Estimer une route de près rapidement ?

Bon, alors, vous allez me dire, j'ai que des questions tordues... Mais peut-être pas tant que ça.

Existe-t-il un abaque pour calculer le rapport de distance entre une route direct et une route au près ?

Explication : Sur une route (ou un segment), d'un point A vers un point B, sachant que le vent m'oblige à tirer au moins 1 bord sous chaque amure, quelle serait longueur de la route de fond en connaissant la distance entre A et B et l'angle relatif du vent par rapport à la route (le gisement, si je ne me trompe pas de mot).

On peut déjà dire que si le gisement est > 50°, le résultat = [AB]

...reste "un truc à trouver pour les angles de 0 à 50... (0° = vent debout).

je sais, je pourrais m'amuser à le calculer (ce qui va arriver si j'ai pas de réponse) mais je me dis que ça existe sûrement déjà quelque part ;-)

L'équipage
28 juin 2011
28 juin 2011

Pour corser le tout, tu pourrais ajouter l'influence du courant qui peut te faire tirer un bord plus ou moins carré et te favoriser sur l'autre...
Ce qui compte, c'est la route que tu feras sur l'eau et certainement pas sur le fond.

28 juin 201128 juin 2011

Oui, ça, bien sûr. La correction peut se faire après le calcul. (peut... doit ! distance->durée->dérive du courant)

Mon but, c'est pas de me prendre la tête, mais d'avoir "un petit truc" pour savoir, par exemple, qu'en sortant d'un estuaire, les 4 miles qu'il me faut faire pour être hors de porté du courant pourront se faire avant la renverse... ou pas.

28 juin 2011

Avec les instruments adhoc, le VMG te donnera instantanément la réponse, y compris avec du courant.

RV

28 juin 2011

Ben voilà...

28 juin 2011

c'est pas loin, mais ce n'est pas la VMG que je cherche, mais la distance projetée ;-)

28 juin 2011

Si on imagine que ton bateau remonte à 45° du vent réel (c'est plus facile de calculer sur des triangles rectangles...).
Si AB est la distance à parcourir "tout droit"
Si v° est l'angle entre le vent et le cap "tout droit"

Ta route en louvoyant = AB x (sin(45°+v°)+cos(45°+v°))

Sans courant et sans dérive bien sûr

Je réfléchis pour ceux qui ne remontent pas à 45° du vent réel

;-)

28 juin 2011

Ca va dépendre de la direction et de la force du vent, non? Tu pourrais utiliser les polaires pour calculer combien de temps ça prendrait, mais chaque bord serait à charger séparément... Le temps de faire tous ces calculs, et le vent va tomber. Mieux vaut sortir pour voir. Au bout de quelques sorties, tu auras une bonne idée de la bonne réponse.

28 juin 2011

Si tu arrives à faire des bords à 45°, on a : a2+b2=c2 d'où c= racine de... CAD environ 1,44 fois un bord, je crois.

28 juin 2011

presque : sin45° et cos45° font tous les 2 racine de deux sur deux, soit environ 0.707 Ta route est multipliée par 1.414

28 juin 2011

En fait, le calcul à 5° par exemple de la route "cible" est facile, mais je n'arrive pas à calculer le 2eme bord, qui va être à 85° sur l'autre bord, par rapport à la cible (pour un bateau remontant à 45°)

A 45°, j'ai vérifié avec Pythagore, j'obtiens distance = 2.VMG... Je trouve ça étrange.. Purée, je me trouve bien nul... :oups:

28 juin 2011

euh... une VMG est une vitesse, pas une distance...

Pour le calcul, tu ne dois pas tenir compte de l'angle entre ton cap et la route cible, mais entre le gisement du vent et la route cible et ce pour les deux bords.

Si ton premier bord est à 5° de la cible, ça veut dire que v°=40°
Ta route sera de AB x (sin85°+cos85°) = AB x 1.083

29 juin 2011

Théoriquement oui, mais pour moi (je peux me tromper) la notion de VMG est utile pour savoir s'il est préférable de faire du près serré à 4 noeuds ou du près-bon-plein à 5 moeuds. La vmg sert à trouver le meilleur choix cap-vitesse. aller plus vite en s'écartant de la route idéale ou plus lentement au plus près de celle-ci.

29 juin 2011

Pierre, ta remarque me sèche un peu.

Si ton bateau a un VMG de 3 noeuds par exemple et que tu es face au vent, si tu divises la distance de 2 points sur la carte par le VMG, tu connaitras le temps qu'il te faudra, non?

RV :acheval:

28 juin 2011

Bonsoir,
Des chiffres faciles à retenir . Si le vent souffle face à ta route.
Il faut multiplier la distance par 2
il faut multiplier le temps par 3.
Début juin j'ai fait Chausey - Saint Malo 15 M. vitesse du voilier 5 N cap 225°
Il m'a fallu 9 h contre la marée et le vent SW.
A+
philippe
webmestre du site
www.permis-hauturier.info[...]dex.php

28 juin 2011

Pour affiner un peu ce que dit les_grunes, on a l'habitude de dire : 2 fois la distance, 3 fois le temps et 4 fois la peine ! De mon expérience, ce n'est pas loin de loin de la vérité !

28 juin 2011

Géométrie très élémentaire utilisée en aéronautique pour un décalage temporaire d'axe: dans triangle équilatéral les côtés sont égaux et les angles font 60°. La route détournée est donc égale à 2 fois la route directe, pour cet angle.

28 juin 2011

Maintenant la formule générale (excusez-moi, Mr. les_grunes, je sais que c'est beaucoup trop théorique et irréaliste, mais c'est ma bosse des math qui fait ça...)

Si le bateau remonte au vent réel d'un angle r°
Si entre le vent et la route cible, il y a un angle v°

La route allongée par le louvoyage sera multipliée par (sin(r°-v°)+sin(r°+v°))/sin 2r°

28 juin 2011

deux exemples extrèmes :

v°=r°, c'est à dire que le vent vient de telle sorte que le bateau sait atteindre son but sans louvoyer. Dans ce cas r-v=0, r+v=2r et sin2r/sin2r = 1

autre exemple, le bateau fait des bords carrés (il "remonte" à 90°) r=90°
il n'y arrivera jamais puisque sin (2x90°) = zéro et diviser par zéro fait l'infini.

28 juin 2011

Si r=60° et que le vent est de face (v=o), il fera le double de distance (comme l'avion ci-dessus)car sin60°+sin60°/sin120° = (1+1)/1 = 2

28 juin 201128 juin 2011

C'est beau tout ça, mais Guss a oublié de dire que son bateau était bordier. Ils le sont tous, une amure est toujours plus favorable que l'autre.
Alors tous les calculs sont à refaire en incluant cet élément majeur! :acheval:

Alexandre

29 juin 2011

:mdr: Puis je suis droitier et mon compas est sur la cloison babord, j'ai donc un meilleur cap babord amure, du coup... :langue2:

Bon, comme j'aime bien matérialiser les choses... Autocad : Route à 0°. Vent avec un gisement de 20°, bords tirés à 45° du vent réel. Distance directe : 28m, indirecte 37.2, soit un coef de 1.32, j'obtiens 1.8 avec ta formule ? Ou je l'applique mal...

...fois 2 tu disais Philippe ?! :litjournal: :lavache:

29 juin 201129 juin 2011

ma formule donne bien 1.32 :
sin(r-v)= sin 25°= 0.42
sin (r+v) = sin 65°= 0.90
sin 2R = sin 90° = 1

(0.42 + 0.90): 1 = 1.32

Oui : Philippe disais fois deux car il considère qu'on remonte à 60° du vent réel, ce qui est un bon calcul par mesure de précaution. (on est content si on fait mieux :heu:)

29 juin 2011

J'allais déjeûner tranquillement, je vais rajouter une aspirine au menu :acheval::acheval::acheval:

29 juin 2011

Bonjour à tous,
Moi qui était très enthousiaste pour devenir voileu le plus tôt possible et ayant été nul en maths j'ai maintenant intérêt si je veux réaliser mon rêve : soit de reprendre les cours de maths ou de m'équiper du dernier cri GPS et autres machines à me donner la route sinon c'est foutu car d'après ce que je viens de lire au-dessus on ne peu pas naviguer simplement avec un compas et une carte.
Bebin

29 juin 2011

justement c'est le but : Que ce soit la navigation à l'estime ou la navigation à vue mais aussi le calcul de marée, c'est des "petits calculs simples" qui permettent de savoir rapidement ce que l'on veut, que ce soit pour se situer rapidement, savoir si on arrivera "à temps", si on évitera telle ou telle chose.

30 juin 2011

Mais non, ne les écoute pas, ils ont l'esprit tordu et se font du mal par plaisir !
Tu retiens juste l'axiome de Philippe :
Au près,
2 fois la distance,
3 fois le temps !

29 juin 2011

mais si,mais si, c'est ce que faisaient croire les officiers de marine à l'équipage pour eviter les mutineries .
avec la main dans l'eau on evalue sa vitesse ,des brins de laine dans les haubans ,sa remontée au vent et avec le compas à peu près ou on va ,de toutes façons on arrivera bien quelque part un jour ,c'etait la philosophie de C.C .
ALAIN

29 juin 2011

Grain de sel d'une pas trop mauvaise en voile mais nullissime en maths : si tu veux estimer "très rapidement" ta distance, avec un but pile dans le vent, tu doubles et basta !

29 juin 2011

Très sage comme conclusion. Ma formule n'était qu'un exercice de géométrie, je crois que tout le monde a compris.

30 juin 2011

Oui, et j'aimerais savoir m'amuser de la sorte, juste pour le fun...
Malheureusement, les profs de math que j'ai eu, ont tous mis un soin particulier à m'en dégouter !

29 juin 201116 juin 2020

:-D

Alors voilà, si je ne me trompe pas, le tableau qui donne le coeff de distance en fonction du vent dans le nez et de la perf au près du canot !

Reste plus qu'une astuce pour faire le calcul de tête à la louche.

(heu, y'a une erreur sur le premier tableau, le second doit être ok)

29 juin 2011

Super. J'étais en train de le faire pour le fun mais tu m'as devancé.

Tu pourrais rajouter une colonne 0° (vent venant exactement du but...) ?

29 juin 2011

Yes, je viens de la rajouter et de compléter un peu le tableau de 0 à 85° pour des bateaux qui remontent de 45° à ..85° (je ne vise personne ! :p)

...le temps de mettre ça en forme...

29 juin 2011

Tout ce débat me laisse songeur! Cela ressemble à une discussion sur le sexe des anges...
J'ai l'impression qu'il faut au moins un doctorat en mathématiques pour naviguer, surtout lorsque l'on sait que, en mer les choses ne se passe jamais comme prévu! Alors adieu les belles formules...
Tout d'abord le vent : avant le départ, il semble qu'il soit pile sur la route, mais il peut tourner dans une heure ou deux, ou plus...
Et puis il y a le courant. Encore heureux s'il est parallèle à la route, d'abord de l'arrière puis dans le nez ou l'inverse. mais quand, en quelques heures, il va faire le tour du cadran (ex. entre Guernesey et Perros!) ou bien lorsqu'il vous colle une dérive de 45° (entre la Hague et Aurigny).
En plus, si on ajoute le cas du bateau bordier comme le soulignait Capt3A à juste titre... Le mien aime mieux naviguer tribord amures que l'inverse, allez savoir pourquoi...
Alors, plutôt que de se masturber les neurones avec des formules mathématiques, plus les risques inhérents à la manipulation du pC, mieux vaut certainement les faire fonctionner quelques dizaines de minutes avant de partie pour tenter d'évaluer (le doigt mouillé étant un outil extrêmement précieux et précis en l’occurrence!) le contexte, bâtir sa rose de courant et tenter le bord qui semble le meilleur, compte tenu de l'espace disponible.
On voit alors ce qui se passe et on peut affiner l'évaluation. Par exemple pour sortir de Honfleur, on a souvent le vent dans le nez, mais grâce au courant, il y a toujours un bord favorable et on parvient à sortir en deux ou trois bords, beaucoup plus vite que ce qu'auraient prévu des calculs théoriques.

Amis voileux, observez le milieu au sein duquel nous évoluons plutôt que de rester fixés sur vos écrans qui risquent un jour de rester noirs!

Ah, j'oubliais, cela s'appelle l'expérience!
On voit alors ce qui se passe

29 juin 2011

Eh ! Arrêtez de croire que Guss et moi nous nous prenons au sérieux et que nous allons appliquer ces formule tetracapillosécatrices en nav !!!
Si on aime la nav ET les maths, tant mieux, non ?
Tant qu'on sait très bien qu'il ne faut pas nécessairement mêler l'un à l'autre...
Cool !
:heu:

29 juin 201116 juin 2020

...ma très modeste expérience me fait dire qu'il vaut mieux que je m'amuse à faire mes petits tableaux "papier" maintenant et les ressortir rapidement quand je prépare une balade. Je n'ai pas de PC à bord, j'en veux pas non plus. Pas de GPS traceur ou ce genre de trucs. Juste un GPS portable qui a 10 ans, compas de route, bidata et un anémo en panne à remettre en service. Je pars en ayant noté dans un carnet les horaires de marée, pour éviter les erreur de mémoire, et les trucs à ne pas oublier (relèvements, heures "critiques" etc...). En prime, je m'amuse à programmer les wp sur le gps "pour le fun"... et en cas de brume d'été.

Voilà au final, sauf erreur ça donne ça : Un tableau de coefficient et 3 tableaux pré calculés pour des voiliers avec des performances différentes.

...et la feuille de calcul en prime.

Merci Pierre, c'est quand même toi qui a tout fait !!!


29 juin 2011

salutatous

fois 2, c'est trop; par expérience et récemment encore, pour une navigation au prés, il faut appliquer un coeff de 1.5

exemple : 30M sur la carte entre le port A et B; partir sur une distance de 45M réelle

cordialités maritimes
larent le hareng

29 juin 201129 juin 2011

Larent le hareng tu as raison, la louche ça suffit, pour faire une évaluation. A quoi ça sert de faire un calcul précis de la distance à parcourir alors que pendant le trajet les conditions d'angle du vent et sa force vont changer. Le GPS c'est pas fait pour les chiens. Léo

29 juin 2011

Possible, mais moi je préfère me dire x2, je préfère avoir une bonne surprise qu'une mauvaise... parce que tirer des bords, sauf cas très particulier, c'est pas le plus sympa, non ? Je veux dire longue distance. Perso, je préfère attendre que ça tourne !

30 juin 201130 juin 2011

Et puis bon, il vaut mieux arriver avant l'heure du pastaga qu'après !

29 juin 2011

J'ai oublié d'ajouter qu'il y aura un bord sur lequel le courant modifiera également le vent apparent. Donc tout cela difficile à prévoir à l'avance.
De surcroit, il faut évaluer son affaire pour faire la route sur l'eau la plus courte possible.
Parfois on se plante, ce qui retard d'autant la dégustation de la bière vespérale.

29 juin 2011

on peut effectivement épiloguer pendant des jours, et l'intérêt du calcul est autant ludique qu'autre chose, même s'il montre qu'avec une caisse à savon mal réglée, c'est au moins 3 fois la distance, et une fusée, 1,5 avec un équipage enragé, le courant dans le dos et des adonnantes sur le même bord que celui préféré du bateau etc..

Arriver trop top ? C'est pas toujours cool quand il faut tourner une heure pour avoir assez d'eau pour rentrer au port... Mais trop tard c'est pire effectivement...

Comme l'a dit Pierre, faut pas prendre ça au premier degré, je n'ai pas de compas de route gradué en 10° de degré et je trouve qu'un coup d'oeil sur ces tableau peut être intéressant.

Après, ça ne coute rien, ça ne gêne personne, je ne vois pas de raison de polémiquer :goodbye:

30 juin 2011

D'accord avec toi, Guss.
Je dirais que c'est surtout un intérêt intellectuel et ludique qu'il ne faut pas prendre au premier degré.
C'est le risque avec certains qui pourraient chercher à "gérer leur navigation" de la sorte au lieu de chercher à comprendre ce qui se passe autour d'eux et sous leur quille.
C'était surtout cela le but de mes interventions de vieux scrongneugneu qui apprit la pratique de la navigation à une époque lointaine où le summum de l'électronique était ce bon vieux Navitech en bois vernis et sa ferrite gonio grâce à laquelle on attrapait quelques uns des cinq radiophares de la Manche quand on avait réussi à accorder le bazar et que les conditions du moment (problèmes à la tombée de la nuit notamment) permettaient de capter ces fichus signaux en Morse avant la tonalité continue. Et quand on en avait raté un, on devait de refaire tout le cycle!
Le miracle finalement était que l'on arrivait tout de même à destination mais avec parfois des sueurs froides qui nous sont désormais épargnées grâce au dieu GPS : je pense à certaines arrivées sans visibilité sur Aurigny avec les courants associés!

30 juin 2011

Ha oui, tout à fait, le risque est effectivement de vouloir absolument faire coller la réalité à la théorie ! Après, comprendre la théorie aide à comprendre ce qu'on observe et se rendre éventuellement compte des influences divers sur le résultat (tout ce qui a été dit, plus ce qui a été oublié, comme un clapot dur qui oblige à avoir plus de puissance que de cap etc...)

30 juin 2011

heu....une question à la con:
Sur ma girouette Antohelm il y a une touche VMG...
Comment l'exploiter?
Je ne comprends pas comment le calculateur peut avoir en mémoire toutes les vitesses au près...(cela ne marche que pour le près..)
Il doit normalement me donner l'angle avec le vent ou je vais faire le meilleur compromis vitesse/cap? (sans le courant bien sur).
Est ce cela?
Bonne polaire à tous!
Philou

30 juin 2011

Le calculateur n'a pas toutes les vitesses en mémoire (en fait ce seraient les polaires de ton bateau) Il te donne la VMG instantanée, à toi de te mettre au près serré et d'abattre doucement pour voir si ta VMG augmente. Quand elle commence à re-diminuer, tu loffe un peu et c'est bon.

Note que la VMG peut être utile au portant pour savoir s'il vaut mieux faire des bords de grand largue plutôt que du plein vent arrière.

30 juin 2011

peut etre trop simple

sur une carte papier tu traces ta route estimée par rapport à la direction du vent ,tu peux m^me tenir compte du courant et de la derive dû au vent et il ne te reste plus qu'à mesurer la distance à parcourir ....celà prend que quelques minutes

30 juin 2011

salutatous

excusez moi de vous demander pardon, mais j'ai l'impression que vous mélangez allègrement plusieurs notions

la question de base est quelle distance ? et pas quel temps je vais mettre pour aller de A à B

tant que l'on ne connait pas la distance, je ne pourrai pas connaitre le temps

de plus, vous mélangez distance et courant ce qui n'a strictement rien à voir

donc la première des choses à faire, c'est de calculer la longueur de sa route fond;

si vous devez la parcourir en louvoyant, il faut appliquer un coefficient multiplicateur de 1.5 (et pas de 2; ça ne sert à rien)

maintenant que vous connaissez la distance de votre route fond, vous pouvez estimer votre vitesse fond en faisant une estime à l'envers vitessefond/route fond + courant = vitesse surface/route surface etc etc pour remonter jusqu'au cap compas

et vous allez suivre cette estime tout au long de la navigation en fonction des changements éventuels de courant

pour ce qui est du VMG, le calculateur de base du bord indique le VMG "vent", si je puis dire, c'est la projection de la vitesse du bateau sur l'axe du vent; autrement dit, il indique le "gain au vent"; plus le gain au vent est élevé plus tu remontes vite "contre" le vent

mais l'info la plus pertinente, c'est la projection de ce gain au vent sur ma route fond; donc à nouveau un travail sur la table à carte; sinon, je vais remonter très bien au vent mais pas aller là où je veux aller

cordialités maritimes
larent le hareng

30 juin 2011

Bjr

je désire un développement de ce raisonnement

vous pouvez estimer votre vitesse fond en faisant une estime à l'envers vitessefond/route fond + courant = vitesse surface/route surface etc etc pour remonter jusqu'au cap compas

curieuse théorie!!!!! Elle est en contradiction de celle de cette page
www.permis-hauturier.info[...]ubi.php
A+
philippe

30 juin 201130 juin 2011

Ne pas confondre:
VMC: gain (vitesse) sur la direction de la route
VMG: gain (vitesse) sur la direction du vent

30 juin 2011

Il me semble, que si pour aller de A vers B, on est obligé de tirer des bords, alors si VMG est max alors VMC est aussi max et on ira bien ou il faut à condition de virer de bord au bon moment et pas trop tard !

30 juin 2011

salutatous

parfaitement d'accord avec toi, tiersp, dans le cas très particulier (et essentiellement théorique) où la direction du vent et la route fond sont confondues, VMG=VMC

mais, dans la pratique, ce n'est jamais le cas, surtout que les voiliers ont une zone "aveugle" (si je puis dire) rappelé par nos amis ci-dessus entre o° et 50° (à la grosse) plus ou moins efficace et, surtout, il y a, en fait, toujours un bord plus favorable que l'autre (le vent, le courant, les vagues etc etc ...); d'où le 1.5 multiplicateur

cordialités maritimes
larent le hareng

01 juil. 201101 juil. 2011

Différence VMC VMG ?

Oui peut-être en théorie et si le gps est connecté à une girouette !

Mais c'est rare et dans la pratique le VMG indiqué par le gps est bien la vitesse vers le point de destination.

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