homme a la mer

en passant par là et par curiosité, qui s'entraine et entraine sont équipage (souvent sa famille) a récupérer un homme a la mer en cas de chute ?
moi, je ne l'ai pas encore fait avec le nouveau bateau. J'avoue et je plaide coupable votre honneur !

L'équipage
12 nov. 2011
12 nov. 2011

Je fais régulièrement des casquettes et des chapeaux à la mer. C'est un peu le même principe...

12 nov. 2011

Le problème est que la casquette ou le chapeau coulent en quelques instants, on n'a même pas le temps de faire demi tour pour les repêcher!

12 nov. 201112 nov. 2011

Ou récupérer un pare battage perdu par un autre bateau, c'est plus spontané mais moins facile à organiser souvent :heu: :mdr:

12 nov. 2011

un pare bat accroché a un seau ,soit a la cape récupéré sous le vent par petit temps soit au vent par mer relativement formé ,a la ralingue ,ou quik stop .on le fait relativement souvent..

12 nov. 2011

Avec une cagette à légumes en bois récupérée sur un marché, si on la perd, pas grave, c'est biodégradable.

12 nov. 2011

...avec un sac étanche rempli de billets, il n'y a pas mieux comme motivation... :mdr:

PS: Éviter les sacs transparents, sinon vous vous retrouverez vite à plusieurs à tenter le sauvetage, avec les risques d'abordage inhérents... :langue2:

12 nov. 2011

pour l'instant, on est à 4 héossien qui s'entrainent...

12 nov. 2011

Avec mes enfants, démarrage du moteur et homme a la mer avec la bouée couronne. 100 % de réussite.

12 nov. 2011

C'est au programme (pour moi et mon amie) dès que je toucherai mon bateau... :cheri: :coucou:

12 nov. 2011

En solitaire, n'y aurait il pas là comme une absurdité....? :-D.

12 nov. 2011

L'entrainement de l'homme à la mer est bien et doit ètre encouragé, mais ne correspond hélas pratiquement jamais à la réalité de ce qui passe vraiment en navigation, où tout va alors vraiment très vite et où les conditions de mer sont très différentes.

13 nov. 2011

Je te rejoins outremer. Un peu comme le paradoxe de l'esquimautage en kayak. On s'entraîne à esquimauter dans des conditions que forcément on maîtrise, alors que l'esquimautage non provoqué marque le seuil de cette maîtrise dans un situation donnée.
Une petite simulation de temps en temps, comme en secourisme pour entraîner les bons réflexes est quand même ce quil y a de plus adapté pour la mise en confiance. :scie:

@clarivolle :-D
ça peut le faire pour assister un autre bateau, ou juste pour une prise de coffre en mauvaise condition...

13 nov. 2011

Exactement, CergElAbroz, pour la mise en confiance, pour mieux se persuader qu'on va y arriver et ne pas paniquer.

17 nov. 2011

Je le fais souvent avec un pare battage. Au moment de les installer ou de les enlever, je fais comme s'il m'avait echappé et je laisse ma femme faire la manoeuvre. Double avantage car si un jour j'en perd un pour de vrai, je pourrai faire croire que c'est un exercice :mdr:

17 nov. 2011

Je l'ai fait souvent avec une casquette.
Et puis j'ai trouvé la pince qui-va-bien.
Depuis le vent ne provoque plus de kasketalamer.

17 nov. 2011

Dans des conditions un peu musclées, il peut être très difficile de récupérer le MOB; dans ce cas, la première chose à faire est de lancer un MAYDAY, puis de tenter la récupération.

17 nov. 2011

pour recupérer un MOB on a que quelque instant (je parle par mauvais temps sinon on est dans la baignade ce qui est autre chose) le mieux c'est de suivre un stage ...je passe sur les manoeuvres etc ....car le recupérer n'est pas a coup sur le sauver il peux fort bien 5mn apres faire une crise cardiaque parce que l'on a pas fait les bons gestes.

josé

17 nov. 2011

Pas MAYDAY......... PANPAN.........pour le MOB
:langue2:

ce sujet a déjà été longuement débattu...
Il n'y a pas de règle absolue pour le MOB...

SI le MOB se fait par 3 noeuds de vent, mer plate sans courant en plein été avec un équipage confirmé, a la limite on peut même se passer du PAN PAN si l'équipier est récupéré dans les 2 minutes

Par contre,; de nuit, par brouillard, dans le courant, avec du vent, de la mer, ... Bref toutes les conditions qui font que le MOB puisse ne pas être secouru, ce qui implique un risque évident pour sa survie : MAYDAY sans aucune hésitation

19 nov. 2011

perso ayant fait un stage il est preconisé avant tout "Mayday" car m^me si on recupere l'homme à la mer il doit etre evacué ou examiné par quelqu'un de competant .
Car 5mn 1/4h ou 1h apres il peut tres bien faire un arret cardiaque pour X raison .

17 nov. 2011

PAN PAN venez MAYDAY!

17 nov. 2011

Bonjour
J'ai mis dans un coffre un bidon de lessive vide avec un bout d'aussière dans la poignée en guise d'ancre flottante et pour le gaffer... on l'a toujours récupéré...
Mais cela est bien loin de ce que donnerai la récupération d'une personne, même consciente, dans des conditions un peu rude. ça permet juste de revoir les procédures et ça occupe quand on fait des ronds dans l'eau.
A noter que ce que l'on apprend dans le cadre du permis côtier... je vous laisse en penser ce que vous voulez...

17 nov. 2011

C'est pourquoi je dis à mes stagiaires:
Dès que vous êtes à bord, votre préoccupation principale doit être d'y RESTER!

17 nov. 2011

Les "entraînements" avec un objet (casquette, pare-battage ou autre) permettent tout juste de réviser la manoeuvre d'approche. Mais quand il s'agit d'un homme (80 à 100 kg) , surtout inanimé, ce n'est déjà pas évident de le récupérer (même à 2) quand on est au raz de l'eau (Zodiac ou large plateforme arrière). Surtout lorsqu'il y a un peu de mer. Alors, depuis un voilier, même par beau temps, je vous souhaite bien du plaisir. Essayez donc, pour voir! Mais avant, préparez l'échelle de bain, de façon à ce que votre cobaye puisse remonter par ses propres moyens à la fin de l'exercice, quand vous aurez constaté que vous n'y arrivez pas si il ne vous aide pas!
Tout ça pour dire qu'il vaut mieux rester sur le pont, et, qu'en cas de MOB, il est urgent d'appeler des secours (PAN PAN ou MAYDAY, on s'en fout!)

17 nov. 2011

Oui, l'intérêt des récup de caquettes ou des bonnets à la mer est de tester la manœuvre. Un autre intérêt est la casquette ne se voit pas beaucoup, d'une part, et coule assez vite, d'autre part. Donc, ça met un peu en situation.
J'ose espérer qu'un MOB avec gilet, envoi de bouée, de perche etc. se voit davantage et flotte plus longtemps.

Pour la récup, j'ai fait un petit test perso une fois au mouillage. Après avoir discrètement enfilé un gilet et sorti l'échelle de bain alors que l'équipage était à l'intérieur, j'ai sauté à l'eau en criant.
1) elle est froide,
2) le gilet se déclenche en 2 secondes environ et me fait flotter sur le dos à 2 m du bateau,
3) ils sont tout de suite sur le pont, je leur demande de me hisser à bord,
4) ils me tendent la drisse de trinquette (qui est la seule libre),
5) il me faut pas loin d'une minute pour parvenir à accrocher la manille rapide à l'anneau de mon gilet-harnais (une fois le poumon gonflé, l'anneau n'est plus visible et est difficilement accessible), ils n'auraient pas pu me crocher depuis le pont,
6) à deux costauds, ils me hissent sans ménagements sur le bateau.

Conclusion :
1) le gilet auto, ça fonctionne plutôt bien,
2) si on n'a pas croché la longe au harnais avant de passer à la patouille, il n'y a rien de prévu pour accrocher le MOB une fois qu'il est le long du bord,
3) je ne crois pas qu'une personne seule aurait pu me remonter ainsi.

Tiens ! Au fait, un MOB a été récupéré mort hier après-midi à St Vaast à quelques mètres de son pêche-promenade par la SNSM. La presse ne dit pas s'il y avait une échelle ...

17 nov. 201117 nov. 2011

Bonne nouvelle, celui qui me récupères à la flotte n'aura que 54Kgs à lever.
Voyez comme je veille au bien-être des secouristes... :mdr:

17 nov. 2011

Après avoir testé la manœuvre à la voile ou au moteur, par petit temps ou par temps moyen, je préfère, et de loin, l'entrainement du "comment rester à bord" !!!

C'est le seul entrainement qui en vaille la peine.

17 nov. 2011

Perso, je n'ai jamais tenté l'expérience en "vrai", c'est à dire avec quelqu'un.

Chaque fois qu'un truc passe par dessus bord, on tente de le récupérer. La pire fois, devant le cap Caccia en Sardaigne, on a mis plus d'une demi heure à récupérer un croc passé par dessus bord dans une bonne houle. Cela dit, on avait du mal à l'attraper avec la gaffe. On passait toujours à moins d'un mètre. Ca aurait été un gars conscient, il attrapait un bout sans problème. Mais on lui aurait aussi ouvert la tête quelques fois avec l'étrave.

Généralement, c'est plié en moins de trois essais. Ce qui veut dire être arrivé à s'arréter ou quasiment avec l'objet à la mer à portée de la main de celui qui est dans la jupe près à l'attraper.

Le constat que je tire de ces expériences, c'est que si on retrouve le truc passé à la mer, alors on le récupèrera un moment ou un autre, généralement en quelques minutes. Le problème, c'est quand on le perd de vue. S'il n'est pas trés visible (genre un truc qui flotte entre deux eaux), c'est mort, on ne le retrouvera pas. C'est ça l'intérêt du gilet. On flotte trés haut sur l'eau et donc on est plus visible.

Une des méthodes que je préfère, c'est de continuer un peu sa route le temps de prévenir tout le monde et d'être prét pour la manoeuvre, de faire un grand empannage et de revenir au près sur l'homme à la mer, ce qui permet de controller facilement sa vitesse et de s'arrêter à coté.

Cette méthode est parfois décriée pour le risque d'aggraver encore le bordel avec un empannage qui peut être dangereux. Evidement il ne faut pas se précipiter.

Pour moi, si on part dans l'autre option, cela veut dire loffer pour se préparer à virer sans risquer le manque, virer, et donc redescendre sur l'homme à la mer. On arrivera au grand largue sur lui, a fond de ballon, et sans possibilité de s'arrêter puisque la bome sera dans les haubans.

J'ai toujours pensé qu'il est plus facile au final de réussir un empannage à l'arrache qu'un virement de bord, qui a plein de raison de foirer dans la précipitation.

Mais rien n'est jamais si définitif. La solution du virement, par ex, marche bien si la route initiale était déja trés abattue, alors que dans ce cas, celle de l'empannage conduit à tirer des bords pour revenir sur l'homme à la mer.

Je pense en gros que c'est là, le noeud de la réflexion. Quelle manoeuvre faire pour arriver au près sur l'homme à la mer ? Et donc empanner si on était avant au près, virer si on était avant au portant.

Pour remonter à bord, j'ai vu ça chez big ship :

www.bigship.com[...]es-bleu

Je pense qu'elle peut être une bonne solution. L'accès à la jupe dans la houle est, bien souvent, à proscrire. Il y a beaucoup trop de risque de se faire assommer. Un des points les plus abrités est au milieu du bordé, sous le vent. Mettons derrière les galhaubans. Cette échelle est alors facile à fixer et moins agressive qu'une échelle inox. Les échelles de cords sont trés inconfortables, elles se plaquent contre le bordé et écrasent les doigts.

Et sinon, si l'homme à la mer est inconscient, j'ai pensé qu'une première solution pouvait être de commencer par le mettre dans l'annexe (pour moi, c'est un grand kayak) et de là le monter à bord.

Reste le problème le plus crucial, celui du skipper qui se fout à l'eau. C'est mon angoisse principale. On a beau entrainer son équipage, je ne vois pas ma femme et mes gosses de moins de 10 ans arriver à me récupérer si je me fous à l'eau dans des conditions un peu dures. Reste donc à s'attacher pour ne pas risquer de passer à l'eau. Ca,je le fais systématiquement.

Le seul cas que j'ai connu d'un homme à la mer, c'était ma fille, qui, à 15 ans, s'est foutue à l'eau lors d'une traversée en Corse. Nous étions sous spi, dans une douzaine de nd de vent. Soit une vitesse de 8 ou 9 nd. Son idée était de prendre discrétement de l'eau dans le seau pour me tremper. Je lisais un bouquin couché sur la banquette du cockpit. Son cousin l'attendait. Un pote était avec nous, à l'intérieur. Le temps de comprendre qu'elle était à l'eau, de larguer le bras de spi pour le mettre en drapeau et de nous arrêter, on était bien à 300 m d'elle.

Jacques

17 nov. 2011

Bien d'accord avec toi au moins sur 2 points :
- un empannage à l'arrache est généralement plus rapide et risque moins de merder qu'un virement de bord dans les mêmes conditions (mais un virement pour se mettre en cape courante/panne est pas mal aussi si on peut maîtriser la trajectoire du bateau à cette allure),
- remonter le MOB dans l'annexe en partie dégonflée est probablement une bonne solution si l'annexe est disponible ; une fois dans l'annexe sous le vent, on a le temps de gréer ce qu'il faut pour monter le MOB à bord.

17 nov. 2011

Ce sujet a été souvent traité et pour l'avoir vécu: La vitesse d'éloignement est TRES rapide et une tète dans l'eau est PEU visible. Il faut donc instantanément balancer ce le l'on a porté qui flotte et est visible, mémoriser la position GPS si possible, ne pas quitter la tète des yeux,si possible, arrèter immèdiatement le bateau ou si très bon voileux faire un retour sur axe (pas évident du tout). Durant tout ce temps, le sujet est déjà assez frigorifié et voit ses capacités limitées. La rescue line est vraiment bien pour l'aider. Il faut ensuite le sortir sans le blesser par le bateau (coque ou hélice) ou les moyens de hissage. La jupe et l'échelle de bain facilite grandement l'opération. Se rappeler que l'on peut sortir un blessé avec petite voile-hamac et baume utilisée en grue. Prèvenir les secours est bien mais il faut absolument compter d'abord sur les moyens locaux car le temps est vraiment compté, particulièrement en eau froide.
Au final perdre un équipier devient rapidement un drame. Le mieux est qu'il reste à bord.

19 nov. 2011

Si le MOB n'a pas de brassière et qu'il est habillé, il devra lutter pour rester à la surface, et, en moins de 5 minutes il sera épuisé. Il n'aura plus la force de remonter à bord par lui-même, et devra être assisté par un équipier pendant qu'un autre mettra en oeuvre un moyen pour le remonter à bord (voile ou filet hamac ou palan en bout de bôme).
S'il ne reste qu'une seule personne à bord, les chances de survie s'amenuisent nettement.
Avec une brassière, et qu'il n'est pas blessé, il pourra participer à l'effort pour le remonter à bord, et la situation sera donc beaucoup moins scabreuse. Quand à l'annexe, avez vous déjà essayé de monter à bord, sans aide, et en étant habillé? Et avez vous essayé, en étant seul, de remonter une personne sur l'annexe? Même en connaissant la technique ( prendre la victime par les poignets, l'immerger complètement pour profiter de la poussée d'Archimède, et le tirer rapidement vers le haut jusqu'à ce que son torse puisse basculer par dessus le boudin), ce n'est pas facile du tout! Quand au kayak, n'y pensons pas, il n'y a pas une stabilité suffisante pour hisser une personne à bord.
Conclusion: si vous tombez à l'eau sans brassière, alors que vous êtes habillé, vos chances de survie s'amenuisent très très vite!

19 nov. 2011

Pas mal de tests en situation avec un volontaire en combinaison néopréne (la manche est froide !).
Les actes reflexes sont d'arrêter le bateau et de baliser la zone. La perche ior est trés efficace pour baliser. La mise a la cape bien maitrisée permet de ralentir le bateau trés prés de l'hlm. S'il est conscient on peut lui lancer un feu a retournement relié a un halin et rétablir rapidement le lien (la force necessaire pour haler une personne a l'eau est trés faible).
Si le bateau est trop éloigné de l'hlm pour lui lancer un halin il va falloir se rapprocher. A la voile il faut de l'entrainement pour y parvenir. L'idée c'est d'arriver a l'allure de bon plein car elle permet a la fois de lofer ou d'abattre pour corriger sa trajectoire. Ensuite choquer voile d'avant et gv a la bonne distance pour arriver a vitesse zéro sur le malheureux. Pas facile ! S'il est conscient il est possible de lui lancer le feu a retournement avec le halin en passant a petite distance.
Au moteur, aprés avoir affalé ou enroulé le genois c'est plus facile.
Ne pas oublier de débrayer a distance respectable.
Le plus dur maintenant c'est de le remonter a bord.
Sauf condition trés calme éviter de le faire par la jupe au risque de l'assommer.
Sous le vent il aura tendance a être aspiré sous la coque et a se cogner.
Au vent semble être le plus favorable.
Les systémes de "grues' a l'aide de la bôme sont le meilleur moyen pour envoyer une autre personne a la mer.C'est une piéce mobile qui balaie le pont.
Avec une rescue line passée sous les aisselles (sous réserve que l'hlm soit conscient), une poulie ouvrante frappée sur une drisse, une autre poulie ouvrante frappée sur le rail de fargue et un winch. La sortie de l'eau se fait sans trop de difficulté.
Si l'hlm est inconscient la chose se corse. L'approche doit être parfaite puisqu'il ne peut rien attraper.
Pour le remonter nous avons testé le tourmantin en endrayant les mousquetons sur la ligne de vie et une drisse frappée sur le point d'écoute. Cela constitue une sorte de bracard.On améne le bonhome a l'aide d'une gaffe dans la voile et quelque tours de winch sur la drisse plus tard le cobaye rigolard était a bord.
Quelque soit le systéme je pense qu'il est déterminant de l'avoir déja mis en place et testé de nombreuses fois.
Cordialement.

19 nov. 2011

ne pas oublié aussi le materiel de securité OBLIGATOIRE qui est a bord .On doit tous avoir à poste une echelle , si HLM est conscient il pourra l'utiliser .

et pour ma part : apres Mayday dés la chute si l'homme inconscient il est toujours possible de mettre le canot de survie à l'eau et en ce mettant soit m^me à l'eau de le hisser pour eviter l'hypotermie et d'attendre les secours et l'évacuation.

josé

20 nov. 2011

Hum hum ... Toi on dirais que tu suis bien les actualités concernant la méthode de remontée d'un HLM. Et en voyant ton pseudo... je vois bien d’où ça vient :langue2:
En revanche, pour la méthode d'approche, tu devrais tester autre chose non ? :heu:

20 nov. 2011

Un point sera fait par le CDM lors de l'AG le samedi 3 décembre.
Tu y seras ?
;-)

A+

20 nov. 2011

Salut olenoyere. Ton pseudo me fait penser a une chouette balise que je croise souvent. Toutes les méthodes evoquées ont été testée lors d'un mf2 en situation réelle. Je suis preneur pour d'autres possibilités d'approche du hlm.
Amicalement

20 nov. 2011

Je n'y serais pas mais je ne manquerais pas de suivre cette actualité.
A +

20 nov. 2011

J'ai eu un homme à la mer tout habillé et sans brassière il y a quelques années.
C'était à bord d'un Dragon, dans l'écluse. Plouf entre le bateau et le bajoyer. Et le MOB de me dire : je sais pas nager. Ses vêtements le faisait encore flotter un peu. Je lui ai passé l'amarre qu'il devait utiliser dans la manoeuvre pour le ramener contre le bord. Le franc-bord du Dragon n'est pas très haut et j'ai pu le tirer à bord, avec son énergie aussi.
Un homme mouillé, ça pèse ! et après ça grelotte.

20 nov. 2011

Ben voilà, au vu et à la lecture des contribution, on s'apperçoit assez vite que les idées suivant l'expérience et l'entrainement sont assez différente de la théorie imposée par le matériel de sécurité obligatoire.

Je me suis donc dis qu'il serait peut être intéressant d'organiser une sortie d'entrainement en proposant au club de plongée du coin de nous aider en ammenant un gars en combinaison par bateau pour le rôle de l'homme a la mer. Ainsi que peut être la SNSM pour superviser la manoeuvre.
Une journée au printemps sur l'eau pour la sécurité, et ensuite à terre pour discuter des avantages et inconvéniants des méthodes de chacun.
Avec bien sur un PPVR (pain paté vin rouge) pour réchauffer les "homme à la mer" et assurer la convivialité de la sortie

Quelqu'un a t'il l'expérience de ce genre d'organisation? Est-ce légal? y a t'il des impératifs administratifs a respecter ?

20 nov. 2011

a mon avis celà ne peux s'organiser que par un organisme competent .

pour avoir assisté à de tel exercice il y avait la SNSM,les pompiers ,un medecin ,les aff mar et chacun expliquait ,commentait

20 nov. 2011

Il m'arrive quand on navigue près des côtes, à au moins quatre et par beau temps de me jeter à l'eau. Le truc qui me surprend le plus c'est quand on est dans l'eau, à quel point le bateau s'éloigne vite et même si l'équipage réagit vite la bouée fer à cheval est très loin. On nage donc pas mal, et encore en combinaison de planche à voile ça va... j'imagine avec mes bottes ma veste etc...

Franchement, c'est un super exercice même si il faut le mener avec précaution. On voit aussi que quand c'est le skipper qui tombe à l'eau les équipiers on du mal à prendre des initiatives "allumer le moteur, touche mob, personne qui se charge de la visi du mob etc..."
En fonction de la personne à l'eau, le temps nécessaire peut varier de 1 à 10...

20 nov. 2011

Calypso, tu as oublié les Douanes et la Gendarmerie!
Blague à part, cela peut être intéressant de le faire en coordination avec la SNSM, mais pour le reste ça paraît bien superflu... Par contre, il est souhaitable d'être accompagné par un semi-rigide avec 2 costauds à bord pour remonter la "Victime" si le voilier n'arrive pas à la remonter. Et essayer différentes formules (avec ou sans brassière VFI, avec ou sans salopette, bottes, ciré...) Je pense qu'après ça, vous vous équiperez un peu plus souvent d'une VFI!

20 nov. 2011

a non Vital ce n'est pas superflu de faire l'exercice avec des pro du secourisme .

perso j'avais des idées toutes faites de ce qu'il fallait faire le stage m'a appris beaucoup ce n'est pas une rigolade comme incident un homme à la mer .
on peut avoir les meilleurs intentions du monde et tué la personne en faisant des fautes pas ignorance .alors ...

quelques exemple :comment savoir le degré d'hypotermie qui determinera les dispositions à prendre??
la nuit faut-il utilisé des fumigenes ?
faut-il frictionner quelqu'un qui a froid?
PAN Pan ou Mayday ?
comment recuperer lhomme à la mer?

josé

20 nov. 2011

Tu veux dire "à l'eau à l'eau !"

20 nov. 2011

Avec un pan pan tu vas tout juste atteindre une oreille distraite de ceux qui écoutent la vhf en été.
Avec un mayday, ça va sursauter parce que c'est pas courant.

Je ne parle pas du cross évidement.Là, même un allo, allo est entendu.
Idem des recettes de cuisine.

20 nov. 201120 nov. 2011
20 nov. 2011

Très bien tout ça.
Mais comment faire un exercice en solo ? :jelaferme:

20 nov. 2011

avec une frontale et un téléphone étanche :jelaferme:

20 nov. 2011

on parle pour l'instant d'"homme" à la mer pour les femmes on verra plus tard leur cas si necéssaire .... :heu: :jelaferme:
:goodbye:

20 nov. 2011

Bonjour à tous

comment fait on pour rester à bord :oups:

20 nov. 2011

on lit :litjournal: les fils qui traitent du sujet sur Héo... :mdr:

21 nov. 201121 nov. 2011

On parle d'homme à la mer, mais quid du cas d'un jeune enfant à la mer (moins de 7 ans et qui ne maîtrise pas assez voire du tout la nage?) même équipé d'une brassière je me demande comment il/elle réagirait, panique ??
Dans ce cas en supposant qu'il y ait plusieurs adultes à bord compétents (formés par exercices comme évoqués plus haut ds ce fil) pour le reste de la manœuvre de MOB, vaut-il mieux sauter tout de suite avec le gamin au risque d'une aggravation de l'accident ou être deux à manœuvrer pour aller plus vite ?
Dans le cas où l'enfant n'as pas de moyen je flottabilité (je sais c'est en théorie impensable mais en pratique vous savez tous que ça arrive...) quid de la procédure, bien préciser qui saute afin que les deux parents ne se retrouvent pas à barboter et plus personne à bord...
Vos avis sur ces situations m’intéressent ...

21 nov. 2011

En rivière, j'ai vu ceci: en moins de 20sec le papy un peu relaxe, à la barre d'une location conduite avant, part en marche avant brusque, le jeune enfant non prévenu,à l'arrière, tombe à l'eau à l'aplomb du tableau arrière. Instantanément, de façon totalement réflexe maternel, la mère plonge pour le récupérer, les badeaux crient. Le bateau approchant trop du quai, le papy met en marche arrière toute, l'hélice s'approche alors très dangereusement de la femme avec son enfant, les badeaux crient encore plus. Moins une, le papy comprend enfin et coupe le moteur. Une autre personne plonge. Tout le monde finit par remonter.

21 nov. 2011

Il y a eu un article dans la rubrique "ça vous est arrivé" de V&V* il y a quelques années... le père a plongé pour sauver son fils et a eu toutes les peines du monde pour remonter à bord... heureusement il a réussi pour dire qu'il avait fait une connerie...

*V&V, vous savez la revue plein de publicités qui découragent d'aller au Nautic et qui n'a (presque) plus de marins à la rédac...
:acheval: :jelaferme:

21 nov. 2011

La question de l'enfant à la mer est terrible.

Effectivement, si on est plusieurs, la question que l'un aille volontairement le rejoindre se pose, et d'autant plus si le gamin n'a pas de gilet.

Evidement, celui qui ira à l'eau sera le moins utile à la manoeuvre. Si le gosse n'a pas de gilet, autant y aller à la seconde même où il tombe à l'eau. S'il a un gilet, autant prendre un instant pour s'équiper correctement (au minimum, un gilet. L'idéal, un gilet + un truc qui tient chaud + un fumigène le jour et quelques feux à mains la nuit en plus de sa frontale).

La solution peut, si on est en équipage trop réduit, être de larguer l'annexe en passant à coté du gamin. il tombe, on vire, on lache l'annexe, on revient et on cherche à l'attraper.

L'ensemble dépend aussi des conditions extérieures. On peut se foutre à l'eau par parfait beau temps, et ce n'est pas pareil que dans une méga baston. Et le gamin, généralement, c'est bien par beau temps qu'il se foutra à l'eau. Par gros temps, il n'a rien à faire dehors.

Par beau temps, oui, qu'un adulte saute à l'eau me semble une bonne idée. Il n'y a d'ailleurs pas grand chose d'autre à faire si l'on veut récupérer vivant un gamin qui ne sait pas nager.

Jacques

Cabo Finisterra Galicia

Phare du monde

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