Gros temps

Olivier

Pour ceux que ca concerne....quelle marque de parachute avez vous pour le très gros temps?

Ou n'avez vous qu'une ancre flottante?
Avez vous pensé à un système permettant très rapidement de fixer les planchers en cas de très très mauvais temps?

O

L'équipage
10 fév. 2009
10 fév. 2009

Pour un vent
Pour un vent de Fortis 12 Beaufort, c'est un parachute doré.:jelaferme:

10 fév. 2009

rhooooooooooo picarre!!!
jolis!!!!!!!!! :pouce::mdr:

10 fév. 2009

pircarre
scusez.

10 fév. 2009

Je ne pense pas...
... que le parachute (j'imagine que tu veux parler d'ancre flottante) soit encore bien utilisé. Personnellement je ne me vois pas installer ce système sur la plage avant dans du très gros temps...

Tant que tu peux barrer et que tu as de l'eau à courir, la fuite me semble la meilleure solution... Mais bon, je n'ai jamais connu le très grand mauvais temps...

Nos planchers sont vissés en permanence...

A+ Sergio

10 fév. 2009

ancre flottante ?
Nous n'en avons pas non plus, jusqu'ici on n'a pas dépassé force 11 et on a pu étaler très doucement au moteur contre le vent et les vagues à 45° environ. Un poil de plus et on prenait la fuite. Mais il faut pouvoir le faire, si la côte est derrière on est mal. Je n'ai pas confiance dans ces ancres flottantes, quand on voit avec quelle force arrivent les déferlantes on se dit que si on ne peut pas guider le bateau pour les affronter on casse tout. C'est mon opinion mais il y en a d'autres ! Comme dit Gary, je ne me vois pas aller à l'avant quand c'est comme ça. Et mettre ce truc là à l'arrière ? On risque d'éclater le tableau ou de remplir en trois vagues non ?

En général, les pro qui font du convoyage et à qui j'ai pu en parler se mettent en fuite ou se dirigent vers un secteur où ils peuvent mettre en fuite.

11 fév. 2009

les pros...
faudrait déjà que nous ayons ce genre d'engin à bord sur les bateaux que l'on convoie généralement!! :-D
sans parler que ,même si on avait cela...je doute que les taquets, sur la plupart de ces canotes, soient capables de résister!!!MdR :-p
les bateaux aux carènes modernes sont plus aptes à la fuite qu'à la cape, à mon avis; et au parachute, les trainards sont préférables dans ce cas !!

:-D

11 fév. 2009

gary...
en fuite l'ancre flottante est à mettre à l'arriere si necessaire pour freiner le bateau et lui éviter d'enfourner en théorie..

11 fév. 2009

question?
Je me demande si ces ancres flottantes, même les plus modernes avec plusieurs cônes alignés sur une longue amarre, sont utiles sur des bateaux modernes.
Elles ont été imaginées à une époque où il n'y avait que des déplacements lourds, et sont probablement utiles pour ce genre de bateaux.
Pour les bateaux modernes, je ne vois que la situation où il faut ralentir le bateau alors qu'il dérive vers la côte pour leur trouver une utilité. Cela peut être aussi utile si on a dématé, et que le bateau n'est plus manœuvrant.

La fuite reste la solution la meilleure je crois, avec si possible le tourmentin pour donner de la vitesse au bateau.

Personnellement, j'ai regretté mon manque de vitesse dans des vagues de plus de dix mètres, qui ont réussi plusieurs fois à rattraper et recouvrir complètement le bateau, et à le coucher aussi par moments. Je n'avais pas le tourmentin pour diverses raisons, dont le manque d'anticipation.
Alex

11 fév. 2009

Fabrication maison
Faite avec un vieux réservoir Vétus souple de 250 litres réformé.
Déjà utilisé sur un autre bateau que j'avais avantage:

1 gratuit puisque recyclage
2 extrèmement solide

Fixé sur une chaine d'un mètre, et un bout de 60m .

Pas vue plus costaud.

11 fév. 2009

Pour
avoir essayer le truc bleu de plastimo, dans du temps moyen F6 je me suis aperçu que le bateau se met parralele a la houle et continue a avancer, donc intenable. D'autres avis m'on apris que ce truc servait en cas de fuite pour freiner le bateau et donc se montait en trainard. Le parachute est tres prisé des anglais et marche tres bien sur le papier.
Personnelement je crois que la seule solution est la fuite avec le genois tres enroulé

11 fév. 2009

Ancre flottante Paratech
sur Ravenala - au cas où....
Je ne l'ai jamais mise en oeuvre et j'espere bien l'avoir achetée pour rien chez Icarai en France :
www.icarai.fr[...]/

11 fév. 2009

situation de crise
Pour ma part, j'ai bien étudié les essais faits par des pors des deux systèmes et j'ai mis ça en perpective de ma propre expérience de très gros temps que j'ai eue l'an dernier :

Ler parachute a l'avantage de présenter le coté du bateau le plus solide aux déferlantes tout en freinant très fort la dérive. L'inconvénient est que parn le couple de rappel il peut arriver que le parachute soit détendu, le bateau se met alors de travers et si une déferlante arrive à ce moment....c'est la fin.....ou enn tout cas un beau 360° avec tous les risques que celà implique.

L'ancre flottante permet de tenir le bateau perpendiculaire aux vagues tout en freinant aussi la dérive et diminuant la vitesse. Mais si les vides vite du cockpit ne sont pas suffisant la situation peut devenir critique.......etpuis, prendre des déferlantes qui entrent dans le bateau tout en barrant.....beurk....

dans tous les cas, en général, face à du très très mauvais temps, ceux qui agissent ont plus de chances de s'en sortir vivant que ceux dont l'équipage, trop peu nombreux ou trop épuisé ou démoralisé n'agissent plus....cqfd.

11 fév. 2009

Terminologies

bonjour à tous et à toutes
Je n'ai jamais eu l’occasion d'être en mer avec du vrais mauvais temps mais au vu de mes projets je pense que cela arrivera. Serait-il possible de savoir plus précisément de quoi il s'agit quant on dit étaler au moteur--mettre en fuite--et à la cape

11 fév. 2009

définitions
étaler au moteur : s'éloigner d'un danger sous le vent grâce à l'appoint du moteur (avec ou sans voile établie), une petite voile d'avant aide à la stabilité.

En fuite : faire route au portant avec un minimum de toile

A la cape : dériver soit à sec de toile(cape sèche) , soit avec des voiles minimales, foc à contre et barre sous le vent.

La cape peut aussi servir par beau temps (pour l'apéro par exemple).

11 fév. 2009

Bizarre jean,
que les systèmes de trainard à cônes ne soit plus efficaces au delà de F7, une condition météorologique en deçà du mauvais temps dangereux…

11 fév. 2009

Vraiment idiot comme test
Pourquoi donc tester des trainards (à cône ou autres) comme ancre flottante alors que ce n'est pas prévu pour? Sans méchanceté, mais je trouve cela vraiment idiot comme test.

11 fév. 2009

c'est typiquement un truc anglo saxon
dans les revues americaines en particulier et sur les fora c'est discuté à n'en plus finir, les gurus du TDM sans moteur, les pardeys par exemple qui sont de grands marins s'en servent mais il s'agit de carénes tres lourdes

landlpardey.com[...]/

bien différencier les "para anchors" et les "drogues"

www.landlpardey.com[...]-1.html

un test des cones dans practical sailor avait quand meme tempéré l'enthousiasme en disant que c'était bien adapté jusqu'à des vents de F 7.

perso ca ne me dit rien du tout, je suis plus miqe à la cape

il y a des efforts déments

en dernier ressort ca n'avait pas sauvé le cata sudaf de 44 pieds qui s'est retrouné en face de la cote d'oregon en 2007

11 fév. 2009

j'aurais du préciser
en utilisation au vent du bateau, comme ancre flottante

11 fév. 2009

définitons
Pierre a bien défini les capes.....il reste à savoir ce qu'est du mauvais temps.

Ca dépend du bateau mais surtout de l'équipage et de sa confiance au bateau.

Et puis, passé ,un certain stade, les compétences ne suffisent plus; il faut aussi de la chance sinon c'est la fin. D'après tous les rapports d'accidents que j'ai lu, et surtout de non accidents, vers force 11 il n'y a plus aucunes certitudes avec un peit voilier.....mais il y a encore de grandes chances de s'en sortir si action.

11 fév. 2009

mais pour un cas bien precis
quand tout va mal et que la cote s'approche a vitesse grand V...et qu'il n'y a vraiment pas d'autre solution.

Sinon on fait face en gardant de la vitesse ou en fuite en etant synchro avec la vitesse de la houle / des vagues.

11 fév. 2009

pour notre part
Nous avons une ancre flottante et nous allons acheter un parachute en plus.

Los de la tornade du 3 au 4 aout (si je me souviens bien) (4 morts je crois) rien n'était annoncé. La surprise a été totale et c'est extrêmement désagréable, à mi channel, de se retrouver non préparé avec des vents à 50 kts et plus. Nous navons même pas eu le temps de mettre l'étai larguable en place pour y installer le tourmentain.......Donc en navigation au large mais à quelques heures des cotes, seulement, il y a toujours une possibilité d'un phénomène extraordinaire ou d'une situation imprévue. A plus forte raison quand on est en navigation océanique.
Et le problème, près des côtes est de ne pas avoir assez d'eau à courir et un bateau qui fonce au surf à plus de 10 kts.....d'ou l'ancre flottante ou le parachute.

O

12 fév. 2009

Nemo19, le Channel
Olivier,

Ton expérience vécue lors de la traversée du Channel m'intéresse, et intéresseait certainement beaucoup de monde.
A savoir, où vous trouviez-vous dans le Channel, quelles ont été vos réactions et celle du bateau, et si vous avez finalement mis votre ancre flottante, comment cela s'est pratiqué...

Si cela ne te dérange pas, bien-sur...

11 fév. 2009

oups
J'oublie de dire que nous sommes trois bateau à être arrivés à Douvres ce jour là, les deux autres avaient de la casse et l'un d'eux a décidé d'arreter définitevement la voile tellement il a eu peur........le surlendemain, il rentrait au moteur en hollande par pétole totale.

O

11 fév. 2009

Une référence, le Fastnet 1979
Le rapport du RORC sur le Fastnet 1979, a établi que les voiliers qui ont choisi une conduite active, c'est à dire la fuite, s'en sont mieux sortis que les autres.

En particulier, les voiliers qui, bénéficiant de plusieurs bons barreurs, ont réussi à échapper aux déferlantes les plus meurtrières.

12 fév. 2009

Planchers vissés
Ca retient ce qu'il y a en dessous en cas de chavirement, mais ça concerne surtout les bateaux anciens qui ont du volume dessous por stocker les conserves (et la cave). Par contre les fixations 1/4 de tour marchent aussi et s'ouvrent instantanément.

11 fév. 2009

J'ai lu sur le forum....
du vendée globe que certains concurrents entre autre Michel Déjoyaux naviguaient sous grand voile seule fortement arrisée.
Pour moi il est important de toujours équilibrer la voilure entre la GV et un foc.
Je sais qu'ils ont des plans de voilure un peu différents de nos bateaux de séries avec un mât très reculé.
Savez-vous à quelles allures ils appliquent cette tactique?

11 fév. 2009

planchers
Personnellement je n'ai jamais été rassuré par des planchers vissés c'est peut être irrationnel mais je veux avoir accès aux fonds immediatement ,la phobie de la voie d'eau dure à localiser sans doute...
Quand j'ai acheté mon dernier bateau tous les planchers étaient soigneusement vissés j'ai tout enlevé et remplacé par des scratchs ;ça grince un peu plus mais ça me rassure
Qui peut me dire quels sont les arguments irréfutables en faveur des planchers vissés ?

11 fév. 2009

La fuite ...
... n'est pas la seule conduite active.

11 fév. 2009

pour moi
j'aurais tendance à croire que c'est utile à bord des déplacements légers quand l'équipage est bien fatigué à barrer . ça remplace la cape mais je ne crois pas que cela soit facile à ramener à bord . c'est sacrément encombrant !
Je me souviens que pardley l'avait utilisé le long de la cote chilienne , avec succes, mais il faut la technique ... Dans ce meme coin , il y avait un super canote suedois genre 16 m super équipé . C'est avec ses 2 moteurs puissants qu'il se dégageait de cette fouttue côte pres du corcovdo , le skipper en larmes !

12 fév. 2009

La tornade d'aout 2008
A ce moment, on ne savait pas l'ampleur du coup de vent.....ce n'est que quelques jours plus tard, en revenant en France, que nous avons appris qu'il y a eu, localement, des vents de 250 kmh et plus.....
En ce qui concerne l'action au moment le pire, je ne me souviens plus très bien; le temps a semblé très court alors que j'ai du barrer 8 heures d'affilées sans manger (impossible d'arriver au frigo). Nous étions 4, deux enfants mon épouse et moi. Mon épouse ne barre pas dans le gros temps, mais elle reste totalement active. C'est d'ailleurs elle qui fait la nav et calcule les marées et l'eau à courir......Moi j'en suis totalement déchargé et je lui ai juste fais savoir ce que je pensais que je (ou le bateau) pouvais faire.........
Dans ce cas, nous n'avions ni ancre flottante ni drisses suffisantes pour en faire une (super le prévoyant).
En plus nous n'avions pas installé l'étai larguable. Quand le temps c'est gâté, c'était trop tard pour le faire. Les vagues étaient énormes (ma fille dit que j'éxagère toujours, je luis avait dit que les vagues avaient la hauteur d'une grosse maison......quand elle les a vues....elle m'a dit " heu tu as tord; elles sont plus grosses que ca".
Nous étions entre dunkerke et l'ile de wigth lorsuqe le vent était le plus fort.....pour étaler j'ai bifurqué vers douvres ce qui m'a donné des vagues avec un angle de 30 degré de l'avant et un vent de travers.
On a mis trois ris dans le grand voile et quatre dans le génois......Je dois dire que le bateau n'est parti qu'une seule fois au lof....et que la barre était relativement facile. Le vent venait, par chance du coté le plus lourd car, commencant nos vacances, nous avions 600 kilos d'eaux à babord plus des bagages. Nous ne nous sommes jamais sentis en danger mais j'ai quand même eu un peu mal au ventre de peur au début. (c'est arrivé en quelques minutes....).

Voilà la suite tout à l'heure....

12 fév. 2009

Il y a 4 ans en faisant une traversée ....
du golfe de gascogne sur un Bavaria 41, le 2ème jours le vent de NE est monté à 45/50N j'avais pris 3 ris, le génois restait le 1/3, dans la nuit le bateau est remonté au loof, rafale conjuguée avec une grosse vague, et le bateau s'est couché et le cockpit rempli d'eau.
Avec le recul j'aurai du virer la grand voile et rester uniquement sous génois. L'idéal aurait été une trinquette, ce que j'ai maintenant.
Quand je fais une grosse traversée, je met la trinquette à poste sur étai largable et je l'attache au bastinguage préte

12 fév. 2009

phautes
euhhhh je crois que j'ai fait quelques fautes d'ortho.......j'ai tapé un peu vite....je suis au boulot et ne me suis pas relu....vous corrigerez vous même :-p

12 fév. 2009

La fin,
Alors après quelques heures de galère mais aussi de plaisir car, bien réglé le bateau marchait bien, nous voilà à l'entrée de Douvres et les feux sont au rouge. Nous avons essayé de comprendre ce qu'on nous répondait à la radio : Impossible tellement le bruit était assourdissant.Même à la cape. On a fini par passer au rouge. Après s'être fait balloté durant 30 minutes.

O

12 fév. 2009

Némo,
Quand tu auras l'occasion, ce serait intéressant pour tous le monde de donner des chiffres précis (si tu les as). Parce que tu parles de vents de 135 noeuds, mais où? Et toi, combien as-tu eu.

Des vagues plus hautes que des maisons ... dans une mer avec des bancs de sable et des profondeurs de quuelques mètres à 30 mètres, cela fait peur! Tu voyais les roofs des épaves?

Mais malgré cela tu dis avoir senti ton bateau bien réagir.

Merci si tu as l'occasion d'être un peu plus précis.

Enfin, dans de telles conditions je doute de l'utilité d'une ancre flottante!

12 fév. 2009

étai fixe
Je n'ai plus depuis longtemps d'étai largable, mais bien un bas étai fixe pour trinquette et tourmentin sur mousquetons. Comme Ugo, dès qu'il y a soupçon de risques de peut-être du mauvais temps, soit la trinquette soit le tourmentin est à poste (soit même les deux). Le génois sur enrouleur disparaissant d'ailleurs assez vite pour ne pas être flingué par de fortes rafales. Un bateau sous tourmentin et trois ris dans la GV peut déjà étaler pas mal. Ensuite, il faut être manoeuvrant et avoir de la vitesse, donc, je m'interdis tous ce qui pourrait me freiner.

Quant aux planchers, les miens sont vissés avec des trappes qui ferment. Ainsi si le bateau se couche, rien ne vole, et je peux utiliser tous les espaces pour les rangements.

Ceci dit, je n'ai jamais connu une situation telle que le décrit Némo.

12 fév. 2009

précisions
nous n'avons eu un peu plus de 50 kts en haut du mat avec un vent établi à 45 durant quelques??? heures

J'ai lu qu'il y a eu jusque 250kms h en très localisé sur la cote (je ne sais plus ou) là ou il y a eu plusieurss morts.

Les vagues étaient d'autant plus énormes que les vents etaient contraires aux courants.

En mer du nord, la Hauteur significative des vagues, ces trois dernières années atteint parfois dix mètres ce qui veut dire qu'il peut y avoir une ou plusieurs vagues de 20 mètres dans ce cas.

C'est très difficile d'évaluer la hauteur que nous, nous avons subie, je dirais de 5 à 8 mètres.

o

12 fév. 2009

Ancre flottante
Je pense qu'au delà de ce que nous avons connus, nous n'aurions pas pu continuer et nous aurions du faire fuite....et c'est là qu'une ancre flottante nous aurait peut être évité les survitesses.....

12 fév. 2009

Merci
Merci pour les précisions.

Tu as donc subi un fort coup de vent, force 9.

Si cela avait forci, donc passé à tempête, je pense que tu aurais peut-être encore changé ta destination pour mettre en fuite (si possible), mais personellement, et pour répondre au sujet du fil, je ne pense pas qu'une ancre flottante soit la solution.

En tout cas merci pour tes précisions.

Michel

13 fév. 2009

Trainard
Je trouve les trainards utiles dans deux cas: Ralentir le bateau quand on prend la fuite, ou pour stabiliser le bateau en cas de casse du safran.

Même avec un trainard, quand il y a très gros temps, garder le contrôle de la barre tant que possible pour négocier les déferlantes au cas par cas.

12 fév. 2009

Tout est relatif
des déferlantes de 10 m ou des creux de 4m, avec un vent de 35 ou de 50 noeuds.
avec un voilier de 9m ou de 16m
Il y a un très bon article dans le vagnon voile sur ce sujet.

12 fév. 2009

En effet, mic marin
Ce qui était impressionnant c'étaient les vagues totalement désordonnées. A ce point, pour ma part, je ne l'avais jamais vu.
En plus c'était le premier gros, coup de vent avec ce voilier. Je n'avais donc pas beaucoup d'idées sur son comportement.
Enfin l'effet de surprise et le manque de préparation. Je voyais déjà le génois arraché alors que j'ai un tourmentin (dans le coffre).
J'oublie de dire que j'ai failli être très gravement blessé par l'étai larguable qui, nojn à poste s'est largué de sa place de stockage........c'est un comble;;;;;;

12 fév. 2009

autre manière de répondre
J'extrapole peut-être, mais je crois mieux comprendre ta question.

Je pense aussi que des éléments de réponse à ta propre question se trouve dans les derniers posts.

Que la mer soit impressionnante, je te l'accorde, qu'il faille connaître son bateau, aussi. Et l'expérience vient au coup par coup.

Je vais être plus catégorique dans ma réponse. L'ancre flottante : oublies. Un bon second étai avec un tourmentin paré à être envoyé : indispensable! Et anticipé autant que faire ce peut.

J'ai toujours été étonné de l'impression de calme lorsqu'on prenait un ris, surtout le deuxième et le troisième. On se bagarre, le vent augmente, les vagues sont folles et impressionnantes, on réduit la toile, et soudain, c'est comme si l'on se retrouvait avec 2 ou 3 beaufort de moins.

Perso je n'ai jamais eu plus que tempête (force 10, et je rappelle que c'est le vent moyen sur 10 minutes qui compte et pas les rafales) et je trouvais que sous trois ris et tourmentin c'était bien. J'étais au large, enfin je veux dire au millieu de l'océan. En revanche, les conditions de mer les plus dures, je les ai rencontrées près des côtes et des caps.

Ainsi, aller se protéger dans un port par 9 beaufort (par exemple pour éviter du 11 qui arrive) peut être plus dur à vivre qu'une tempête vécue au large. Près des côtes le vent peut accélérer, et les vagues se creusent.

12 fév. 2009

et pourtant
On imaginerait volontiers une ancre flottante permettant de bouchonner le cul tourné vers les crêtes tandis qu' on s' enfermerait gentiment à l' intérieur au chaud en attendant la fin de la colère de la mer... comme on va promener le chien le temps que l' épouse-panthère se calme.

L' intérêt est d' être perpétuellement le cul tourné à la vague,de ne pas fatiguer et de ne pas risquer ni d' être pris par le travers ni de descendre trop vite et planter dans la vague précédente.
L' obligation est de prévoir :_les renforts structurels , est ce impossible?

_le dispositif pour remonter l' engin sans se crever ni culer de trop,est ce possible?

Le dispositif est vachement séduisant,pourquoi le condamner d' emblée surtout sur un monocoque et en solo?

12 fév. 2009

Ancre flottante
Je me pose également la question d'avoir ou non une ancre flottante à bord. A lire les messages du fil, elle parait pas forcément nécessaire et sécuritaire pour affronter le gros temps.
Par contre, l'intérêt d'en avoir une pour palier à une rupture du safran au large, pourquoi pas non ?

Christian

12 fév. 2009

Lire, se documenter... avant.
"On imaginerait volontiers une ancre flottante permettant de bouchonner le cul tourné vers les crêtes"

Je suis effaré de la pauvreté des connaissances de beaucoup d'intervenants.

Ne serait il pas préférable de lire les nombreux livres qui traitent de ces sujets plutôt que de refaire le monde et d'imaginer des hypothèses abracadabrantesques...

Des conditions difficiles nous arriveront à tous un jour, il est préfèrable d'y avoir réfléchi avant.

Et la première fois que l'on rencontre des conditions peu ordinaires, il est fréquent que de nombreux équipiers imaginent que ce sont des vents ou une mer extraordinaires; jusqu'à la prochaine fois ou c'est pire.

13 fév. 2009

bouchonner....
Le cul tourné aux déferlantes....! ben, comme le pense tout haut Viking, je ne l'expérimenterai pas par f.9 avec des déferlantes de 10m....! parce que là, le parachute, c'est sur ton dos qui faudrat le mettre!

:-D

13 fév. 2009

Petole
Effectivement ca serait bien de lire entre autres "Navigation par gros temps" d'adlar coles ou les bouquins des pardeys ou mieux encore les bouquins Fastnet Force 9 et celui sur la Sydeny Hobart de 99 ou 2000 je ne sais plus de John ROUSMANIERE

En fuite en conditions extremes tu utilises des trainards ou bien des "drogues" qui peuvent etre des cones etc mais des aussieres font le boulot.

L'ancre flottante c'est pour sauver le bateau au vent d'une cote, ca se fixe à l'avant du bateau, à l'arriere ca serait tendance suicidaire, le bateau trop ralenti ou meme ralenti serait balayé par les vagues et dans une situation critique !!

ce que j'ai experimenté avec bonheur est la cape courante que le First 30 tient à merveille avec équivalent Tourmentin à l'avant et barre amarrée

13 fév. 2009

Mr vicking
Je m' inspirais dans mon propos de conseils donnés par des survivants de cyclones aux usa(cf little big wing?)ayant expérimenté semble t il ces hypothèses abracadabrantesques alors que les autres ,même à sec de toile...ont disparu.
Mais leur expérience étant abracadabtrantesque,jetons la à la poubelle et ne cherchons pas à nous en inspirer,puisque qu' elle est..abracadabrantesque.
Notons que le principe du régulateur au lieu de barrer, est déja un procédé ingénieux pour éviter de barrer dans des conditions épuisantes trop longtemps.
Le régulateur,c 'est pas abracadabrantesque?Je pensais qu' il fallait coute que coute rester barrer droit dans ses bottes quitte à couler mais en beauté plutôt qu' essayer de faire le gros dos avec une fuite suffisamment ralentie puisque c' est de cela qu' il s' agit:La fuite si nécessaire à sec de toile,non?
Le danger est il bien de prendre une vague abracadabrantesque par le travers?
Le danger est il bien de planter dans la vague précédente?
Alors??
L' expérience ne dispense pas du bon sens.Pouvons nous raisonner?

13 fév. 2009
  • sur rousmaniere ce sont des bouquins exceptionnels, par ailleurs John a couru et fini la fameuse fastnet sur un swan 47

www.amazon.com[...]B0V3XN7

fastnet Force 10 , pas force 9

www.amazon.com[...]ms_dp_7

il semble que le bouquin a été traduit

cgi.ebay.fr[...]0090127

13 fév. 2009

ancre flottante, parachute
Je n'ai pas le bouquin sous les yeux ("Navigation par gros temps") mais je crois bien qu'Adlar Coles fait la distinction entre l'ancre flottante et l'ancre parachute. Le parachute se met à l'avant quand on n'a pas d'eau à parcourir. A la différence, les traînards, comme les ancres flottantes s'utilise quand on est en fuite à l'arrière du bateau avec une patte d'oie.

Christian.

14 fév. 2009

petole
si un voilier est rattrapé par une mauvaise mer et ne peut pas soulager à cause des trainards qui le freinent, il prend le risque de sancir ou d'être englouti.
et une vague, si elle est énorme, n'a nul besoin de déferler pour faire du vilain....
pas seulement le vent creuse la mer, mais également le relief sous-marin,les courants,la salinité,la lune...enfin, pour les croisements de houle dangereux, ceux qui connaissent la mousson comprendront.
aucun marin de bon sens n'a jamais abandonné un navire qui flottait encore....
ou si c'est arrivé, alors c'était pas un marin.
qui se rappele le damien? aprés avoir sanci dans l'atlantique sud, frappé de l'arrière par une montagne qui n'a pas déferlé, il s'est relevé rasé comme un ponton et presque submergé par la mer qui y était entrée.( par un paneau défoncé je crois.)
loin d'abandonner le damien, l'équipage a pompé des heures durant( dans l'ouragan) et a sauvé le bateau...
ça ne les a pas gêné pour terminer leur promenade autour du monde(4 ans il me semble) sous gréement de fortune.....
...à méditer.

13 fév. 2009

Lire, se documenter ....
Paratek a fait un bouquin (en english oeuf corse ) sur tous les témoignages qu'ils ont recueillis.

13 fév. 2009

icare
rupture du safran: gréer en fortune un aviron à l'arrière permet de rester en route jusqu'à ce que la mer et le temps permettent une réparation.

l'ancre flottante se mouille normalement à l'avant.
mais dans ce cas,si grosse mer, le navire se retrouve la proie des lames et ne peut pas tenir longtemps...
la cape est la meilleure alternative si on manque d'eau à courir et pour mille et une raisons qui sont le privilège du capitaine (dormir,manger).
si on a de l'eau à courir, on préferera faire route ou mettre en fuite.

12 fév. 2009

Tempête en août 2008...
Vers le 11 août, pour le retour en France, nous avons également traversé dans des conditions peu agréables, car les travaux sur le bateau n'avaient pas été terminés et je ne m'attendais pas au coup de vent que nous avons essuyé.

D'où la question posée plus haut à Nemo et que j'ai relayée par MP, car son histoire m'intéresse.

Pour autant, en vérifiant les archives météo, je ne trouve pas trace d'une tempête, qui plus est avec morts, début août 2008 au large de l'UK.
Comme je traversais en famille au même moment, cela m'aurait frappé, si je puis dire.

12 fév. 2009

Dans la nuit du 11 au 12 Aout
A Dunkerque , bassin du commerce, anémo bloqué à 60 noeuds.

13 fév. 2009

pircarre
il faut dire que tu es doué tout de meme !
et sympa...
dommage que la notre n'est pas dedans dans aout 2003, mais bon elle a été intense mais courte
le 10 region maritime devant Caen
56nds de vent
mais aucuns blessés...

maintenant perso ciel menaçant je branche le radar et suis la trajectoire

apres coup on a entendu que ces tornades seraient assez frequentes dans la region ou bien trombe d'eau?

o a aussi un article de journal relatant cette histoire a bord

12 fév. 2009

Je sais...
Je suis rentré la veille, sous la pluie et la bourrasque.

Regard étonné (pour ne pas dire plus) des British au ponton visiteurs du Grand Large, qui en voyant notre pavillon de courtoisie gibi, m'ont demandé si réellement on revenait d'UK...

Mais pour la tempête de début août avec des morts, je ne m'en souviens pas...

13 fév. 2009

Meteo France
Tornade dans le Nord le 3 août 2008
Le 3 août vers 22 heures 30, à Hautmont dans le Nord, une tornade a entraîné la mort de quatre personnes et provoqué des dégâts considérables. La tornade a pris naissance au sein d’un front pluvieux qui a balayé le nord de la France et s’est considérablement renforcé sur le Hainaut-Cambrésis et l’Avesnois en prenant un caractère orageux à partir de 22 heures. La tornade a parcouru plus d’une quinzaine de kilomètres, sur une largeur de 100 à 200 mètres dans le secteur de Maubeuge, frappant les communes de Hautmont, Neuf-Mesnil et Boussières-sur-Sambre. Elle a endommagé près d’un milliers de maisons. Certaines ont même été totalement détruites. Si aucune mesure de vent n’est disponible sur la zone, les dégâts constatés ont permis d’estimer des vents très largement supérieurs à 200 km/h. L’intensité du phénomène a été estimé au niveau F3 voire F4 de l’échelle Fujita, échelle de caractérisation des tornades variant de F0 à F5 en fonction de l’intensité croissante.

13 fév. 2009

Je ne parle pas de la tornade..
La tornade qui a brutalement ravagé Haumont, Neuf-Mesnil et Boussières-sur-Sambre, je connais "un peu"... Mes Services ont suffisamment bossé sur ses conséquences.

Cette tornade était extrèmement violente, de brève durée et surtout, [u]très localisée[/u] comme c'est souvent le cas pour une tornade.

Dans ce fil et dans mon interrogation, on évoque une tempête au large de l'Angleterre Sud, et on parle de morts...
D'où mes différentes interrogations.

Bref, et sans vouloir pour autant continuer sur ce sujet, je n'ai pas le souvenir d'une grosse tempête au large de l'Angleterre début août.

12 fév. 2009

autre expérience de gros temps
fin 2005 la première des deux dépressions que s'est payée la route du rhum. alors qu'ils étaient au nord des canaris et que plusieurs ont cassés nous étions en train de sortir ... pendant toute une nuit, au largue, vitesse fond aux environs de 8 nds avec des surf à plus de 12 dans les vagues. Anémomètre bloqué à 60 nds avec des rafales qu'on entendait siffler encore plus fort. mer estimée : 6 à 8 m. avec 3 ris et petit foc sur étai larguable.
bateau sous régulateur.
pas de souci sauf quand on se fisait embraqué au travers par une déferlante avant que le régul réagisse, la on se prenait les déferlantes qui venaitent exploser sur le coté du bateau. on étaient tous à l'intérieur et je pense que le bateau a été plusieurs submergé par une déferlante et cockpit rempli. mais le régul redressait et le bateau reprenait sa route ..

13 fév. 2009

C'est peut-être pour quand tout est épuisé?
Bonjour,

Je n'ai pas de grandes connaissances du gros temps, ai-je bien compris:
- l'ancre parachute (parachute anchor) est amarrée à l'avant et c'est pour maintenir le nez face aux vagues,
- l'ancre flottante (drogues) est amarré à l'arrière et c'est pour ralentir la fuite pour éviter d'enfourner puis de sancir. C'est aussi pour maintenir le bateau en fuite bien dans le lit du vent donc perpendiculaire, dans la plupart des cas (mais pas toujours), aux vagues et déferlantes pour lui éviter de partir latéralement dans une déferlante et de se faire rouler.
Pour les deux, à la lecture de "Navigation par gros temps" de Coles et Bruce, il me semble que leur usage est réservé à des conditions et/ou situations dans lesquelles l'équipage juge que toutes les tactiques habituelles ne suffisent plus à maintenir leur sécurité.

Jean Philippe

13 fév. 2009

Les ancres flottantes
Coniques, elles ont l'avantage, sur les aussières en traine, de ralentir le bateau plus quand il va vite et moins quand ils est lent. Utilisée conguguée avec des aussières à la traîne, elle permet en cas de déferlantes de naviguer en présentant l'arrière aux vagues tout en évitant de sancir et puisque le navire est arrière de faire un 360 par le coté....

N'oublions pas que sur nos voiliers souvent très peu motorisés, en cas de vents ttrès très forts, si ce n'est plus possible de porter de la toile et que la cape ne marche pas le moteur ne suffira pas à vaincre les éléments.
Et en cas de déferlantes c'est le tour complet assuré si la vague tape sur le coté....

13 fév. 2009

DDDB
il y a un bouquin très très intéressant sur le sujet ancre flottante/traînards, il s'appelle Drag Device Data Base, une collection de récit de personnes qui ont utilisé ces différents moyens, le livre dit plus que 120 cas

je l'ai eu sous la main et je l'ai trouvé très bien fait

13 fév. 2009

Ancre flottante
J'ai utilisé une fois une ancre flottante par gros temps, après avoir cassé mon safran dans une méchante déferlante. Très efficace dans ce cas précis. Frappée sur l'arrière, le bateau qui tournait sur lui-même comme une toupie s'est soudain stabilisé. Le temps de monter un dispositif de fortune.

Ensuite, l'ancre flottante frappée sur bâbord ou tribord arrière, en pâte d'oie, a permis de tirer des bords de portant sans safran, avec l'action combinée du tourmentin.

Par très gros temps, quand on a rien de cassé et qu'il faut prendre la fuite, le trainard permet de nous ralentir. C'est souvent utile, car on prend rarement la fuite dans la direction ou l'on souhaiterait aller... Surtout si les éléments nous portent à la côte...

De manière générale, je pense que c'est mieux de garder le contrôle de la barre, avec ou sans trainard, car cela permet de négocier les déferlantes au cas par cas.

Quand on amarre la barre et qu'on frappe une ancre flottante pour diminuer les chances que le bateau se mette en travers des vagues, c'est pour moi un geste de survie, quand on est le seul capable de gérer le bateau, et qu'on a besoin de dormir. Sinon, tenir la barre et guetter l'arrivée des très méchantes déferlantes, sur l'arrière... Il faudrait presque un rétroviseur lol.

Dernière chose: Quand j'avais 6 mètres de creux avec déferlantes au large du Maroc, ma petite ancre flottante Plastimo m'a été très utile, mais elle n'était pas suffisante pour garder le bateau perpendiculaire aux vagues. Heureusement qu'il y avait le tourmentin pour tirer le bateau. Elle était trop petite. Un bon gros parachute aurait certainement été plus efficace.

J'ai souvent entendu dire qu'un seau pouvait faire office d'ancre flottante: Pas n'importe quel seau. Un seau en plastique ne tient pas trois secondes. J'ai perdu comme çà le seau que j'avais eu pour mon anniversaire...

Amitiés / Raphael

13 fév. 2009

Pas besoin de rétro
Rectification: Guetter surtout l'arrivée des déferlantes sur le côté... Pas besoin de rétro, torticoli limité donc lol.

13 fév. 2009

Gros temps...
Bonsoir les gars ,le débat est passionnant , même si on mélange un peu tout..la question de départ parle de vent de force 11...je n'ai jamais eu à subir ça , merci Eole..et je n'imagine pas que dans de telles conditions ,on puisse utiluiser une ancre flottante pour stopper le bateau face à la mer , ni vent arrière pour ralentir....Moitessier qui a essayé, a vite compris que le salut était dans la fuite ,et a joué de l'opinel...le coup de vent d'est de décembre , a jeté à la côte des bateaux dont le mouillage a tenu , mais pas les taquets...140 km/h, et en rade de Toulon entre autre...méchant clapot mais pas grosse mer.Nos bateaux ne sont pas tous construits comme Joshua.En Méditerrannée, ( j' en imagine déja quelque uns qui se moquent) ,on peut avoir des houles de plusieurs mètres qui cachent les bateaux jusqu'aux barres de flèche, sans mouiller le pont,mais ily a aussi de belles déferlantes , qui si elles ne valent pas celles de la manche sont assez inquiétantes , lors d'un retour de Corse au portant, avec un Fantasia , les déferlantes que nous n'arrivions pas à éviter , sont monté à bord , jusqu'au panneau de descente , à plusieurs reprises pour repasser par dessus le tableau en emportant les écoutes ,et notre préocupation n'était pas de ralentir ou prendre la cape, mais de traverser le plus vite possible , faire demi-tour était impensabe......nous avons trouvé là , les limites de notre petit bateau, je dois vous dire aussi que ce bateau était équipé d'une jupe ouverte sur toute la largeur du tableau , et la vague qui s'abbat dans la jupe empêche l'arrière de soulager....on est très mal.Un Mallard 9m qui rentrait avec nous n'a eu aucun problème , alors que nous nous sommes retrouvés en travers, bateau couché à plusieurs reprises...ça fait des souvenirs..

13 fév. 2009

Se ralentir
Quand on est en fuite et qu'il n'y a pas de côte menaçante, envoyer un trainard dans l'unique but de nous ralentir m'apparaît comme un luxe. A moins d'être en course et que la fuite nous oblige à faire route dans une direction opposée du but.

13 fév. 2009

oldskOOl
mon point de vue, qui n'engage que moi, c'est qu'un voilier de croisière doit être apte à se prendre une copieuse dérouillée qui ne tardera pas à lui tomber dessus un jour ou l'autre si le gars navigue. en conséquence de quoi, tout ce qui est lourd ou dangereux doit être solidement fixé ou saisi(arrimé). lors de la préparation au voyage, s'imaginer le bateau à l'envers,ça aide à voir les choses sous un autre jour.
domage en cas d'un "banal" chavirage sans avaries de se prendre un plancher de 10kg dans le front ou que la cuisinière ou le frigo ne défonce le roof avec les suites que celà implique dans le mauvais temps. mauvaise limonade.
quant à l'aptitude à prendre la cape sous foc à contre ou trinquette à contre, en concervant un peu de gv ou pas dépend du bateau.
un voilier en fuite est à l'abri, sauf en cas de houles croisées, où la route doit être adaptée pour ne pas prendre de déferlantes secondaires directement par le travers.

en cas extrême, amha, il vaut mieux fuir à sec de toile que de remorquer ancre flottante ou trainards qui empêchent le voilier de soulager à la lame.

13 fév. 2009

Et pas une batterie
Se prendre une batterie de 105 AH lors d'un 360 doit être douloureux.

14 fév. 2009

sauf haut fond
Une déferlante ne déferle t elle que par sa crète ?
Si oui ,elle ne risque en aucun cas d' engloutir un yacht correctement fermé,oui ou non?

Les voiliers roulés par une déferlante, je me situe toujours loin des côtes,pendant des courses transocéaniques par exemple,le sont dans 99/100 des cas à cause d' un départ au lof et non d' une houle croisée,même si le barreur a cru à la survenue d' une vague par le travers parce qu' il n' a pu réaliser qu' il partait au lof dans l' ambiance wagnérienne où il se débatait,oui ou non?

Dans ce cas un trainard à cônes n' est il pas le plus sùr moyen d' éviter le lof?
Les bateaux qui ont été brisés le furent tous par la proue en percutant la vague précédente avec la même énergie que s' ils étaient tombés en chute libre sur la proue de la hauteur de la vague ...sur du béton.
Seul un trainard suffisamment long et immergé dans le système de vague suivant la déferlante peut éviter à tout coup ce regrettable incident,non?

Est ce que les conditions de navigation en tempête n' entachent pas les témoignages d' un défaut d' objectivité parfaitement compréhensible dans pareil cas et donc nécessitent une analyse " en laboratoire" puis une vérification grandeur nature des solutions apportées pour progresser?
Combien de marins plus aguerris que les meilleurs d' hisse et ho ne le seront peut être jamais, ont abandonné leur bateau dans la tempête et se sont noyés dans leur radeau...alors que leur voilier demeurait à flot.
Et pourtant ils ont cru sur le moment faire le meilleur choix pour survivre!
La vérité existe bien mais nous ne savons pas l' identifier; ne pouvons nous pas essayer de nous en rapprocher dans un esprit cartésien?

13 fév. 2009

En parlant de galères et de safrans de fortune...
www.batothon.com[...]tep.php

14 fév. 2009

Pétole nous écrit ":

"Une déferlante ne déferle t elle que par sa crète ?"
Ma réponse: OUI

"Les voiliers roulés par une déferlante, je me situe toujours loin des côtes,pendant des courses transocéaniques par exemple,le sont dans 99/100 des cas à cause d' un départ au lof et non d' une houle croisée,même si le barreur a cru à la survenue d' une vague par le travers parce qu' il n' a pu réaliser qu' il partait au lof dans l' ambiance wagnérienne où il se débatait,oui ou non?"
C'est une affirmation, dans ce cas il faut donner des noms. Ma réponse est NON

"Dans ce cas un trainard à cônes n' est il pas le plus sùr moyen d' éviter le lof?"
Ma réponse : NON

"Les bateaux qui ont été brisés le furent tous par la proue en percutant la vague précédente avec la même énergie que s' ils étaient tombés en chute libre sur la proue de la hauteur de la vague ...sur du béton."
C'est une affirmation, dans ce cas il faut donner des noms ou des faits.

"Seul un trainard suffisamment long et immergé dans le système de vague suivant la déferlante peut éviter à tout coup ce regrettable incident,non?"
C'est ce que l'on disait, il y a 50 ans.Dans las 20 dernières années, je n'ai souvenance que d'un voilier ayant utilisé des trainards. Il s'agit de Peter Blake, en arrivant sur Ouessant, en bouclant sont tour de monde en équipage sur son maxi catamaran...

"Est ce que les conditions de navigation en tempête n' entachent pas les témoignages d' un défaut d' objectivité parfaitement compréhensible dans pareil cas "

Surement, surtout sur des navigateurs peu aguerris mais la lecture des livres indiqués par Jeanlittlewing vous éclairerait...

"et donc nécessitent une analyse " en laboratoire" puis une vérification grandeur nature des solutions apportées pour progresser?"

Les études sont une chose, la réalité, une autre.

"Combien de marins plus aguerris que les meilleurs d' hisse et ho ne le seront peut être jamais, ont abandonné leur bateau dans la tempête et se sont noyés dans leur radeau...alors que leur voilier demeurait à flot"
EXACT? FASTNET force10 et la lecture des livres indiqués précédemment sont clairs sur ce sujet.

"Et pourtant ils ont cru sur le moment faire le meilleur choix pour survivre!"
EXACT. Mais quand vous êtes dématés, trempés, et avez une noria d'hélicoptère au dessus de vous, il faut être mentalement solide ou fou pour refuser un secours.

"La vérité existe bien mais nous ne savons pas l' identifier; ne pouvons nous pas essayer de nous en rapprocher dans un esprit cartésien?"
Les livres, FASTNET force10, le rapport du RORC et un n° de V & V de l'automne 1979 ont des conclusions qui vont toutes dans le même sens.

Je ne vois donc guère l'intérêt de redécouvrir les théories du gros temps de manière théorique.

N'oublions pas non plus, qu'un Muscadet de 6.5m est mieux armé dans du très gros temps qu'un voilier marketing de 10 m avec 1.4m de tirant d'eau et un enrouleur.
(utiliser la fonction recherche et lire sur H&O) "Un Cognac par force 8"

14 fév. 2009

tres subjectif tout cela ...........
Quand vous parlez de mauvais temps il serait bon que vous indiquiez sur quel voilier vous étiez et quel est vos qualités personnelles : débutant ,moyen ou aguerri .
C'est bien sûr tres subjectif ! Entre un 15 m , un 8 m et un peche promenade , la notion de danger et de peur qui va avec n'est pas la meme .

14 fév. 2009

ok
Force est de constater qu' un consensus cohérent et argumenté se dégage de la part des "pro".

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