l'annexe démontable à voile: le mouton à 5 pattes

j'ai un projet de ce type à l'etude (dans ma boite cranienne), et j'avais une ou 2 questions à vous poser:

*où placer la dérive par rapport au pieds de mat et au safran pour pouvoir faire du près?

*un dérive latérale est-elle moins efficace qu'un dérive classique?

merci pour le coup de main bon zwouikènd a+

L'équipage
27 juin 2003
27 juin 2003

Ma foi...
Pour le placement de la dérive, il me semble que c'est le pcpe des planches à voile, non?
Si le "centre de gravité" de la voile (en réalité le point de résultante des forces du vent sur, ou plutôt derrière -s'agissant d'un phénomène de succion- la voile) est placé en avant de la dérive, le bateau abat; si on rapproche la dérive de l'avant, le bateau est ardent.
A part des essais à la mer & autres héroïques tâtonnements crapoteux, ou bien le progamme info dûment instruit en données, je ne vois guère ce qu'on peut trouver comme règle d'or facile à retenir puisque c'est la distance CF voile - CF dérive (résultante des forces hydrauliques sur le plan de dérive) qui compte.
Le safran permet l'orientation volontaire du bateau, mais il ne doit pas servir de béquille à une dérive faible ou mal placée, il se tordrait sous le flot.
On met en général deux dérives latérales, ce qui semblerait indiqué pour une annexe, bateau court mais large permettant de transporter des caisses, espars et tous chargements volumineux pour les charger à bord du voilier pour la croisière, sauf sur des pirogues à voiles très étroites (dans ce cas, la dérive est placée très avant, et est moins efficace d'un bord).
Il est conseillé de relever tour à tour l'une puis l'autre selon l'amure, sport que d'aucuns trouvent fastidieux.

Eric

27 juin 2003

j'ai vu
Un pote qui avait réalisé le montage suivant.
une planche en travers de l'anexe, avec fentes longitudinales aux extrémités pour y mettre la dérive.
Un trou au milieu de la planche pour un mat (de planche
Une planche dans le fond avec trois trous pour incliner le mat à volonté (en latéral)
un gouvernail d'optimist au tableau arrière.
Ca marchait mieux qu'avec un chmise tenue à bout de bras.
Et pourquoi pas un cerf volant?
AlexHorus

04 juil. 2003

nautiraid
que pensez-vous des anexe pliante?...certain on t'il essayer de s'en construire une?

07 juil. 2003

Dérive latérales ou centrales?
La position de la dérive a une importance relative pour peut qu’elle soit placée au bon endroit. Au centre il lui faut un puits d’ou fragilité, remplissage du puits par du sable (pour une annexe). La position centrale d’une dérive n’est pas exactement favorable (au près, un bateau marche en crabe, gîté etc..). La position latérale permet de se dispenser de puits, d’avoir une dérive dissymétrique mieux placée dans le flux d’eau, avec un moment de redressement supplémentaire dû à la pression dynamique de l’eau.
Un simple axe bien dimensionné, un renfort collé sur la coque dans la zone d’appuis de la dérive et un petit bout permet de la manipuler simplement. Voilà c’est tout pour la complexité. Si on ne l’a pas bien positionnée on peut toujours déplacer l’axe de rotation. Le dernier avantage étant que les dérives s’escamotent entièrement le long du bordé et que le puits ne fait plus écope lorsqu’on godille ou qu’on utilise les rames ou le HB.
La position de la dérive par rapport au centre de voilure est difficile à décrire avec des mots. Mais faisont une tentative : Déterminer le centre de voilure voile par voile sur le profil du bateau, voiles plates. ( centres de gravité des surfaces)
Tracer une droite horizontale depuis les centres de gravité jusqu’au mat ou jusqu'à l’étais avant ( si c’est un gros bateau, si c’est une annexe c’est clair qu’il n’y aura pas plusieurs voiles ) a de ce point à l’axe du mat ou sur l’étais se situe donc le point de rotation de la voile..
Sur la vue de dessus tracer une droite depuis les centres de gravité des voiles jusqu'à l’axe du bateau et ainsi que les points de rotation.
Sur la vue de dessus depuis la projection des axes de rotations tracer une droite correspondant à la position de la voile au près. Depuis le point de rotation sur l’axe tracer un arc de cercle qui passe par le point du centre de gravité de la voile et qui recoupe la droite donnant la position de la voile au près. C’est le point d’application de la force vélique sur la voile. La réaction antidérive à combattre la dérive du bateau, se situe sur une droite perpendiculaire à la position de la voile au près et passant par ce dernier point. Il faudra donc que le centre de gravité de la dérive passe par cette droite pour que le bateau ne dérive pas ( ou peu) au près.
S’il y a plusieurs voiles c’est le même principe sauf qu’il faut déterminer la position d’application de la force vélique de toutes les voiles à poste a ce moment on peut même faire plusieurs variante pour positionner les centres résultant des réductions de voilure. Pour deux voiles il faut répéter la recherche du point d’application de la force vélique voile par voile comme ci dessus. Depuis nos deux points tirer une droite ente le centre vélique de chaque voile, calculer les rapports de surface des voiles, mesurer la longueur de la droite. Appliquer le ratio trouvé sur cette longueur et porter le point trouvé sur cette droite. C’est le point d’application de la force vélique globale. Ensuite c’est comme pour une seule voile pour trouver le point antidérive. Donc un cata va avoir sa dérive dans le plan du mat, voir en avant du mat alors que pour un monocoque étroit, la dérive sera assez en arrière. C’est avidement la dérive sous le vent qui sera utilisée.
Il est nécessaire de prévoir un pincement de la dérive pour favoriser le passage dans le flux le bateau ne marchant pas parallèlement à son axe mais avec un certain angle.
Voilà j’espère avoir été clair
Si on utilise la CAO on peut dans ce cas faire tout le tracé en 3D en tenant compte de la gîte du bateau et de l’angle de la dérive par rapport à la verticale. Déjà ce tracé marche bien , et en tout les cas mieux que les ratios genre recette de cuisine exemple : 12% en arrière du milieu de la flottaison etc…
Jean-Claude

08 juil. 2003

a la première lecture,
j'ai pané que dalle...!mais après j'me suis concentrer et ok,vu. Mais j'ai toujours été surpris que les dérives sur les flotteurs de trimaran ne soit pas plus avencée que ça...j'ai même l'impretion qu'elles sont en arrière du mat...?Ou j'ai jamais bien vu...ou y a t'il des données suplémentaires dans le cas précis des tri...les seules que je vois (et pour le cour "très") avencée c'est sur les plans "warrham", en avant de la poutre qui porte le mat, et donc cata, moin large que les tri.

08 juil. 2003

Oui je sais..........
ça fait toujours ça au départ mais on s'habitue vite. On se sort très rapidement des positions de dérive sur une jambe.Pour corser on peut :mettre une dérive devant ( un canard) les deux dérives laterales et une dérive pour le portant à l'arrière.Si c'est pas assez un p'ti trim à 3 volets sur le safran pour avoir un bon safran hyper-sustenté.... on arrête pas le plaisir. Par contre pourquoi les warrham on une dérive très en avant réponse : JE NE SAIS PAS TROP. Ca te renseigne bien comme tu vois.JE crois que vu la forme des coques le plans antidérive générale est très en arrière et que pour faire du près il a été obligé de compenser avec des dérives très en avant. Ca tombe bien parce que juste a cet endroit il y le bras de liaison, je crois, ce qui renforce la zone, je ne sais pas si c'est ça la bonne réponse mais je ne doit pas être bien loin. C'est pareil pour les tris : JE NE SAIS PAS TROP mais je crois qu'il ont une dérive centrale en avant du mat ( pour ceux que je connais) pour le près et deux dérives sur les flotteurs pour le portant la aussi je doit pas être loin.
Voila c'est tout ce je peux faire sur ce coup
A plus
Jean-Claude

Phare du monde

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