l'appel du large pour navigateurs
L’appel du large
Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre fini sur l’infini des mers.
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir : coeurs légers semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
Amer savoir, que celui qu’on tire du voyage !
Le monde monotone et petit aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui !
ça m'a amusé d'entendre ce texte . Bon baudelaire voyageait pas mal si je me souviens bien au travers de l'absinte voire d'autre fumettes . pas besoin de prendre des ris !!!!