hauteur de vagues

bonsoir, si tu veux pas stresser 0.50m
1.00m ça se gère facile
1.50m ça commence a bouger
2.00m tu fait du surf suivant d'ou vient le vent
2.50m et au dessus tu aurais du rester au bistro
tout ça pour dire que ça dépend de tes compétences et jusqu'ou tu es prét a sortir sans serrer les fesses
les mini 6.50 traversent l'atlantique
autre chose une houle longue de 4.00m entre vagues espacées de 20m ce n'est pas pareil que 4.00m sur 5.00m.
bon courage et prends soin de toi!!!!! :alavotre: :goodbye:

On avait un fil sur ce forum si ça peut aider ...
www.hisse-et-oh.com[...]-vagues

sur un semi rigide, il faut compter avec l'habileté du pilote e sa capacité à contrôler la manette des gaz.

par exemple mer de l'arrière il est assez facile de perdre le contrôle si on est maladroit et se retrouver plein pots en travers de la vague avec une gîte qui peut aller trop loin ....

la hauteur des vagues n'est pas importante, la difficulté provient d'abord de la longueur d'onde.
quelquefois en Méditerranée la longueur d'onde des vagues (l'amplitude)
est très faible 15 mètres sur des hauteur de 2.50 à 3 mètres est c'est dur car les pentes sont très raides.

"La ou ca se gate avec un petit voilier c est quand il faut faire du prés dans la baston —?-> ca pase trés mal, encore pire avec grosse houle"

j'ai connu cette situation : un jersey-binic. je devais avoir 14 ans, ou 15. un week-end du premier mai. ça a été plu fort que prévu à la météo.
départ jersey à force 5, et puis ça a monté, progressivement. on a eu du 7-8 établi, des rafales au delà. comme c'était la première sortie du bateau (ranger 29), après avoir changé de foc, on a enlevé la voile d'avant. j'ai barré depuis jersey jusqu'au moment où la côte était proche et les vagues faibles. j'étais seule dehors, le reste de l'équipage était HS.
la mer était blanche, ça déferlait. ça gîtait fort, le vent était exactement face à la route. je profitais d'être en haut des "petites" vagues pour virer, sans voile d'avant. c'était donc pas du près, plutôt du bon plein. il fallait éviter les filets, négocier les vagues, gérer la fatigue (ça crève de s'accrocher avec une main à la filière et barrer de l'autre, avec le froid, en étant mouillé) et tout ça avec de la grêle dans les yeux parfois. j'ai eu droit au rouleau de la vague qui s'écrase sur le bateau et noie le cockpit, moi me retrouvant sous la barre, dans la baignoire.
l'avantage c'est que je connaissais par cœur le coin, les phares (on est arrivés de nuit), car c'était le terrain de jeu de l'école de voile.
même s'ils avaient en état de le faire, je n'aurais pas voulu que d'autres barrent, franchement je n'aurais pas eu confiance. j'avais plus de vécu qu'eux sur un voilier.
après cette expérience, mon frère n'a jamais remis les pieds sur le bateau familial.

je ne sais vraiment pas quelle était la hauteur des vagues. je me rappelle que j'ai trouvé le spectacle grandiose. et après coup, effrayant.