les canaux

bonjour Hermine
première réaction à chaud. J'ai fait le canal du midi pour passer de la Manche (ancien terrain de jeu) à la Med (nouveau terrain de jeu). Prévoir une moquette sur toute la longueur du bateau, pas beau mais efficace. J'en ai vu qui avait accroché un petit bastaing sur le bas de la moquette pour la garder tendue. Seconde solution, te blinder de parabat à toutes les hauteurs.
Les écluses sont hyper faciles à passer, c'est bien organisé mais aucune ne se remplit à la même hauteur par rapport à la précédente et avec le flot, le bateau roule et les parebat aussi.
J'avais refait ma peinture de coque avant de partir, j'ai du la refaire en arrivant.
Sinon c'est une expérience super sympa, tu ne te poses aucune question sur la nav (c'est tout droit), tu files tranquillement tes huit à dix Km/h (eh oui faut t'y habituer, sur les canaux c'est en Km/h) et tu admires les paysages.
Tu ne rencontres pas beaucoup de ports mais est-ce bien utile ?

Attention, la vitesse est de 6 km/h !
sur les canaux. Plus vite, cela crée trop de remous et détruit les berges déjà très endommagées. Les canaux ne sont pas larges, donc vitesse réduite... Les passages en écluses sont effectivement "ravageurs" sur les coques, malgré le ballet de réajustage des parrebattes. Cela dépendra aussi à quelle vitesse s'effectue le remplissage ou vidage de l'écluse : les remous peuvent être très violents et projeter le bateau en travers de l'écluse, si pas assez arrimé. Ce sera selon l'humeur de l'éclusier... C'est vrai que les ports ne sont pas légion et qu'en cas d'inondations (vécu sur le canal du Rhône à Sète) c'est sauve-qui-peut pour s'amarrer : la cata !

Pour les canaux
le minimum syndicale c'est le Dériveur lesté.
Ceux dont la dérive est profilée sont souvent plus performants.
Je ne connais pas ton budget mais il y a de très bon DL.

Aller un peu partout. : ok....... avec précautions
Tout à fait d'accord avec le concept d'aller 'un peu partout', il y a un tas de coins à découvrir, et ça peut même parfois être un peu l'aventure !
En ce mois de juillet, nous nous sommes retrouvés, moi avec un 32 pieds, des copains avec leur 23 pieds pour aller dans un premier temps des îles rochelaises jusqu'à Marans, dernier port atteignable par un voilier quillard. Là nous avons dématé le 23 pieds, stocké mat, bôme etc sur le 32 et sommes partis à la découverte des canaux du marais poitevin avec le 23 ! Ainsi nous avons pu, quille et safran relevés aller au coeur de la 'Venise Verte', presque jusqu'à Niort, parfois dans une ambiance de forêt amazonnienne, dans des villages pittoresques (Damvix, Arçais, Coulon) qui n'avaient jamais vu sur leurs petits bras de rivière de bateau autre que leurs 'capucines' et leurs plates propulsées à la 'pigouille' (perche prenant appui au fond).
Seules difficultés : tirant d'air sous certains ponts vraiment limite (avec le mat posé sur le pont, ça ne serait pas passé), certaines écluses au fonctionnement aléatoire et surtout des cartes et documents de navigation très moyens : c'est ainsi qu'on s'est trompés d'écluse au 'noeud hydraulique' (!) de Bazoin dans les Deux-Sèvres (l'éclusier nous a demandé si on revenait dans la journée, on n'a pas compris pourquoi), qu'on s'est un peu perdus dans la Rigole de Carrette (on a bien rigolé justement)en essayant de rejoindre la Sèvre Niortaise, qu'on a passé une nuit sur le canal du Petit Minet en pleine forêt vierge, qu'on a cassé la croûte avec l'éclusier qui a beaucoup ri.
Sinon, aucun problème de tirant d'eau avec nos 67 cm, même avec un bateau calant 1 m on serait passé.
Retour sans problème à Marans par la Sévre Niortaise, récupération du 32,rematage du 23 et poursuite des balades classiques avec les 2 bateaux !
C'est une balade insolite, faisable par tout bateau calant max 1 mètre, le tirant d'air ne posant problème que pour explorer les marigots !

la gite
guère de différence, contrairement à une idée reçu un DL ne gite pas plus qu'un autre, par contre tu remontes un peu moins bien au près, là y a pas photo