Guindeau (installation)

Par exemple: Un guindeau électrique de 1200W sous 12V = en continu 100A (idem à démarreur) et au démarrage du guindeau il faut compter jusqu'à 3 fois cette intensité. Donc a priori on utilise pour le commander un relai ad hoc (modèle permettant de supporter l'intensité et de faire les connexions d'inversion de marche selon le type de moteur)
Ce relai peut être commandé de n'importe ou (commande de proximité et commande au cockpit) et fait partie de l'ensemble qui doit impérativement être alimenté au travers d'un fusible ou disjoncteur (retardé) d'au moins 100A dans ce cas, pour protéger surtout le fournisseur (un moteur arrèté est un court circuit franc et une batterie qui a une très faible résistance interne est immédiatement mise en danger..

OK, avec ce schéma c'est clair.

La question qui reste c'est l'utilité d'un interrupteur dans le cockpit.

J'aime bien être à l'avant pour voir comment se déroule ma ligne de mouillage, j'ai de difficulté à imaginer le faire à partir du cockpit.

Peut-être que ça ne pose pas de problème???

Je me demande si c'est vraiment utile d'avoir une telle commande ou si la télécommande suffit.

Quel est votre avis?

Le relais, je le place le plus près possible du guindeau? ou de la batterie?

la commande dans le cockpit est intéressante quand on veut se mettre cul à quai, moteur en marche arrière on laisse filer la chaîne depuis la barre. A proximité du quai on débraye le moteur et on stop le guindeau selon le besoin.
Autre intérêt: quand il faut remonter le mouillage par gros temps et mer agitée, il est plus prudent de rester à la barre avec la commande moteur en avant lente pour ne pas se retrouver sur les rochers derrière quand l'ancre va décrocher. Ou alors avoir un bon équipier qui accepte d'aller à la douche à l'avant remonter le mouillage quand vous commandez la position du bateau avec la barre et le moteur.
Ca ne m'est arrivé que deux fois; mais quelles fois !