les déçus en bateau

tant de gens rêvent du TDM ou d un TDA , combien sont rentrés ou ont arrêtés le voyage , déçus
On repart , mais a la lecture de pas mal de gens je crains ceci par rapport aux années que j ai connu

L'équipage
1j

Les déçus et les échecs sont assez discret


Je pense qu'il faut oublier ce que l'on a connu et repartir sur de nouvelles bases.


mayko:10 a 100 fois plus de monde dans certain endroit "trop accessibles"' ..le GPS a fait des ravages. les petites antilles etant la destination la plus courues proches de l'europe , j'y retournerai tout de meme pour voir encore au moins 1 fois ( enfin 2 fois ) un ocean·le 16 juil. 16:15
tikipat:partir sur une feuille blanche ·le 16 juil. 17:06
1j1j

D'après moi, c'est pas très grave de renoncer ou d'être déçu. Si il s'agissait d'un rêve, ça serait plus ennuyeux d'avoir des regrets de ne pas avoir essayer.

Pour toi, c'est un peu différent, tu as déjà fait et tu sais de quoi il s'agit, donc soit tu as encore envie, soit pas. Si tu n'as plus envie, c'est pas bien grave de ne pas y aller, si tu as envie, alors faut y aller sans se poser trop de questions et tu verras bien si tu est déçu ou pas.

Tout ça AMHA bien sur.

PS : Je précise, je n'ai AUCUNE compétence en psychologie, donc à prendre comme un simple commentaire de comptoir ! (oups, de forum, pas de comptoir ... 😁)


J'ai un bon copain qui a fait arriver à la retraite le TDM en 4 ans.
Je lui ai posé la question. Il regrette lui et son épouse.
Durant le périple sa fille a eu de gros problèmes, divorcé, cancer, chaumage etc elle avait alors besoin de ses parents, ils n'étaient pas là.
Maintenant ils sont vieux plus de bateaux et ils sont seul alors qu'à leur tour ils ont besoin du lien familiale. La fille c'est reconstruit sa vie mais à pris ses distances


xabia:Chaque cas est particulier...qui dit que s'il avait été là pour leur fille... aujourd'hui avec un nouveau compagnon la situation serait la même...(sauf qu'ils auraient regrettés de n'avoir pas pu faire leur tour )·le 16 juil. 16:04
Calypso2:C'est son regret, le reste n'est que chimaire ·le 16 juil. 16:06
tikipat:désolé mais la fille est égoiste , la preuve , elle fait pire ·le 16 juil. 17:11
Calypso2:J'évite d'être un jugement de ce que je ne connais pas ·le 16 juil. 18:21
tikipat:j ai connu en voyage deux cas similaires , et pareil deux filles qui en voulaient que les parents partent en voyage ·le 17 juil. 15:39

Les déceptions sont généralement à la hauteur des attentes. Certains se fixent des objectifs très élevés, c'est une manière assez sûre de finir déçu.

On le sait: le monde change. Je ne retrouverai jamais le charme de Capraia en 2000, quand nous posions l'ancre au milieu du port et reculions cul à quai. Depuis, les pontons flottants ont envahi le port et les disoccupati te prennent immanquablement - et mal - tes amarres contre quelques piécettes.

Si j'ose un conseil: pars sans programme. Pas de TDA mené tambour battant en 12 mois, réservations incluses, ni de TDM en 3 ans. Prends le temps. C'est ton bien le plus précieux: tu as le temps. Que t'importe de rester 2 ou 3 mois à Porto Santo ou à Agadir si tu y es bien? Il fallait absolument prendre le train des alizées pour cette transat? Et alors? On est bien aux Canaries de février à août, même si les mouillages sont parfois rouleurs. On y trouve aussi quelques ports aux tarifs raisonnables et les échanges avec les navigateurs "en attente d'une prochaine saison" pour cette fameuse transat y sont d'autant plus agréables.

Il y a forcément des moments plus pénibles, des problèmes techniques qui s'accumulent, certaines personnes qui manquent de bienveillance, mais au final, si les avantages de ta croisière surpassent ces inconvénients, tu n'auras pas de regrets. Et c'est bien la seule chose qui compte.

Bon vent! :-)


J'aime bien la vision de @NOW.
Essayer et renoncer c'est mieux que de ne pas essayer.


je pense a Ar-Nem , il voulait rentrer , la famille manquait , la chaleur pas facile pour des Bretons , et un peu les iles Antillaises , mais il la fait , il sait , c est bien ...


tikipat:plus de nouvelle de leurs retour a terre ·le 16 juil. 20:07

Poste qui serai mieux en taverne.

Histoire rapporté par une skippeure avec qui j'ai navigué:

Il y a quelques années un dufour d'une quarantaine de pieds tout neuf était en vente sur la façade Atlantique.

Il appartenait a un couple de belge quarantenaire. Qui avait fait quelques stages / croisières tranquille. Ils voulait partir en TDM. Grand bateau pour grand rêve. Bref, ils avaient mis le paquet.

Quelques semaines après l'achat, ils ont pris F6/F7 entre la Rochelle et Oleron. Une nuit d'enfer, terrifié, boule au ventre, incapable de gérer la bête.

Aussitôt rentré, aussitot vendu.
Fin de l'aventure et du rêve voile.

Morale de l'histoire ? Aucune.


Pat45:oui, ce genre d'histoires, on en connait tous...mais la majorité des équipages rencontrés s'éclatent!Alors oui, il y a des bouées un peu partout, des locaux plus ou moins contents de voir arriver des voiliers, etc..;mais il reste tout de même beaucoup d'endroits sympas, ou on peut mouiller tranquille.Presque toutes les rencontres sont intéressantes, on lie de nouvelles amitiés, ou pas...alors oui, parler un peu d'anglais aide à sortir de la sphère franco-française, un peu d'espagnol est un plus dans certains coins.Et puis tout dépend sûrement aussi de la vie qu'on "quitte", non?·le 16 juil. 18:01
mayko:si on part sans experience c'est sur que ca va merdé·le 17 juil. 13:58
Pat45:Bah non, pas forcément...😁·le 17 juil. 19:03

les sous sont un frein aussi , le voyage peut couter cher si des soucis en cour de route , même sur un bateau simple .


1j1j

On rencontre peu de déçus. Néanmoins, on peut aussi répertorier à contrario, ceux qui restent. Et là, les profils se regroupent souvent, tant au niveau du type de bateau qu'au niveau de la philosophie de la vie.
Il y a quand même une certaine constance au niveau du mode de vie : plus l'éloignement du mode de vie terrestre est important, plus l'adaptation à la vie marine est facile.
Rapport au temps, rapport au confort, rapport à l'argent, à la vitesse, aux équipements... beaucoup ne passent pas le cap, et restent dans une vision terrienne de le vie en mer et ne s'adaptent pas. Certains mettent plusieurs années à le passer.


1j1j

J'avais lu qu'au contraire dans les 100 % de gens qui rêvent de voyager au long cours, la sélection se fait assez vite, entre ceux qui ne tentent même pas l'achat d'un bateau par exemple ,puis ceux qui essaient des navigations côtières mais qui finalement ne vont pas plus loin, et il y a encore un pourcentage encore plus réduit de gens qui finissent par partir . Et parmi ces gens-là il y a encore un pourcentage assez élevé de gens qui abandonnent ,soit parce qu'ils sont déçus en effet, soit parce que ça se passe mal au niveau couple relation, ou finance, ou ils se font peur en mer ou tout simplement ça ne convient pas aux rêves quand ils font face à la réalité . Et puis il y a un petit pourcentage qu'on pourrait estimer à 1 % par exemple, qui passe le cap de la sélection et qui voyage au long cours pour une durée indéterminée et pour qui ça convient .
En tout cas j'ai souvent lu ce genre de pourcentage, et ça correspond des fois aussi à ce qu'on observe sur pas mal de chaînes Youtube de voile : on voit beaucoup de projets se creer, de chaînes de voile aussi, avec un gros projet de changement de vie et de voyage à bord, voire qui essaint de se financer avec des followers et autres patreons, mais ca marche rarement, et il y a aussi un écrémage assez sérieux quand on voit des chaînes Youtube qui s'arrêtent d'un coup et dont on entend plus parler au bout de deux ou trois vidéos de préparation ou de navigation sur le bateau .
Donc j'imagine que statistiquement il y a quand même un pourcentage assez élevé de déçus et d'abandons


ED850:Oui, tu as raison. Quand je mets "on rencontre peu de déçus", c'est dans le sens "ils se sont arrêtés avant".J'avais essayé un jour de lancer un fil pour tenter de suivre le cheminement des multiples fils traitant du bateau idéal pour ou de ceux qui titraient leur demande par "je pars faire le tour du monde". Ce genre de question n'a pas de chance d'aboutir, car ceux qui arrêtent ont souvent un sentiment d'échec et ne souhaitent pas s'épancher.C'est pourtant intéressant quand on arrive à déterminer ces causes. Malheureusement, je pense que c'est rarement le cas, car il est souvent plus facile d'incriminer des causes extérieures (chaleur, pannes, moustiques, accueil...) que les causes réelles.·le 16 juil. 19:31
ourob:Il faut aussi reconnaitre que vivre à l'étranger sur un voilier en voyage implique un mode de vie radical. Je rejoins ED dans le fait que si on n'accepte pas de vivre avec la mer ça ne marche pas. Il y a tellement de contraintes inhérentes à la vie en bateau que si on arrive pas à compenser par la satisfaction de la mer, du mouvement, du temps qui passe, du vent, de la simplicité, l'autonomie etc... On finit vite par dépérir à bord, et alors mieux vaut renoncer, sinon on sait bien que ça finit pas jojo..La question c'est est-on sur un bateau pour voyager pendant 6 mois, 6 ans ou 60, ou bien est-on sur un bateau pour vivre en mer pour 6, 6,ou 60?Nous par exemple au bout d'environ 3 ans sur l'eau on repart pour encore un bon tour, mais on sait très bien qu'on devra revenir à terre, pour bosser et assurer nos vieux jours. Si on avait une rente par exemple, c'est pas dit qu'on envisagerais pas de vivre sur l'eau toute notre vie. Sur de la longue durée il faut aussi avoir un revenu suffisant... De toute façon l'être humain n'est pas fait pour vivre sur un bateau, il peut juste tenter de s'y adapter, et le meilleur moyen pour y échouer c'est en cherchant à vivre comme à terre...·le 16 juil. 20:59

En ce moment il y a un paquet de youtoubeurres qui ont mis leurs voiliers en vente ou qui ont arrêtés.
Je pense que de nos jours il y a aussi un effet de mode pour certains qui se rendent compte que cela n’ai pas si simple qu’il n’y paraît.
Après ils ont eu le courage de tenter et même de réaliser pour l’ensemble d’entre eux.
La mer…


Bonjour à tous,
Déjà 3 semaines que nous sommes rentrés…
Entre le nettoyage et le rangement complet du bateau, les amis et la famille à revoir, nous avons été occupés à 200% …
Je compte faire un débriefing de notre tda.
Mais pas tout de suite.
Mais rassurez vous : tout va bien pour nous!
À bientôt,
Patrice


Jamais déçu à partir du moment où ce sont la rencontre des gens, d'autres cultures, la découverte de paysages surprenants qui priment. Ma coéquipière n'a jamais aimé être en mer et a toujours adoré le voyage et la vie à bord.


Holà,

Le voyage,le risque,la différence, tout ça fait un tout que les personnes habituées à leur train train de vie de terrien n'arrivent pas à dépasser.

Si on ne parle pas l'anglais au minimum,un peu d'espagnol,si on n'est pas prêts à faire un peu d'exercice physique et qu'on manque d'esprit d'ouverture il vaut mieux rester chez soi ...
On les voit bien en voyage,un bide d'athlète de l'apéro, ça critique tout le monde,les locaux,leur bouffe,leur musique, ça reste en groupe de blaireaux, ça squatte dans les ports et ne supporte pas non plus la chaleur tellement ils sont en surpoids...

C'est comme les fanfarons de la montagne ou de la randonnée,ils sont tout équipés dernier cri,le dernier matos indispensable, propres sur eux ,mais au moindre truc un peu dur,qui les sort de leur routine et de leur confort,ils s'effondrent comme un château de cartes...

Il faut de tout pour faire un monde mais le milieu de la voile s'est fortement dégradé, surtout en été, surtout dans tous les coins faciles pour naviguer.

Après dans la foule des gens sur l'eau on rencontre toujours des gens originaux et sympas, mais c'est certain que plus on est loin des zones "civilisées",plus la proportion de gens aimant l'aventure et la découverte augmente...


Je viens de terminer un TDA et je n'ai pas été déçu, même si je n'ai pas rencontré l'extase non plus.
C’était un beau voyage bien agréable dont je rêvais depuis longtemps sans avoir eu la possibilité de le faire avant.
J'ai aimé toute la partie Est de l Atlantique et le bonheur de retrouver les Açores.
Pour avoir vécu longtemps en outre mer pendant ma carrière, je savais à quoi m 'attendre sur la vie Antillaise, par contre je ne connaissait pas le coté plaisance.
L'expérience des deux transats est également très intéressante.
Les gens recontrés au fil des escales resteront les meilleurs souvenirs.
Je suis content de l'avoir fait, j'ai libéré ma tête de ce projet et je vais retrouver avec plaisir des destinations plus proches et tout aussi enrichissantes.


Bonjour

3 pensées dont 2 en mode aparté et quelque peu provocantes :

  • Il n'existe pas semble t'il de statistique concernant les voyages avortés, du style arrêt définitif aux Canaries/Cap verts et autres point de départ avant l'alizé, ou aux Antilles.
    Le voyage n'a jamais été autant populaire et pourtant la voile au long cours restent parcourue de moments difficiles qui peuvent décevoir ou décourager.

  • Que reste t'il de l'aventure en 2024. Pas grand chose à mon avis. Juste un mot qui s'est vidé de sa substance originelle..
    Les vrais aventuriers sont minoritaires, le gros de la troupe se contentent de navigations avec risques minimales. Toutes les aides à la navigations sont là pour rendre le voyage bien plus accessible, là où il serait resté une notion trop risquée à une époque précédente.

  • Le monde de la voile et du voyage se sont fortement boboïsés depuis au moins une décennie. Moi qui souhaite faire un tour du monde, la difficulté va résider dans l’augmentation des prix puisque cette population à niveau de vie élevé attire toujours plus la convoitise.


tuperware:C'est vrais. Avant tu filais de la verroterie à l'indigène maintenant un tél portable. Misère, misère! ·le 17 juil. 11:25
tikipat:Oui les sous y seront pour beaucoup dans un voyage ·le 17 juil. 11:25
SailorAlex:Heureusement l'aventure n'est pas morte en 2024, à la voile ou autre sinon je serai le plus malheureux des hommes, puisque je suis bon à rien d'autre. Qu'appel tu vrais aventuriers ? C'est une définition très personnel. Ce qui est une aventure pour toi ne l'ai certainement pas pour moi, et / ou vice versa. A mes yeux les "vrais aventuriers" ne se trouvent pas dans la plaisance de toute manière (pas même hors des chemins de migration), sauf cas exceptionnel. L'aventure c'est ouvrir des routes, des voies, des manières de faire différemment, etc. En mer, en montagne, en forêt, etc. Avis très personnel évidemment.L'aventure en 2024, c'est comme le bon rap, il n'est mort que si on regarde superficiellement ce qui se passe :). A plus !·le 17 juil. 14:37
tuperware:Merci! Sauf pour le rap :-)·le 17 juil. 14:58
James :Bien dit Lorenzo·le 17 juil. 15:06

Pour ma part, je suis en préparation d'un départ. Je n'ai pas besoin d'un TDM, simplement quelques destinations insolites me raviront.
Donc depuis bientôt 3 ans je refit un voilier. Cela devait être pour 6 mois au départ. Mais je ne suis pas étonné de devoir tout revoir.
Lors de l'achat à Morlaix j'avais envisagé, pour un retour en méditerranée, de passer par la Gironde. Mais l'envie de faire "le grand tour" me tenait aux tripes. J'avais un peu d'expérience à la voile, mais rien de bien torride.
Donc une fois mes amis qui m'ont permis de prendre le bateau en main débarqués à Pornichet, j'ai filé directement sur l'Espagne avec une première escale à la Corogne. C'était à l'époque du Covid, donc pas grand monde en mer. Après quelques sorties familiale, j'ai atterri à Port Saint Louis du Rhône.
Mon but sans prétention est de descendre le long du Brésil (les Antilles que je connais, pas pour cette fois) pour rallier le détroit de Magellan. Je prépare mon bateau pour cela. J'en rêve. Vais je le faire ? J'espère. Je suis seul et me prépare pour cela.
Le départ serait pour l'année prochaine faute d'avoir trouvé sur place des "spécialistes" compétents dans différents travaux. D'où mon retard en parti.
L'envi est toujours encrée en moi et je ne désespère pas de prendre le départ.
Si je devais abandonner, j'aurai au moins la satisfaction d'avoir tenté. Rêver et ne rien faire, c'est la pire des solutions à mon avis.


je reviens sur la preparation , il faut si l'on ne veut pas avoir de surprises idiotes:
*avoir le budget, ce qui ne veut pas dire etre bernard arnault , mais etre sur d'avoir les revenu pour le programme et le bateau.
*etre totalement competent et a l'aise en manoeuvre , en particulier dans le vent fort et le gros temps..ceux qui n'ont fait que du cotier sous couverture meteo , ne sont pas pres
*dans le meme esprit le bateau doit etre tout temps ( pas de limite superieure dans la force du vent et l'etat de la mer)
* on doit etre autonome pour l'entretien et les reparations et/ou savoir ou reparer et avoir les sous pour si on emploi des pros
* derniers "details" a mon sens, savoir se passer de previsions et savoir faire soi meme un prevision a 12h par ex, et aussi savoir navigué sans carte locale en cas d'escale non prevue
*ne pas se trompé dans la gestion des saisons
.
bref toujours mon radotage de prudent limite parano
Apres les histoires personnelles ou de famille, c'est chacun sa merde.


Voyageur29000:Le bateau "tout temps" demontre une pratique passée de la voile , aujourd'hui avec les previsions meteo il faut un bon bateau (hauturier evidemment ) mais les tanks pour affronter F12 il faut arrêter , quant à la remarque sur les cotiers ....et ben on a tous fait du cotier avant d'aller plus loin et sauf a etre idiot on n'est pas aller chercher le f9·le 17 juil. 14:15
mayko:faut arreter les bateau tank ???? pas besoin d'avoir un tank, pour ce qui est des previsions , tout le monde ne les a pas, et de plus il n'est pas toujours possible de s'echapper d'un centre d'action ( sauf si on n'est pas encore parti..apres tout tpemps c'est pas forcement F12 encore que ce genre de meteo sevit de plus en plus ( corse grece?)...beaucoup sont en difficulté ou en stress a 40nds..alors si tu veux ne naviguer que par 15-20nds peut etre faut il choisir une autre activité, mais beaucoup choisissent moteur par petole , et port le reste du temps , du moins ici en med.et entre nous ne jamais voir la mer dans tous ses etats c'est d'un triste, c'est mou , on se fait chier a force·le 17 juil. 14:54
James :à V2900 tu rêves ...Il arrivera tôt ou tard un méchant coup de baston imprévu , surtout avec l'instabilité climatique, où que tu sois...Près des côtes on peut échapper au mauvais temps,au port,dans un abri sous le vent, etc...en pleine mer tu subis ,tu t'adaptes...pas de secours possible dans le quart d'heure qui suit...·le 17 juil. 15:13
tuperware:Le bateau "tout temps"?La base. Pas besoin de tank.·le 17 juil. 15:19
entre-cotes:Bateau tout temps, oui. Et équipage aussi.·le 17 juil. 17:51
Voyageur29000:@mayko,....faut arreter de prendre les autres pour des abrutis …a te lire c'est meme plus que f12 ...tous les bateaux hauturiers tiennent le f10'...et au pire , on affale ...le reste est histoire de bistrot ou de taverne ...ça fait longtemps,que tu n'as pas bouge ?·le 17 juil. 18:05

Pour moi c'est simple, et j'abonde en direction de ce qui a été dit avant : essayer d'émuler une vie de terrien en mer est voué à l'échec. Rester le cul entre deux chaises, c'est cher, et donc souvent un échec. La voile, ce n'est pas que le voyage. C'est même, on pourrait argumenter, l'une des pires manière de voyager. Il faut embrasser complètement et sans concessions le mode de vie. Et pour celà à mon avis il y'a un dénominateur commun : il faut aimer la mer absolument, et les bateaux complètement. Le vent et les embruns !


Sailortoun:+1000·le 17 juil. 14:51
BWV988:@"la voile ce n'est pas que le voyage" +++++++++ Pour m'être baladé en bateau pendant une douzaine d'années, ma motivation première était de "faire" du bateau, le voyage n'étant que la cerise sur le gâteau, et puis on peut tout à fait vivre des aventures extraordinaires et "faire" du bateau de manière aventureuse et engagée sans pour autant voyager.·le 17 juil. 17:47

@voyageur : j'ai ete dans le temps chercher du F10 , j'ai eu 12...une experience irremplacable qui m'a permis en corrigeant quelques erreurs de ne plus jamais etre en difficulté...etre faineant c'est important aussi et je suis tres faineant en mer.
D'autre part , negliger l'apprentissage de la meteo et etre le nez dans les grib sans jamais faire sa propre prevision, c'est aussi simplet que de se dire que la technologie reglera les problemes de l'humanité, rien ne remplace le savoir pur et dur.


"Le voilier est de loin le moyen le plus lent, le plus inconfortable, le plus coûteux, le plus dangereux et le plus humide pour quitter un endroit où l’on se trouve particulièrement bien et rejoindre un endroit – pas forcément prévu – où l’on n’a rien à faire"

Tout la contradiction du voyage en mer est dans cette boutade de Tabarly

On est un voyageur parce qu'on aime le voyage, pas pour arriver à une destination ou pour fuir un passé.
On est un marin parce qu'on aime la mer, sa beauté, ses contraintes, son immensité, ses colères, et aussi parce qu'on aime les bateaux, ces espèces de cahutes flottantes instables, fragiles et humides où la loi des enmerdes s'exprime au carré pendant qu'on essaye désespérément de les faire avancer !
On apprend pas ça en visionnant des vidéos sur Youtube, on le ressent en soi quant on y est, et pour ça il faut bien l'essayer

Mais finalement, pourquoi avoir peur d'être déçu ?
La déception fait immanquablement partie du voyage, tout comme son alter égo la satisfaction, et ces deux-là sont les mamelles où s'abreuve l'insatiable curiosité d'un voyageur.

Le monde avance et se rétrecit ?
Ce sera pire dans dix ans, autant y aller maintenant !


L'échec c'est de ne pas essayer.


Calypso2:Tu as tout essayé ? ·le 17 juil. 16:01

J ai bien aimé AR-MEN , qui a eue le courage d indiquer pourquoi il n allait pas comme prévu sur la Polynésie .


il y a beaucoup de candidats et peu d'élus .
le renoncement se fait dans le silence.
il y a pas mal de temps je possédais un noroit ,petit voilier peu connu maintenant ..
quand je l'ai acheté ,à mon club tout le monde me demandait ou vas tu aller avec ,et moi fier comme un caban ,je leur disait en corse
quand les vacances de juillet arrivaient ,j'avais de plus en plus la trouille ,ma femme ne voulait pas venir et mon fils avait 9mois
finalement je suis parti comme un voleur au cas ou j'aurais fait demi-tour .de toulon j'ai mis 37H et c'est la revellata qui m'a guidé sur l'arrivée .
finalement elle m'a rejoint nous en avons fait le tour et nous sommes rentrés de centuri aux lérins à trois.
souvent j'y pense cette traversée à été ma madeleine .
mais combien j'en ai connu qui devaient partir l'année prochaine
mais le bato n'était jamais prêt et ils sont toujours là .et pourtant avec les moyens modernes ,les voiliers actuels c'est plus facile


tuperware:Mais dans l'absolu on s'en fout Alain. Je me réjouis de t'accueillir sur notre lac. Comme l'autre qui vient de passer à vélo :-)·le 17 juil. 19:51
fritz the cat:j'ai trouvé le pabouk ,mais le vendeur ne qait pas 'il doit le vendre ou pas ,et moi je suis a l'autre bout de la france ,je ne vais pas me déplacer pour rien .mais j'ai un but c'est le principal .·le 17 juil. 19:59
tuperware:Bienvenue ·le 17 juil. 20:23

Personnellement, pas déçu, mais j'ai effectivement revu mes ambitions à la baisse.
J'ai compris que je n'étais pas prêt à bouffer de la vache enragée, et que si le gros temps ne m'effraiait pas, il ne m'amusait pas non plus.
Oublions aussi l'idée de naviguer dans le froid glacial de l'hiver ou dans les glaces.
J'ai pas le mental pour ça.
Ajoutons à cela une compagne que ça n'amuse pas du tout et qui se retrouve être une charge en plus quand la mer se met à bouger...

Bref, je souhaite continuer en côtier, sans fermer la porte à des aventures un peu plus lointaines, mais clairement, mon kiff à moins, c'est de me poser sur un caillou paumé et d'y glandouiller 2 semaines, pas de traverser des mers et des tempêtes.

J'ai pas signé pour souffrir okay ?
:D


tikipat:tu es en phase avec tes possibilités , c est bien de se connaitre ·le 17 juil. 18:39

On est probablement moins déçu si on ne tire pas de plans sur la comète à long terme. Une des maladies de notre siècle (et du précédent) est de vouloir tout planifier d'avance.
Pourquoi tout simplement ne pas prendre ses prédispositions pour être libre un moment et y aller "comme on le sent".
Quand je pars en croisière estivale j'essaye de me donner un feeling de destinations qui peuvent en valoir le coup mais 48h avant je ne suis pas certains de la prochaîne étape.
Comment pourrais-je être déçu si je ne me suis pas monté le bourricot 6 mois à l'avance avec un plan de destinations cellé dans le béton et 6 mois à me faire des films de comment j'imagine que ça va se passer. Je ne peux pas me faire des films vu que c'est flou dans ma tête.
Aussi, éviter les destinations "sur-vendues" aide quand même. Viser parfois la "seconde catégorie" de destinations, celles dont on parle un peu moins, qui sont un peu plus difficile ou un peu plus "out of the box".
Pour conclure, au début du 20ème siècle la liste de belles destinations ou on pouvait se rendre en maillot de bain était bien plus longues que maintenant. En ce début de 21ème siècle il vaut parfois mieux mettre un pull pour trouver des belles destinations. La je me trouve dans l'archipel de Stockholm et ne suis pas convaincu que c'est moins bien que les Antilles, plutôt convaincu du contraire en fait, à peine besoin d'un pull, 23 degrés.


ED850:C'est pas incompatible. L'avantage des Antilles, c'est que tu peux naviguer en hiver.Nous, on a parfois été déçus sur des destinations qu'on avait bien aimé avant ou qui nous avaient été vantées (Canaries ou San Blas), par contre avons eu le sentiment inverse aux Antilles ou on arrivait avec le sentiments qu'elles auraient tellement changé qu'on n'y retrouverait pas notre bonheur et y avons été très bien. Pareil pour la côte W des USA ou nous sommes arrivés plein d'idées reçues sur les Américains et avons trouvé du beau temps et une population cool, accueillante et bienveillante au point que le retour en Europe est difficile par le comportement des gens, (mais pourquoi tout le monde fait la gueule tout le temps?) ·le 17 juil. 19:06
BWV988:Alors là Pierre3, je suis à 100% d'accord avec toi...vouloir tout planifier à l'avance, y'en a même qui font des tableaux excels, qui se préparent pendant des années, qui réfléchissent à l'improbable, qui prévoient, qui supputent, qui embarquent de quoi tout remplacer dans le bateau, de quoi communiquer même avec la planète Mars, des logiciels de routage, des assurances rapatriement, des armes pour repousser les pirates , plusieurs cartes vitales, plusieurs cartes bancaires, qui se renseignent à n'en plus finir sur les populations autochtones qu'ils vont rencontrer, sur les lieux où ils ne faut pas mouiller;;;bref l'aventure, oui, mais à condition qu'lle soit sécurisée à outrance...·le 17 juil. 19:06
fritz the cat:un milliardaire qu'il le soit ou pas qui à tout s'ennuie .celui qui a envie est malheureux ce dont il a envie lui manque ,c'est comme le voyage quand on est arrivé on s'ennuie .·le 17 juil. 19:56
La Corogne, le plus vieux phare d'Europe construit à l'origine par les Romains

Phare du monde

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2022