit y avoir pas mal de canasson la dedans, comment c'est possible?

Bon courage pour la suite.

15 nov. 2011

Merci Occit pour ton récit et ton partage d'expérience.
Moi qui ait encore peu d'expérience nautique hauturière, je te confirme que j'apprends beaucoup de ton témoignage et des commentaires associés.
Il faut du courage pour se remettre en question et plus encore pour rendre public ses erreurs. Bravo.
Tous mes souhaits de réussite dans la remise en état et la poursuite du projet.

Terje

15 nov. 2011

J'espère que votre moral n'en aura pas pris un coup. Bonne courage pour la suite.
amitié.

15 nov. 2011

Salut Richard

J'ai appris il y a peu la catastrophe pour Altaïr, et je la redécouvre ici.
Je suis sans voix devant ces images.

Je crains qu'il ne soit irréparable à prix raisonnable. Pour le montant du devis, tu peux en effet aisément trouver un autre bateau peu équipé et récupérer tout le matériel d'Altaïr pour le mettre sur le prochain, ou pour la revente (portique, panneaux solaires, voiles, winches...). Mais je me doute que tu as dû déjà y penser.

J'imagine aisément que le moral doit être bien bas, et je suis de tout coeur avec toi (je suis hélas trop loin pour te filer un coup de main). Heureusement que la petite famille va bien.

Bon courage. Salutations amicales.

Philippe, sur Prosper

15 nov. 2011

Dans la liste des erreurs figurent femme et enfant. Mais les pauvres n'y sont vraiment pour rien et un équipier n'y aurait rien changé car le skipper, seul maitre à bord impose ses choix et doit les assumer, ce que vous faites courageusement. Il est certain que ce type d'endroit est un véritable piège si le vent s'y engouffre. On evite d'y rester et toujours sur le qui vive, ou on verrouille le bateau, où on dégage tant qu'on le peut, mème si l'on doit affronter alors de très dures conditions de mer. Tout le monde se trompe et alors il faut que ce soit un jour de chance.
Il ne vous reste plus qu'à rebondir. Courage.

15 nov. 2011

j'ai vu des voiliers acier meme état apres un cyclone sortir comme " neuf" !!!
Si on ne navigue pas sur son propre voilier , on ne fait pas de conneries .
Ceux qui donnent des cours de nav n'ont pas justement l'expérience....
J'ai recontré des allemands qui avaient refait leur 15m naufragé dans les sub australes( deception) Ils continuent à naviguer et ne sont plus tout jeunes .
bon courage et donnes nous de tes nouvelles

15 nov. 2011

MERCI un grand MERCI à tous ceux qui nous racontent leurs fortunes de mer, et qui rappellent deux grands principes à la fois éthiques et philosophiques:
1-sécurité pour l'équipage, pour les hommes et les femmes, tout faire pour que les matelots soient "safe"
2-les erreurs, conneries et bêtises arrivent toujours très et trop vite, il il nous faut toujours anticiper, avoir une longueur d'avance.

15 nov. 2011

Bon courage à toi…

15 nov. 2011

dur pour un départ.. je compatis.
Heureusement toute la petite famille est sauve!

Les expériences des uns et des autres font froid dans le dos mais pourront peut etre nous servir pour avoir des comportements ajustés le jour où....
Mais va-t-on réagir dans une situation pareille??
Merci pour ton récit et ton analyse

16 nov. 2011

je crois aussi que lorsque l'on part avec femme et enfant(s) il faut penser " solo" dans toutes les manoeuvres.

16 nov. 201116 nov. 2011

tout a été dit , avec femme et enfant il faut etre bien plus attentif qu'en solo .

perso :primo au mouillage forain m^me s'il fait beau je dors tout habillé .
secondo: avec un coup de vent je dors dans une converture dans le cockpit m^me s'il pleut. et le lendemain en navigant je fais ma sieste .

on se moque un peu des conseils des stages etc : que dit-on sur un mouillage ? : avoir toujours une personne qui veille ...

josé

16 nov. 201116 nov. 2011

J'ai pratiqué pas mal de mouillages forains sur un ou deux jours durant les vacances, on peux dans ce cas suivre ton conseil.

Mais dans quelques années, j'espère bien écumer la Méditerranée (et les reste du monde...) et rester plusieurs jours, voire plusieurs semaines au mouillage. Je pense que dans ce cas il faut pouvoir adopter un autre rythme de vie. Quelqu'un a des conseils ou des astuces à prodiguer ?

16 nov. 2011

La première règle est évidement de choisir un endroit abrité, en imaginant que le vent va tourner dans la nuit (effet du thermique).

La deuxième, si tu restes quelques jours, c'est de plonger pour voir ton ancre. Il suffit parfois de la bouger à la main de quelques dizaines de centimètres pour changer considérablement sa tenue (genre la sortir des posidonnies pour la poser sur une clairière de sable).

S'il y a du vent, reste dehors, réfléchis à ce que tu feras si ça dérape notamment en définissant une route de sortie du mouillage. Prépare toi. Si la houle commence à rentrer en même temps que le vent monte, n'attend pas et dégage.

Rapidement, tu trouveras ton rythme et tu dormiras comme un bébé quand tout sera calme et tu te réveilleras en un éclair au moindre bruit insolite.

Jacques

16 nov. 2011

Tu me rassures, c'est déjà ce que je fais juste pour une nuit, je dois être parano :-)
C'est marrant d'ailleurs, je me reveille dès que le vent tourne, même s'il est très faible.

Et à part la patte d'oie, des conseils spécifiques pour un cata ? (fardage...) C'est pour l'instant mon choix pour une vie future sur un bateau, le seul problème étant le coût d'un 40 pieds ...

16 nov. 201116 nov. 2011

Oui dans les endroits délicats, que je ne connais pas, je note le cap pour sortir en urgence au cas ou…
Ça s'affiche où ça veux !!!

16 nov. 2011

Certains ont mal interprétés mes propos précédents. Pourtant, je posais juste une question.
En effet, je trouve que la formation de trop nombreux plaisanciers est un peu légère, il est donc logique d'en subir les désagréments à ses dépens. Cela s'appelle l'expérience.

J'ajouterais à ce qui a été dit, en particulier par Calypso, que je raisonne toujours comme si je devais partir de nuit à la voile sans moteur. Ce qui m'a évité deux ou trois fois quelques désagréments...à Dixcart bay et au Havre Gosselin à Serk, en particulier.

En conclusion, jamais je n'aurais mouillé de nuit dans une calanque étroite susceptible d'être exposée au vent. Et cela, je l'avais déjà appris lors de mes premiers stages de croisière

16 nov. 2011

je partage ledésarroi d'occit...et une bonne partie de son analyse...mais pour en tirer les "leçons" complètes pourrait il nous préciser:
ou exactement il était mouillé?
quelle longeur de chaine et ds quelle hauteur d'eau
Quel est le poids de son bateau et la puissance de son moteur et du guideau
quelles étaient les prévisions météo
merci et désolé pour ta mésaventure,et,ds ces cas là:vive l'acier!

16 nov. 2011

pour ma part même en situation de grand beau temps stable sans houle existante ni prévue (la houle est prévue en med sauf tsunami)

alarme sondeur haute et basse, alarme mouillage gps

je suis solo en général

bateau prêt à partir en 2 minutes

maintenant je dors bien

si mouillage abrité mais vent, dans le carré, porte ouverte, frontale sur la table du carré et les alarmes

16 nov. 2011

Moi, je trouve des points positifs : tout le monde est sauf, le bateau est réparable (bon choix du départ), le reste n'est que du temps et des moyens conséquents à investir. Et pour le moral, tous les héotiens compatissent .
Bonne continuation. :-)

16 nov. 2011

j'ai passé plus d'un an en solo dans des coins ventés.... j’empennelais et mettais beaucoup de longueur, j'ai toujours bien dormi :heu:

17 nov. 2011

Bon courage pour la suite. Seuls ceux qui ne naviguent pas n'ont pas fait de c...

Avec toi
Lionel

Le Stromboli: « phare de la Méditerranée » 😀

Phare du monde

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