Helios 42

Une petite pour Noël

L'équipage
25 déc. 2012
25 déc. 2012

grand beau temps....c'etait dimanche ?

25 déc. 2012
25 déc. 2012

Un de mes préférés dans la catégorie, malgré ses étraves qui ressemblent à des protection de quais pour cargo, et même si certains diront qu'ils lui tournent autour...

25 déc. 2012

C'est un bateau qui marche correctement.

26 déc. 201216 juin 2020

J'aime aussi les Hélios qui sont de bons marcheurs pour des catamarans de croisières et j'apprécie aussi leur look..

Au fait, connaissez la différence des coques des Hélios 38 et 42?

Photo d'un 38. On comprend pourquoi la visibilité en navigation est parfaite depuis le carré...

26 déc. 2012

15 jours aux antilles sur un 42... super souvenirs !
barre franche et dérives, un cata "vivant"...

26 déc. 2012

A mon avis le 42 c'est le 38 avec une rallonge au milieu. Ca allonge la flottaison et l'espace vital, mais ça augmente singulièrement la surface mouillée, le poids lège et le prix, sans tellement améliorer l'espace vital. Sur les plaquettes, le 38 était annoncé avec plus de capacité de charge que le 42, je ne sais pas si c'est une réalité. Bref je me contenterais bien d'un 38
:langue2:

26 déc. 2012

En effet, Cul sec, les mêmes moules étaient utilisés. Mais cela donnait une finesse de coque meilleure pour le 42.

La capacité de charge de la plaquette était surement une erreur. Ce n'est pas logique.

26 déc. 2012

Le 42 est issu du 38. Les coques ont été allongées par le milieu, mais ce n'était pas les même moules. Le rouf est identique, le mat plus grand sur le 42.

Les 38 ont des ailerons et le 42 des dérives (même si les deux pouvaient recevoir les deux). J'ai eu un plaisir immense à naviguer sur les deux. Viking parlerait mieux que moi de notre convoyage Lorient Le Havre sur un week end en 38.

Osiris a eu le N1 des 42 qu'il a monté à plus de 20nds. Et le 38 en version open à plus de 23nds.

Petit prince les a imaginés et fabriqués. Pleins d'idées neuves reprisent par les autres chantiers :
- cockpit et carré de plein pied
- marche intégrée au milieu de la coque pour monté à partir du quai
- Les drisses qui rentrent via un trou dans la baille à mouillage pour éviter que cela traine partout
- Les étraves en caoutchouc
- etc ...

Le gros plus de touché de barre et la nacelle qui ne tape pas.

Bref, des bateaux en avance sur leurs temps fabriqués par des passionnés.

26 déc. 201216 juin 2020

Une petite photo de celui de Osiris

27 déc. 2012

Avis aux spécialistes!
Photo qui me rappelle un souvenir... avec ce même spi.

DISSERTATION:
Imaginez que vous êtes sur le filet de la plage avant d'un catamaran en pleine réflexion, en train de vous de triturer les méninges...et qu'abattu vent arrière, grand voile entière, sous pilote, vous déboulez à une quinzaine de noeuds... dans le raz Blanchard contre le courant.

Il est minuit, alors que vous convoyez un Hélios 42 du Havre à Lézardrieux, en double. vous êtes au près, alors que vous faites surprendre par une bourrasque de 30 noeuds fraichissante de sud-ouest.

Le gennaker enroulé est encore à poste, et s'est partiellement déroulé en tête (15 à 20 m2), et vous êtes dans le Raz Blanchard, cap sur l'Angleterre.

Quel manoeuvre tentez vous pour récupérer votre gennaker, le rouge de la photo, en sachant que son amure, frappée à l'extrémité d'un petit bout-dehors est inaccessible?

Racontez.

Relevé des copies dans 2 heures...

27 déc. 2012

Mais comment peut on laisser un genaker à poste lorsqu'i n'est pas utilisé!!!!!

Tout l'intérêt d'accumuler de l'expérience avant de se lancer dans l'aventure sur de vrais bateaux :acheval: :-D

27 déc. 2012

Tu as parfaitement raison!
Une grosse connerie, d'autant plus que nous savions que nous allions nous prendre une dépression durant la nuit.

Nous avions seulement "oublié" de l'affaler lors de notre courte escale à Cherbourg, trop pressé de nous rendre à la " brasserie du Commerce" avant la fermeture.

Et mon copain avait autant de bouteille que moi !

27 déc. 2012

Ah! La bouteille!.....

Il y a des cures pas loin d'ici à la Croix Bleue Royan :alavotre:

27 déc. 2012

Cela dit, cela ne nous dit pas comment tu aurais résolu notre petit souci... Tu n'a plus que 1 h 30 pour rendre ta copie... ;-)

27 déc. 2012

Je ne vois pas trop le souci:

Si tu laches la drisse doucement, le genaker devrait venir se coucher sur le filet, non?

Ensuite, c'est une question d'accueil, d'étreinte et d'emmitouflage de cet excité

27 déc. 2012

Le problème étaient qu'il y avait en tête de mat une poche qui correspondait à la surface d'un spi de Muscadet...

En affalant, cela partait sous le vent... et du fait du point d'amure sur un mousqueton frappé à 1,2m/1,5m de la poutre avant sur un bout dehors, on ne pouvait saisir l'amure.

Plutôt que la caresse et la douceur, après de longs préliminaires ( de réflexion) , nous nous y sommes mis à deux et avons choisi la méthode brutale... Il a aimé et nous aussi.

27 déc. 2012

Hmmm le commerce, à Cherbourg, presque aussi redoutable que la Taverne, juste en face. Dire que c'est cette ville que le chantier a choisi pour s'installer... au fait, ils ont jeté l'éponge ? On n'en entend plus parler...

27 déc. 2012

Sur un helios avec toi et Gégé, tu abats en grand,, le bateau accélère, ce qui diminue le vent apparent, tu déroules puis enroules en vitesse et tu reprends ta route.

Gégé a déjà tenu le gennacker avec ce vent la et de façon volontaire.

en revanche, impardonnable les gars de votre part ce gennacker encore ne place avant d’attaquer le blanchard :lavache: :lavache:

Je sais je suis un peu en retard pour rendre ma copie.

28 déc. 201216 juin 2020

Un connerie qui se termine bien...

"Vers 0 h 30, nous sommes au près bâbord amure, entre Aurigny et le Nez de Jobourg avec 5 nœuds de courant. Soudain, dans la nuit noire, la pluie arrive, la boucaille s’installe. En quelques instants, le vent de sud-ouest monte rapidement à 30 nœuds auquel s’ajoutent quelques nœuds de vent apparent du courant. En priorité, j'ouvre la grand voile en choquant un peu d'écoute.

Immédiatement, je me rends compte que nous avons oublié d’affaler le gennaker enroulé. En urgence, je réveille C... , et décide de prendre deux ris. Mais déjà une poche importante gonfle le gennaker en tête de mat, sans doute d’une vingtaine de m2. Nous abattons en grand, passons vent arrière sous pilote automatique et prenons les deux ris de la grand voile.

Tout proche, le feu de la pointe Quénard à Aurigny défile sur bâbord alors que nous déboulons autour de 13 à 15 nœuds, cap sur l’ile de Wight, en remontant le courant !

Notre première idée est de l’affaler roulé par l’amure. Malheureusement, celle-ci est frappée sur un mousqueton fixe que nous pouvons difficilement atteindre à l’extrémité du bout dehors.

Perplexe, le nez vers la tétière de gennaker, nous réfléchissons quelques minutes, debout sur la trampoline. Dérouler le gennaker et l’affaler classiquement est sans doute possible mais nous ne sommes que deux et n’avons plus 30 ans. Que se passera t-il s’il se regonfle ou chalute?

Finalement, je décide de loffer brutalement en grand pendant que C... l’affalera rapidement juste avant le moment ou nous arriverons bout au vent. Je démarre les moteurs par précaution.

Finalement en quelques secondes, la manœuvre se passera comme nous l’espérions. Le gennaker tombera sous le vent et dans la trampoline.

Nous remettons en route au louvoyage sous deux ris et solent et repartons dans le raz, cap au sud."

La nuit agitée qui suivra et l'ensemble de ce convoyage entre Le Havre et Lézardrieux sont publiés sur le fil :"Location Helios 38 /42"

28 déc. 2012

Comme expliqué plus haut :heu:

28 déc. 2012

En effet, mais il fallait une coordination parfaite pour que le gennaker ne s'accroche pas aux barres de flèche et finir bout au vent.

Cela dit, crois moi, cela ne se reproduira pas! mais nous en ferons d'autres...

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