l'acier n'est pas mort

Bonjour à tous

juste pour le plaisir des yeux
www.desluisjachtbouw.nl[...]ht.html

Le moko

L'équipage
11 déc. 2009
11 déc. 2009

passionnant
le diaporama !
et curieuse la méthode de construction ..

12 déc. 2009

eh bien

la construction a l'envers rien à dire mais le traitement des materiaux et le principe de conception (membrures) date des années 60 ...depuis on a fait des progres.

josé

12 déc. 2009

ouai ca ces du beau boulot
en quel terme tu parle de progrès jose car on voie bien que tous est découper numériquement ,ce qui donne une rapidité exécution et oui finit de tracer le bateau a terre sur une tôle mais en terme de cout ca revient plus cher ou moins cher? d ailleurs pour un même bateau les quelle matériaux revienne plus cher entre acier aluminium bois et la fibre de verre ?

12 déc. 2009

maintenant

depuis l'arrivé de l'ordinateur on a petit à petit remplacé les membrures par des lisses.

l'ordinateur permet de tracer les lisses en 3d et de les developpé et de faire leurs passages dans les membrures et cloisons en numerique ce qui necessitait avant un traçage impossible .

un bateau conscrit avec des lisses est 5% plus leger qu'avec des membrures , il est plus raide longitudinalement , et surtout moins cher en manoeuvre de l'ordre de 30%.

D'autre part il est allucinant de voire que l'on utilise des toles dites "noires" couverte de calamine (donc surement des tôles de qualité autres que marine) que les soudures ne sont pas continue .Comment la peinture tiendra-t-elle sur la calamine? comment vont-ils peindre sur l'épaisseur des membrures?

Une rouille assurée dans peut de temps .Moi ça me fait mal aux tripes de voir ça.

josé

12 déc. 2009

désolé mais je ne comprend tout
Je ne saisi pas bien comment on peut se passer des membrures donc je pense que je ne comprends pas de quoi il est question avec les lisses. Je viens de chercher sur le net mais je tombe toujours sur le même principe un squelette habillé de tôles. Par curiosité j’aimerais comprendre de quoi il en retourne. Quand aux tôles noire si le l’idée finale est de sabler la coque avant peinture ou métallisation, la calamine sera enlevée donc dans ce cas pour moi il n’y a pas de problème. Pour les soudures je me dis qu’il est normale qu’à ce stade de fabrication il n’y a que du pointage, les soudures continues seront réalisées plus tard .Par contre effectivement le chant des membrures auraient du être traitées avant montage. Je ne suis pas chaudronnier de marine, juste curieux et j'aimerai avoir des précisions pour saisir pourquoi c'est "allucinant" ?

12 déc. 2009

ok jose
ces vrai que les soudures ne sont sont pas continue sur les membrures et la ces un problème car effectivement les épaisseurs ne sont pas protéger mais avec une soudure continue pas besoin de protection vue que ces la soudure qui le fait mais autrement pour les barreau de pont et refort de cloison ces normale de faire des discontinues j ai toujours vue comme ca et on faisait comme ca d ailleurs . j ai une autre question jose je comprend pas trop le coup des lisses car nous on mettait des membrures + des lisses ??????? pourquoi alors

12 déc. 2009

meme methode
Bonjou à tous

Se qui ma surppris j'ai utiliser la meme methode
avec beaucoup moins de couple quand je faisais du modelisme bateau navigant en revant un jour dans un avoir un grand.
Oui pour la rapidité d'execusion (pas de chantier) et precision en modele biensur

Le Moko

12 déc. 2009

je ne parle pas la langue
mais dans le bandeau de droite on dirait le mot aluminium ??

12 déc. 2009

Une petite question
Bonjour,

Vous parlez de la construction "sur lisse", mais les lisses prennent appui sur des membrures (ou des cloisons).

Je me suis toujours demandé, dans une telle construction, quel devait être l'espacement optimum des membrures. Cela dépend peut-être du matériau utilisé, mais j'ai vu des valeurs s'étalant entre 60 cm et 2 m !

12 déc. 2009

deux solutions

principales pour fabriquer une structure .

-Anneau constitué d'une varangue au pied,une membre sur le bordé et un barrot au pont .

Lorsque l'on choisi le syteme anneau ,les anneaux sont peut espacé .Pour leur fabrication celà necessite au prealable un traçage au sol ,ensuite apres assemblage des pieces il y a deformation ce qui entraine souvent un redressage au marteau

-Lisse (syteme longitudinal) elle repose sur les cloisons ou sur des membrures qui en gros sont 3 à 4 fois plus espacé qu'avec le systeme anneau .les lisses sont espacé de 300 mm environ .Elle ne necessite aucune fabrication souvent c'est un simple plat qui s'il est developpé vient naturellement en place dans les encoches prevu à cet effet dans les membrures et cloisons.

Le syteme lisse permet de reduire l'épaisseur des toles de bordé d'1mm a resistance égale .le systeme est plus leger .Par ailleurs les lisses (longitudinal) donne plus de raideur à la poutre qu'est un bateau .

evidement tout celà se calcule (espace membrure, espace lisse, echantillonnage lisse ,epaisseur coque etc..) et c'est là tout l'art trouvé la solution la plus robuste et la plus legere.

il y a bien aussi certain bateau qui sont à la fois anneau et lisse mais là c'est un peu speciale ; c'est le cas de TARA par exemple.

le syteme anneau donne des bateaux robuste à la tortion c'est pourquoi les chalutiers sont fait ainsi car le chalut plus la mer et la propulsion fait qu'ils ont tandance à ce tordre si l'on peut dire .

Et il faut bien le dire avant l'ordinateur tracer des lisses s'était mission impossible alors tous étaient en 2D donc couple ,membrure.Maintenant c'est depassé on fait syteme lisse mais c'est du 3D.

12 déc. 2009

Construction
Il y a deux méthodes de conception de structure en métallique : le système longitudinal (plus de lisses, peu de membrures ou cloisons) et le transversal, l'inverse qu'on voit ici. Il n'y a pas de supérioité évidente d'un système sur l'autre et l'architecte cherche le meilleur compromis.
Je ne connais aucun bateau de plaisance ni de commerce soudé en continu sur les membrures et les lisses (sauf cloison étanches ou réservoirs). Les militaires l'imposent pour des raisons de tenue aux chocs de grenadage ou explosions et le résultat est que tous les bateaux militaires ont une coque qui "montre les côtes" : il est impossible d'avoir une coque lisse du fait des retraits thermiques sur une tole soudée des quatre côtés. La construction sur les photos n'est pas en tôle noire mais tôle prégrenaillée, peut-être en Corten.

13 déc. 2009

très instructif
Merci

12 déc. 2009

alors pour les soudures

poursuivons l'explication:

Il y a deux solutions:ou bien le chantier garantie la peinture pendant 1 /2 ou 3 ans voir plus ou il ne garantie rien.

s'il garantie il va se grater la tête , imaginez que la rouille s'installe sous le moteur à l'autre bout du monde qu'au moment de la levé de garantie le chantier va recupérer les 3 ou 5% du prix du bateau qui ne sont payé qu'a la levé de la garantie et bien je peux vous assuré que l'on fait gaffe.

Donc que fait-on .primo on prend des toles qualité navale sans soufre qui rouille bien moins que les autres . on achete des tole prepainte en usine ,plus de sablage ,plus de rouille et une premiere couche qu'une qualité inegalable et finalement bien moins cher que la tole noire qu'il faudra sabler.Et on soude continu partout ou il y a de l'humidité ,par exemple dans la cuisine des grand bateau tout les raidisseurs sont soudé continu pareil dans la buanderie ,pareil dans les fonds sous la ligne de flottaison...

Probleme de la soudure continu : il faut savoir soudé c'est tout ..et curieusement contrairement à ce que l'on croit une soudure continu bien faite deforme bien moins qu'une soudure discontinu. La soudure discontinue provoque un retrait sur sa longueur et donc cré des cloques discontinu et ça se voit davantage qu'une deformation continu sur toute la longueur .Reste le temps de soudure là tous les chronometrage montre que le temps est le m^me .Une soudure discontinue ,il faut mesuré le cordon mesuré l'espace amorcé à chaque fois..Reste le poids ,continu c'est plus lourd.

Alors perso en plaisance milieu humide par excellence , entretien mini a obtenir ,pour moi soudure continue partout...

Apres chacun fait comme il veut....pour la petite histoire le chantier ou je travaillais a fait 1 yacht de luxe de 50m soudure continue partout imposé d'office.

je rajouterai la qualité coute souvent moins cher , une tole prepainte coute infiniment moins qu'un sablage .

je rajouterai encore une tole qualité marine prepainte est une tole DETENDUE une tole noire est une tole qui se deforme instentanement à la moindre chauffe (oxycoupage, soudure) c'est ue tole TENDU et qu'il faudra redresser .Et trouvez moi des chaudronniers capable de redresser par chaude de retraits?? on en trouve pas ou alors dans les grand chantiers car là il faut 10 ans d'experience et de pratique

josé

josé

12 déc. 2009

Beau boulot
Merci l'infromatique.
Ce qui est nouveau, à première vue, c’est la découpe numérique des membrures. Plus de goussets. Bien que cette technique soit maintenant couramment utilisée, c’est nouveau par rapport aux plans acier de nos ancêtres (années 65 à 85). Il en découle l’abandon des membrures en profilés puisque cela semble pris dans de la tôle, donc plus recoins pièges à rouille. Par ailleurs il n’y a pas de lisses, donc rien qui ne peut empêcher les suintements de condensation d’aller dans les fonds vers le puisard. L’option de faire une conception tout couple sans lisses est une bonne option validable par le calcul de résistance. Joshua est construit ainsi je crois. Je note que les maîtres de l’utilisation de la rouleuse à olive son fiers de présenter leurs pièces de bordé qui s’ajustent au ¼ de poil avec un fini ne nécessitant que très peut d’enduit. Ce bateau va vivre une longue vie, compte tenu de sa mise en œuvre et de l’acier qui vaut quand même bien moins cher que l’alu. L’option tôle noire se justifie par le sablage de l’ensemble de l’ouvrage acier qui recevra sa protection tôle à blanc par chouppage ou système peinture adapté.

12 déc. 2009

j' y connais pas grand chose à l' acier
mais je viens justement de tomber sur un ATCH 10,50
qui pourrait éventuellement nous intérésser , est ce que quelqu ' un connait?
hors sujet , je sais ouh le pasbeau!

12 déc. 2009

non non JC
Joshua c'est la solution bordé épais donc il n'y a pas de lisses et pas de membrures ou presque les cloisons tiennent la forme et quelques plat servant de gabari .

12 déc. 2009

et encore

oui environ tous les metres et un petit plat de rien du tout .

Savez vous que Joshua peut se visiter comme on veut les gars sont aux rassemblements ou autre pour celà ,il suffit de demander.

josé

12 déc. 2009

une membrure
en fer plat tout les mètres pour Joshua, si l'on croit ce qu'écrit Moitessier ;-)

12 déc. 2009

Ben non,
Il y à qu'en France qu'il est mort l'acier. Allez voir dans le nord...
Et en plus il ne rouille pas!
Ce qui à tué l'acier en France c'est cette vague de constructeur amateur (j'y était!)qui faisait n'importe quoi et surtout économisait sur l'isolation et la peinture .J'ai encore vu récemment un constructeur qui hésitait à isoler sa coque acier!!!
Isolation top de l'acier + Peinture top = matériaux génial, et à peine plus lourd que les autres avec les structures modernes sur lisses.
Je rajoute que j'ai vu autant de coque alu pourrie sur lesquelles on à du changer des bordés complet, voir une partie du pont que d'autres en acier.
Mais dans notre pays, on ne résiste pas à la rumeur et on préfère céder à la mode des bateaux de voyages inspirés des voilier de courses au large!
Amicalement, Michel
;-)

12 déc. 2009

l'Acier en grand voyage
L’acier en grand voyage ma paraît être la meilleur solution. C’est ce que j’opterais pour mon propre bateau s’il devait être métallique alors que je conçois en alu du monocoque (Mercator 105, dernièrement Marae 120 pour coque alu), ou du multicoque : jean-claude1618.heoblog.com[...]/
J’ai dessiné un monocoque de 12.00m à dérive en acier sur membrures et lisses qui est en cours d’aménagement en Turquie. Le bilan poids est raisonnable et bien adapté au grand voyage (12T en charge). Le déplacement léger c’est bien pour les acrobates mais moi, voyez vous j’aime bien boire mon vin dans des verres à pieds. Le poids à mon avis est un avantage si tant est qu’un bateau acier soit plus lourds qu’un BON bateau polyester ou alu épais.
Sauf au planning où a virement de bouée un bateau lourd sera plus rapide qu’un bateau léger. La vitesse a la voile des bateaux a déplacement est liée directement à sa longueur, si on veut aller vite il faut déjauger il n’y a pas pas de secret. Alors refuser l’acier en grand voyage n’est qu’une vision étroite du meilleur compromis : fiabilité/maintenance/longévité/investissement.
Les amateur d’uldb ou cata rapides ne se doute spas dans quel état de fatigue ils arriverons avec leur famille l’autre coté de la marre. Hors le premier critère de sécurité est bien la forme physique pour faire face a toute difficulté.
Pour moi un bateau acier est une réponse des plus cohérente à l’interrogation : Quel bateau choisir pour un grand voyage ?

12 déc. 2009

Méta
qui a construit les Joshua et autres Oréade avait développé une construction acier uniquement sur membrures sans lisse. Les tôles de bordé qui se recouvraient à clin apportaient la rigidité longitudinale. Résultat : entretien facilité, coques très solides, bateaux très lourds.

Des ingénieurs du chantier Aluminium et Technique, transfuges de Leguen-Hémidy, ont développé des bateaux en alu sans membrure ni lisse, aux amménagements structurels (cloisons en guise de membrures, deux raidisseurs longitudinaux à la place des lisses). Bateaux très légers.

Structure en anneaux, structure en long, en carré, que sais-je...

Tout ça flotte et navigue.

Finalement, ce qui fait la différence, n'est-ce pas avant tout le sérieux et la qualité de la construction (le savoir-faire) ?

Nos ancêtres de la plaisance en bois construsaient leur bateau sur la plage, sans plan, à l'oeil. L'angle de la quille n'était pas calculé par informatique ; il était déterminé par la pente... Et ça naviguait pas trop mal...

Marin-Marie n'a t-il pas dessiné pour un de ses amis un bateau de servitude, à main levé, sans calcul. Et ce bateau, je crois qu'il navigue encore entre Chausey et le continent.

Un plan est un bon plan s'il enchante le gars qui navigue dessus.

12 déc. 2009

Alors là tout a fait d'accord

avec mimivivi et JC .

Aujourd'hui on peut tres bien faire pas plus lourd en acier que les autres materiaux (sauf evidement les ultra leger) le seul probleme est la mise en oeuvre et bien connaitre la technologie mais c'est possible .

il est bien dommage que l'on continu à faire des vrais tank comme dans les année 70/80.

et si on a bien pensé "rouille" à la conception et à la realisation,il n'y a pas de gros probleme d'entretien.

josé

12 déc. 2009

En regardant de près
les photos du chantier, on voit bien que le bateau (grand: 25m) est construit presque sans structure longitudinale. Les tôles (apparemment épaisses) sont bordées à clins et le recouvrement fait office de lisse, comme sur les josuah, ce n'est pas une méthode vraiment moderne, les péniches rivetées du début du siècle précédent étaient déjà faites comme ça, parfois sans la moindre structure longitudinale, même pas un fer de quille. Quant au découpage numérique, difficile à dire ici.

12 déc. 2009

En regardant de près
les photos du chantier, on voit bien que le bateau (grand: 25m) est construit presque sans structure longitudinale. Les tôles (apparemment épaisses) sont bordées à clins et le recouvrement fait office de lisse, comme sur les josuah, ce n'est pas une méthode vraiment moderne, les péniches rivetées du début du siècle précédent étaient déjà faites comme ça, parfois sans la moindre structure longitudinale, même pas un fer de quille. Quant au découpage numérique, difficile à dire ici.

12 déc. 2009

Et pour complêter,
Il me semble que l'époque "Bernard Moitessier" que je respecte puisqu'il est à l'origine de ma "vocation" de voyageur flottant, n'a pas arranger les choses. Toute une époque ou l'on ne pouvait pas imaginer voyager sur autre chose qu'un tanker indestructible et de surcroit, mauvais voilier. Si je suis sur d'une chose aujourd'hui, après trois voilier construit et un naufrage, c'est qu'en toute chose il y à un juste milieu!

12 déc. 2009

je suis pas vraiment constructeur acier
donc je peux dire une connerie

au lieu de s'em...der à mettre des lisses en cornière et souder les tôles sur celle-ci avec les déformations prévisibles
n'est il pas possible de rabattre par pliage ou moletage les bords des tôles sur quelques cm ( pour obtenir un effet "cornière" sur chaque arrête) et souder les deux rabats ainsi obtenus qui constitueraient bien des lisses sans déformation avec bonne étanchéité extérieure et intérieure ( un peu comme des couvercles de boite à chaussures qui seraient soudés entre eux)
avantage; au lieu de faire de la soudure bout à bout, il suffirait de remplir le congé naturel existant entre les deux tôles

me gourre-je?

amicalement

12 déc. 2009

La soudure des tôles
sur les lisses, si c'est fait correctement est sans déformation. C'est l'absence de lisse qui pose problème sur les anciennes structures. Pour mon Chatam 37 je monte mes tôles en 12 mètres de long. Une seul soudure par bouchain qui sont coupés sur gabarit. C'est rapide et précis. :-p

12 déc. 2009

et il faut savoir

qu'un bateau construit avec des lisses va plus vite qu'avec des membrures ,justement a cause des deformations .Le syteme membrures cré des bosses qui perturbent l'écoulement des ligne d'eau et ça sur la peau là justement ou ça doit etre nickel .Par contre les lisses s'il y a deformation elles sont dans le bon sens.

et un bateau avec lisses est aussi de ce faite plus silencieux.

toutes ses mesures ont été faite par l'IRCN (institut de recherches en construction navale) enfin il porte maintenant un autre nom que j'ai oublié.

13 déc. 2009

soudure bord à bord
bonjour à tous

Les toles sont soudes bord à bord et non pas avec chevauchement.

Le Moko

13 déc. 2009

Pas une connerie jp
Un chantier tres réputé au nord des Pays bas emplois cette technique.
Sépcialisé dans les "collin Archer", ces voiliers sont assez répérable par justement ce "pli" à la liaison des tôles.
Une solidité remarquable.
J'ai vus, lors d'un cyclone aux Antille, alors qu'il étais sur ber, un bateau (le voisin) lui tombé dessus, ensuite lui est tombé sur l'autre, etc...
Résultat: le bateau tombé dessus---&gt sinistre total
Le bateau sur lequel il est tombé---&gt sinistre total
Lui: un chandelier plié.
Pour l'avoir convoyé dans les 2 sens sur l'atlantique, je peut affirmer que c'est un tres bon marcheur, loin des "tanks" fer à repasser malgré les 17 T pour 12M (à la flotaison).

Serge

13 déc. 2009

parlons encore soudure

j'ai l'impression d'étre revenu au boulot :-D

il avant d'attaquer bille en tête reflechir au mode operatoire : Dans quel ordre faire les soudures.

Apres pointage (petite soudure ne depassant pas le cm) on soude l'ensemble.
On commence par les endroits bridés ,les coins (pont/bordé,fond/bordé cloison/bordé) sur ses coins on soude environ sur 20cm mais en alternant bd puis td .ensuite on rejoint les soudures haute et basses .Et on commence par les élements de structures primaire (cloisons,carlingues,hiloires,porque) puis les elements de structure secondaire (lisses membrures) Pour les lisses on commence par celle du haut pret du pont puis par celle du bas pour finir par celle qui c etrouve à la fibre neutre du bateau environ la flottaison .Pareil celle de bd puis celle de td.

Pour les joints des toles ,une seule passe exterieur suffit .Comment faire .
Primo les toles ne doivent jamais etre jointive mais etre ecartée de la moitié de leur épaisseur .on met à l'interieur du bateau au droit de la soudure une latte en cuivre .Au milieu de cette latte (30x5 environ) on a fait une saigné de 5x3 environ (fraise avec defonçeuse) .Cette latte est maintenue en place avec de l'adhesif ou des petit etriers .la fonction de cette latte est triple: penetration de la soudure evitant une reprise à l'interieur donc moins de chauffe donc moins de deformation, la latte empeche le gaz de protection de foutre le camp ,soudure parfaite non oxydé et on gagne du temps en fabrication et la saigné fait une soudure à l'interieur absolument nickel (pas de meulage ,rien).Une peu de preparation pour beaucoup de temps gagné et un travail nickel de pro...que dis je de super pro :-D

josé

13 déc. 2009

clap, clap , clap ! ! ! !

:bravo:

13 déc. 2009

clap! clap!
je veux bien, mais dis-moi José, tout ce que tu nous racontes, c'est pour la construction de quel bateau?

pas les nôtres quand même!

ta boîte, elle faisait quoi, des porte-containers, des chalutiers de 30 mètres, ah oui, un yatch de 50m............

parce que je doute qu'un constructeur amateur où que ce soit n'aie jamais procédé de la manière que tu indiques.:-)

13 déc. 2009

excuse moi

il n'y a pas de petits ou da grands bateaux il y a de la soudure propre ,bien faite c'est tout .

les "grandes boites" ont un objectif faire vite ,bien et au moindre cout alors elles reflechissent , font de la formation ,et calcule.

ou je travaillais à une époque les ouvriers étaient payé au rendement donc tout était épluché et tout les temps étaient mesurés ,calculé.

Une soudure faite à la latte en cuivre coute bien moins cher qu'une reprise à l'interieur .la latte est faite une fois c'est pas tres long ensuite le temps gagné est immense et là tu as de la qualité .Lorsque tu as une soudure sans latte que fait tu à l'interieur , tu meules tu enleves tout ce qui depasse puis tu recommence à souder une seconde fois à l'interieur , pas facile à l'interieur et tu rechauffe ta tole une seconde fois et ensuite tu fais quoi ,tu redresses ou tu met du mastic ou tu as une coque deformé à vie....

desolé mais une bonne preparation est un gain de temps est un gage de qualité et de moindre cout .

amha c'est le grand defaut des "amateurs" manque de technologie ,peu ou pas de preparation.Celà leur cout de l'argent celà leur bouffe du temps et la qualité n'est pas au bout de leur éffort.

quelques lattes en cuivre c'est rien du tout ..2 /3h de boulot pour gagner une semaine de soudure 1 semaine de redressage et pour avoir un resultat nickel.

soude un jour deux toles avec une latte derriere ensuite tu retourne la tole , tu as une reprise super nickel , propre, lisse, uniforme.

tu te rends compte tes reprise à l'interieur se font une fois le bateau retourné tu soudes donc pas au plafond mais presque alors que le bateau à l'envers tu soudes à plat , position idéale.

josé

13 déc. 2009

c'est bien ce que je dis
tu as une approche trop industrielle de la construction d'un voilier par rapport à ce que peut vivre un "amateur" comme le sont ceux qui te lisent.

on est pas payé au rendement et le temps passé à souder les brisures et le reste, c'est que dalle dans le temps total de la construction de la coque.

pour les brisures, perso j'ai fais deux passes à l'électrode 3.15 intérieur d'abord puis extérieur le tout bien à plat grâce aux roues vireuses.
pour info, les 11 mètres me prenaient à peine plus d'une heure. Et il n'y en a pas 50 à faire!
et en plus, je les ai faites quasi à la fin: pont et rouf terminés. Pas de déformations.

quand tu interviens, il faut que tu oublies la façon que vous aviez de faire dans ta boîte qu'aucun "constructeur amateur" ne pourra se payer ou suivre.

par exemple,depuis le temps, as-tu déjà vu une fois une photo d'un chantier de CA (j'abrège)avec des tôles prépeintes? et où les lisses, les cloisons etc....sont soudées en continu?

même le chantier "pro" qui fait l'objet de ce fil ne le fait pas! (tôles décapées et chenillage pour les soudures) à ton avis pourquoi?

alors à plus forte raison un pauvre CA! Dans quel état elle est ta tôle prépeinte à la fin du chantier, quand tout est soudé, percé découpé: prêt à peindre? ben elle est bonne à sabler:-)
tout ces gratons de soudures, ces étincelles de meulage qui ne sont que de fines particules de fer en fusion et qui se sont bien fichés dans la peinture, tu les enlèves comment?

et combien de temps crois-tu qu'ils vont mettre à resurgir sous forme de rouille avec la condensation inévitable?

tu sais, pour nous autres pauvres CA, le temps, c'est ce qui nous coûte le moins cher.:-)

en tout cas si je devais recommencer et même si le sablage fut un sale moment, je referais exactement pareil, bref, comme tout le monde.

amicalement

Jacky

13 déc. 200916 juin 2020

Ok avec toi Jaky
La condition du constructeur amateur est particulière pour la simple raison que ce n'est pas notre métier. Donc il y a beaucoup d'hésitations avant de passer à l'attaque. La tache est énorme et on est souvent seul, alors chacun à "sa" technique. Ceci dit, il y à toujours moyen d'améliorer et d'innover même si ce n'est pas simple car on préfère souvent rester sur les méthode éprouvées. un exemple, nous avons mis au point dans les années 80 et avec quelques constructeur de mon coin une méthode pour border les coques en une seule tôle. Comme il est difficile, voir impossible de se procurer des tôles de 12 mètres, on soude au sol 2 tôles de 6X1 mètre puis on coupe le bouchain sur gabarit, mais surtout pas un gabarit en plaque, des grandes lattes de bois qui filent sur toute la longueur et des croisillons pour raidir l'ensemble. Résultat, des coques avec un minimum de soudure et donc de déformations. Précision et rapidité!
Et bien personne ne choisi cette méthode pourtant particulièrement adaptée au constructeur en solo.
En conclusion l'amateur doit choisir "sa" méthode, tout en restant ouvert à ce qui se passe autour. Seul le résultat compte! A voir Boulal, pas mal non? :-p

13 déc. 2009

c'est bizarre mimivivi

si je puis encore me permettre mais les toles de 12x3 c'est ce qui est le plus courant en CN m^me 12x3m

et le plus simple tu passe commande chez Challous à St Nazaire tu commande ta tole tu envoie ton plan ou encore mieux une disquette et il te la livre toute decoupée .et ne me dites pas qu'il faut commander des tonnes.

Utilisez vous un "équitome" pour decouper les toles à l'oxycoupage ?

13 déc. 2009

ah oui
ce qu'a fait Boutal d'apres les photos c'est super bien fait ...mais souvent ça me fait mal au coeur de voir toute l'énergie que vous pouvez depenser alors que l'on peut faire autrement ,parfois mieux ,plus vite et moins cher.
tu sais quand j'ai commencé dans les chantiers il y avait que des toles noires et des sableurs s'activaient toute l'année jusqu'au jour ou un commercial a proposé un nouveau produit des toles prepainte....Et bien devine ,tout le monde était contre.. :-D on a essayé sur une partie de bateau , le suivant personne ne voulait plus de la tole noire :-D

josé

13 déc. 2009

tu sais boutal

moi ce que j'en dis comme on dit chacun fait comme il veut .

Mais pour la petite histoire j'avais un bon copain chef d'atelier chaudronnerie qui pour arrondir ses fin de mois construisait seul des coques chez lui qu'il revendait ,il en a fait un sacré paquet.Il ricolait pas mal car ses principaux client était des boites artisanale qui étaient bien incapable de faire aussi bien et aussi vite.

Et quand j'interviens je me met à la place de l'amateur car moi aussi j'ai été amateur aupres de je ne sais combien d'amateurs en detresses faute de preparation .

Car dans les chantiers s'est plus des lattes cuivre mais de la ceramique et c'est plus du semi auto en soudage mais des robo et là j'en parle pas.

quand au prepaint là....chacun fait comme il veut..mais le temps sera l'arbitre.

Et je pense que tu seras d'accord avec moi le temps joue contre l'amateur .Au debut ça va , apres 1 an ça va encore mais apres 3 ans ça commence à molir si en 5 ans le bateau n'est pas à l'eau c'est baisé.Soit qu'il arrete soit ça finition est castastrophique ou il se retrouve seul sans femme ni enfant.

josé

13 déc. 2009

pas de probleme
pour le mp

et bien tu voie pour moi le prepaint est vraiment idéal pour l'amateur car vous pouvez faire tout ce que vous voulez mais vous n'irez jamais enlever la calamine sous l'épaisseur de la lisse qui inexorablement rouillera surtout que vous ne soudez pas continu et on peut passé 50 couches de peinture la rouille resortira.

et c'est moins cher,moins de temps,et de la qualité .

car vos toles noires de 6x1 m c'est quoi comme qualité? vous savez que pour l'alu il faut prendre de la qualité marine (serie 5000) et bien pour les toles acier s'est exactement pareil .

josé

13 déc. 2009

"largement au dessus de tout ce qui peut se faire à part peut-être le Strongal de Méta."
sauf que mon Piquelou en plastoc basique à 3 anciens francs six sous a 45 ans et absolument rien à faire au niveau coque: pas de rouille, pas de déformation, pas de protection particulière, pas de pourrissement interne ou externe

amicalement

13 déc. 2009

non
l'alu qualité Marine ne pourri pas ,l'alu qualite terrestre pourri .Pour l'alu reste le probleme de l'electrolyse si tu as vu des tole pourri en alu c'est que ce n'était pas de l'alu marine.

Pour ce qui est des toles acier desolé c'est exactement pareil .La qualité "marine " est faite pour lutter contre la corrosion ce n'est pas seulement un probleme de solidité .la Marine a moins de soufre se soude mieux surtout dans toutes les positions et rouille moins .

Tiens regarde l'annonce qui vient de paraitre sur heo dans la taverne ; bateau 12m ,pas à l'eau mais toles du fond à changer ...

D'accord avec toi le bateau sera solide mais il faudra l'entretenir et là bonjour la rouille et ça me fait mal au coeur que ce probleme est simple lorsque tout est mis en oeuvre au depart et deviens un cauchemard impossible à ratrapper ensuite.

Tu sais bien le poids faible de l'aceir est la rouille et le poids alors faisons gaffe.

josé

13 déc. 2009

Oui
pour ce qui est du temps. C'est le piège, mais nous ne sommes plus dans les années 80, les "rares" constructeurs sont mieux organisés. Pour ce qui est du prépeint selon moi c'est à déconseiller aux amateurs à part quelques exceptions. Au bout du compte, cela fait des bateaux qui rouilles, tellement il y à de zones à revoir et à traiter comme il faut...
Mais quand même, drôlement intéressant ce que tu dis!Je vais peut être te faire un petit mp :-D

13 déc. 2009

Ecoute José
Pour ce qui est de la rouille, Si tu construis une coque parfaitement isolée, tu peux ne pas peindre, la coque ne pourrira pas. C'est ESSENTIEL. Attention il faut peindre quand même, mais c'est l'idée qu'on se fait des problèmes de rouille. Les coques acier pourrissent toujours de l'intérieur à cause de la condensation. Mais l'aluminium aussi pourrit et on change aussi des bordés entiers, je l'ai vu!
Pour la qualité des aciers, en ce qui me concerne et sur les conseils de mon architecte, ce n'est pas de l'acier spécial, marinor ou autre, car justement il est plus sensible à la corrosion... ... Et de toute façon la solidité d'une tel coque est largement , largement au dessus de tout ce qui peut se faire à part peut-être le Strongal de Méta.

13 déc. 2009

tu voie mimiviv

je ne veux pas avoir l'air de critiquer tu va finir par dire qui s'est ce gugus.

Mais vu ta photo de mise en place des deux premiere tole ,tu en chi comme pas possible.

On commence toujours par la tole du bas celle au raz du sol , facile à regler en hauteur avec quelques cale en bois on fait bd puis td et ensuite on place l'autre tole sur le joint de la premiere , quelque butée pour ne pas qu'elle glisse et ça vient tout seul . avec leur poids il est plus facile d'accosté deux toles dans leur partie basse que haute ou tu devra poussée en faisant le contraire c'est leur poids qui fait le boulot.

Regarde les photos sur le site que tu nous a envoyé ils ont commencé par le bas .

josé

13 déc. 2009

Négatif José!
Je veux dire par là que la pose des bordés d'une seule pièce est facile si on est outillé pour ça. C'est plus impressionnant qu'autre chose. Peut être que c'est mieux de commencer par le bas, mais cela ne m'a pas posé de problème particulier. La tôle du fond était délicate c'est vrai parce qu'elle pèse 500kg, mais autrement il me faut trois jour pour poser un bordé avec beaucoup de précision et un minimum de déformation qui dit mieux?. Quand il fait beau bien sur!!!
Je précise que c'est le 3ème bateau que je construit comme ça.
Amicalement,Michel

13 déc. 2009

l'acier n est pas mort .......
Allez dont voir mon album . 32 ans pas un millimetre de rouillle , chantier Saaman en hollande . bon d'accord 10m et ......13 tonnes ...

13 déc. 2009

hé oui,
chaque matériau à ses défauts, le bois pourrit lui aussi etc.........mais pour en revenir à la tôle prépeinte, c'est valable à St Nazaire où ils en posent des hectares, alors tu ne les vois pas sabler tout ça mais pour nous autres......pour la qualité, il faudrait que je regarde sur les factures mais elles ne sont pas ici.
j'ai suivi les conseils de mon vendeur et ceux du chantier fluvial de St-Jean de Losne. Je crois me rappeler que ce n'était pas non plus un acier spécial sans être un acier à ferrer les lapins:-)

pour mimivivi, ta méthode me semble difficile à employer quand on est seul et valable tant qu'elle s'applique sur des surfaces développables, ce qui n'était pas le cas pour moi vers le brion.(j'en ai fais le reproche à Caroff)

moi, j'ai acheté des tôles de 4x2m que je coupais en 2 dans le sens de la longueur puis je tuilais 2 tôles à la fois, je traçais mes repères et une fois reposées au sol,je faisais un beau trait avec une latte de 6m, puis pose sur la coque.
tout seul, c'est quand même plus simple et pas moins rapide car ton gabarit, pour être impec doit prendre quand même un certain temps. Ca me fait quoi: deux fois 70cm à souder sur place (ce que tu fais au sol) par contre après, toi, tu dois mettre en place une tôle de 11x1!! Tout seul...........j'imagine le sport:-)

je me méfie des gabarit, ceux qui en ont fait avec de l'isorel ou du carton on eu de bien mauvaises surprises à la pose sur le squelette et des brisures avec des écarts entre les tôles très variables. Et c'est là que plus tard il y aura de grosses déformations.

pour le temps, tout dépend de la situation de famille mais c'est sûr qu'il ne faut pas trop traîner et c'est vrai que bien peu vont au bout.
j'ai mis 6 ans 1/2, c'est un peu plus que la moyenne mais je suis peut-être un peu lent ou trop maniaque. Encore que l'on a dit que pour une construction en solitaire, c'était "normal"
Je vois que "mimivivi" sur sa fiche pense finir en décembre 2010.......je lui souhaite mais en construisant en plein air, j'en doute et j'espère qu'il n'a pas donné de délai fixe avec pénalité de retard à payer à la clé:-D sans vouloir te saper le moral bien sûr!

Jacky

13 déc. 2009

bien sur

je ne parle pas d'acier special simplement que l'on doit s'assurer qu'il s'agit d'un acier fait pour le milieu marin simplement .au m^me titre que l'alu ou le contreplaqué et bien pour l'acier c'est exactement pareil et c'est bien normal.Mais on ne le sait pas toujours ....

Maintenant il existe des aciers speciaux et celà est m^me devenu presque une generalité dans les chantiers, des acier à 36 kg au lieu de 24 limite elastique. Ainsi le 6mm est remplacé par du 4mm formidable non..m^me resistance mais 20% de poids en moins...ça c'est aussi un sacré progrés .

Helas je crains qu'il faudra attendre 20 ans pour que ça arrive jusqu'à la plaisance

josé

13 déc. 2009

ma fois non

je n'ai jamais connu de marque de toles .Il ne reste plus qu'une ou deux usine siderurgique en France et un peut plus en Allemagne .Les producteurs sont peu nombreux et je n'ai jamais entendu de marque particuliere.

josé

13 déc. 2009

Une question
Calypso as-tu connu l'acier Navabord qui était (est ?) utilisé par le chantier Voisin je crois .

13 déc. 2009

Erreur de ma part
C'est du chantier Dujardin dont je voulais parler pour l'acier navabord : www.ouestbateaux.com[...]802.htm

Dans cette annonce on parle de gain en poids et de corrosion moindre.

13 déc. 2009

Diminuer l'épaisseur
n'est pas forcément la solution. En cas de corrosion sur les coques mal conçu, ça perse plus vite...

13 déc. 2009

Evidemment que l'acier n'est pas mort !
Bonjour les amis

Pour illustrer ce débat par l'exemple d'un chantier amateur moderne ,visité il y a deux ans au Dannemark ( le bateau est maintenant a l'eau et il est sublime ) .
Le bateau a été construit sur une structure couples - lisses en fers plats . Il est bordé en forme en toles prépeintes . La nouveauté : les plans 100% numériques ( architecte B. Roberts ) ont été confiés a une grosse société de découpage numérique au plasma ,hollandaise ,qui leur a livré un container contenant TOUTES les toles et éléments de structure prédécoupées au dixième de mm et mises en forme , y compris découpe des hublots etc... Le montage de la structure sur le bati (également fourni ) s'est apparenté a un mécano et fut très rapide . Ensuite les toles ont été pointées sur la structure . Tout est venu en place sans efforts grace a la découpe précise des toles . Une fois la coque nue en forme terminée , toutes les soudures ont été terminées en continu . C'est ça qui a duré le plus longtemps et c'est pénible a cause des gaz dégagés par la peinture de protection . Il faut porter un masque en permanence ! La reprise des endroits abimés s'est faite avec un outillage électroportatif . En fait a part le poste de soudure ( loué ) l'outillage le plus onéreux a été une sorte de petite grue mobile pour manutentionner les tôles . La coque de 15 mètres , peinte et motorisée ,a été terminée en 14 mois a deux personnes ( de 56 et 64 ans )et a couté la moitié de ce que demanderait un chantier . Les aménagements , très beaux ont été faits rapidement aussi car c'est leur métier ( ils sont charpentiers-ébènistes )mais c'est une autre histoire .
Ce qui rend cette facilité possible pour un si gros bateau a coque en forme, ce sont ces plans informatisés qui prévoient absolument tous les détails . L'architecte a besoin de savoir quel sera le moteur , le diamètre de l'arbre d'hélice , le modèle des hublots etc... Pour l'architecte c'est un travail énorme de plusieurs années qui n'est possible que s'il est amorti sur un grand nombre d'unités . Donc un architecte qui vend dans le monde entier et spécialisé dans ce genre de bateaux : il n'y en a pas beaucoup . Outre Bruce Roberts , le plus connu , il y a aussi Van de Staat et Dudley Dix .

Amicalement - Joël

14 déc. 2009

et bien voilà Ommage

c'est bien ce que je me tue à dire .Et il ne faut pas croire le numerique ça va tres tres vite à mettre en place. Il faut tout dessiner tout prevoire et ensuite on estrait les pieces du dessin une à une on les imbrique dans la tole virtuel ça va dans une disquette qui est mise dans le cerveau de l'oxycoupeur et roule.M^me le traçage est fait par l'oxycoupeur pour faciliter la mise en place des pieces.

le bordé est lui aussi developpé à l'ordinateur ainsi les toles peuvent etre decoupé à plat juste aux cotes.Pour la petite histoire au debut les gars à l'atelier par precausion laissait du "gras" et finalement ils se sont rendu compte que ce "gras" était toujours redecoupé mais là à la main alors ils ont laissé tombé.Et developpé un bordé à l'ordinateur c'est rien.

Alors ici Challous pour ne pas le nommer recupere la disquette des pieces et livre le bateau tout decoupé .Une precision du 1/10em de mm .

Non seulement le bateau est decoupé mais il faut aussi faire decoupe le marbre , les attaches pour le retournement ..tout , on peut aussi faire decouper les aménagements...

et tole prepeinte et soudure continue..je parait un peu sur industrialisé par rapport au constructeur "amateur" mais je ne pense pas .C'est plutot les conceptions des archi qui ont 15 à 20 ans de retard .Car le decoupage numerique je l'ai mi en place ou je travaillais celà debut 90 ...

Maintanant reste plus qu'à mettre des toles à forte resistance de moindre poids , ce qui est dejà le cas dans les grand chantiers .Pour la rouille on s'en fout. les bateaux ne rouille pas..

Je ne vais pas raconter ma vie mais pour info ,j'ai dessiné les coque des NGV (40nd 120m) et bien la carene c'est de l'acier E36 les toles les plus épaisse font 6mm si ma memoire est bonne , et ces bateaux transporte 1000 ou 2000 personnes ,100 ou 150 voitures et camions à 40 nd..

Non notre plaisance acier à 15 20 ans de retard ils n'ont pas su puissé dans l'industrie.

Vous imaginez un bateau acier , pas de rouille, 20% de poids en moins ..tout le mond ece les arrache ..c'est une connerie de vouloir concevoir des bateaux fait par les grand groupe .Il faut ce mettre dans des niches là il y a avenir .

Et encore une precision: lorsque l'on decoupe soit m^me il faut bien compter 30% de chute et c'est bien, que vous payez .Le prix d'un decoupage en usine c'est à peine 10% de plus que le prix des toles...calculez...

Il va falloir que je m'y remette :-D

josé

13 déc. 200916 juin 2020

Non, non...
C'est une erreur! en 2011 Jacky!!! Je vais corriger.
Ecoute, Pour les bordés avec cette méthode, il faut compter 1 jour pour le gabarit, une autre pour la préparation de la Tôle: recoupe de la tôle de 6X2 en deux, soudure bout à bout et découpe au gabarit.A ce sujet, pas de traçage! le gabarit est fait de tel sorte que la largeur du chariot plasma est déduite, donc le gabarit est posé sur la tôle et hop on coupe! Précision= 1/2 mil si on a pas abusé sur le rouge.
Pour la pose, en une journée l'affaire est règlée mais la je demande un coup de main, c'est vrai.
Pour le gabarit, les lattes n'ont rien à voir avec les plaques, c'est pour ça que ça marche ;-)

13 déc. 200916 juin 2020

Non, non...
C'est une erreur! en 2011 Jacky!!! Je vais corriger.
Ecoute, Pour les bordés avec cette méthode, il faut compter 1 jour pour le gabarit, une autre pour la préparation de la Tôle: recoupe de la tôle de 6X2 en deux, soudure bout à bout et découpe au gabarit.A ce sujet, pas de traçage! le gabarit est fait de tel sorte que la largeur du chariot plasma est déduite, donc le gabarit est posé sur la tôle et hop on coupe! Précision= 1/2 mil si on a pas abusé sur le rouge.
Pour la pose, en une journée l'affaire est règlée mais la je demande un coup de main, c'est vrai.
Pour le gabarit, les lattes n'ont rien à voir avec les plaques, c'est pour ça que ça marche ;-)

14 déc. 2009

et m^me sans numerique

ton archi peut bien te donner les cotes de traçage de ta tole ...c'est tout d em^me un minimum .Il met la tole sur son écran et il n'a plus que les cotes à reporter ...1h en buvant un café.

c'est fou de voir ça , apres on s'étonne de voir les bateaux abondonné en cours de route..

josé

14 déc. 2009

C'est fou,
Mais les constructeurs amateur le son un peut...
Écoute José, je persiste à penser que le découpage numérique n'est pas pour nous en ce qui concerne les bordés. Les autres pièces pourquoi pas?
Nous ne sommes pas dans cet ordre de précision parceque le marbre mème n'a pas ce niveau. Cela n'à pas une grande importance pour le résultat final. Les Chatam sont construit sur un systeme de lisse flottantes qui est génial! Je considère que la coupe sur gabarit selon mon procédé est une façon de faire qui se trouve entre la méthode classique ou l'on présente les tôles pour les tracer et la découpe numérique. Crois moi, après trois bateau construit sur cette méthode, je suis convaincu!
Il faut juger au résultat.
Je construis seul avec quelques coup de mains. A 57 balais, j'ai préparé mon chantier pour que ce soit soft: Grue etc. C'est le plus important. Mes bordés de 11 mètres se posent en douceur sans de multiple manutention de tôles et avec une seule soudure verticale. Je ne veux convaincre personne, mais comme Jacky je penses que les méthodes des gros chantiers ne sont pas adaptées pour nous. chacun trouve la sienne, celle qui lui convient. Je connais plein de chantier réputés qui travaillent encore comme ça.
Ceci dit, les pros peuvent nous aider parce qu'il ont plein d'astuce et par exemple mettre au point une séquence de soudage qui ne torture pas et ne déforme pas le métal, ça c'est intéressant!
C'est ma réflexion actuelle. C'est plus à ce niveau là que nous devons apprendre à mon avis.
Amicalement, Michel

16 déc. 2009

Patience...
Les pages ne se tournent pas aussi vite! Il faut du temps pour intégrer tout ça. cela viendra. Pour mon architecte, je le respecte totalement et avec confiance. Au bout du compte, ce que je veux c'est un bon bateau parce que je vais emmener ma famille sur les océans. Voilà ce que j'attends avant tout. Pour la construction, je me débrouille avec un timing de deux ans pour finir. Je ne dis pas qu'il ne faut pas changer la façon de faire et bousculer les idées reçu, bien au contraire mais les architecte qui on l'expérience des bateaux qui me plaisent n'ont pas forcément cette connaissance et ça ne me gène pas.
Pour la question de la précision, on ne travail pas au dixième. Il faudrait déjà savoir construire nos marbres avec plus de précision. Je n'ai pas encore trouver la bonne méthode!;-)

14 déc. 2009

mais c'est fou mimivivi

les toles peuvent etre decoupé en numerique ,plus de gabarit ,precision au 1/10 , pas de deformation , ça c'est le boulot de ton archi.Rien qu'avec ta matiere pour le gabarillage tu as le prix de 2 ou 3 preparation numerique de tes toles ..et zero temps...

Pour developper les toles tout et tout de ton bateau il faut ,allez 1/2 journée , 4h de temps..Je developpais un bateau de 50/60m ,15 de large , 2 ponts en 1 semaine...

josé

14 déc. 2009

d'accord je te comprends bien

et j'imagine tres bien tes moyens et comprends fort bien ta methode .

Sache seulement que j'ai pas mal trainé aussi dans l'atelier et un chalumeau ,une latte, et un marteau me sont des outils familiers.

Des bordés j'en ai tracé pas mal , decoupé aussi ,mi en place également .Mes ancetres dans les années 60 faisaient des gabarits comme toi mais dans les années 70 on est passé au traçage manuel .

Et je suis certain qu'avec 5mm d'explication tu es capable de le faire .

Il n'est pas normal que ton archi ne t'es pas donné les cotes de ta tole là par terre.Pour moi c'est pas du boulot.Car celà lui aurait pris 5mm là ou tu as passé 1journée.Je ne sais le contrat que tu as passé avec lui mais là il y a perso mais ce n'est que perso un petit probleme.

josé

13 déc. 2009

Pour les pénalités de retard,
je vous invites à boire un coup pour la mise à l'eau,mais attention je paye donc en liquide et c'est vous qui allez en prendre un coup :-D :-D :-D :-D

14 déc. 2009

je reflechi encore

a chaque fois que l'on m'invite à voir un bateau "amateur" le m^me scenario ce produit.

La coque est faite, le pont est en place ,l'enveloppe est fermé impeccable .Le gars est super content est ça se comprend.

Seulement il a dejà passé 2 ans et il lui reste 3 /4 ans de boulot en aménagement.

Et bien pendant 3/4 ans il va se faufiler par un panneau de 60/80 à travers duquel ,cloison bois , vaigrage ,meuble,isolation, parquet , moteur et qui sais je vont devoir passer.

Alors qu'il est tout simple de ne pas mettre en place le roof , je ne dis pas le pont entier ça va vous faire hurlé (mais moi c'est ce que je ferais, pas de pont) ..et bien sur 3/4 ans vous gagné 3 à 4 mois de boulot .

Vous imaginez le pont à l'envers dans l'atelier , peinture ,cable electrique ,isolation ,vaigrage .une fois fini , sur la coque soudage exterieur , et finition raccord bordé /pont ... 1 bon mois en moins.

reflechi !!!!

josé

14 déc. 2009

jose ta reflection
est tous a fait digne d un ancien de la navale mais juste, le jour si il y a jour ce serai coque d un coter et pont de l autre et imaginé un sablage interieur sans pont quel pied et la garantie d économie de matière et de temps et donc d argent mais tous le monde na pas cette philosophie . noel

14 déc. 2009

negofol
je pense que sont qui construise ces pour le plaisir de construire autrement aucun intérêts car effectivement tu va dans de petit chantier a l étranger ou ces intéressant comme en Lituanie ou il font de beau bateaux bois par exemple

14 déc. 2009

Douter?
La coque de mon dériveur me coute environ 10000€, avec le pont en inox. Le prix de la même coque chez Dujardin, mais sans le pont inox???? sa frise les 90000€!
Ca veux dire quoi à peine plus cher? Les petits artisant ne sont pas toujours mieux outillés que les amateurs contentieux. et le prix de l'heure d'un artisan c'est quoi selon toi?
Michel

14 déc. 2009

Bonne question José,
J'ai beaucoup hésité pour le pont entre l'acier, l'inox et l'alu pour le pont. C'est vrai que ayant déjà construit un rêve d'Antilles en acier je sais que le pont peut représente autour de 80 % de l'entretien. Il ne faut pas croire pour autant que cela pose un problème !si c'est bien fait au départ, nos souci!
Bref, coup de bol j'ai passé commande de l'acier il y à 1 an au moment ou l'acier était au plus bas, c'est à dire environ 55cts d'euro le kg alors que 6 mois plus tôt il était à 1€! Gilbert Caroff m'a déconseillé l'alu ,'ayant en ce qui me concerne pas l'expérience de ce matériaux.
Par contre, avec le pont en inox, les tôles passent à 2.5mm et on gagne quand mème 150kg que je rajoute en plomb au fond. Toujours ça de gagné! :-p

14 déc. 2009

Réflexion
On peut même douter de l'intérêt de construire soi-même la coque de nos jours : un petit chantier bien outillé peut construire pour à peine plus cher et le temps gagné est spectaculaire.
Il existe un architecte allemand (Reinke, d'abord le père dcd puis son fils) qui s'est spécialisé dans cette filière et j'ai vu de belles réussites...
www.reinke-yacht.de[...]/

14 déc. 2009

C'est un peu...
...n'importe quoi ce que tu dis. Et tu parles à la place de ceux qui construisent.Un dériveur acier de 11.50m fait par un chantier pro, ça coute mini 250000€. Alors faudrait m'expliquer qui peut le sortir pour 45000€, ce qui est le budget en construction amateur pour ce bateau.
Ceux qui construisent ne font pas ça "pour le plaisir", mais il prennent plaisir à ce qu'il font. Il y à une grande différence!
Michel

14 déc. 2009

je peux poser une question à mimivivi

je suppose que tu met un pont en inox pour qu'il ne rouille pas , et pourquoi pas en Alu ?

avec l'alu tu gagnes au moins la moitié de son poids .ce poids gagné dans les hauts fera egalement diminuer le poids du lest dans les bas (à stabilité égale) .au pif tu peux reduire le poids de ton bateau entre 500 et 1t.

et c'est surement moins cher que l'inox

josé

14 déc. 2009

Ca oui
Le pont inox permet ça. On peux juste mettre le "joint" inox le long du livet, finir et souder puis sabler sans le pont. C'est ce que j'ai l'intention de faire.
Et laisser le toit du roof que l'on pose après le gros des aménagement.

14 déc. 2009

José...
Ce que tu dit n'est pas réalisable en amateur. Comment tu le met en place ton pont?????
Amicalement Michel

14 déc. 200916 juin 2020

acier alu
En fait ça n'est pas sorcier de souder de l'alu sur de l'acier.Il existe des profils de liaison moitié alu moitié acier(pour faire simple).Le soudage demande certes de la rigueur et un minimum d'adresse mais quand je vois ce qu'ont réalisé certains d'entre nous,je ne suis pas inquiet.D'ailleurs, même moi j'y suis parvenu.C'est dire!

14 déc. 2009

Le numérique, c'est fantastique ?
Evidement.

Et c'est à la portée de tous.

La différence principale entre pro et amateurs, c'est la somme de connaissances acquises, plus que les moyens techniques.

Pour certains amateurs, celles-ci sont quasi inexistante.
Cela n'empêche pas de belles réussites, mais cela provoque parfois aussi de magnifiques plantages…

14 déc. 2009

bon, mimi
je te laisse seul, j'abandonne.:-D

une précision: pour Boulal tel qu'il est on en est a 85 000€ de factures pour un bateau affiché clé en main à 235 000€ sur V&V l'an dernier ou il y a 2 ans!

pour la coque: sablée/peinture finie: 16 500€

pour les idées de José, c'est peut-être lui qui avait conseillé le gars qui avait raconté sur son blog, qu'en panne de moteur et se faisant remorquer un peu violemment, a vu son pont s'ouvrir comme une boîte de sardine sur 4m:-D

l'impératif pour la coque acier: une fois peinte, interdiction de percer souder meuler!!
tout doit être prévu avant et pour descendre les cloisons, je disposais d'un trou de 1,25x65cm

c'est tout pour moi

Jacky qui apparemment n'a pas la même CBleue que certains sur ce forum:-)

14 déc. 2009

Pfff, seul contre tous!
Au fait Jacky et Chantal, heu... Le blog avance moins vite que Boulal... ...;-)

15 déc. 2009

lol ! mimi

le blog, c'est de ma faute !

mais trop flemmarde,
et surtout trop de choses à découvrir, trop de rencontres à cultiver, trop de bon temps à buller...

bref, une vraie vie d'égoïste !
Désolée,

Tiens aujourd'hui, on s'est payé la traversée Corse - contient, tu vois on est toujours occupés.
F7 et jolis creux pendant la traversée........même pas peur

lol ! ils assurent bien chez Corsica Ferries

biz et bonnes fêtes de fin d'année à vous 2

Chantal,

14 déc. 2009

Evidement,
que la construction amateur est bien plus économique. Tout en requérant beaucoup, beaucoup de temps.

Restons dans le seul sujet de l'acier : il a encore de très beaux jours devant lui. S'il est un peu en disgrâce ces temps-ci en France, cela ne va sans doute pas durer, vu les qualités de ce matériau.

14 déc. 2009

à chacun sa vérité
en plus de 40 ans d'amateurisme averti, j'ai pas fait le tour du monde (et à vrai dire ça ne me manque pas) .
Mais j'en ai connu des amateurs .
Des qu'ont rien demandé à personne, qu'ont fini et qui sont partis sur des bateaux plus ou moins navigables .
Des qu'ont fabriqué le début d'une coque et qui l'ont abandonnée pour aller nourrir d'autres illusions quand ils ont appris le coût du sablage et des traitements ultérieurs .

José, tu nous racontes ta vie .
C'est bien et il y a des aspects intéressants .

Mais tu oublies que l'amateur moyen ne raisonne que sur des critères irrationnels .
Dont en premier lieu le coût de la main d'oeuvre .
Rien à voir avec une démarche industrielle .

L'amateur fait par amateurisme . Sinon il devient un quidam qui va raisonner rationnellement .

14 déc. 2009

Pas rationel....
mais il y a la satisfaction de l'avoir réaliser soi-même...... et ça cela n'a pas de prix ! :-) :-) :-)

15 déc. 2009

tu as sans doute raison alien

Mais vois tu ,ça me rend triste de voir qu'avec un tout petit peu de savoir et encore ce n'est peut etre pas le savoir mais simplement une aide les constructions leur serait tellement plus accessible.

Les archi devrait faire une préparation serieuse , complete,pratique alors c'est vrai qu'en temps la preparation c'est aussi long que l'étude mais que de temps gagné , et que d'argent .

C'est un peu fou de voir que 40 ans apres le debut des constructions amateurs ils continu à procedé de la m^me maniere .

Il ne s'agit pas de faire de l'industriel mais de pomper ce que l'industrie à appris , evolué ,trouvé .

Quand je voie un pauvre malheureux faire un bateau aujourd'hui sans decoupe numerique alors que la methode a dejà 15 ans ça me met en rage.Son archi avec les plan devrait lui fournir une disquette avec toute les pieces , il l'envoie chez le marchand de toles et 8j apres il a un camion devant chez lui avec tout son bateau decoupé .Il gagne 6 mois de boulot au moins, une precision inegalable donnant une qualité de finition impeccable , et en plus ça lui coute 10 à 20% moins cher ...

Et petite precision il faut bien moins de competence pour monter un bateau en numerique qu'avec les anciennes methode .Les chantiers ont aussi compris ça .pour avoir un vrai chaudronnier il fallait 10 ans d'experience ,maintenant 10j.

Je suis desolé mais là on est à l'age de pierre.

josé

15 déc. 200916 juin 2020

Il y en a
au moins un qui conçoit le bateau qui correspond exactement à un cahier des charges et en acier a l’unité, ( ou en alu) découpé en numérique dont tous les éléments sont développés.
Ci-joint un12.00m dériveur lesté. En cours d’agencement en Turquie. Il y a des inox partout ou il y a une possibilité de ragage un rond de 12mm inox au niveau de la brisure de bouchain et la structure est en tôle découpée pour les couples et en plat pour les lisses. La pièce de quille comporte des encoches dans les quelles s’emboîtent les couples, eux même encochés, ce qui règle leur positionnement dans les trois directions de l’espace. voir photo

15 déc. 200916 juin 2020

Oui José
Mais ce qui est nouveau c'est que sur le marché des plans disponibles on a soit des plans qui datent soit on peut venir me voir ( mais je suis certains que d'autres peuvent aussi le faire) et on a le plan qu'on a envi d'avoir et qui correspond à ses propres critères. Ce n'est pas un miracle, c'est merci l'informatique qui permet aussi à l'archi d'aller plus vite et d'être extrêmement précis. Comme je travail en 3D volumique si je dessine un ensemble de pièces, je leur affecte une matière et elle sont définis en volume. J'ai d'un simple clic le poids le centre de gravité etc... Sur un ensemble complet un simple clic et j'ai le poids total mis en œuvre , quelque soit le matériau y compris avec des matériaux hétérogènes, J'ai le barry centre de la structure du gros œuvre. Etc.... Donc il y a un archi possible pour de l'acier. Le bateau de la photo de la structure ci dessus à l'eau en photo dans la rivière du Trieux

15 déc. 2009

Même si on semble s’éloigner du sujet

Le mode de conception à un effet directe sur la réalisation et la faisabilité. Pour un plan acier puisque c’est le sujet les plus sont : la développabilité maîtrisée et l’édition de toutes les découpes sous forme de fichier dwg. De plus l’informatique permettra à l’architecte d’être plus rapide. Cela lui permettra de minimiser ses coûts de conception et par là même diminuer le prix de vente de ses plans. (Attention je vous vois venir……) Le coût d’un plan c’est quoi ? C’est un montant nécessaire pour vivre normalement+ la charge fiscale+plus les amortissements de matériel+plus les frais fixes et cela en un temps donné. Si on va plus vite ce sera donc moins cher. A cela s’ajoute les droits de propriété artistique qui sont inclus au dossier initial et qui sont demandé pour les autres exemplaires plus les frais d’édition et expédition de documents.
Avec un logiciel spécialisé je peux pour un projet donné concevoir en moins de 3 jours une série de carène différentes variante du sujet de base (attention une carène n’est pas le bateau loin s’en faut) . A la main ce n’est pas possible : je ne suis jamais parvenu à dessiner à la latte et aux poids une carène en moins de 3 semaines ! Voyez l’écart. JP Brouns avait développé un mode opératoire très intelligent à base de courbes paraboliques qui lui faisait gagner un temps précieux et donnait un lissage parfait. Je ne me permets pas de dévoiler le procédé, mais il devait quand même se faire les calculs à la main (courbe des aires, prismatique, centre de carène etc…). J’avais pour mon compte écrit en basic des petits programmes de calcul de poins en 3D a partir du hors série de Cyrl Grandpierre pour me faire des carènes lissées du premier coup là je passait 3 semaines j’avais un plan de formes en moins d’une semaine. En suite il faillait tout dessiner à la main sur la planche. Tout ça pour dire que le plan qu’on obtient est dépendant pour un grande part de l’outil de conception dont on dispose. Aujourd’hui je peux visualiser en le faisant tourner en 3D dans l’espace le volume que je suis en train de concevoir. J’utilise un des logiciel majeur du marché : TOPSOLID comme Erik Lerouge je crois. Ce logiciel est directement interfaçable avec les machines de découpe numérique de fraisage 5 axes. L’effet directe pour le constructeur qu’il soit amateur ou professionnel c’est la précision, la découpe numérique pour les éléments à découper que ce soit en CP en acier ou en alu, la possibilité de fraisage 5 axes pour faire s des pièces mères pour la réalisation de moule. Pour une structure acier je ne met plus de goussets ceux-ci viennes directement de découpe numérique avec le couple. Cela fait beaucoup de travail en moins avec moins de recoins à rouille et une plus grande fiabilité. Je prévois toujours des emboîtement entre les pièces longis et les pièces transversale : terminé les erreurs de perpendicularité, de parallélisme, de symétrie et de hauteur.

Je ne suis pas d’accord avec toi José quand tu dis que les bateaux sont resté a la traîne, je pense plus tôt qu’il sont aussi a pointe que les autres seulement il n’y a pas de plans disponibles selon cette technique parce que les archis ne les dessinent pas, simplement parce qu’on ne leur demande pas. Il y a une actuellement fixation sur l’alu et le matériaux composite pour faire léger. C’est simplement un problème de marcher.

15 déc. 2009

oh tout à fait d'accord

j'ai beaucoup de sympathie pour les constructeurs amateur et j'ai passé des semaines et des mois dans ma vie à leur donner un coup de main.

desolé mais la decoupe numerique est née dans debut 90 c'est à dire depuis 20 ans.On trouve maintenant des boites partout qui ne font que ça.Et tous les petits artisans y font decouper leur pieces.J'avais 4 pieces en inox à decouper pour faire la capote de mon bateau ,aucun artisan n'a voulu faire jusqu'au moment ou un plus sympa ma dit moi je ne decoupe jamais je vais chez Laser Decoupage .Et ils m'ont fait mes petite pieces sur plan .Et pourquoi c'est moins cher: Ces boites achetent des milliers de tonnes de matiere à moitié prix que toi et tu as des pieces decoupées moins cher que le prix de ta matiere.

Et je ne vous lance pas la pierre elle serait plutot en direction des archi,c'est a eux de vous guider de vous aider et il me semble que celà serait de leur interet de voir leur bateau construit facilement.

Tu sais j'ai vu des evolutions incroyable à chaque fois c'était une bataille pour faire autrement et à chaque fois on entendait le m^me refrain "ça ne va pas marché" et à chaque fois ça marchait et la methode était adoptée par les plus septiques.

Tu vois au debut de ma carriere ,on montait les bateaux pieces par pieces debout sur la cale.Puis apres a été imaginé de les faire morçeaux par morçeau debout , puis à l'envers , puis par panneaux ....à chaque fois plus de confort ,meilleur soudage, plus rapide , moins cher, mieux fait
or que voit-on encore aujourd'hui comme methode :bateau à l'envers .On monte la structure puis les toles puis on retourne ,bien ....et bien desolé pour ce type de bateau c'est completement depassé.vous pouvez avec bien moins de moyen faire beaucoup mieux et ça voit-tu c'est a votre archi de vous dire comment faire c'est lui qui doit savoir et vous guider.

et je rajouterais c'est à l'archi de dessiner VOTRE bateau c'est pas à vous de faire SON bateau.

Mais c'est vrai tu as raison les archi se font rare il doit etre bien difficile de vivre de ce metier.

C'est pas simple tout ça.

josé

josé

15 déc. 200916 juin 2020

Regarde cette photo José
Elle donne la bonne idée de ce qu'est un constructeur amateur. C'est le Chatam 43 d'André au québec retourné avec un tracteur! Et pourtant, crois moi ce sont des gens sérieux et qui travaillent bien!
-Premièrement, nous ne sommes plus aux années 80. Les méthodes et les constructeurs ont changés. Mieux organisés, mieux outillés. Mon premier bateau, j'ai coupé les Tôles à la disqueuse, maintenant c'est au découpeur plasma avec la précision qui va avec. Tout bonus, rapide, précis, moins de fatigue.
Nous ne refusons pas les méthodes moderne, mais ce n'est pas note premier souci. Dans tous les cas, ce n'est pas facile et nous mettons l'énergie (et les sous)là ou il faut.
-Contrairement à ce qui est dit, les échecs sont beaucoup plus rares qu'avant, les constructeurs amateurs ont la tête sur les épaules.
-Troisièmement, nous avons une chose que les professionnels n'ont pas, c'est le temps. Même s'il n'est pas bon de faire trainer en longueur, ce qui veut dire qu'un amateur peut faire au moins aussi bien q'un pro, s'il en a la volonté.
-Quatrièmement, le découpe numérique est une technologie récente, quoi que tu en dise et peu de chantiers de petit bateaux l'utilise. Il est évident que dans l'avenir, cela pourrait changer.
-Cinquièmement, l'acier pour faire une coque est quasiment mort en France, la faute sans doute à ses années 75 où tant d'horreur ont étés faites.
Si tu veux construire une coque de ce type et que tu sais ce que tu veux, tu peux toujours chercher un archi ils sont devenus rares! Alors en trouver un qui te fais les plans en numérique, c'est du rêve et quand on construit son bateau on ne veut pas n'importe quel plan!
Tu comprends bien que avec nos petits bras nous faisons de notre mieux et que ces techniques ne sont pas encore pour nous par manque d'infos, et de faisabilité.
Maintenant, je doute que comme tu le prétend le coût soit inférieur. Un plan de ce type ou chaque pièce est dessiné est un gros investissement pour l'architecte et il ne vends pas ça comme des petits pain.
Tout cela nous fera peut être gagné du temps, celui que nous avons à profusion et gratuitement, mais certainement perdre de l'argent, au détriment de l'équipement...
Mais c'est vrai que le débat sur la construction amateur n'a à mon avis pas grand intérêt, alors que celui sur l'acier oui.
Je suis sur José que si tu cherche et te met à notre porté, tu as des choses qui nous intéressent et que nous pouvons appliquer!
Non, nous ne sommes pas des hommes préhistoriques
Amicalement,
Michel

15 déc. 2009

et c'est pas nouveau JC
methode vieille de 15 ans...

dans les cloisons , dans les membrures on decoupait le passage des lisses en plat à boudin ,l'emprunt du boudin était decoupé avec 1mm de jeu pour la soudure et ainsi était enfilé des lisses de 12m de long.Aucun probleme , plus de traçage plus d'ajustement , une forme parfaite,main d'oeuvre sans grosse qualification ..et tout celà grace au numerique

josé

15 déc. 2009

mais bien sur JC
tout a fait d'accord avec toi ,aujourd'hui celà est le commun chez un archi ,c'est rentré dans l'ordinaire .et avec toutes ses données automatique le bateau est sans cesse amélioré on fait toujours mieux ,mais dans le sens noble du terme et tout celà etait absolument impossible avant l'avenement de l'informatique .Et on peut surement dire que sans l'informatique certain archi serait totalement perdu ne serait faire .Par contre d'autre n'ont pas su evolué pour de multiples raisons que je me garderai bien de juger et sont depassé mais ça c'est la vie.

Pour ma part j'étais à l'époque de la naissance de l'informatique en naval le travail apres n'avait rien à voir avec le travail avant.j'ai eu la chance de participer un peu en tant qu'utilisateur au developpement et à la mise au point de Circe et ensuite à Maat Structure couplé avec le logiciel de dessin 2d ME10 dans les années 90/91/92 celà a été une vraie revolution .La salle à tracé dans le chantier a disparu ,les table à dessins ce sont faite rare et ceux qui n'ont pas pris le wagon ont changer de metier ou pris leur retraite.Et aujourd'hui lorsque j'ai des contacts avec mes plus jeunes collegue ils me dissent (gentillement)mais mon gars tu es depassé, normal..

Mais l'evolution de certain bateaux ont pu etre realisé grace à l'informatique.

Et je pense que la plaisance acier est resté à la traine.

josé

15 déc. 2009

Il manque une dizaine…
ce sont les années 70 qui ont vu fleurir des choses très étranges sur l'eau, et ont mis à mal les lettres de noblesse de la construction amateur.

Il a fallu, une revue comme Loisirs Nautiques pour amener de la connaissance, et de nouveaux constructeurs, plus rigoureux et réalistes.
Pardon pour ceux qui s'inscrivent dans cette époque maintenant lointaine et qui liraient ces lignes. J'en connais qui ont construits de bons et beaux voiliers.

15 déc. 200916 juin 2020

je ne resiste pas

à l'envis d'afficher pour la seconde fois l'aboutissement de mon boulot ..Tout informatique

il s'agit du Beautemps Beaupres navire de recherche oceanique du SHOM/IFREMER

Vous serez assez gentil de ne pas me traiter de pretencieux mais ça me fait tellement plaisir de montrer mon bébé .5 ans de nuits blanche. :-|

"àlavotre"

josé

15 déc. 2009

c'est toujours la même chose
Si tu présentes un beau boulot on te traite de prétentieux. Si on vient a savoir que tu as mal fait ton boulot ou que le résultat n'est pas celui attendu alors là c'est curée. Alors t'occupe pas des jugements des autres si tu es en paix avec toi même.
Moi je trouve très bien que tu sois fier de ce bateau parce que 5 Ans ce n'est pas rien et la somme de travail et de savoir que cela représente n'est rétribuable uniquement sous forme financière.
Montrer sa satisfaction me semble aussi nécessaire que le relever de compte de la banque.

15 déc. 2009

Construction acier
Je questionnais plus haut Calypso sur l'acier "Navabord" et finalement j'ai retrouvé un sujet H&O ou l'architecte N. Carrère intervenait et expliquait que ce nom avait été inventé par lui-même et un chantier et qu'il s'agissait d'un acier courant dans l'industrie le (E390D). Voir
www.hisse-et-oh.com[...]dex.php

15 déc. 2009

merci JC

pas facile tout celà ,mais effectivement je suis assez en paix avec moi-m^me.
Commencer à l'atelier et finir car concevoir et etre responsable des études d'un bateau valant 60 Millions d'€ ça aide à dormir en paix.

Mais bon je derape...

Pour en revenir aux bateaux regarde donc ce que tu pourrais faire en utilisant des acier E36 au lieu du A24.C'est là encore une autre generation de bateau , tu multiplie l'inertie des echantillonnages par 0.78 et tu vas voir tu te retrouve dans la cours des bateaux alu, tu n'es pas plus lourd que le standard de Benneteau et tu leur rends 1nd en vitesse...et c'est moins cher...oui moins cher ...10% de plus au kg mais 20% de kg en moins.

Bon c'est pas tout celà mais la menuiserie de mon bureau n'avance guere ,il fait froid dans l'atelier..
josé

15 déc. 2009

Woua! Ca c'est du boat!
Je comprends mieux José, nous sommes des extraterrestre pour toi:-D :-D :-D :-D
Mais plus sérieusement, en janvier je soude la coque. Quel conseil as tu pour ces soudures de brisures. Si tu me dis d'utiliser un robot...:-(
Je sais qu'il y à des séquences, genre pas de pèlerin amélioré. Comment t'y prendrais-tu si tu était un pôvre, pôvre constructeur amateur comme moi?;-)

15 déc. 200916 juin 2020

Immortel acier
Voici mon Chatam construit amateur em 1978

Avec un peu d'entretien, il est encore comme neuf.
Je pense bien qu'il va encore naviguer encore 100 ans

Cordialement

François

15 déc. 2009

merci
pour les explication de Jean-Claude, très intéressante.
Il faut bien conprendre la démarche d'un constructeur amateur d'aujourd'hui. D'"aujourd'hui", histoire de tourner la page à celle des année soixante dix dont on connait les excès.
Pour l'auto-construction, il s'agit vraiment d'une alchimie entre l'économie d'argent, et on sait que si elle est variable, elle est très importante, et le plaisir procurer. Plaisir pendant la construction qui doit rester raisonnable en temps et après, quand tu navigue sur le bateau construit de tes propre main. C'est quelque chose!
On ne pourra jamais résoudre entièrement les problèmes technique par les dernières solutions technologiques du moment (20 ans c'est rien) parce que la construction amateur est une sorte de parcours initiatique. Chacun fait son chemin, et il n'y en à pas deux identiques. Un peu de la même manière que certain voyagent sur des catas légers et d'autres sur des vieux bateaux lourds les méthodes employées sont un choix irraisonnée et aucune n'est mauvaise à partir du moment ou elle est efficace quand au résultat. Le meilleur choix n'est pas forcément le plus rapide. C'est une question de motivation et je vous jure qu'il en faut une sacré dose. Pour exemple, j'ai travaillé aujourd'hui sur le gabarit du bouchain intermédiaire. J' n'aime pas le froid et bien à 5 h le thermomètre marquait 0°. Cela ne m'a pas pesé! En gros, si tu prends plaisir à faire comme ça, ne change rien parce qu'il y à suffise ment d'occasion pur se décourager.
Pour le choix du plan, c'est vrai que nous sommes dans une mode particulière et bien française: Le léger, voir super léger. Ce n'est qu'une mode et le marché est construit autour de cette mode.
La seule chose pénalisante pour nous, c'est le manque d'infos quand à ces nouvelles techniques.Moi, je découvre...
Michel

15 déc. 2009

Je "suis alu"....
mais votre débat est absolument passionnant et je le suis avec le plus grand interêt ! :-) :-) :-)

15 déc. 2009

Voilà un beau sujet pour le magazine
S'il voit le jour je ferais un article sur le sujet , il pourrait être collégiale et pourrait intégrer savoir faire de José.

15 déc. 2009

tiens jean claude
a combien est la différence de construction entre agadir et la France puisque que tu y est car y en a certains qui non pas l air de voir la différence ????????? pour un travail équivalent et de même qualité

15 déc. 2009

ouf epoustouflan de qualite et de passion
Bonjour à tous

En lansant le sujet je n'imagner pas autant de message et de savoir faire et qualité.
si vous continuez je vais finir par construire un grand.
Une anecdote j' ai fabriqué des modeles reduit naviguant et j'utilisé aussi une methode sans chantier juste une osature montage par emboitement ultra legere pour mettre en forme les bordes.

Encore merci à tous de vos contribution.

Le Moko

15 déc. 2009

Je n'ai pas de bonne réponse
Mais après épuration des chantiers tombés les uns après les autres, le seul valable encore debout et ISO 9001 depuis peut est le chantier CNAF. Ils fabriquent en ce moment des pêches arrière 33m acier pour l’Angola.
Le travail est de premier ordre : Soudeur Véritas, encadrement Marocain très compétent, application de procédures rigoureuse, bref des pros. J’y interviens ponctuellement pour des prestations diverses.
Il y a un autre chantier alu à Kenitra mais j’éviterais d’y aller. Me contacter en MP pour infos si nécessaire. Je ne connais pas d’autre chantier « plaisance » au Maroc.
Pour les prix je n’en sais rien, je ne leur ai pas fait chiffrer de bateau. Mais je suis a peut prêt sur qu’il sont moins cher qu’en Europe. Si l’acier ou l’alu est au même prix partout les salaires et les charges ne sont pas les mêmes. De 300 à 450 € par mois pour un ouvrier et jusqu'à 1000€ par mois pour un cadre. La vitesse d’exécution est plus lente je prévois des coefs d’ajustement de 1.25 à 1.5 dans mes prévisions de temps. Ceci au niveau du gros œuvre. Au sujet du reste du bateau ils n’ont rien a apprendre au niveau du mobilier et vous font du massif de première qualité ou du high-tech de plaquage d’essences sur des mousses etc..
Bref ils savent faire quelque soit le secteur d’activité (Gros œuvre, agencement, électricité, plomberie, motorisation.) Leur lacune concerne le gréement et les voiles ou il n’y a personne. Un maître voilier n’a pas de marché ici à moins d’exporter vers l’Europe une production délocalisée.
L’autre avantage c’est la proximité immédiate de l’Europe en camion donc les livraisons ne se font pas à partir de transport maritime lent et coûteux. Il suffit de passer Gibraltar en ferry ce qui des plus simple.
Pour avoir une bonne réponse il faudrait chiffrer un projet et comparer avec un concurrent Européen.

16 déc. 2009

Si vous faites ça...
Chapeau et merci!

16 déc. 2009

Il me semble
mais sans doute que je me trompe, que cette technique du tout numérique avec la découpe qui va avec n'est pas dissociable le la conception mème du bateau, un peu comme le Strongal de Fricaud.
Moi, à essayer de comprendre l'intérêt que nous pourrions avoir je verrai ça pour un dériveur:
-Coque à bouchain et fond plat totalement développable
-Panneaux de bordé préparer au sol ou tôles de 12 mètres (ça existe)
-Assemblage des panneaux de bordé à l'endroit sur moule en bois par exemple en pensant que les panneaux puissent prendre plus ou moins leur place par leur propre poids.
-Pose des éventuels renfort (lisses, couples...)
-soudure des brisures à forte pénétration pour éviter si possible la reprise extérieur.

Pont en inox, car au bout du compte le surcoût n'est pas énorme puisqu'on élimine le sablage et une partie de la peinture qui, on le sait est très chère.
Mais je penses que le pont gagne pour nous à être monté sur place, une fois la coque sablée, peinte et pré-aménagée.
Pour mon prochain bateau:-D si mon archi me propose ça et que le bateau me plait, je suis preneur;-)

16 déc. 2009

Une petite question technique
Je profite de la présence sur ce post de personnes incontestablement compétentes pour poser une question concernant la liaison alu-acier dont il était question plus haut . On utilise pour ce faire des profilés hybrides de ces deux matériaux , soudés par explosion . Pourriez vous éclairer ma lanterne concernant ce procèdé dont j'ignore tout ?
Merci et encore merci pour cette discussion passionnante .

Amicalement - Joël

16 déc. 2009

Procèdé (d) étonnant !

Explicaton en effet très claire .
Merci Marc

Joël

16 déc. 2009

Pour exemple de réalisation....
il me semble que Vagabond'eux,devenu Vagabond 2 lorsque Eric Brossier l'a racheté à Janusz Kurbiel a eu son nouveau roof en alu posé grace à ce genre de procédé !

16 déc. 2009

les preparateurs

J'ai posé le pb à mon copain ,preparateur, navigateur,formation Atelier de l'Enfer à Douarnenez ..Il verrait bien le montage de la maniere suivante compte tenu de vos connaissance et de vos moyens et du cout.

-Le bateau en 4 morceaux.
c'est pas lourd 4 morceaux.
-1/ milieu debout à l'endroit sur tin comprenant , le tableau AR,le fond, les carlingues moteur,les varangues,l'etrave.
2/ des panneaux pour les bordés Bt puis Td,faire au sol un manequin avec des couples en CP monté sur des chandelles mais les formes exterieur du bateau .Ensuite placer le bordé dedans il prend place par leur propre poids, ensuite soudé les lisses,les membrures avec leur goussets de tete et un morceau de cloison .Là tu travailles debout au sol tu soudes à plat ,pas de charge à manipuler.
3/ le pont à l'envers.en 1 --2 3 partie suivant le spb rencontré de manip.

Alors pour l'accostage qui fait toujours peur une solution :le laser.on mesure pendant puis apres fabrication et ainsi on controle que les panneaux iront bien sur la structure debout .
Avec un laser les pieces seront pile poile les unes en face des autres par precausion on ne soude jamais leurs extremité sur 20cm ainsi il est toujours possible de tirer les mm manquant.

josé

16 déc. 2009

Liaisons mixtes
Bonjour,
Le procédé est bien présenté sur ce site ressources.cpi.free.fr[...]ion.htm
Pour quelques astuces de soudage, vous pouvez me contacter(Je n'ai pas d'intérets dans cette entreprise)
Marc

16 déc. 2009

Acier Alu
Bizarrement,pour trouver des exemples de réalisation,gogol en français sèche.Le mieux est de taper "steel hull with aluminium deck"
amicalement
Marc

16 déc. 2009

L'acier ?
c'est pour les riches ! Voir les bateaux fabuleux de Jongert aux Pays Bas en acier ... en dessous du million de $ il n'y a pas grand chose en pas trop vieux ...

25 ans d'âge, 60 pieds, et encore 500.000€ à la vente ;-) A Antibes, il en "traîne" quelques-uns

yachts.apolloduck.com[...]e.phtml

16 déc. 2009

Revenons sur l'acier...
La rouille. Il n'est pas normal qu'un bateau en acier pourrisse de l'intérieur comme on le voit de temps en temps. À l'intérieur, on ne doit, on ne devrai y trouver, éventuellement que de l'eau douce. Un des intérêts du métal est sa parfaite étanchéité. Pas d'eau salé à l'intérieur!

Il est vraiment capital, et bien avant de penser à la peinture de soigner l'isolation:

Une couche de mousse hydrofuge (genre styrobidulle ou mieux une mousse polyuréthane) pour combler l'épaisseur des lisses + une autre couche par dessus qui recouvre les lisses, soit environ 6 centimètres. Ensuite on enrobe les couples et toutes les pièces métalliques, tirant, etc.

Ceci, jusqu'environ 20 à 30 centimètres en dessous de la flottaison, sauf si on à l' intention de voyager très au nord ou très au sud. Dans ce cas on descend plus bas.

Si l'isolation est traitée de cette manière et si le bateau est correctement ventilé, il n'y à aucun risque de rouille à l'intérieur et pour le bord des lisses et varangues qui n'est ni sablé ni peint...dans deux cents ans le bateau sera toujours à flot.

16 déc. 2009

rouille suite

il y a un aspect qui est souvent negligé certainement pas ignorance .

Il faut audela du sablage et peinture , arrondir tous les angles des épaisseurs des toles ..varangues,lisses,membrures,,,gousssets ,re,forts .pourquoi : Sur ces angles à 90° le filme de peinture casse lors de la delitation de toles et la peinture se decolle à partir de ses angles .

Donc tout arrondir.

Oui l'isolation sous la ligne de flottaison s'est bien ne pas oublié si possible une lame d'air entre l'isolation et le vaigrage il y aura ainsi pas de risque de pont thermique donc de condensation.

josé

17 déc. 2009

merci bien

et bien vois tu il y a quelques années j'étais mûr pour en construire un (mais aussi incoyable que ça parraisse ,en bois) et finalement j'ai choisi de naviguer .
une occas coute moins cher qu'une construction et on navigue tout de suite car finalement le but était bien de naviguer pas de construire ce qui peut etre aussi un but bien entendu.

josé

17 déc. 2009

ma foie

le E390D je ne l'ai jamais utilisé donc ne peux rien dire . C'est un acier resistant quel sont ses caracteristiques de soudage ,pliage,emboutissage ,je n'en sais rien ?

maintenant de plus en plus m^me celà est devenu commun le A24 traditionnel est remplacé par le E36 .ce qui permet de faire plus leger ,se soude mieux,et ait aussi plus resistant à la corrosion .

josé

19 déc. 2009

et oui

les lisses doivent avoir des anguillets tous les 50cm ainsi que les membrures aux intersections lisse/membrure ou lisse/cloison .

josé

17 déc. 2009

L'acier..
Avec tous tes conseils José, on aurait vraiment envie de construire en acier. Pour moi à 61 ans le temps est trop compté pour un tel projet mais merci encore de partager ton expérience avec tous les matelots interressés.

17 déc. 2009

l'acier
Dis moi José que penses-tu de l'acier E390D qu'avait retenu N. Carrère.D'autres nuances sont sans doute apparues depuis, mais N Carrère en temps qu'ingénieur semblait avoir toutes les compétences pour le préconiser dans les années 80/90.

19 déc. 2009

penser à
faire la chasse à toute zone de stagnation non contrôlable parce que malgré le soin apporté à l'isolation, personne n'est parfait et un jour ou l'autre, il y aura une condensaton ou une infiltration.Celle-ci restera sans conséquence si elle peut s'écouler, même lentement.J'ai dépiauté, puis réparé ou modifié pas mal de coque et je pense que c'est un des secrets de la longévité de certaines coques acier, notamment celles de chez Dahm(Jongert), mais aussi de constructeurs amateurs.Un bateau bien conçu côute finalement autant de temps et d'argent qu'un bateau raté.Il suffit d'avoir la modestie de se renseigner chez ceux qui savent et tenir compte de leurs remarques.
Marc

Phare du monde

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