Eprouvez vous du stress à partir loin en solitaire?

Depuis plusieurs années j’ai envie de partir en bateau pour plusieurs mois. Un peu marre de faire des ronds dans l’eau devant ou pas très loin de mon port.

En 2015 j’ai un créneau familial possible : pas d’examens pour mes enfants, pas trop de charges familiales, etc.. Comme j’épargne des congés depuis un certain temps, mon entreprise me laisse partir (à confirmer tout de même en fonction des urgences d’ici là) de début juin à mi-septembre. Je le fais en solitaire et ma famille me rejoindra à quelques escales. Ils ne sont pas passionnés par le milieu marin. Ma femme m’encourage à partir : « depuis le temps que tu en parles ! » Au passage je ne sais pas comment je dois prendre son encouragement à me voir partir mais bon c’est sympa tout de même …

Alors je prépare mon bateau depuis quelques mois pour pouvoir partir de la pointe de Grave vers le Pays Basque (Lekeitio) puis Asturies, Cantabrie, Galice descente du Portugal. L’idée est de découvrir des coins que je connais très mal.

Ensuite au sud du Portugale soit je tourne vers Gibraltar et je remonte vers Portbou ou alors je pique sur Madère et ensuite… je ne sais pas. Soit je rentre par les Açores ou bien en côtier en refaisant la route inverse (si c’est possible de remonter) en tirant des bords. Le problème de la grande bleu est que j’ai peur des prix des ports mais surtout de remonter à 90% de mon temps au moteur. Et ça, je n’y tiens pas du tout.
J’ai regardé avec la fonction « recherche » tous ceux qui ont fait le tour de l’Espagne dans un sens comme dans l’autre. J’ai noté les escales à éviter etc..

Mais mon plus gros problème, c’est ma boule à l’estomac. Le stress.

A chaque fois que je prends la mer pour remonter en Bretagne c’est pareil mais ça disparait assez vite. Parce qu’un retour est facile et possible. La côte et la maison ne sont pas si loin. Dans tous les « fil » que j’ai lu sur H&O, je ne vois personne qui parle de son stress au large ou de stress de partir un certain temps tout seul. Suis-je donc le seul à appréhender en même temps que je suis fortement attiré ?

J’ai encore 5 mois pour m’habituer, repousser encore ou renoncer.

L'équipage
23 déc. 2014
23 déc. 2014

Surtout pas rennoncer !! Je comprends et partage ton malaise cependant il faut éviter de ce poser trop de questions et ..... Partir ! Le stress je pense que l,on a tous eu c'est humain !! Et pour conclure j ai le même projet que toi !!!

23 déc. 2014

As tu le même projet en 2015?

23 déc. 201423 déc. 2014

un tour par canarie madere acore retour bretagne c'est ok pas ou peu de pres au retour.
pour le stress, bof moi c'est surtout que je m'emmerde tout seul( comme le montre mon nouvel avatar :cheri:).. pour la secu la compagne ne sert strictement a rien mais elle est la ca reconforte......
pour le sommeil pas dur : dors tout le temps, comme ca pas de difference entre la nuit et le jour
maintenant si tu ne t'emmerdes pas seul sur l'eau faut y aller...
philippe

Tu verras que, peut être, ton véritable problème ne sera pas de rester seul mais de devoir retourner avec les autres.

C'est bien pire et tu ne le sais pas encore...
:litjournal:

23 déc. 2014

Si je crois que je le devine déjà. Parfois je me dis qu'à force d'être sur l'eau on finit peut être pas considérer que la vrai vie est plutôt là que dans le quotidien professionnel.

24 déc. 2014

@ nemo1
une, ou plusieurs nav en solitaire,pourquoi pas...connaître cette expérience/s'assumer complètement/s éprouver/...ect....mais de là à te suivre dans la position"l' enfer c'est les autres",??
chacun mène sa vie comme il "veut" (ou comme il peut!)...solitaire?c'est un choix réspéctable...mais ce ne serait pas le mien...

26 déc. 2014

Tristement vrai :-((

23 déc. 2014

Au contraire, pas mal de navigateurs solitaires, amateurs ou pro, partagent ce ressenti de la "semaine d'acclimatation" que je connais aussi - Avant ça: Boule à l'estomac, et surtout la première fois! Cantabriques, Galice, descente du Portugal, et si l'on veut éviter le caractère difficile de la Med, ne pas tourner à gauche, traverser l'Atlantique - Beau programme (-; Bon voyage l'ami! On est avec toi, seuls et avec tous!

je n'envisage pas de longues routes en solitaire car je n'imagine pas laisser le bateau tailler sa route tout seul sans personne en veille.
c'est ballot, je sais.

23 déc. 2014

généralement je ne stress pas
mais sur une transat je l'ai eu tout le temps avec mes deux équipiers recrutés sur le net .
c'est de ma faute j'aurais du les tester avant mais
j'avais déjà perdu 15 jours pour une histoire de passeport et je n'avais pas envie de partir en décembre en plus ce fut un hiver très froid
il a neigé à gibraltar quand nous y sommes passés .
pourtant j'en ai fait d'autres sans cette sensation d'insécurité .
quand je suis seul ça ne m'arrive jamais
alain

23 déc. 2014

C'est vrai qu'après tout, "soi-même" c'est un équipier comme un autre, tant que l'on n'a encore jamais navigué avec lui, on ne sait pas trop à quoi s'en tenir. Le mieux c'est de l'essayer, faire équipe avec lui, si ça passe au premier entretien. L'intérêt de partager l'aventure avec "soi-même", c'est qu'il n'y a aucun risque de représailles de sa part, quoique... De bonnes fêtes!

23 déc. 2014

Programme de trois mois, n'essaies pas d'en faire de trop, fait plutôt à l'aise les coins que tu as envie de découvrir.

Quant à naviguer seul, si tu es prêt dans ta tête, si ton bateau est bien préparé, le stress sera partit avant le bout de la jetée... Remarque qu'une route au large, par exemple une traversée vers Madère ou les Acores est plus relax et reposant que la descente en côtiere du Portugal.

23 déc. 2014

Un temps j'ai eu le même problème que toi.
Je suis en Meditterranée et après mon veuvage :que faire ?
J'ai fait ! La trouille au ventre (les copains me traitaient de "suicidaire"),le 1° départ de Port -Camargue a été rude.
Puis la côte disparue je me suis dit "Popaul fait pas l'con et regarde"
Et c'est venu ,naturellement,doucement ,heureusement.
Les automatismes se sont crées,l'anticipation est venue ,je me suis fait un planning et ................vogue la galère!
Il y a 24 ans de ça ,maintenant je passe l'été en Grèce ,en partant de Corse,où je réside,et j'ai parcouru une grosse partie de la Middlesea et je dirais: l'enfer : c'est les ports!!!!!!!!!!!!!!!!
Bonne chance collègue et joyeux Noèl.
J-P.V.

23 déc. 2014

De toute façon une fois partie (c'est le +dur ) la nav et les manœuvres nous occupent suffisement l esprit pour oublier le stress !

23 déc. 2014

La trouille est un excellent compagnon au contraire, nécessaire pour réussir des projets ambitieux! Il faut savoir l'écouter, elle n'est pas là pour rien, elle fait partie de notre système immunitaire. Je ne sais plus le nom de ce grand marin, il refusait d'embarquer des équipiers qui n'éprouvaient aucune peur, pour lui: Des inconscients voués à l'échec (-;

23 déc. 2014

Du stress ou de la peur?

Le stress à mon sens est issu d'une pression. Là ça ne peut être le cas, si?

Alors ce serait de la peur. Mais peur de quoi? Tu as déjà navigué en solitaire, d'après ce que j'ai compris; quelle est donc la différence entre ce que tu as déjà fait et ce voyage?

Est ce la peur de la solitude sur du long terme? Dans ce cas ce ne serait pas lié à la navigation en solitaire, si?

23 déc. 2014

Bonsoir Briac,
je pense que si on se pose trop de questions on fini par ne pas partir en solo.
Tu pourras toujours trouver des bonnes raisons de ne pas partir.
Si ton bateau est bien équipé pour le solo, et que tu en as vraiment envie, fonce!
La boule au ventre disparait rapidement.
Pour ma part, quand début 1990 je préparais mon Loisir 7.30 pour partir au Spitsberg (sur les traces de DAMIEN), un copain devait venir avec moi mais une dizaine de jours avant l'appareillage il m'annonçait son désistement. Deux solutions se présentaient donc à moi, partir seul ou pas du tout!
Sans la moindre hésitation je décidais de le faire seul. Les première heures après l'appareillage de l'Aberwrach, j'étais point trop à l'aise, j'ai peu dormi la première nuit( par tranches de vingt minutes), je suis arrivé en Irlande bien fatigué.
En solo, si ton bateau est bien pensé et accastillé, seul les manoeuvres de port sont parfois stressantes (gros avantages aux petits bateaux). Je me suis très rapidement habitué à la situation jusqu'au départ du Cap-Nord pour le Spitsberg à cause de l'appréhension des glaces. J'ai eu beaucoup de chance de ce côté et tout c'est bien passé. Je suis arrivé à la base de recherche Polonaise dans le Hornsound 3 jours avant la relève et un occupant de la précédente équipe s'est proposé de m'accompagner pour le retour vers la Bretagne. Malheureusement pour moi il débarquait en Islande à cause de l'inconfort d'un 7.30 en hauturier et surtout de mon sale caractère. Le retour d'Islande fut assez dur, à cause du stress de reprendre les rythmes en solo avec une météo souvent épouventable et les nuits qui rallonge à très grande vitesse en regagnant du sud en septembre pour arriver mi-novembre en Bretagne sud.
Tout çà pour dire que j'ai bien fait de ne pas trop réfléchir avant et ne regrette pour rien au monde ce voyage(tout en étant conscient d' avoir eu beaucoup de chance).
Gorlann

23 déc. 2014

J'aimerais te dire des choses intéressantes ou intelligentes , mais les mots ne viennet pas comme je les souhaiterais.
Donc un retour d'expérience, parti fin juin 2013 de cherbourg avec un bateau neuf, cata 13. M, deux ?quipiers pendant quinze jours, puis equipage habituel sur Bretagne sud , un temps de rêve, ensuite la Rochelle, à deux , pour le golfe , théoriquement au bon plein , en fait plein dans la g... Arrivée à la corogne, relai avec un ami , jusqu'au sud d'Espagne ...
Pendant pres de quatre mois j'ai eu l'énorme chance de ne quasiment pas naviguer seul, et de pouvoir prendre le bateau en main.
Vient l'automne " ah non ce n'est plus l'époque de naviguer " , je choisis une bonne fenêtre meteo pour rallier sardaigne à Bizerte , avant un coup de vent, plus de 24 h , en solo. Nouveau pour moi, et vogue le navire...et prends le rythme de réveil, de surveillance, et d'un peu stressé , passe vers état de calme qui me satisfait.
Idem vers SICILE, puis vers Grece, plus de 50 h, premiers nuit ok, réparatrice, 2ème moins bonne , pourquoi ?
Anticiper, PREVOIR, gérer, savoir , connaître le bato, bonne forme physique , savoir respirer lentement et profondément quand le stress est là...
Curieusement pour moi, le stress disparaît lorsque la situation qui pourrait être anxiogene est devant moi, je dois la prendre en charge et la dominer, ou au moins etre à la hauteur. Pour info , je n'ai pas eu plus de 35 nds en nav...ça relativise.

Donc vas y , avec prudence puis la grande satisfaction de l'avoir fait...et la spirale vertueuse , je pourrais faire plus.
Sans oublier de noter , à l'arrivée, cela a été bien, j'aurais du faire ça autrement ,les retours d'expérience sont tres instructifs mais doivent être ecris, sinon ils disparaissent de notre mémoire, les relire qq mois apres est très instructif .

Fin de nav pour moi , maintenant, cette année, je désarme à Marmaris .

23 déc. 2014

Ce gars (je connais bien sa mère): www.voilesetvoiliers.com[...]t-solo/

Il était parti "en se posant pleins de questions" mais "en acceptant de faire l'impasse sur pas mal de réponses"!

(Pour ne pas finir comme ceux qui une fois rendus à Las-Palmas, ne larguent jamais les amarres)

Cpt. Dugland

23 déc. 2014

Le stress comme pire , le doute, finiront dans le sillage de votre fier navire !

23 déc. 2014

le soucis c'est quand même les autres... la nuit sur les cotes espagnoles et portugaise on n'est pas seul, loin de là, et je ne pense pas que les bateaux de pêche se soucient de nous, d'ailleurs les chocs sur le vendée ou la mini ont eu lieu dans ces eaux... il est vrai qu'après, il n'y avait que peu de zones fréquentées.
c'est ce qui me retient le plus pour ma part. la veille sur des zones fréquentées, avec je le sais personne en veille ou à la barre des bateaux de pêche, tout le monde au boulot !

23 déc. 2014

Merci à tous pour vos messages. Encourageants et rassurants. Finalement je me pose des questions que vous vous êtes déjà posées. Le stress est là mais c'est assez normal. Et à priori ça passe.

Mon bateau est au sec pour vérification et démâté pour vérifier le gréement, les feux de mouillages, les capteurs etc.. Je fais monter un contrôleur de charge, un panneau solaire, je viens de me procurer un mer veille et mon pilote est en révision. Les équipements de sécurité seront bientôt à jour avec tous les détails : prise de ris automatiques, batteries, chargeur, documentations, mouillage, annexe, etc... J'ai une liste de chose à faire et maintenant que mon entreprise m'a donnée son accord je ne devrais plus reculer.

Merci encore pour vos encouragements. Je vais en tenir compte.

23 déc. 2014

Le stresse: Je l'ai aussi, quand je prends la mer, tout comme beaucoup d'entre-nous. Pour ma parts il vient simplement qu'il y a des impératifs tels que l'emploi du temps assez serré à tenir et qu'il ne faut, en aucun doute, laisser nos proche dans l'angoisse d'une attente involontaire prolongée. Près de nos côtes, aux beaux jours, je prends le large, souvent seul, de bonne heure et je rentre tard le soir voir même le lendemain au détriment de mes proches. Voila pourquoi je stresse: parce que je ne veux pas angoisser mes proches et eux eux mêmes se font du soucis pour moi! Mais quand je navigue plusieurs jours, alors comme par enchantement, je n'ai plus d'angoisse ni de stresse parce que tous on accepté le fait que je navigue pour quelques jours même si ils n'ont pas de mes nouvelles pendant plusieurs heures. Va comprendre

23 déc. 2014

Bonsoir,
N’hésite pas, j’ai quitté la Belgique pour l’Espagne sur un Trapper 500 (27 pieds), seul et très heureux de l’avoir fait. Le détail sur libideau.blogspot.be[...]

Bon vent,
Libid’eau

24 déc. 2014

Bonjour Philippe, et content de te retrouver sur HEO.
Nous nous sommes côtoyés et croisés à Plymouth en 2012 pour le JAC.
je souscris à ton intervention.
Le plus difficile, c'est de partir. Moi, je suis stressé dès que la nav va dépasser 24 h une fois parti, je suis heureux.
JJ

23 déc. 2014

C est vrai que la route de nuit dans ces parages est un souci ! Moi pour ma part je reste à la cape tout feux allumés !

23 déc. 2014

bonsoir
j'ais de tres bon souvenir de mes deux croisiere en solo
le vrai soucie c'est l'arriver dans les mouillages ou dans les ports
Apres finalement c'est plus simple il fau bien anticiper les maneuvres...
Dans les ports quand tu jetes les amares c'est amusant quand le placier s'aperçois que tu es seul.....
Certain panique.....mais en general tu fait l'objet de soins attentif et bien veillant.avec un peu d'admirations
Il faut bien connaitre sont bateau pensser a quelques amenagament pratiques
Il faut avoir un vrai bon pilote largement surdimentioner
moi j'ais mis une telecomande a cote de la barre pour le gauindeau, une vhf portable sa aide, une telecomande pour le pilote.....j'ais aussi arranger le davier
le plus difficil c'est de decider de partir.....apres que du bonheur.
la nuit c'est pas forcement plus compliquer que quand tu a une equipiere sur qui tu peu pas vraiment compte
Apres quand madame viend a bord cest finalement plus compliquer....elle veu aider et il vau mieux faire en sorte quel crois etre indispensable!!!!!

24 déc. 2014

@motutunga
Pour faire de la nave en solo, il faut de bonnes cartes, j'aimerai savoir où tu as acheté celle de ton avatar et surtout le lecteur?
Réponse en MP si t'es timide! ;-)

24 déc. 2014

eh non le lecteur n'est pas a moi, c'est du haut de gamme que je ne peux pas me permettre

24 déc. 2014

NE PAS HESITER VAS-Y PART..

24 déc. 2014

Et quand tu montes dans ta voiture, seul, tu as peur? et pourtant tu as plus de danger.

24 déc. 2014

Briac, je me pose une question toute bête, pourquoi vouloir partir seul alors que tu ne parais pas être un solitaire forcené ?
Amène avec toi un globe-trotter sans attaches, même si il est incapable de t'aider beaucoup pour la nav, pourvu qu'il se paye sa bouffe, ça te fera un compagnon avec qui partager les plaisirs de la découverte et si tu as de la chance, aboutir sur une belle amitié.
Ce n'est qu'une réflexion parmi beaucoup d'autres.
Jean-Bernard

24 déc. 2014

Je réponds de mon téléphone alors...
Pour répondre à la question rapidement je crois que je suis un peu un ours. J'ai quelques copains mais de la à les emmener en mer. Et je ne veux pas non plus les perdre. Par contre la plupart d'entre eux sont des connaissances rencontrés en navigation.

24 déc. 2014

Sache juste une chose, c'est qu'on regrette toujours beaucoup plus ce qu'on a pas fait que ce qu'on a fait.

Il vaut mieux avoir des remords que des regrets. :litjournal:

24 déc. 2014

Le stress, que se soit en solo ou en duo, je pense qu'on la toujours avant de partir. apres quand on est parti, les habitudes du bord s'installe,on prend ses marques ,en tout cas fonce, ta un beau truc a faire profite bien

24 déc. 2014

Suis je le seul à ne pas connaitre ce stress??????

Non, tu n'es pas seul : nous sommes au moins deux. :alavotre:

24 déc. 2014

Rassuré. un jeune inconscient de plus!

24 déc. 2014

Coucou,

J'ai pas trop de stress pré-départ non plus (j'en ai pas du tout, en fait). Par contre, j'ai déjà eu peur, seule en mer, mais vite j'avais plus trop le temps d'y penser et puis tout se passe bien donc la peur s'en va.

J'adore les arrivées dans les mouillages, c'est magique. J'adore les départs aussi, quand je me glisse doucement vers le large. Je fais attention dans les ports mais ça se passe très bien et en Espagne comme au Portugal, sans rien demander, j'ai toujours eu quelqu'un qui venait m'aider à m'amarrer.

Finalement, tu auras un mini-stress pour la traversée du golfe (mais comme tu connais ça iras), puis une joyeuse ballade jusqu'à la pointe Portugal (plein de ports adorables, tu peux quasiment naviguer à la journée, si cela te chante). Sûrement un vrai stress avant de partir pour les Canaries ou Madère ... mais comme tu auras déjà une belle expérience du solo, ça ira tout seul.

Perso, ce que j'adore dans les navigations solitaires, ce sont les rencontres ! Je n'ai jamais rencontrée autant de monde qu'en naviguant seule ! Si tu fais pas gaffe, t'es invitée tous les soirs et tes soirs de libre, c'est toi qui invite. Et en mer, c'est pareil ! Tu te crois enfin tranquille et t'à une bande de dauphins qui décident de passer la soirée avec toi ! Ou la lune qui brille bizarre et t'intrigue une partie de la nuit ! Ou un cargo qui fait que t'embêter en refusant de disparaître à l'horizon. Bref, se retrouver enfin tranquille des fois, c'est génial !!!!

Ah non, le seul truc que j'aime pas trop, c'est le sommeil fractionnée. J'ai calculé que je ne courrais aucun risque en dormant entre 5mn et 15mn, en fonction des zones traversées ... seulement, c'est parfois un peu pénible à tenir, surtout quand le jour se lève. Ceci étant, rien d'insurmontable et là encore, en jetant enfin l'ancre dans un bel endroit charmant, cela permet de s'endormir fière, en se prenant pour une grande aventurière :-)

Je t'envie. Amuse toi bien.
Bisous

24 déc. 2014

Et oui je crois qu'on se ressemble un peu. Et comme je disais plus haut j'ai des amis super rencontrés lors de mouillages. Merci pour les encouragements.

24 déc. 2014

@candice...je ne crois pas que nous disposions des mêmes atouts, concernant les âmes charitables...c'est étrange. ..
joyeux noel à tous...

24 déc. 2014

Pars, pars tout de suite, tu réfléchiras après, les navs ça sert a ça.
En 1986 j´ai un peu traine sur les quais, alors que le bateau était prêt. Résultat: en lieu de nav en solitaire, on a fait a 2, puis a 3, puis a 4 et ça dure toujours................. :mdr:

24 déc. 2014

Salut Briac,
Je te retrouve bien dans ton approche...
Celle-ci me fait penser à un résumé simple des évènements de la vie qui pourrais se traduire par le "1 cm."
Certes être une tête brulée n'arrangeras rien.
Trés souvent, ce "cm" franchi, l'homme agit avec ses compétences et a une grande capacité d'adaptation.
Pour ma part je parts souvent en cabotage seul. Je donne mon projet de parcours à mes amis qui me rejoignent généralement pour une étape, ce qui me permet d'alterner.
Profites en bien!
Bonne nav'

24 déc. 201424 déc. 2014

Il y a un diction qui dit :
a trop regarder la météo, on reste au bistrot.

Dans la vie c'est pareil.
Y a des endroits que j'aurai bien voulut visiter.
Maintenant on ne peut plus.
:jelaferme:

24 déc. 2014

je suis pas partisan de prendre un equipier de passage,
Apres avoir fait l'equipier pour me fair la main sur de belles uniter....
J'ais appris pas mal avec certain, avec dautre je me suis retrouver seule toute la nuit a barre sans pilote et sans eclairage de compas en attendant qu'il veuille bien fair leur car!!!
apres se genre de zozo te fait la lecon ,car lui il a fait l'ecole des glenants......

24 déc. 2014

Une épouse qui vous aime partira avec vous ou si elle n'aime pas la grande nave vous encouragera à mener à bien votre projet puisque c'est votre reve et qu'il vous est accessible, ou alors elle commence a en avoir assez d'entendre parler de vos envies sans que vous vous décidiez.
Le seul problème est donc vous!!! Faites tout de mème en sorte que votre famille ne soit pas mis dans la m.... si votre avanture tourne mal. Tout peut arriver.

24 déc. 2014

Re bonjour Briac
Mon bateau ne sera pas pret .aussi je peux faire un bout de route avec vous j'ai tout mon temps ! Je suis aussi sur l estuaire.joyeux Noël a tous !!!

24 déc. 2014

Lors de notre grand voyage entre 2010/2012 nous avons accepté des bateaux stoppeurs inconnus pour chaque traversée.
Franchement on a jamais eu à le regretter. Je pense que l'ambiance à bord dépend de l'attitude du capitaine qui sera ou pas capable de cadrer l'équipage.
Pour notre part, à Véronique et moi, nous aimons partager. Et les traversées en compagnie de gens que l'on a le temps d'apprendre à connaître sont formidables.
Tout le monde a des défauts et des qualités. En tant que capitaine il faut favoriser le bon côté des personnes embarquées.
O

24 déc. 2014

Le jour où je n'aurai plus une (petite) boule au ventre quand je largue les amarres pour une virée en solitaire, il sera temps d'arrêter la voile...

24 déc. 2014

Je suis d'accord avec Pytheas54. Je ne fais que du côtier, et à chaque fois que je sors seul, j'ai toujours la boule au ventre. J'envisage de partir en Espagne à la fin du printemps, et je sais que, sauf météo incompatible avec mon bateau et mes compétences, je le ferai.

Le souci, ce n'est pas la boule au ventre, bien au contraire, elle est salutaire. A mon sens, les vrais soucis commencent quand tu trouves toujours plein de raisons de ne pas aller vivre ton rêve.

Joyeux Noël et bon vent à tous.

24 déc. 2014

Bonjour

une jeune actrice disait à Sarah Bernard < moi je n'ai pas le trac >

Réponse << "ma petite ça viendra quand tu auras du talent"

alors ton trac c'est la preuve que tu as les pieds sur terre si j'ose dire et conscience de tes capacités et de ton talent.

en conclusion ; que tu es capable de le faire

Bonne route et bon vent qui dit le Monsieur de la tv

JF

24 déc. 2014

Moi aussi j'ai connu la petite boule au ventre, la première nav de début de saison, la première sortie par force 8, ça dure pendant l'avitaillement+ la sortie de port+ le premier réglage ... Puis ça se transforme en joie et bien être !
Au début cela m'inquiétait, je me disais "je ne suis pas fais pour ça". Mais maintenant j'aime bien cette boule car quand elle disparait alors je ressens cette plénitude de mon bateau qui glisse sur l'eau.
En fait je n'ai plus cette boule depuis que je ressens vraiment mon bateau, ces accélérations, un bruit différent, un gite pas ordinaire ...
Mets tes sens en éveil, écoute ton bateau, prend soin de lui il prendra soin de toi ...

Ah si ma femme pouvait me dire "pars mon chéri, réalise toi"...
Tu veux pas échanger ta femme?!?

02 mai 2015

ENORME !!!!!
je connais un bon avocat ... (oui quand ta femme lira ton post hahahahahaha)

24 déc. 201424 déc. 2014

bonjour;des dizaines d'annèes en solo,et quelques constatations , sans vouloir donner de leçons à quiconque, tout le monde est different! le stress c'est avant de partir ,apres en solo on a plus le temps!l'important =une connaissançe et une confiançe absolue dans son bateau, ne pas mettre la barre trop haut,et rester en bordure des grands rails de navigation, toujours antiçiper, et reflechir avant chaque deçision,faire à son rythme,etre de son temps =avoir un materiel au dessus de tout soupçon et etre equipè correctement, un bon lecteur de carte pres de la barre vous simplifira les entrèes de ports diffiçiles, un radar maitrisè vous desetressera par brouillard, bien entendu un pilote ou un regulateur haut de gamme , de grosses defenses pur les amarrages diffiçiles etc ne pas trop ecouter les matamores de clavier ou de bistrot qui "naviguent" à l'ancienne sans materiel..... le jour ou peut etre vous vous blesserez ou serait malade (crise de colliques nefretiques par exemple! vous serez bien contant de pouvoir parler à un medeçin avec une bonne vhf ou blu!, un navtex vous permettra d'etre au courant des avurnavs ! au depart ne vous mettez pas une pression terrible en annoncant en fanfare un depart lointain! partez tranquille tot le matin en vous disant que vous faites un essai! apres vous verrez bien! perso en dehors de mon fils quand il a le temps ou ma femme si elle a envi je n'embarque jamais d'inconnu,ça maintenant avec l'age ça me stresse!!apres si ça colle LE SOLO devient une drogue(on est beaucoup plus en osmose avec le bateau et l'environnement! si vers 2 ou3 heures la nuit vous prenez un coup de blues ou doutez, pas d'inquietudes c'est normal, au lever du soleil ça ira mieux ; have a good tripp

24 déc. 2014

Encore merci à vous tous pour vos encouragements qui me rassurent. Je constate que je suis pas du tout seul à me poser des questions.
Et normalement si mon entreprise confirme sa parole et que la météo le permet le départ pour ces petites vacances est prévu fin mai début juin.

24 déc. 2014

Le pire quand on boit l'apéro, c'est le "verre solitaire"...
:mdr:

24 déc. 2014

Je navigue soit en solo, soit avec 1 ou 2 équipiers compétents, soit avec des équipiers moins aguerris (auquel cas on fait de petites étapes).
En solo, en nav cotière, on fatigue vite (enfin, c'est mon cas).
Seul pour les manoeuvres, pas de possibilités de faire une petite sieste.
Perso,dès que je fais un nav cotière de plus de 5 ou 6 h, j'aime bien buller au port le lendemain. Et cela laisse le temps de découvrir le port et ses environs: ce qui fait partie du plaisir.
En plus, avec une météo incertaine, en solo, on hésite plus à partir (à juste titre d'ailleurs: pourquoi se presser si on a un peu de temps).
Si je peux me permettre un conseil, évite de vouloir en faire de trop. A mon humble avis, sur 3 mois, Pays Basque, Asturies, Galice suffiront largement à ton bonheur.
Attention, si tu descends trop, la remontée du Portugal l'été n'est pas toujours facile.

24 déc. 2014

Je n'ai pas eu le courage de lire tous les posts du fil. Aussi il est possible que je ne fasse que reconduire ce qui aura été dit.
Va au bout de ton projet sinon tu y penseras toujours avec regret. Une descente vers le pays basque pour rejoindre ensuite le Portugal ne t'impose pas de longues traversées. Tout au plus tu auras 1 nuit à passer en mer. Dans ces conditions si tu as bien choisi ta fenêtre de départ tu n'auras aucun problème à tenir en veille. D'autre part tu seras normalement toujours à portée de VHF sur ce parcours qui reste côtier. Ta descente vers le Portugal dans ces conditions va déjà te permettre de t’aguerrir sur la navigation en solitaire. Ensuite tu auras tout le temps de décider si tu veux poursuivre le voyage avec de plus longues traversées vers Açores - Madère ou autres avant ton retour. Si tu ne le sens pas, tu reviens par la côte... Une chose est probable c'est un retour avec pas mal de moteur si tu rentres en direct du Portugal vers chez toi. Nous avons fait ce voyage entre mai et septembre 2014. Fin août à mi septembre on a eu pas mal de coups de vent et pratiquement toujours de face. Quand ce n'était pas le cas, c'était souvent avec des vents très faibles. La traversée du golfe pour nous cela a été 41h mais avec 50% au moteur. Un retour depuis les Açores est évidemment plus favorable pour ne pas avoir du vent de face.
Si ton projet va au bout il y a de fortes chances qu'on se croise. N'oublie pas qu'on rencontre pas mal de gens aux escales et qu'on peut aussi se rassurer quand on est seul en sachant qu'un ou plusieurs bateaux connus sont avec toi sur la même destination. Nous avons fait notre route avec souvent plusieurs bateaux amis. Si assez vite sur les traversées on se perd de vue, on sait qu'à quelques miles près on aura vite du monde sur zone si problème.
Ma femme et moi cela nous a toujours rassuré. Plus jeune j'ai souvent navigué seul. Mais jamais plus de 48h sans toucher terre. C'était la limite de ce que je savais pouvoir tenir sans dormir en restant opérationnel. Imaginer le bateau seul sous pilote avec moi au lit, je ne m'y suis jamais résolu. Certain le font. Moi pas même si au large on ne croise pas grand monde.
Je te souhaites donc un beau voyage à venir

24 déc. 201424 déc. 2014

Je suis parti comme ça, à 60 ans, en solo, sans expérience du large, pour une voyage qui a duré finalement 16 mois : par précaution, j'ai pris la direction du Nord, Scilly, Irlande, Ecosse, Shetlands.
ça représentait des traversées de 1 à 3 jours maxi, et je pouvais facilement faire demi-tour.
Puis ensuite, vers les Feroë, puis l'Islande, des étapes de 6 à 8 jours.
Voyant que je m'en sortais bien, j'ai continué, vers le Canada, les US etc.
Antilles, Yucatan, retour par Bermudes, Açores, Gibraltar, Corse, puis retour à La Rochelle.
Vas-y ! essaie, sinon tu ressentiras toujours un manque.
Et si ta femme t'encourage, c'est super, elle saura te soutenir en cas de besoin!

25 déc. 2014

Mais pourquoi vouloir vous obstiné a faire route sous pilote pendant que vous dormez ? Pour quelques dizaines de milles gagnés !!! C est pas plus cool de tenir la cape et de repartir bien reposé !!!

25 déc. 2014

A la cape, tu as plus de risques de collision que si tu fais route; et si tu as un ou deux millers de miles à faire, tu ne traînens pas.

26 déc. 2014

Non la cape n'est pas nécessairement plus cool que faire route sous régulateur d'allure.

Lors d'une transat, tu mets à la cape tous les jours?

25 déc. 2014

Oui je comprends toujours préssé , même c'en mer !! Pour le risque de collision alarme aïs et éclairage flach !un vrai sapin de Noël !!! J'utilise les mêmes que pour le repérage des filets de peches

25 déc. 2014

@caro, pourquoi t'arrêter, pas peur d'une collision!!! Mais dans ce cas il faudrait que tout le monde s'arrêtent et en même temps!!!

26 déc. 201426 déc. 2014

dans mon coin certains pêcheurs pro ont des gyrophares.... comme les camions poubelles.. avec les éclairages qu'ils ont a l'arrière difficile de voir leurs feux de nav... heureusement qu'ils commencent a avoir l'ais... a moins de 24 h de la cote c'est un sacré danger..

26 déc. 2014

Bonjout
A la cape on dort" tranquille " et on repart plus reposé et le risque de collision n est pas plus élevé que sous pilote ! Et quand on est bien reposé on navigue mieux !!!

26 déc. 2014

Je ne suis pas convaincu. Je préfère faire route faiblement toilé et la Navik fait le reste. Sauf il est vrai par mauvais temps quand on est trop bousculé la cape c'est pas mal pour se reposer.
JJ

26 déc. 201426 déc. 2014

@ caromari: La meilleure façon de dormir "tranquille" est de rester chez soi !!!
Je navigue aussi en Méditerranée et en solitaire depuis mes 60 ans de juin à septembre, Elbe, Corse, Sardaigne, Baléares. Juste une appréhension avant ma 1ère nav, depuis ni stress ni fatigue. Equipé d'AIS et Merveille je dors par tranches de 15mn et me réveille au son d'un minuteur de cuisine. Tour d'horizon sur le pont, si lumières: j'observe et attends. Tout est clair je redescends me coucher, à peine la tête touche-t-elle l'oreiller que je dors.

27 déc. 2014

Un navigateur m' a demandé si je prenais "quelquechose" pour bien dormir, je lui ai répondu, oui, un ris!

27 déc. 2014

:pouce: :pouce: :pouce: :bravo: :bravo: :bravo:

26 déc. 2014

Briac
Ton bateau a un pte , pourquoi ne prends tu pas a l aller le canal du midi ?

26 déc. 2014

Non l'objectif est de naviguer. Le moteur est juste là pour les arrivées et départs des ports et mouillages. Si j'arrive en med et à Portbou je reviendrai ensuite par le canal. Mais je préfère prévoir des navigations à la voile.

26 déc. 2014

@deha
Quelle chance vous avez ! Le sommeil flach c'est pas donné a tout le monde on ne dort jamais tranquille en mer ! Et pourtant c est une donnée fondamentale !!!beaucoup de marin renonce a naviguer longtemps a cause de cela,la gestion du sommeil c'est très personnel !

26 déc. 2014

Je ne sais pas si c'est de la chance mais ma dernière nav a durée 74 heures et dormi 5 heures en tout. Plus de pilote, le coéquipier malade (mal de mer) et le GPS obsolète (carte du secteur non configuré). Quand je "dormais" tous mes sens étaient en alerte: le moindre changement de cap, de vent me réveillais. À l'arrivé personne ne c'est aperçu de mon manque de sommeil mais par contre le lendemain j'ai fait une grasse matinée (10 heures de dodo)
:scie:

26 déc. 2014

Il est absolument certain que tu as dormi plus que cela, simplement , tu te n'en n'es pas rendu compte, le sommeil est un domaine tres complexe, les idées toutes faites sont légion, suggestion , lire l'article du dr chauve dans stw.
Ça modifie les idees , explique pourquoi ily a tant d'accidents de la route la nuit , de conducteurs endormis, même processus en bato , mais moins vite et moins d'obstacles sur la trajectoire.

27 déc. 2014

une petite histoire de stress
il y a 6ans je vais avec mon petit cata SUMMER TWINS28 chercher ma voile a frontignan chez mon ami phillipe ;
donc après livraison je pars pour rentrer sur hyéres
le lendemain matin vers 2H avec une brise de nord est au près ,je décide de tirer vers le large
Ais en route avec un gros klaxon
le jour se lève petit dej dans le coquepite et je m'installe sur la plage avant avec un bon bouquin
évidement je m'endors le voilier étant tribord je suis à l'ombre ,et je me reveille avec le visage brûlé par le soleil ,le temps de réaliser je me rends compte que je dors depuis plus de 4H que le bato marche très bien tout seul ,je ne vois plus la terre ni personne d'autre d'ailleurs ,l'ais n'a pas sonné pourtant dans ce coin il y a du traffic mais réglé sur 4MN il n'a pas déclenché .
Donc je vire de bord et a 20 H j'arrive dans la baie de camping paradis à carro
quel stress ......
alain

27 déc. 2014

sujet trés interessant et aussi très enrichissant .

27 déc. 2014

Quelqu'un l'a déjà évoqué plus haut : le minuteur de cuisine permet de reconfigurer un réveil en moins d'une seconde sans réfléchir. Bref, il permet de ne sortir de son sommeil que pour un tour d'horizon (surtout si dodo dans cockpit), donc de se rendormir en quelques secondes aussi.
Je ne pourrais m'en passer !

27 déc. 2014

hello
le compte minutes rien de tel
je le cale entre 20 et 45 minutes selon la vitesse du bateau, la zone de navigation
apres, l ais, le radar font la veille, le pilote la route
parfois je regarde juste le radar, l ais et je repique un tour de sommeil
juste essayer ce calculer en combien de temps ce qui n est pas encore visible a l horizon risque de vous percuter
un coup je jumelles un coup de radar sur 12 puis 24 miles
bon vent

27 déc. 2014

Hé ben comment vous faîtes !!! Moi il me faut au moins 4\5 heures de sommeil et en pyjamas svp !!! Pour le stress sa va vu que madame reste a la maison !!!!

27 déc. 2014

Caromari, va pas sous les tropiques, même le pyjama c'est trop chaud!!

27 déc. 2014

Je sais la bas jecdormais sur le pont dans les voiles d'avant !!! Ha ! Cetait du temps ou y aviat pas denrouleur !!!

27 déc. 2014

A propos du pyjamas , c est comme le repas, faut mettre les formes !!!

01 mai 2015

Bonsoir à tous,

Remise à l'eau demain si le vent ne souffle pas trop fort à la pointe de Grave. De toute façon c'est une question de jour maintenant. Demain ou après demain....

Après vos conseils avisés j'ai patiemment préparé mon bateau, avec les moyens qui sont les miens. Reste l'avitaillement et quelques bricoles à faire. Départ pour le pays Basque espagnol le 18 mai. Retour le 24 aout.

Je pars au sud et je passerai si tout va bien par Porto et .... on verra. Pour le stress je ferai avec.

01 mai 2015

bonsoir, je n'ai pas tout lu, mais mon expérience de 3 mois en solo ne m'a pas posé de problème particulier si ce n'est que l'angoisse de ne pas être à l'heure au rendez vous de la famille, c'est tout et aussi l'ennui parfois d'être seul jamais en bateau mais aux escales.
Gilles

02 mai 2015

Et oui j'ai le même soucis. J'ai rdv à porto avec femme et enfants. J'espère que j'y serai bien à l'heure dite. Au pire ils visiteront sans moi...

02 mai 2015

Je ne sais pas ou tu veux arriver au Pays Basque espagnol, mais par sécurité avec cette météo très capricieuse, je viserai un atterrissage vers Gigon(facile) plutôt que vers Zumaya,Leiketo ou Berméo.
Pour ta mise à l'eau le vent est tombé, ca va le faire.....
Bon voyage et donne des nouvelles
Pascualou

02 mai 2015

A Lekeitio j'ai des amis qui m'attendent alors je vais passer chez eux en 1er. C'est vrai qu'au début je voulais plutôt viser Gijon.

03 mai 2015

Et pour l'atterrissage, Bilbao est aussi très rassurant : immanquable, une grande zone d'arrivée, un port protégé tout au fond de la ria...

C'est ce que je viens de faire en solo en début de semaine : descente LR-Bilbao à partir de dimanche 33 heures, remontée en ... 50 heures et beaucoup de moteur.... mais aussi un tout dernier bord de spi de 9 heures !!! Le bonheur ;-)

02 mai 2015

Tu peux aussi essayer de trouver un ami qui peut faire un bout de chemin avec toi.

02 mai 2015

@Briac
Bonjour à toi. Je lis que tu désires faire un tour par le pays basque espagnol.
C'est une très bonne idée car vraiment aller en Espagne en bateau sans passer par le pays basque est une faute pour qui veut visiter l'Espagne par la façade Atlantique. Pays Basque et Cantabrique valent le coup et si on a du temps devant soit c'est toujours dommage de filer direct en Galice pour ses Rias agréables. Si la perspective de remonter toute la côte nord de l'Espagne n'est pas un obstacle à ton programme, je viserais une étape sur San Sebastian. Très beau. La ballade le long des côtes Nord Espagnole réserve de belles surprises aux escales. On t'en a donné quelques unes, il y en a bien d'autres. Guetaria, Motrico, Lekeito, Bilbao, Santander, Santona, Ribadesella, Gijon, Cudillero, Ribadeo, Vivero, Cedeira. Il y a de quoi de faire.
Qui sait on se croisera peut être sur la route entre Gijon et le Sud Portugal.
Nous partons bientôt de Normandie pour aller trainer l'été dans ce coin.

02 mai 2015

Mossieu Fu.... parler de l'Espagne nord et oublier Castro Urdiales ....Hors de ma vue misérable . . :mdr: :mdr:

02 mai 2015

Je ne m'y suis jamais arrêté. Mais va pour cette étape à ajouter.
Il y en aurait encore beaucoup de sympa si on veut tout faire.

02 mai 2015

@FullHaya : je pars lundi 18 mai matin sauf imprévu ou impossibilité météo. Je me connecterai aux wifi locaux et on peut se joindre en mp éventuellement. On se rencontrera donc peut être avec plaisir pour ce qui me concerne.

@tous Autrement mise à l'eau ce jour ... sous l'eau de pluie!!! Tout en ordre de marche. La préparation hivernale donne de bons signes positifs. Plein de coccinelles sur le pont. C'est sûrement un bon signe.

Yapluqua. :alavotre:

02 mai 2015

Salut!

Si tu ne veux pas partir seul, tu peux toujours poster une annonce dans la bourse aux equipiers, et j'espere il me semble que personne ne l'a encore suggéré plus haut mais j'ai lu en diagonal aussi !

Le plus important reste de le faire je pense.

02 mai 2015

Merci @evermore. En effet le but est de le faire seul et de rencontrer du monde aux escales.

02 mai 2015

perso, j'ai beaucoup moins de stress quand je pars seul que lorsque j'ai un équipage sous ma responsabilité :heu:

03 mai 2015

Attention, mollo sur le café.
On a tendance a en boire beaucoup quand on navigue seul pour aider a tenir mais le contre coup peut être de ne pas arriver a dormir ensuite.
Pour moi la gestion du sommeil est le facteur primordial de la nav en solo.
Ne pas hésiter a s'imposer des siestes forcées des le premier jour voir même les premières heures.

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

  • 4.5 (35)

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022