formation de secourisme adapté à la voile

Bonjour tout le monde,
je suis dans le cadre pro formateur, formateur de formateur et concepteur de formation dans le milieu du secourisme et de la pédagogie.

Passionné par la voile je souhaiterais mettre en place une formation pratique (via une association de secours) adapté au milieu de la voile et des risques rencontrés en mer. Le but est de pouvoir faire face à toutes situations aussi bien en solitaire qu'en tant que chef de bord.

je voudrais savoir si des personnes serait intéressé par une formation de ce genre?

Que souhaiteriez vous aborder dans cette formation?
exemple: suture d'une plaie, gestion d'un traumatisme, prise en charge d'un hypotherme, l'automedication en mer ect...

Bonne journée
tom

L'équipage
08 août 2014
08 août 2014

j'ai passé il y a quelques années le bnps en vue du bppv .
le médecin formateur nous a parlé d'électrocution ,avec du 12v c'est rare , d'assistance aux blessés en attendant les secours appeler le samu a 8jours d'arriver aux antilles par exemple c'est pas terrible , faire un garrot ça non plus exct....
par contre il ne nous à pas expliqué la différence entre un noyé bleu et un noyé blanc ,ni comment réduire une fracture ouverte ,a la limite faire des piqures un toni cardiaque par exemple comment gerer un manque d'eau et de nourriture dans la survie
ces choses me paraissent essentielles
quite à faire un formation autant la faire utile ..
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:doc: :doc: :doc: :doc: :doc: :pouce:

08 août 2014

+1
je pense qu'il y a plein de "formations" (entre autre le BST STCW...) qui ne sont pas du tout adaptées à la plaisance, "actions en attente du SAMU", ou "comment utiliser une lance anti-incendie" oh yeah dans un bateau de 10m
.
toute formation vraiment spécifique plaisance pourrait être un vrai plus

08 août 201408 août 2014

Excellente idée -- personnellement, j'ai suivi la formation MedExpé (voir lien ci-dessous), et il y a des formations similaires en France. Super intéressant, et très utile.

www.natscape.ch[...]90.html

www.medidistance.com[...]/1.html

08 août 2014

Très septique sur ce genre de formation, je me range vers l'avis de Fritz the cat.
C'est pourquoi, si un jour le besoin d'une telle formation m'est nécessaire je préfèrerai me tourner vers Jean-Yves Chauve sur le forum d'à côté.

08 août 2014

aller septique à une formation médicale efficace devrait conduire à une mort immédiate :acheval:
.
désolé :oups:

09 août 2014

Le forum d'a côté n'oublie pas à de sérieux PB Pour moi l'idée de Cpt H est constructive dans tous les cas de figure, en voilier on se casse des membres, on coince des doigts pris dans une écoute, on s'assomme avec un Tangon récalcitrant , on a besoin de mettre la personne en position proclive , heureusement ce jour la un médecin Urgentiste faisait partie de l'équipage, j'ai appris ....

08 août 2014

Je pense que les formations "classiques" d'aujourd'hui ne sont pas adaptées. Je souhaite mettre en place une formation basè sur de la pratique specifique. Il n'y a aucun interet a rester 4h sur une chaise a regarder un PPT defilè et engrangè des notions theoriques. Je souhaite inovè en terme de formation et faire un truc ludique complet et utile, ou la pratique occupe une place importante.

Que voudriez vous voir? Vous etes vous deja retrouvè en galère sans savoir reagir?

09 août 2014

Il ne serait pas inintéressant d'être en situation. Comme lors de mes formations pompiers, par exemple.

Donc :

  • un massage cardiaque sur le trampoline d'un tri par mer formée,
  • ou dans la couchette cercueil d'un croiseur filant à 7 noeuds
  • Extraire un blessé (dans quelles conditions) du carré vers le cockpit
  • évacuation d'un blessé coquillé
  • .....
09 août 2014

ça peut etre bien comme formation ...

un aspect des choses , le skipper a aussi une responsabilité medicale envers l'équipage ,s'il n'a aucune formation ça peut poser probleme

@ Calypso2
"le skipper a aussi une responsabilité medicale envers l'équipage, s'il n'a aucune formation ça peut poser problème"
:non:
Ah bon ?!? maintenant il faut avoir fait médecine pour naviguer ??
C'est du grand n'importe quoi, il y a seulement la notion d'assistance à personne en danger qui intervient, et c'est tout !
Le simple fait d'avertir les secours désengage la responsabilité du skipper. Et c'est valable aussi bien à terre qu'en mer.
fr.wikipedia.org[...]_danger
Tu vas peut-être, aussi, nous faire croire qu'on doit être légalement dépositaire d'un diplôme de secourisme (avec le recyclage à jour)... Tu veux prendre des actions dans Légiplaisance ???

:litjournal:

09 août 201409 août 2014

De quel ouvrage (réglementaire, bien sur) provient cet extrait ?

"conference sur le sujet des responsabilité d'un skipper"
Moi, je n'y vois qu'un simple copier-coller d'un club nautique :
www.cnml.eu[...]dex.php
Je n'ai trouvé aucune référence purement réglementaire sur la responsabilité médicale du chef de bord, sur la toile.
Par contre, on trouve cela, destiné aux professionnels et gens de mer, le plaisancier lambda qui navigue en dehors de toutes structures professionnelles n'apparait pas clairement dans cette définition.
www.developpement-durable.gouv.fr[...]e-2.pdf

:litjournal:

:litjournal:

09 août 2014

" II° LA RESPONSABILITE MEDICALE DU CHEF DE BORD : accident, maladie
Nous avons vu le cadre général. Dans ce domaine, le chef de bord n’a, comme les médecins, qu’une obligation de moyens et non, bien entendu, de résultat. Il devra, en cas de litige, prouver qu’il a fait ce qu’il pouvait dans les limites de ses compétences. Il ne doit donc rien entreprendre qui les dépasse !!!
C’est une donnée capitale puisque toute intervention inappropriée qu’il a faite ou laissé faire par un équipier pourrait lui être reprochée.
Nous envisagerons essentiellement les problèmes survenant lors d’une croisière côtière ou semi hauturière, cas le plus fréquent au Club. On peut distinguer la prévention, la détention de documents et remèdes, l’alerte et enfin, l’intervention

La prévention.
Elle commence pour le chef de bord par le choix du type de croisière en fonction de ses capacités et de l’expérience de l’âge et de l’état de santé connu de ses équipiers. Ne pas partir, bien sûr, directement pour l’Irlande début Mars avec un équipage d’amis retraités sédentaires et novices…mais savoir aussi qu’une simple sortie hivernale dans les Courreaux peut être dangereuse pour un cardiaque.
Il faut s’avoir s’enquérir, diplomatiquement et discrètement, de l’existence d’ennuis de santé chez ces équipiers surtout en vue d’une croisière et ne pas hésiter à conseiller une visite, avant le départ, chez le médecin traitant. Cette visite est très souhaitable non seulement pour avis mais elle sera l’occasion d’un bilan, de la mise à jour des vaccins (très important notamment pour le tétanos) et permettra à chacun, en accord avec son médecin de se constituer une trousse médicale personnelle. Certaines affections telles les affections cardiaques, l’asthme, le diabète, l’épilepsie… ne seront pas forcément considérés par le médecin comme des contre –indications, mais devront être traitées et connues sinon du Skipper (qui est légalement tenu au secret) mais au moins d’un autre équipier. L’existence d’un traitement anticoagulant doit être connue car il exige une surveillance sanguine régulière et peut entrainer des hémorragies spontanées ou traumatiques.
Nous ne parlerons pas ici des précautions pour navigations exotiques…
Il faut savoir aussi qu’une croisière n’est absolument pas le bon moment pour effectuer un sevrage, alcoolique, tabagique ou médicamenteux… qui doit se faire sous surveillance médicale. Le chef de bord devra être très dissuasif sur ce point.
Attention également aux très jeunes enfants en croisières semi hauturières ou avec mouillages forains. Les parents devront se munir auprès de leur médecin des médicaments nécessaires, avec instructions.

Un petit mot sur la discipline à bord : attention aux retours alcoolisés en annexes, aux pieds nus sur le pont (notamment lors des mouillages et amarrages) aux manœuvres hasardeuses et non prévues, au refus de port de gilets et de harnais, aux bains de soleil prolongés, aux plongées en apnée par des novices (nous n’envisageons pas ici les accidents de plongées avec bouteilles) … Surveillez votre équipage !!!

La prévention c’est aussi la formation de base au secourisme. On peut vivement conseiller la PSC (prévention et secours civique) de niveau 1 , organisée par la Croix Rouge ( 6 Rue François Robin à Lorient, tél : 02 97 84 84 00). La formation est peu chère, courte (10 heures) très pratique, ne nécessite pas de connaissances préalables et pourra être utile dans la vie courante. Cette formation est également dispensée par la SNSM et les pompiers. Elle vous apprendra aussi ce que vous ne pouvez pas entreprendre. "

ceci est un exposé d'un medecin skipper membres du conseil de l'ordre des medecins

desolé mais nous sommes aussi responsable coté medicale de notre équîpage ,je pense que l'on mesure mal les responsabilité du skipper devant la justice

09 août 2014

conference sur le sujet des responsabilité d'un skipper

I° GENERALITES : Quelques notions générales sur la responsabilité juridique du chef de bord.
Nous n’envisagerons pas la responsabilité des skippers professionnels ni le régime des NUC.
Le chef de bord est investi d’une responsabilité juridique importante en droit maritime. Il est assimilé pour la conduite d’un navire immatriculé en France, à un Capitaine de Navire, quelle que soit la taille du bateau, le nombre d’équipiers et la zone de navigation. Il est (éventuellement avec le propriétaire) gardien du navire mais il est personnellement garant des évènements survenus du fait du bateau. Non seulement il veille à la bonne marche et à la route suivie mais il est aussi responsable de l’équipement (au sens large : navigation, sécurité, mais aussi couchage, cuisine … ) et, bien sûr, de la sécurité de l’équipage.
Sa responsabilité est régie par le Code Pénal et Disciplinaire de la Marine Marchande, et il peut donc être traduit devant le Tribunal Maritime de Commerce en cas d’infraction à ce Code.
Ce Code stipule (entre autres) que le Chef de bord est responsable de la sécurité de l’équipage et des passagers jusqu’à leur débarquement en sécurité , et lui impose de tenir un Livre de Bord avec le nom de tous les équipiers et la relation de tous les évènements et notamment, en ce qui nous concerne, des évènements médicaux. Les courageux iront consulter ce Code sur , et se feront une idée des risques encourus.
Il faut noter une évolution juridique considérable de la responsabilité du chef de bord, survenue à partir de 1969 ou un arrêt de la cour de cassation a inversé le sens de la preuve et considéré que pesait sur le skipper une présomption de responsabilité. Sous l’influence notamment du droit Anglo-Saxon la législation a, ensuite elle-même évoluée et c’est désormais au chef de bord de prouver, en cas de litige, qu’il n’a pas commis de faute.
Cette responsabilisation progressive du Skipper se retrouve en fait dans l’allègement des contraintes réglementaires. Elles demeurent cependant et vous pouvez lire (par exemple sur l’Almanach du Marin Breton) le texte complet de la division 240, annexe à l’arrêté du 11 Mars 2008, et l’arrêté du 4 décembre 2009. Il suffisait autrefois d’observer ces règles « Marine Marchande » souvent tatillonnes pour se mettre à l’abri. Désormais, le skipper est, certes, de plus en plus libre de ses choix notamment en matière d’équipement, mais il devra se justifier en cas de problème. La mise en cause du chef de bord est donc laissée à l’appréciation des juges. Elle est, heureusement pour le moment, encore assez peu fréquente et sa responsabilité peut être partagée avec une victime indocile, un autre skipper ou l’organisateur d’une régate…A noter cependant que les conflits se multiplient et que les jurisprudences pourraient encore évoluer sous la poussée des avocats… "

09 août 2014

tu fais comme tu veux ...

un skipper est assimilé à un Capitaine de Navire quelque soit sa taille donc c'est le Code Penal et Disciplinaire de la Marine Marchande qui s'applique

09 août 2014

Personnellement je serais intéressé par une formation qui n'enseignerait que les gestes simples de première urgence ainsi que savoir évaluer la gravité d'une blessure ou d'un malaise , blessure qui est souvent une coupure , un coup ou une fracture , ne pratiquant que des navigations côtières je ne me vois pas suturer une plaie ou réduire une fracture alors que je suis à 2h00 d'un port .
L'idéal serait que la formation soit donnée in situ , sur un bateau à l'ancre par exemple car manipuler un blessé dans un salle de cour ou dans un cockpit n'est pas la même chose , bref une formation adaptée au nautisme .
C'est bien de suivre une formation de secourisme mais le plus important c'est la pratique or les occasions de pratiquer sont rares voir inexistantes , on a pas un bras cassé ou une coupure profonde tout les 4 matins à bord et heureusement mais il serait judicieux AMHA que tout les 2/3 ans , ne serait-ce qu'une séance de 2 heures soit reprise car on oublie vite.

09 août 2014

Je crois que l on peut avoir acces a une formation adaptee pour les secours en mer. En tout cas pour certaines courses sous l egide de l isaf il y a quelque chose dans ce genre la obligatoire.

12 août 2014

Certificat ISAF pour la moitié de l'équipage au minimum, et si c'est possible le PS Mer est un vrai plus.

Oui ftiti, sous l'égide de l'ISAF lors de courses en mer, effectivement mais combien d'entre-nous sommes concernés par ce cas spécifique ?
Je suis pleinement d'accord sur le fait que plus il y aura de personnes de formées au secourisme et mieux ce sera (comme en Allemagne où c'est inclus dans le programme scolaire par exemple).
Mais on ne peut pas laisser affirmer par certains que "c'est obligatoire" ou d'une quelconque "pseudo responsabilité du chef de bord", à ce jour.
Seule la bonne tenue de la pharmacie de bord, en fonction de sa navigation (et du bon sens, car la liste minimum est incomplète à mon avis) est actuellement de la pleine et entière responsabilité du chef de bord.
Il ne sert à rien de fantasmer...

09 août 2014

Je suis d accord avec toi, il ne sert a rien de fantasmer. Un skipper est fait pour skipper, un medecin pour medeciner. Etant skipper de loisir et chirurgien de metier je ne crois pas un instant que l on ira nous chercher des poux dans la tete en cas de probleme medical. Nous n avons qu une obligation de moyens pas d obligation de resultats, meme en tant que professionnel de sante. Et l obligation de moyen pour un citoyen c est de porter assistance a toute personne en danger, quelque soit ce danger d ailleurs, et quelque soit l endroit. En bateau le moyen que l on a a c est le panpan ou le mayday et par le biais du cross on peut etre mis en relation avec un medecin. Apres ca ne fait pas de mal de faire une formation de secourisme pour savoir mettre un patient en position laterale de securite, savoir lui degager les voies aeriennes superieures, savoir faire un point de compression sur une plaie arterielle, un massage cardiaque etc etc... Moi, compte tenu de mon metier, je pense, et il aura raison, que le juge sera plus exigeant avec moi, et c est normal, mais il ne pourra pas me demander l impossible, comme tout a chacun.
Par contre le jour ou l'on mettra obligatoire au skipper une formation secouriste, la le juge vous demandera par le biais d experts si vous avez eu la bonne demarche et si vous avez fait les bons gestes en ralation avec les donnees de la science au moment des faits.
Alors laissons les skippers skipper et les medecins medeciner. Si les skippers veulent medeciner ou au moins secourir, que l on fasse des formations mais sans obligations legales.

:pouce:
Je ne dirais pas mieux !

09 août 2014

d'accord avec toi ftiti

Mais on peut voir le probleme sous un autre angle .

Tu dis que le skipper doit skipper ok , mais en cas de probleme medicale et se sachant totalement demuni , sera-t-il encore capable de skipper son bateau et s'assurer donc la securité de son équipage ?? pas sûr

et on trouve toujours ce rejet concernant une formation quelconque obligatoire ou non . les permis sont inutiles, la VHF il suffit de lire , le secourisme ? pourquoi faire ..

faute d'avoir un petit minimum de formation ,la panique arrive tres vite face à un evenement inattendu et les erreurs s'enchainent les uns apres les autres .

12 août 2014

chirurgien de metier je ne crois pas un instant que l on ira nous chercher des poux dans la tete en cas de probleme medical.

d'accord pour les néophytes mais pour un professionnel de santé si probleme le juge ne sera pas qu'exigent mais vérifiera si toutes les actions entreprises par le professionnel de santé étaient adaptées et efficaces si erreur professionnelle vous serez tenue pour responsable chef de bord ou simple passager

12 août 2014

toute action de quelque sorte soit-elle ( ecrite verbale....) engage la responsabilité du professionnel
Après je ne crois pas qu'il faut faire ce type de métier en ayant peur d'une éventuelle responsabilité pénale ( quoique !!)
Il m'est arrivé de devoir soigner un homme à la mer avec choc a la tete reçu par la bome lors d'un empannage très mal contrôlé par le barreur . Nous étions entre corse et sardaigne
Dans ce cas précis ma préoccupation première a été cette personne et non la possible responsabilité si problème futur
N'étant pas chef de bord, j'ai toutefois "ordonné " à ce dernier un retour immédiat au premier port ainsi qu'un appel radio pour demande d'assistance médicale au quai en vue d'un transport à l'hopital le plus proche.
Ce qu'il a fait d'une manière tres pro malgré ses "galons"

12 août 201412 août 2014

Ben ouais, c est ce que je pense aussi. Et je me demande meme si donner des conseils sur internet n engage pas fortement notre responsabilite en tant que professionnel. Je pense que oui. J enverrai un mail au service juridique de mon assurance en septembre pour avoir leur avis.
Du reste je ne dis pas autre chose sur ma responsabilite dans ce que j ai ecrit plus haut, j aurai du mettre une virgule apres de metier, et ajouter sauf pour moi apres poux dans la tete. Mais ca me parait tellement evident...
En plus je te raconte pas les risques que l on prend si un de mes equipiers a un probleme medical quand en plus la femme est a bord, elle est generaliste elle. Au niveau responsabilite ca peut etre un joyeux bordel.

(un skipper qui n'est pas capable de conduire son navire en cas de problème médical, ou chez qui la panique arrive très vite devrait rester bien au chaud chez lui, au bistrot à narrer ses exploits ou apprendre à maitriser ses émotions...)

12 août 2014

Et tu fais comment si près des cailloux tu dois manœuvrer rapidement et un arret cardiaque dans le carré?
la réponse de calypso est pertinente
avant de secourir il faut protéger alerter et on secour après
Si seul il n'y a pas d'autres moyens ....

09 août 2014

C'est le programme du Médical 2.

09 août 2014

Peut etre pourrions nous reflechir a ce que l on veut mettre dans cette formation. On ne pourra evidemment pas mettre toutes les urgences vitales ou fonctionnelles, si je me souviens c etait 410 questions a l internat apres 6 ans d etudes deja. Alors il va falloir aller a l essentiel de l essentiel et adapter aux moyens techniques dont on dispose a bord d un bateau, c est a dire pas grand chose. Je n ai rien contre une formation, je mets en garde contre un caractere obligatoire qui va forcement induire une responsabilite beaucoup plus grande avec des comptes a rendre. Apres on peut imaginer la derive suivante: pour couvrir cette responsabilite, des assureurs vont te proposer des contrats. Et la vie perdue d un type ou son invalidite ca s' indemnise tres cher. En fonction de l age de son niveau socio professionnel, du nombre de ces enfants etc etc ca peut aller a plusieurs millions d euros. Les assureurs n etant pas des mecenes, ils vont faire comme pour mon metier, regarder le risque global, le diviser par le nombre de formes, et te proposer des contrats a plusieurs milliers d euros annuels. Ils te demanderont aussi de faire signer un document a ton equipier comme quoi il a ete de facon loyale informe des risques qu il courrait en s engageant avec toi. Et quand il se fera une plaie de l'oesophage en avalant une arette du poisson que vous aurez peche, et que ce risque ne sera pas mentionne sur le document de consentement, et bien pan ce sera pour ta gueule.
J ai pas envie que l enfer vienne sur mer et que nos livres de bords deviennent des documents medico legaux
N imaginez pas que cela soit si delirant que cela. Il y a 15 ans dans mon metier, on disait mais c est pas possible, ce ne sera jamais comme ca, maintenant c est pire.
Donc formation oui, je veux bien meme donner quelques conseils dans mon domaine, mais obligation non.
Cordialement a tous

10 août 2014

Personnellement je trouve l'idée intéressante , a confronter avec les problèmes qu'on retrouve en plaisance (souvent seul, en famille et/ou avec des amis) :
- plaies diverses (notamment de 3 cm sur la tête du skipper, seul formé qui a du expliquer comment lui faire une suture)
- perte de conscience (chaleur ? Malaise vagal ? Pbm cardiaque ... En fait il s'agissait d'une conséquence d'une consommation excessive d'alcool et d'une baignade pas forcément des plus judicieuses)
- pronation douloureuse du coude (enfant de 2 ans) à 10h de nav des cotes. Et de façon plus générale les cas particuliers des enfants , surtout pas en âge d'expliciter leur problème/douleur.
- brûlures aux mains (cordages) (comment se "soigner" soi même ?)
- douleurs dentaires (hehe)

10 août 2014

Bonjour. Une idée pour ceux qui voudraient passer le PSC1, qui est la base pour acquérir certains gestes de premier secours, et qui se trouvent prés d'un centre de formation des sauveteurs en mer, c'est de leur demander de vous intégrer dans une de ces formations.

10 août 2014

Je vois pas comment on peut faire plus complet que le contenu du vagnon, tout au moins cela peut servir de base pour le contenu du stage.
www.4-oceans.com[...]non.asp

10 août 2014

Les sujets cites semblent aborder l'essentiel et je pense que c est accessible à tous.

10 août 2014

Pour ma part j'ai encore à bord le bouquin proposé lors des stage à la Croix Rouge

"Manuel des Premiers Secours les gestes qui sauvent"

tres bien fait par des gens qui sont sur le tas

11 août 2014

j'avais initié l'idée de pallier la manque en ce domaine en commençant par ce qui me semblait le plus simple = le materiel, avec un article "pharmacie hauturiere".. Le but aurait été ensuite de guidé les gens vers une "formation " ( j'ai horreur de ce terme), ou avec l'aide de medecins du forum de faire un series d'articles exploitables, adaptés a notre domaine , option nav hauturiere lointaine..
malheureusement je me suis heurté aux partisans des normes des protocoles avec comme chef de file un secouriste ( d'apres ce qu'il disait)...au commentaires pour le moins enfantins
le domaine est complexe et a prendre en "pieces detachée"..on ne va pas etre efficace par un stage ou un bouquin , il faut de la pratique de l'experience, il faut manipuler la matiere , soit environ 10 ans comme pour toutre competence pro.
devant la levée de boucliers des conformistes et des septiques, je n'ai pu continuer mon projet et ai demandé le retrait de mon article.
.
j'adore ce site mais il semble qu'il y soit mal vu de vouloir y synthetiser un probleme complexe, donc bonne chance a ceux qui veulent tenter l'aventure avec la medecine et la chir.
. RQ: les normes, les procedures le protocoles en medecine comme en industrie sont la negation de la competence...j'avais rien compris puisque dans mon metier ( medecin pour chiens ) il n'y a que tres rarement des protocoles mais beaucoup d'initiatives, d'inventions , de motivation, qui debouchent parfois, un jour sur la competence.
.
si vous ne comprenez pas ce que je veux dire: relisez le post de ftiti
philippe

11 août 2014

Je suis d accord avec toi, les protocoles sont la negation de la reflexion et dangereux quand ils sont appliques par des personnes qui n ont pas les connaissances pour etre capable de les critiquer et de les remettre en cause. C est le message que j essaie de faire passer a mes "djeuns" , toujours douter du protocole, il vaut mieux adapter le protocole au patient que de vouloir adapter le patient au protocole. Malheureusement la judiciarisation de notre societe va dans le sens dune protocolisation croissante, qui est devenue obligatoire.

11 août 2014

oui , mais c'est aussi le cas dans tous les domaines de l'industrie de l'artisanat etc... on erige le protocole ( le process c'est plus riche) en entite omnipotente et obligatoire.
l'idee du depart etait de pourvoir confier des taches complexes a des gens sous qualifiés...c'etait une logique financiere qui date d'il y a une vingtaine d'annee; puis la pratique se generalise a tous ( sauf nous mais ca va venir) car ce principe est mis en avant par tel ou tel legislateur qui lui meme ne connait rien et pretend encadrer la competence et la responsabilité.
.
+ une eventuelle responsabilité du donneur de conseil ( sur le forum ) et du chef de bord => il vaut mieux laisser mourrir sans risquer des suites judiciaires que de faire son maximum hors du cadre.
.
depuis environ 1 an , j'ai decidé que ma pharmacie etait pour moi et ma famille pas pour d'eventuels equipiers

12 août 2014

ça c'est sûr ... les protocoles s'est aussi un bon bouclier pour caché son incompentence .

depuis longtemps je cherche a avoir une bonne pharmacie complete mais c'est pas simple . je me suis adressé à mon medecin qui fait aussi du bateau notement pour avoir une ordonnance pour certains medicament ,il a refusé en prétestant qui pourrait y avoir des contre indication .

cet été j'ai decouvert qu'il me manquait du colire pour les yeux

12 août 2014

commençons donc par le plus simple :

un stage de secouriste ,il y en a plein d'organisé et ç'est pas cher...on y apprends dejà pas mal de choses

12 août 2014

pas d'accord motutunga en secourisme tu as comme on dit" le geste qui sauve " un point de compression pour eviter une hemoragie par exemple , une bouchée de travers qui peut entrainer un etouffement ...
mais aussi des choses tres banales qui peuvent degenéré surtout sur un bateau plus ou moins loin de tout . j'ai véçu une toute petite chose l'année derniere , ma petite fille (7 ans) c'est mise a saigné du nez (sans doute dû à la chaleur) à bord du bateau , grosse peur ... et mamie de dire "ne t'en fait pas papy va t'arrangé celà il sait faire" ... et bien rien que de savoir que quelqu'un peut apporter une petite reponse ,l'angoisse s'apaisse et tout rentre dans l'ordre le plus simplement du monde , et la nav n'est pas pourri par une petite fille qui peur et une mamie s'en dessus dessous

12 août 201412 août 2014

les collyres , c'est pas plus mal: l'utilisation des collyres n'est pas si simple: on peut faire des conneries, il faut un minimum, de connaissance sur les maladies des yeux..
Il ne traine dans la litterature a ma connaissance aucune pharmacie complete.. certains ( les plus branchés ) disent: y'a qua telephoner a toulouse , encore faut il avoir un iridium, ils vous diront quoi faire...ok mais s'il n'y a rien a bord que de l'aspirine et que l'on ne sait meme pas faire une intra veineuse cela ne sera pas d'un grand secours.
.
comme je l'avais dit en ete de mon article supprimé, je conseillais de payer des medecins specialisés ( dermato , cardio , ophtalmo, endocrino, chirurgien, generaliste etc)....pour des conultation de formation pratique. je pense qu'avec 10 h on a une base..mais ca non plus c'est pas dans les protocole et je me demande si c'est possible..
.
ma conclusion pour le terrain: si vous n'avez pas de connaissances medicales vous etes baisés..le mieux serait peut etre d'acquerir les connaissances medicales de base aupres de medecins de pays " en voie de developpement" qui sont par la force des chose aussi competents et plus pratiques:
venez colombie cuba panama pour les antilles
tunisie maroc algerie pour la med
etc..
.Mais la medecine est u_n art si on ne le pratique pas on n'y connait rien , donc cela semble sans solution (- sauf pour les vetos les medecins les infirmiers etc... mais pas les sinistres de la santé !!!)
un autre aspect est le budget: pharma + materiel minimum , il faut compter dans les 1500€
formation aupres de medecins: environ pareil
ca fait un total de 3000 = un spi neuf pour un 40'

12 août 2014

secourisme c'est gerer une urgence en attendant les secours...ce n'est vraiment pas ce qui va se passer le plus souvent.
le plus souvent ce sera des bobos plus ou moins gros ne mettant pas la vie ni l'integrité des gens en danger mais succeptible de bien leur pourrir la nav.
Je ne suis pas secouriste alors je dis sans doute des conneries , mais ca m'etonnerais que le secouriste soit habilité par exemple a "platrer"en attente de mieux, ma femme qui s'est cassé le bras dans ce coup de vent et de la shooter avec le morphinique du bord..elle arrivera au port apres 2 jours pour etre confiée au bon soins de ftiti.
.
sur cette action je suis deja hors des clous: par contre faire un bandage merdique et lui donner du doliprane c'est oK si j'appelle au secours avec ma VHF hors de portée.
donc comme je suis douillet je prefere la premiere solution pour moi et la deuxieme pour un autre equipier.....vous ne trouvez pas cette situation strange

11 août 2014

Moi j'ai à une époque téléchargé les fiches de lifecare.com et je les trouve pas mal faites pour les débutants.

12 août 2014

je pense qu'il ne faut pas tout mélanger. Il est évident que la médecine ne s'improvise pas, le but n'est pas de faire de chaque navigateur un médecin potentiel juste "au cas ou..." chacun ses fonctions, en revanche je pense que tout bon skipper qui se respecte souhaite pouvoir réagir rapidement en cas de souci de son équipage ou de lui même afin de rester opérationnelle.

Il n'est pas question non plus de rendre une formation obligatoire qui serait encore un moyen de répression, un business juteux et difficilement contrôlable.

Le PSC 1 qui existe aujourd'hui est bien pour le citoyen lambda en ville (et encore cela dépend de la manière dont se déroule la formation qui bien souvent reste peu pratique), mais reste trés loin des risques spécifiques à la plaisance.

j'ai discuté avec un gars de la SNSM cet hiver, durant la saison il avait récupéré un gars qui s'est fais sectionné l’artère fémoral par un démarrage involontaire du moteur. Il s'est vidé et est mort avant l'arrivée de la SNSM alors que plusieurs personnes étaient à bord, personne n'a su réagir. Un cas typique ou une vie aurait pu être épargné très simplement.

Si je lance ce projet, je pense que je proposerais des formations à la carte, et construirais le programme de formation avec les personnes afin de répondre au mieux à leurs attentes, car chaque équipage est différents... (solitaire, enfants ect...)

12 août 201412 août 2014

ce genre d'accident ( tres peu probable) est cataclysmique, ce genre de blessure ne peut etre le sujet.....je ne vois personne a part un medecin ou chir intervenir efficacement et encore a condition d'avoir un minimum de materiel.
comme faire un article ou donner des conseil sur ledit materiel risque d'engager la responsabilité du redacteur , c'est baisé..
.
cependant je vois que les intervenants de ce fil sont plus eclairés que ceux qui m'avait allumé la premiere fois, peut etre pourrions nous definir le cadre et les limites de l'apprentissage , ce serait deja pas mal..
bon moi je n'ai theoriquement pas voie au chapitre en medecine comme en mecanique ou en soudure je ne suis pas qualifié , je ne suis que veto
:doc:

12 août 2014

Il ne faut pas que les personnes à bord culpabilisent de quoi que ce soit.
J étais jeune interne à l'époque et nous n étions pas seniorises comme maintenant.
Un malheureux motard arrive aux urgences amené par le samu dans une combinaison anti G ou anti choc, même Principe, et matelas coquille avec entre autre une fracture ouverte bilatérale du fémur au dessus des deux genoux. A l ablation du pantalon anti G avec l'aide du réanimateur, on remarque une chute brutale de la tension, accélération du rythme cardiaque ( je fais simple pour la compréhension), et je vois une mare de sang se former sous la la cuisse droite. Je mets la main dans la cuisse pour soulever le lambeau de chair et découvre l artère fémorale sectionnée complètement débitant à fond ( ça peut être 1 litre à la minute) et la je la pince entre pouce et index, faisant en même temps les poches de l'infirmière à côté de moi et lui pique sa pince à clamp pour clamper l artère. En quelques secondes tout ça. Ensuite le collègue de vasculaire à fait le nécessaire pour la suture de l artère.
La il y avait le samu, un patient technique et perfuse, des moyens techniques de surveillance de pouls tension autres qu un brassard et un steto qu on ne trouve pas sur un bateau, et des gens autour dont c est le job et qui restent calmes dans ces circonstances.
A la racine de la cuisse le point de compression n est pas très efficace, plus bas il faut vraiment garroter fort surtout si la personne est corpulente et il faut agir très vite.
Alors de grâce il ne faut pas que les personnes en question se sentent coupable de quoique ce soit et dire que c est un cas typique ou une vie aurait pu être épargné très simplement.
Il m est aussi arrive hélas de n être d aucun secours pour des malheureux bien que disposant de moyens techniques et de compétences en équipe rodée. Et ça, même quand c est ton job, tu mets du temps à l accepter....

12 août 201412 août 2014

j'allais repondre a calypso en ce sens , mais je suis nul en dialoque ,je vois que ce n'est pas ton cas et que nous sommes d'accord.
dans ce cas precis je vois mal le secouriste non medecin agir assez vite, sans presumer en plus des suites, hypotension hypovolemie..compresser l'artere femorale pour sauver le patient a 100 ou 1000 miles de cotes ca me parait pas trop efficace..
et puis reellement ce genre d'accident a encore moins de chance d'arriver que la balle dans la tete de mon equipier anglais ( voir fils piraterie precedents)

12 août 2014

Il n'est pas question non plus de rendre une formation obligatoire qui serait encore un moyen de répression, un business juteux et difficilement contrôlable.

C est effectivement le risque.

Dans votre formation, avez vous des connaissances medicales pratiques, theoriques et etes vous vous meme navigateur.?

12 août 201412 août 2014

entre:

peut etre pourrions nous definir le cadre et les limites de l'apprentissage , ce serait deja pas mal..

et

Il n'est pas question non plus de rendre une formation obligatoire qui serait encore un moyen de répression, un business juteux et difficilement contrôlable.

je voudrais juste signaler, une fois n'est pas coutume, que vous allez plus loin que les contenus des stages obligatoires pour les skippers Pro : les médical I et II.
Je n'en ai pas le contenu exact de formation (pas trouvé sur le net), mais cela est bien en deçà du contenu du code vagnon cité plus haut. Ceci pour dire que si, même chez les pro, on ne demande guère plus que protéger/alerter/secourir (sommairement), sauf à être du métier, il ne sert à rien de placer la barre aussi haut, sauf peut-être pour ceux qui veulent partir loin dans les déserts médicaux...
Contenu medical 1
www.cefcm.com[...]201.pdf
Contenu medical 2
www.cefcm.com[...]202.pdf

12 août 201412 août 2014

oui mais mon idée a moi etait justement le desert medical; mais ce n'est evidemment pas l'esprit de tous , chacun voit midi a sa porte.
et puis je ne vois pas cela du tout sous une forme Universitaire comme est liens ( ou d'ailleurs il n'y a que des titres) mais plutot un catalogue de recettes de cuisine pour des cas precis si possible benins et simple ( a traiter) pas un inventaire legal pour se dedouaner d'une responsabilité

12 août 2014

Alors j'en reviens au vagnon (j'ai pas d'actions, voir d'habitude je trouve leurs éditions un peu primaires) dont le contenu est le plus complet que je connaisse, très didactique avec de nombreuses photos de cas véritables (pas des cochons) et adapté aux pathologies rencontrées sur un boat. Reste qu'il ne lui manque que de la mise en pratique (après les mains dans le cambouis, celles dans le sang)

12 août 2014

ne vous prennez pas la tête comme ça ,faite dejà ce qui existe partout , ce qui a fait mille fois ses preuves ,ce qui est rodé et connu et archie connu :

un stage de secourisme de base ,

c'est le minimum , c'est dejà bien complet, c'est toujours bien fait , c'est pas cher

et ça peut servir partout ,sur la route ,chez soi, en bateau ,partout

et ensuite on fait un second stage specifique bateau si on veut pourquoi pas .

on est bien compliqué parfois ici !

12 août 2014

Tout à fait de ton avis

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

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