entretien des outils à bord

ca dépend
Quelle est la durée de stockage prévu ?
Si hivernage : bombe silicone + coffret etanche + sachet absorbeur d'humidité
Si temporaire : Bien laver et bien secher apres chaque utilisation, prendre soit des ouitils pourris soit top en Alu ou inox...

Quel rapport entre le vide et l'humidité ?
C'est pas parceque tu aura mis tes outils en pseudo sous-vide que tu n'aura pas d'humidité, elle est déjà présente sur l'outil... Tu évites l'humidité de l'air uniquement.
C'est pas un probleme facil, hein !

Papier gras....
...

Boaf...
Je vois pas trop où est le problème...
A bord, j'ai une caisse à outils (en plastoque) depuis une dizaine d'année + de l'outillage électroportatif que je laisse souvent dans le bateau l'hiver.

Bilan :
pour les outils, y'a vraiment pas de quoi se casser la tête : un petit coup de chiffon gras avant de les remettre dans la boite et c'est tout.

Pour l'électroportatif, je stocke perceuse et autre dans des boites plastiques hermétiques (12 ans, la perceuse, et toujours vaillante).

Pour la cisaille coupe-hauban, là, c'est plus sérieux : je l'ai enveloppée dans des chiffons gras et emmitouflée dans des sacs plastiques pour pouvoir la stocker au fond d'un coffre (pas de problèmes depuis 7 ans).

oxydation
Revenant d'une croisière où je m'étais fait bien secouer, j'ai apporté ma radio qui ne fonctionnait plus ( parce que rincée aux embruns ) à un réparateur d'électronique marine des quais de Bordeaux qui a changé les piles et plulvérisé du "WD40" à l'intérieur de l'appareil. Instantanément ,ô miracle, la radio s'est mise à débiter "France-Inter".

Depuis, je pulvérise préventivement du "WD40" sur tout ce qui peut rouiller,y compris le vélo pliant, et, quand un contact électrique faiblit, je lui fais subir le même traitement (il m'est arrivé de traiter ainsi avec succès le faisceau d'allumage de ma voiture qui renâclait un jour de grande humidité). Pour le vélo, il convient de le laver périodiquement au "Mir-vaisselle" et au jet d'eau douce (et pulvériser de nouveau l'huile sitôt après le lavage); en ce qui concerne l' utilisation des outils (légèrement) huilés, prendre des gants.

Une recette qui peut servir: elle est d'Erwann Quéméré (ces vieux navigateurs connaissent des trucs qu'on ne trouve dans aucun manuel): si vous noyez d'une façon ou d'une autre un appareil qui ne le supporte pas -en l'occurrence, il s'agissait d'un appareil de photo- rincez-le à fond dans un seau d'eau douce pour éliminer le sel (geste effrayant, mais que ne ferait-on pour tenter de sauver un matériel coûteux). Sitôt après, faites-lui subir le même traitement dans un seau d'alcool à brûler (4 à 5 litres, suivant le volume de l'objet): l'alcool, avide d'eau, élimine celle-ci (même phénomène que dans un bar de Bretagne, pour des raisons différentes). L'appareil est sauvé; il n'y plus qu'à le porter chez le réparateur pour une bonne révision. Il faut dire que, lorsque j'ai eu ce conseil, Erwann utilisait un gros "Rolleiflex" mécanique à deux objectifs superposés (massif, mais quelles belles photos!), aussi Allemand qu'increvable. J'émets toutes réserves en ce qui concerne un appareil électronique moderne, pis encore un camescope ou un appareil numérique...

J'ai toutefois sauvé un démarreur et un alternateur qui avaient été noyés à la suite d' une voie d'eau, en appliquant strictement ce procédé. Le relais de démarreur, par contre, n'a pu être récupéré.