J'achete pas je loue un catamaran

Bonjour,
N'ayant pas vendu mon voilier, n'ayant pas trouvé d'occasion interressante pour l'instant en Polynesie, j'ai donc décidé de louer un catamaran de 38' (un Athena).

Questions au possesseurs/utilisateur
- y a t il des différences de manoeuvres entre un mono et un cata: je pense au virement de bord surtout ainsi qu'aux manoeuvres de port au moteur bien que je n'en ferais qu'une ou deux (mais autant éviter de les rater)
- les réductions de voilures doivent être gérée de quelle façon sans indication de gite?
-Le mouillage sur pate d'oie si j'ai bien compris.

Et puis tous les conseils que vous jugeriez utiles de me communique afin de réussir cette premiere expérience en multi.
(quand je pense que j'ai tjs dis moi le catamaran jamais)

Merci
Stéphane

L'équipage
27 mai 2008
27 mai 2008

manoeuvre cata
- virement de bord: souvent un peu lent. Eventuellement, garder le foc à contre un peu, pour assurer un passage franc du lit du vent...

  • manoeuvres de port: attention à la dérive importante à petite vitesse (gros fardage, peu de pied dans l'eau); au contraire d'un quillard, je ne recommande pas de finir une approche en se laissant "mourir sur l'erre" et en ajustant doucement à la barre: la moindre risée, on part en carafe. En revanche, on peut jouer en différentiel sur les 2 moteurs, ça permet de faire demi-tour "dans un mouchoir de poche".

  • réduction de voilure: il faut se baser soit sur son feeling, soit (quand on n'a pas encore le feeling) sur une table -généralement fournie par les loueurs- donnant la voilure appropriée en fonction d'une vitesse anémo

  • mouillage patte d'oie: pas un réel problème, juste une petite galère de plus. Le seul truc, c'est qu'en cas d'embrouille (genre, le mouillage qui chasse sous un grain en pleine nuit) et qu'il faut remonter en catastrophe, il ne faut PAS oublier de retirer la patte d'oie, et ça ralentit un peu la manoeuvre.

  • si tu es amené à prendre une pendille, tu auras intérêt à te débrouiller également pour gréer une patte d'oie d'une façon ou d'une autre, sinon tu te mettras légèrement en travers, au risque de toucher le quai avec l'une des coques.

  • quand on mouille, perso j'ai du mal à culer droit, sans que le cata parte en travers. L'équipier d'avant, occupé au guindeau, souvent ne voit pas la chaîne et ne peut donner d'indications utiles. Il faut remettre le bateau dans l'axe avec des petits coups de moteur différentiels, mais c'est pas évident. Si on tombe trop en travers, la chaîne rague sur l'une des étraves, beurk...

27 mai 2008

à - de 2 noeuds, les safrans de cata ne servent à rien
..donc impérativement manoeuvrer au moteur à + de 2 noeuds ou alors jouer avec la différence de puissance des moteurs.
A l'arrêt, un moteur en marche avant et un autre en marche arrière, et on tourne facilement sur place, chose impossible avec un mono.
Au mouillage, attention au fardage et à l'évitage avec les monos car le cata bouge différemment sur ancre.
Perso, en Atlantique et Méditerranée, le monocoque est préférable à cause des places de port.
Ailleurs, vive le cata !

27 mai 2008

Oui
L'athena est un bon petit cata confortable et pas trop pataud. Ce n'est pas une bête de près évidemment, mais il peut remonter au vent a condition de le laisser avancer, ce qui d'ailleurs lui donne une chance d'affronter la mer avec un meilleur angle.
Pour les virements en particulier, lui donner de la vitesse avant de franchement virer surtout s'il y a de la mer. On profite de la plus grande efficacité des safrans a "grande vitesse", le fardage étant un frein au virement.

Lors des manœuvres de port, même a petite vitesse, les safrans peuvent apporter une aide a l'utilisation des moteurs en différentiel par "effet de souffle"(lors de vent fort et moteurs poussifs par exemple, ou mono-moteur)

Pour s'amarrer, toujours s'amarrer en passant une aussière arrière en double (pour être défaite du bateau) et très courte. Ensuite, on utilise le moteur extérieur pour ramener la proue au ponton.

Au mouillage, la patte d'oie donne plus de confort mais n'est pas obligatoire. Le bateau aura plus tendance a louvoyer, et la chaîne fera du bruit en tournant sur le davier.
Sur un Athena, la chaîne est visible de la barre au travers du filet.

Prendre un premier ris a 20 Kts de vent apparent et le deuxième a 25 est sûr et confortable. Si on se sent a l'aise la même chose mais avec le vent réel.
De toutes façons on sent bien quand le bateau commence à "bourrer" dans la mer.
Au près regarder la tète de mat au dessus du capelage: si celle-ci commence à trop partir sous le vent, il faut prendre le premier ris!

27 mai 2008

Quitter ou prendre un ponton
manoeuvre classique pour quitter un ponton auquel on est ammarré parralèllement : écarter l'arrière du quai en s'appuyant sur l'avant puis sortir en marche arrière

Pour ce faire, une amarre très courte à l'avant (taquet du bateau et du ponton se faisant vis à vis est idéal, le taquet du bateau peut même être en avant de celui du ponton) et un solide pare-bat (avec équipier est mieux) pour protéger précisément l'étrave lorsque le bateau pivotera. Pelle des safran vers le quai, moteur en avant léger, le cata se met à pivoter (lent c'est mieux) sur son avant que l'équipier protège. Ne pas hésiter à pivoter beaucoup (au moins 30°) pour ensuite partir tout droit en marche arrière le temps qu'il faut pour se remettre dans l'axe sans risquer de taper ici où là.
Tenter de partir en marche avant, c'est le gel coat de la jupe qui régale, à tous les coups.

La même manoeuvre permet de prendre le même ponton, on arrive dessus en marche avant controlée (dead slow) sous un angle qui peut même friser les 90°, dès qu'on peut (et avant que l'étrave ne touche bien sur) amarre en double sur un taquet du ponton (inutile de faire court) et on bat en arrière. Le bras de levier que constitue l'amarre plaquera lentement (ne jamais manoeuvrer vite avec un terrain de tennis) contre le ponton et ensuite on termine l'amarrage avec garde, pointe et tuti quanti.

Il existe une manoeuvre hardi dans laquelle les skipper de Catana excellent qui consiste à jouer sur les hélices en différentiel et les pelles à fond d'un coté ou de l'autre, le bateau se dandine autour d'un centre de rotation situé au alentour du roof tout en se rapprochant très progressivement du ponton, en translation. Ne s'apprend que par la pratique, très spectaculaire. Mettre très peu de dérive et du coup plus délicat par vent latéral.

D'une manière générale on peut toujours faire un point fixe (perso, je pense qu'on y gagne) au cours d'une manoeuvre de prise de quai, histoire de bien se mettre les forces et comportement en jeu, rien à voir avec les mono ou quand on y va, on y va (foutu hélice et son pas et l'erre).
Repenser et pratiquer l'excercise apparu dans une édition des Glenans ou il fallait dessiner un grand carré sur l'eau (40m x 40m par ex) avec le bateau et l'expertise du manoeuvrier.

29 mai 2008

désacord possible
Clarivoile,
Pour quitter un ponton, je maintiens, c'est le cul que je largue en premier pour pouvoir pivoter sur l'étrave. Sinon c'est le gel-coat de la jupe qui morfle.

D'accord avec toi sur l'accessiblité et la visibilté de la jupe, bien sur.

Pour prendre un ponton (donc pas encore d'amarres en place) on peut tenter de "poser" puis amarrer le cul en premier avec l'avantage d'être - dans la jupe - au niveau du quai (moins de chevilles foulées). Moi je trouve ça suffisement délicat pour ne pas le faire, enfin pas bien souvent.

Souvent l'amarre avant est une boucle et on tente d'encercler le taquet ou la bite du quai. Une longue boucle ne gêne absolument pour la manoeuvre (culer avec l'avant amarré) et aide grandement le "encerclé c'est gagné). De plus la possibilité avec un cata de faire un point fixe en (presque) toute circonstance permet de rendre moins périlleux ce "encerclé c'est gagné". le quai à 1,5m au dessous mais à 0,3cm sur le coté, au point fixe, ça reste praticable.

Si on le sent et si le cata est équipé d'un taquet en son milieu on peut frapper l'amarre initiale au milieu plutôt qu'à l'avant, la suite de la mnaoeuvre reste la même. Sur mon catana 431 c'est très jouable dans la mesure où une nervure (ça se dit comme ça ?) à mi franc bord sert de marche pour descendre à quai, le haubans servant de rampe (élephant s'abstenir). C'est d'ailleurs la sortie privilégiée lorsque la jupe n'est pas praticable.

Mais comme on dit, your mileage may vary et c'est la grande beauté de HéO que d'y lire trop de solutions possibles histoire de se faire une idée.

27 mai 2008

Enfin
tout dépend du nombre d'équipier.

Seul, jouer sur l'avant est complique voire impossible du fait de la distance.

Par contre, inutile de garder une amarre pour faire pivoter le bateau sur la boue. Il suffit en croisant les moteurs de faire attention a ce que le bateau n'avance ni ne recule par rapport au ponton, pour éviter qu'il ne roule sur le boudin.
Pour se faire, si on veut pivoter autour de la boue arrière, il faut mettre le moteur extérieur au ralenti arrière, puis, des que le bateau commence a vouloir reculer, on met le moteur cote ponton en avant lente; ensuite on augmente légèrement la puissance sur l'extérieur qui était en AR. Sans vent il suffit d'être patient. Si le vent pousse sur le ponton, il faut juste augmenter les puissance en commençant toujours par l'hélice en AR.
Dans tous les cas laisser la barre au neutre pendant cette manœuvre. Toujours le moteur en AR avant et légèrement plus fort car l'hélice est généralement mois efficace en arrière.

S'il s'agit de pivoter sur la boue avant, on commence par mettre de l'avant sur le moteur extérieur, puis sans attendre, on met l'arrière sur le moteur cote ponton.

Par contre complètement en désaccord avec ce qui a été dit plus haut par Yves! On amarre l'arrière d'abord, l'étrave des catas est haute et faire sauter un équipier sur un ponton pour mettre une amarre est évidemment risque et inutile.
Les jupes arrières permettent de descendre facilement sur le ponton, et faire passer l'amarre pour la ramener a bord très court.
De plus le barreur n'a aucune difficulté a manœuvre, la vue sur la jupe est généralement excellente du poste de barre.

29 mai 2008

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer
Toutes les manoeuvres indiquées sont possibles.

Mais sur un cata il est tout de même plus simple de se pencher à partir de la jupe pour tourner un bout sur un taquet ou un anneau que de" tenter d'encercler le taquet ou la bite du quai" comme l'écrit Yves, à partir de l'étrave.

Pour ma part, je pratique à 100 % les manoeuvres proposées par Clarivoile.

28 mai 2008

et bien merci pour ces réponses
Je vais naviguer en Polynesie entre Raiatea, Tahaa, Huahine. Donc normalement que du mouillage sauf au départ et au retour et peu être un accostage pour faire de l'eau en cours de route. Quoique 600l à 4 sur 10j, ça laisse voir venir. (Sur l'Etap 28I on a 80l et on fait 1 semaine sans problème.)

Si d'autre conseils surtout ne vous retenez pas :-)

J'espère réussir à faire un récit interressant à poster sur Héo à mon retour.

STéphane

28 mai 2008

L'Athena, le plus beau des bateaux
J'ai un Athena depuis 4 ans, c'est un super bateau très sur, pas une bete de près, avec 2/3 defaut mais rien de méchant. 1 ris dès 15/18 noeuds de vent apparent, 1 mètre de génois de moins tous les 4 noeuds à partir de 15 noeuds, 2è ris à 22/25. J'ai fait une notice pour mon bateau, je te la l'envoie sur demande.

28 mai 2008

Sur mon P12 je fais comme Yves
ET je lui aurais bien mis une étoile- si j'avais été inscrit!
Avec au moins un équipier, arrivée au ponton par la proue - même à la perpendiculaire, fixation de la pointe par une amarre au ponton (équipier qui saute ou badaud qui prend l'amarre) puis pivot du bateau par le jeu des 2 moteurs - coté ponton AV, l'autre AR. Les gouvernails ont peu d'influence.
Pour quitter le ponton, autant que possible le faire en marche AR aprés avoir écarté les jupes du quai par le jeu inverse des 2 moteurs.
Comme le dit Yves, se méfier de la manière qu'ont les catas de pivoter par l'aplomb du mat qui fait déporter les jupes vers les voisins ou les pontons.
En mouillant une ancre sur le P12, je ne gréée jamais de patte d'oie car il se comporte et se manoeuvre de la pointe du rostre comme un mono.
Pour les réductions, d'abord un ris vers 20 noeuds apparents, puis tours de génois et par la suite (25 noeuds) 2ème. Se méfier au largue, la vitesse du bateau laisse croire à un temps maniable, qui peut rendre la prise de ris plus délicate lorsqu'on doit changer d'allure, nécessairement bout au vent. L'appoint du moteur est souvent le bienvenu.

29 mai 2008

2 autres trucs
Ah, j'oubliais (au moins) deux trucs carrément vitaux sur un cata :
1- au près, sur une survente (surtout si on est un peu surtoilé) ne JAMAIS (oui, je hurle) loffer, toujours abattre. Le couple de chavirement va se transformer en force propulsive et l'accélération escompté va diminer le vent apparent. C'est suffisement contre intuitif quand on vient du mono pour l'apprendre à tout l'équipage.

2- ne JAMAIS (cf ci dessus) être arrêté avec tout dessus bordé plat, une survente latérale (position d'équilibre spontané) n'apportera qu'un couple de chavirage. C'est un conseil que m'ont apporté des loueurs de cata à quille aux Antilles (punch & co). On pourrait penser ne jamais se mettre dans cette situation, qui est pourtant celle qui découle d'une manoeuvre d'HALM (Jonas !) en phase de récupération au moment où tous les efforts à bord sont concentrés sur le gars qui patauge et ou on oublie qu'un voilier ça a des voiles.

3- ne JAMAIS (tris repetitas non placent) tourner l'écoute de GV sur un taquet ou tout autre dispositif coinçant, ou alors disposer d'une hache correctement dimensionnée à portée de main. Plus d'une fois dans l'année on est content de larguer l'écoute en catastrophe. Dans certains cas je navigue avec l'écoute tournée sur le self tailing (normal) et tenue à la main pour ^petre larguée dans l'instant.

4_ en mer, ne JAMAIS culer pour quelque raison que ce soit (ex: virement raté, bateau arrêté dans le lit du vent on fait culer pour tenter d'abatre) même par temps par très fort. L'eau monte dans les jupes de manière impressionnante et sans aller jusqu'à sancir par le cul cet envahissement peut être domageable. Les rares fois où ça m'est arrivé j'ai mis le moteur pour m'en sortir sans aucun délais. Pas bon pour la fierté, ça. Nombreux sont ceux qui pour cette raison déconseille l'ancre flotante.

4, j'avais dis 2 ? et y en a encore tant à dire ;-)

PS : si on se dit qu'on devrait prendre un ris c'est qu'on aurait déjà du le prendre. Encore plus vrai en cata où on constate souvent que le bateau avance plus vite après une réduction de voilure.

29 mai 2008

et bien !!
pas très rassurant tout ça ..

en particulier le 3 : ne jamais tourner l'écoute de grand voile sur un taquet.

comment faites vous en cata lors de longues navigations de plusieurs jours ? ne me dites pas qu'il y a constamment quelqu'un dans le cockpit jour et nuit près à larguer en urgence ?

et le 1/ si vous etes au près, qu'il y a une risée et que vous etes sur pilote automatique ? ne me dites pas que dès que vous êtes au près il faut barrer à la main ou etre sur le qui-vive pour désengager le pilote ?

moi qui avait des vues sur un cata sur mon prochain voyage voilà qui me refroidi ...

29 mai 2008

pour le point n° 3
tout dépend de l'allure... on s'est fait une descente Port camargue -Tabarka (tunisie) via porquerolle en a peine 2 jours et demi, le tout sous pilote avec des pointes à 18-20 knts par moment... le pied...! l'ecoute de GV etait sur le winch mais non au taquet...une rafale au portant n'a pas les memes conséquences qu'au près... et puis si derives il ya, bien descendre la bonne.... (celle au vent si vent fort...) et remotée l'autre pour eviter l'effet croche pied... enfin moi ce que j'en dis.. je débute juste... donc pas encore peur...:-)

30 mai 2008

Oui
D'accord avec toi Viking

Et il ne faut pas se stresser trop. Naviguant presque toujours seul, je n'ai pratiquement jamais eu a sortir l'écoute du taquet, parfois sous spi au largue serre, et encore...

Mais tout dépend du lieu également: dans les canaux, il faut se méfier un peu plus, comme dans certains coins de Med

30 mai 2008

d'apres tes liens yves
il faut jouer sur les 2 dérives symétriquement.... et pourtant, "on" m'a toujours dit de soulager la derives sous le vent par gros temps....
par contre vitesse de 20 noeuds à sec de toile sous 60 noeuds de vent, ca doit faire bizarre...! :-)
en tout cas ils sont bien faits ces liens...

29 mai 2008

Pas d'affolement...
Nous sommes sur un forum et les points de vue sont écrits pour être discutés.

Contrairement à Yves, je pense au contraire qu'il peut être dangereux d'abattre de 20° au près si l'on est surtoilé, mais il faut vraiment l'être... et, au contraire, dans le cas d'une survente passagère, il m'arrive de loffer, de pointer, quitte à dériver, le temps que la bourrasque passe.

2- Le point 2 est rare mais théoriquement possible.

3- "ne JAMAIS tourner l'écoute de GV sur un taquet": Si c'était le cas, ce serait effectivement très stressant.
Il m'est arrivé d'être vigilant par temps d'orage mais jamais au point de devoir choquer.

4_ "en mer, ne JAMAIS culer pour quelque raison que ce soit"

Avec un bon cata et l'équipage qui va avec, je n'ai jamais manqué à virer.

Les points non cité qui me paraissent les plus délicats me paraissent être la sous-estimation de la vitesse au portant dans une mer formée et la navigation de nuit avec un indicateur de vent en panne par un temps orageux.

Est il besoin de le préciser, je parle de catamaran de croisière, pas de Formule 28 ou de Hobie cat.

30 mai 2008

mais si, bien !
Atlante, pas d'angoisse, c'est pas parcequ'on en parle que ça doit arriver mais si jamais ça arrive ça serait dommage de faire le geste "qui tue" alors autant en parler (et débattre) d'abord.

Quelques précisions :
- sur le point 3, "tourner" l'écoute sur le self-tailing ou tout autre procédé permettant de larguer dans l'urgence. Tous les équipiers (y compris ceux ou celui de quart la nuit) sont au courrant de la manoeuvre mais pour des nav sages (plusieurs jours, la nuit, équipage réduit, ...) on réduit très significativement la voilure pour, par ex, être quasiement pas surtoilé dans les surventes. Bon, bien sur dans les sous-vente on se traine un peu mais on a dit "sage". Etre prêt à larguer c'est si on est pas si sage que ça ou aussi quand on se fait un peu plaisir pas trop longtemps.

  • sur le point 1, abattre sur une méchante survente alors qu'on navigue entre travers et près. Abattre ça veut dire être entre travers et grand largue, et plutot près du grand largue. L'éffet est immédiat, avant ça angoissait un peu, après plus du tout. De toute manière - dans les situations à rafale potentielles violentes - il y a toujours quelqu'un au poste de barre et pas loin de l'écoute de GV et qui surveille un peu le pilote (une merveille ce ST6000 sur ce 431), et si c'est la nuit on a réduit plus que de raison.

  • le point 2 (arrêté et bordé plat), c'est lexplication que m'ont donné des loueurs des antilles dont des cata s'étaient retournés dans les canaux entre les îles. Depuis je garde ça en tête au cas où des fois que.

  • le point 4 (culer). Ca a du m'arriver 2 fois de rater un virement dont une fois que je ne me suis jamais expliqué et c'est la fois ou je me suis mis à culer et m'en suis sorti d'un coup de moteur (curieusement on était bien stable culant dans le lit du vent, d'habitude on part travers très vite). Eduqué que j'étais pas les skippers de Catana sur les danger de culer j'ai accordé énormément d'important à ce remplissage des jupes, d'où ce qui peut sembler "overkill" (le moteur). Je ne regrette pas. Et par chance c'était pas un temps maniable.

Tu écris "moi qui avait des vues sur un cata sur mon prochain voyage voilà qui me refroidi". Je pense que le danger est d'ignorer et d'avoir le mauvais réflexe, pas de connaitre et d'y avoir réfléchi. Avec prudence et anticipation (plus que sur un mono) un cata est un merveilleux engin de croisière (je ne fais pas de course, jamais).

Il y a quelques documents qui peuvent t'aider même s'ils sont fait pour un cata à dérives :
- www.devill.net[...]res.pdf
- www.devill.net[...]pdf.pdf
- www.devill.net[...]pdf.pdf

Et si tu cherche de l'iconoclaste va lire le "multihull seamanship" (en vente dans les librairies maritimes) écrit par un néozélandais. C'est l'inverse de ce qu'on dit et enseigne en France.
A toi de te faire une idée.

Yves.

30 mai 2008

Stéphane, Surtout ne t'affole pas !!!
Que de conseils éclairés et intéressants pour les habitués de cata.
Mais franchement, pour une première expérience, j'espère que tu n'auras pas toujours la main sur le winch et les yeux sur le loch.
Profite de la polynésie, veinard et pense qu'ici, il fait bien sûr très, très froid (je suis dans le Noooooooord)!
Mais aujourd'ui, ch'est la fête à Dany à Lille.
J'vas aller manger une frite chez Momo. :-D

30 mai 2008

les dérives
en temps normal on joue dessus de manière symétrique.
Lorsqu'on en est a ne garder, ou ne pouvoir garder, de dérive que du coté au vent, c'est pas une situation normale, c'est du franchement gros temps. Ca ne m'est d'ailleurs jamais arrivé même si je suis au fait de la manoeuvre.

Entre ce qu'on lit ici et là et ce qu'on est amené à pratiquer il y a une marge immense. Plaisance !

12 août 2008

de retour :-)
Bonjour,
je prépare un petit récit qui je l'espère ne sera pas trop assomant :-).

Juste pour vous donner un avant gout : Maramu bien établi à 25-30 noeuds. Et une traversé avec plus de 30 noeuds établi et raffale à plus de 40 (max enregistré ce jour là 44 noeuds).

STéphane

12 août 2008

vivement
ton recit :-p

14 août 2008

et bien
On attend toujours, nous sommes plusieurs à être impatient.

;-)

a+

Pierr

15 août 2008

je voudrai le publier en article afin
de mettre quelques photos.
J'ai 9 pages en police 12. J'ai peur que le rendu sur le fil ne soit pas agréable.

Mais je ne sais comment publier un article, sous quel format....

STéphane

12 août 2008

on attend de te lire
dis nous tout : le bon, le pas bon, les frousses, les plaisirs ...

14 août 2008

idem
en ce qui me concerne

15 août 2008

Ou plutot je sais mais le serveur n'en veut pas.
erreur fatal 2 ???

STéphane

15 août 2008

Ou plutot je sais mais le serveur n'en veut pas.
erreur fatal 2 ???

STéphane

16 août 2008

Ca y est aujourd'hui ça passe.
Va comprendre. Plus qu'a avoir l'approbation de la censure :-) et c'est bon.

Bonne lecture et commentaire.

STéphane

16 août 2008

pas trouvé
Je n'ai pas trouvé ton article, quel est le titre et ou il est ??
Merci VAnessa

16 août 2008

Il est vérifié par l'équipage
je pense. Sinon il est dans la rubrique [navigation, escale]

STéphane

18 août 2008

l'article est a cette adresse
www.hisse-et-oh.com[...]cle.php

Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

Phare du monde

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Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

2022