Hivernage à sec pour les voiliers...

s'il était allé ds les endroits que j'ai cité il aurait vu des milliers de voiliers a sec, y compris des dufour récents !!!!!

pour ce type de bateau cela ne change rien puisque la construction est bien rigide, contrairement a d'autre du genre des half tonner ou encore des 27.7 qui sont très mou.
un bateau a terre séchera et donc moins de chance d'osmose, un antifouling moins dégradé par les racines des algues.
par contre en hiver bien mettre hors gel le moteur et circuit d'eau douce, un bateau a terre sera plus froid a l’intérieur que la température extérieur du au courant d'air le long de la coque.

Le mien passe 10 mois par an à sec depuis une vingtaine d'années.

Merci de vos avis et commentaires.
Pas de precautions particulieres donc à l'exception de l'hivernage du moteur et la vidange des reservoirs d'eau ?

Bizarre ce commentaire du concessionnaire. Je peux vous assurer que personne chez moi hésiterait à hiverner à sec, même les propriétaires de Dufour le font. :langue2:

Je suis d'accord avec toi sauf pour ce qui est d'"Occulter toutes les ouvertures".

Chez moi on fait plutôt le contraire, on ouvre au maximum pour permettre une bonne ventilation.

Ouvrir au maximum ne veut pas dire tout ouvrir et laisser la neige remplir le bateau.

J'ai l'habitude de débrancher un ou deux passe-coque pour avoir des ouvertures au plancher et d'ouvrir un hublot à l'arrière et une écoutille au centre ou à l'avant. Bien entendu le bateau doit être très bien couvert par une toile étanche pour qu'il n'y ait pas d'eau ou de neige qui pénètre dans le bateau par ces ouvertures.

Par ailleurs si vous le pouvez, il est préférable de sortir tout ce qui est textile (coussins, voiles...) pour les remiser dans un endroit sec. Si vous choisissez de laisser les coussins à bord, il faut les soulever pour que l'air puisse circuler sous les coussins.

Quant au ber... On a le choix entre un ber qui épouse la forme de la coque ou un ber munis d'un certain nombre de pattes ajustables (généralement 4 ou 6). Le premier a l'avantage de mieux supporter le bateau tandis que le second a l'avantage de facilité le travail de carénage. Dans le 2 cas, le bateau repose sur la quille, c'est elle qui doit supporter le poid du bateau.

Ber spécifiques, oui, en France également.

Selon la forme de la coque, un ber en forme pourra être utilisé (challenger horizon par ex) nalors que pour mon aquila, c'est ber avec patin + il pose sur sa quille.

Chez moi et chez notre voisin américains, plusieurs ports n'acceptent pas les bers, ils obligent l'utilisation de pattes.

Si vous utilisez des pattes il est très important de les relier entre-elle avec une chaîne.

Voilà à quoi ressemble les bers proposés...

Sur la première photo c'est mon bateau, vous pouvez voir que le ber épouse totalement la forme de la coque. Sur la deuxième photo, le bateau recouvert d'une toile grise repose sur un ber avec points d'appuie.

Le bateau souffre moins sur un ber qui épouse la forme du bateau mais c'est impossible de travailler (gratter, décaper, peindre...) sous le support.

Le ber avec point d'appuie est pratique pour le carénage. Il suffit de dévisser un point d'appuie le temps de faire le travail. Par contre, c'est très important que la quille puisse supporter le gros du poid du bateau sinon il va souffrir.

Les pattes sont avantageuses pour de grosses unités, on peut les éloigner considérablement l'une de l'autre contrairement au ber qui est plus court et qu'on doit placer au centre du bateau. Cependant, il est souvent arriver des histoires d'horreur avec les pattes et c'est toujours parce que le proprio n'a pas pris la peine de les assurer avec une chaîne.

Si vous utiliser des pattes, mettez la chaîne. Si votre voisin utilise des pattes, assurez-vous qu'il mettra une chaîne sinon mettez la à sa place. La chaîne doit être prise au sérieux.

il était seul sur un grand parking