forme des voiles au portant

question : aux allures de portant une voile, spi ou GV est elle plus puissante avec une forme creuse ou une forme plate ?
plusieurs reflexions :
1 : Si la voile est tres creuse genre ballon l' air rempli ce creux et la surface utile revient à la surface de la voile a la corde donc autant aplatir la voile on aura plus de surface
2 : dans ce cas les parachutes devraient êtres plats or ils ont une forme arrondie ce qui contredit la reponse 1
3 : pour le spi quand le vent faibli on descend le tangon pour avoir les 2 points amure et ecoute a la meme hauteur mais on applatit la voile et inversement on monte le tangon et on a un creux plus accentué quand le vent monte
4: au portant on apprend en général à creuser la GV avec la bordure, mais j' ai lu que des pro au contraire l' aplatissait au max
que penser de tout ça merci

L'équipage
29 août 2015
29 août 2015

Creuser les voiles
pour le spi désolé de te contredire mais c'est l'inverse.
Quand on baisse le tangon on creuse le spi et inversement

29 août 2015

le tangon ne doit jamais descendre au pire être horizontal .
alain

31 août 2015

Dans le petit temps, on descend la pointe du tangon et si la cloche n'est pas mobile, le tangon ne sera pas horizontal. Il est indispensable dans les petits airs de descendre la pointe et de loffer et pour ne pas rester collé..

29 août 2015

Pour le spi si on relève le tangon on obtient un spi plus creux donc plus puissant lorsque le vent monte on abaisse le tangon ce qui étarque le guindant donc permet une meilleure évacuation du vent on diminue la puissance.
Et dans tous les cas on cherchera une bordure horizontale ce qui diminuera les risques de partir au lof ou à l'abatté.

29 août 2015

Je pense que certains confondent. ..quand on baisse le tangon on creuse la partie haute du spi et quand on le monte on l'aplatit.
quand vous baissez votre tangon vous refermez les chutes/guindants donc ça creuse. Le fait de monter le tangon aplati la partie haute et moins de puissance, et moins de surface projetée.
Surtout dans la brise il faut avoir son spi bien stable.
Dans les petits airs, on hésite pas à baisser le tangon idem pour serrer le vent sauf si limite à partir au lof.

31 août 2015

Monter le tangon:
"Le fait de monter le tangon aplati la partie haute et moins de puissance, et moins de surface projetée".
D'accord et cela permet aussi de caper davantage sous spi lorsque c'est nécessaire.

29 août 2015

Bonjour ,d'accord avec Dekers ....en baissant le tangon, on tend les chutes, et le spi devient moins large et plus creux ,( d'une chute à l'autre).....après , le portant , c'est assez vague, proche du travers ou largue, les voiles travaillent encore en écoulement laminaire......proche du vent arrière , les voiles travaillent en "poussée"...c'est la surface en projection qui est recherchée....donc, une gv très creuse , offre moins de surface projetée qu'une voile plus plate....plus plate ne veut pas dire étarquée.....les réglages de voiles sont assez subtils, et ce n'est jamais tout ou rien.........bon vent .

29 août 2015

Une voile doit être vue comme une aile répondant à des lois aérodynamiques connues étudiées dès le début de l'aéronautique (et même avant car en 1797 JJ GARNERIN sautait pour la première fois en parachûte (sa future femme en 1799) Turgot lui conseillant immédiatement de faire un trou au centre du parachute pour en améliorer la stabilité).
En utilisation on joue donc sur un profil dont on fait varier les divers paramètres selon la vitesse et l'angle au vent pour en retirer le maximum de portance tout en en gardant la stabilité, en parcourant ainsi les pôlaires de ces profils, ce qui explique diverses formules ou trucs proposés par les voileux, .

29 août 2015

oui et non ...
au portant, au grand largue et à fortiori au vent AR, on n'est plus en écoulement laminaire
donc là on ne peut plus comparer à une aile d'avion ...

31 août 2015

Attention à ne pas confondre écoulement turbulent et écoulement décollé .
Il est difficile d'avoir un écoulement laminaire sur toute la voile, et il passe souvent en turbulent avant d'arriver au bord de fuite. Mais tant qu'il ne décolle pas, on est en fonctionnement "aile d'avion".
Si l'incidence augmente, l'écoulement décolle, ce qui correspond au décrochage d'un avion, et à une perte de portance brutale. Que l'on a donc sur un voilier quelque part entre le largue et le vent arrière, en fonction des conditions et des réglages.

30 août 2015

Un spi bien réglé fonctionne en laminaire, c'est ça qui fait la différence...
Mettez des penons !
;-)

31 août 2015

C'est ce qu'on appelle la sous couche limite turbulente ?

31 août 2015

L'aile en régime laminaire n'est qu'une partie du domaine de vol d'une aile qui est heureusement édudié et utilisé souven en totalité. Il couvre donc l'évolution du régime turbulent, tout aussi capital, sinon on ne pourrait pas atterrir sur une distance assez courte. Le plus interessant dans ce régime moins idéalement porteur et turbulent est d'arriver à rester stable et plus ou moins contrôlable, ou du moins de connaitre ce qu'il faut faire et surtout ne pas faire pour garder ce contrôle. Cela s'applique naturellement à toutes les voiles et est absolument vital en avion où un départ en vrille à basse altitude est mortel (à noter qu'en voltige ou essais en vol on provoque volontairement des vrilles à plât, très desagréables, avec des sorties pas toujours garanties, ce qui permet de tester alors le domaine de vol du parachûte, qui , aile souple, comme la voile, est également très sensible à l'évolution du régime de vol, qui la aussi peut ètre mortel .

29 août 2015

Ét donc ?

30 août 2015

les régates se gagnent au près ,c'est la que l'on voit les bons régleurs et barreurs .et surtout les bonnes options .
au portant les voiliers équivalents vont pratiquement tous à la même vitesse la différence n'est pas significative .
alain

30 août 2015

au portant il y a aussi des options. Le vent, le courant ( jamais uniformes sur un plan d eau) et le marquage ou l agressivité valent tout autant que sur un louvoyage.
De plus, il arrive de plus en plus souvent que l on tire des bords au portant (sur les multis, mais pas que), ce qui ajoute encore un paramètre.

31 août 2015

AMHA, c'est aussi symptomatique d'une flotte "frileuse".
En effet, la tendance sur une flotte d'une régate de "club" ça sera de faire la queue leuleu sur le portant et de ne faire qu'un empannage (afin de minimiser les manoeuvres "risquées"). Finalement la flotte s'engage sur la gauche du plan d'eau après la bouée de dégagement. Les voiliers rattrapant de derrière n'osent pas "plonger" ou empanner et "montent" sans pouvoir doubler. Ainsi, les places ne bougent pas beaucoup. Si l'on regarde une flotte bien entraînée (même monotype comme du J80 par ex.), on voit beaucoup de changement et de tactique sur le portant.

30 août 2015

On peut gagner les régates au portant, il n'y a pas que le près.
(Pour soulager le spi par vent fort on lève le tangon).
La stratégie du portant n'est pas moins intéressante que celle du près; ainsi je me suis aperçu un jour que sur les triangles par vent faible et avec mon boat il était plus rentable de descendre directement á la bouée, parfois sur la fausse panne , que d'enchainer les empannages; par vent fort il y a l'équation insoluble de savoir si un départ au tas sera compensé par l'avantage d'un spi tenu plus longtemps.
Sans parler des départs au planning qui d'un coup vous donnent un bénef de 7/8 nds ou plus sur ceux qui ne planent pas encore. Au près il n'existe pas ce genre d'écarts.

31 août 2015

Ya autant de jeu au portant qu'au près, sauf que le bord, si identique, est plus rapide, mais on voit aussi les meilleurs au portant et ceux qui savent barrer au portant dans la houle pour lancer les surfs et en profiter un max et ressortir rapide pour enchaîner. ...et benh, y'en a pas autant qu'il y paraît qui savent faire. ... sauf bien sûr sur les pontons. .. donc on peut largement gagner au portant...

Phare du monde

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