échouage le long d'un quai, mer à marée

Echouer le long d'un quai est parfaitement réalisable, même pour un quillard.

Il convient d'arriver - évidemment - avec assez d'eau le long de celui-ci.

on amarre sommairement le bateau, avant d'affiner les réglages.

Il faut d'abord déterminer la hauteur d'eau actuelle, celle entre la surface et le fond, déduite du tirant d'eau du bateau.

Exemple simple : on arrive à PM avec 5 m d'eau, marnage 5 m. On sera au point zéro à BM. Le quillard cale 2 m. La quille touchera donc le fond quand la mer aura baissé de 3 m.

Il faut aussi de s'assurer de la nature du fond, en sondant (au plomb) tout autour du bateau, pour éviter la possibilité de roches.

Il convient de mettre les amarres de pointe le plus loin possible, afin qu'elles ne se souquent pas trop. Toujours amarrer avec des noeuds aisément défaisables sous tension (pas de noeuds de chaise).

Le maintien le long du quai va se faire au moyen des gardes, qui d'ores et déjà peuvent être raidies, à condition qu'elles fassent au minimum la longueur du bateau.

  • la garde montante ira du quai à l'avant du bateau

  • la garde descendante du quai à l'arrière.

Vu l'angle très ouvert, la descente de la marée n'aura que peu d'incidence sur leur tension.

si le bateau dispose de béquille, on placera la béquille côté extérieur.

S'il n'en a pas, ce n'est pas un problème : on frappera une boucle assez lâche sur le mât, terminée par un noeud de chaise, ou un bout' en double allant du qui au quai ceinturant le mât ; c'est la "cravate".

Le bout' côté quai devra être amarré par un noeud se défaisant facilement (surtout pas de noeud de chaise, indéfaisable sous tension). Un tour mort et deux demi-clés par exemple.

Pour les bateaux échouant sur le nez ou le cul, il conviendra de frapper une amarre à l'endroit adéquat, et de la raidir au fur et à mesure de la baisse de l'eau.

De toutes manières - et pour un premier échouage, si l'on doit passer plusieurs marées - il est fortement conseillé de rester surveiller le bateau le temps de la posée.

Bons échouages.. :topla:

L'équipage
21 mai 2012
21 mai 2012

Mettre un peu de poids coté quai(mouillage, bidon d'eau), on peu aussi mettre une poulie volante sur une drisse (gv) et la tendre coté quai dans l'axe du mat, prévoir de repérer les fonds avant de poser...

21 mai 2012

non. Le système de la drise de GV n'est pas bon. Il faut réajuster en permanence, contrairement à une cravate lâche qui coulisse le long du mât.

D'autre part si l'on s'absente pendant la montée de l'eau, c'est le haut du mât qui encaisse tout, avec risque de casse. la cravate permet le non-basculement du bateau côté extérieur (si pas de béquille) sans s'occuper de la hauteur d'eau.

  • la vérification des fonds est indiquée dans mon sujet initial.

ADDENDA : bien ceinturer évidemment le bateau de nombreux pare-battages du côté quai, les plus petits au centre, les plus gros en pointe, afin que la coque reste, autant que faire se peut, parallèle au quai.

21 mai 2012

Tu trouves que le deuxième échouage est bon?
Il aurait pas tendance à piquer du nez?
Perso je serais pas tranquille.

Gib

21 mai 201221 mai 2012

les bateaux ne se posent pas tous à plat. Aussi est-ce pour cela que je recommande la surveillance d'une bout' raidi à la demande si ça pique sur l'avant ou sur le cul. Mais rien d'infaisable ni de dangereux.

[Un First 35 GTE (2 mn de TE) pique sur l'arrière (par exemple), il faut donc raidir une amarre arrière perpendiculaire au quai, à la demande au fur et à mesure que la marée baisse.]

21 mai 2012

les bouts' raidis pour éviter de piquer du nez ou à cul n'encaissent évidemment pas le poids du bateau.

Si les taquets sont costauds (ce qu'ils devraient d'ailleurs toujours être) il n'y a aucuns problèmes à les tourner dessus : la tension sera relativement minime. :-)

21 mai 2012

Sur mon First 32 GTE j'ai le même problème du cul qui tombe sauf ... si je déplace des poids de l'arrière vers l'avant : bib, jerricans etc. Le traversier à l'arrière pour soutenir le cul est une bonne précaution mais sans déplacement de poids c'est un pis aller : on risque d'arracher le taquet ou le chaumard qui ne sont pas faits pour encasser des efforts tirant vers le haut?

21 mai 2012

De nombreux bateaux ont une structure incapable de supporter l'échouage : c'est pas terrible de donner ce genre de conseil sur un forum.

21 mai 2012

merci .de la précision ; des exemples concrets seraient les bienvenus. C'est possible ?

22 mai 2012

J'ai fait échouer contre un quai un Aquila pendant pas mal d"année... pas de souci.
Nous avons maintenant un Sun Light 30 PTE que nous avons fait échouer pareillement. J'ai été surpris par la déformation des varangues... les planchers n'étaient plus d'équerre à l'intérieur.
Je pense que ça rentre dans les limites/contraintes d'élasticité de la structure
mais je n'abuserai pas de l'opération.
Pour le carénage pour écarter le bateau du quai je met un "super pare bat " de ma fabrication composé de 3 épaisseurs de 80 mm de mousse rigide entourées d'une bâche genre toile cirée, en plus des pare-battages habituels.
G

21 mai 2012

Ce genre de conseil est donné pour permettre à des plaisanciers d'effectuer cette manoeuvre alors qu'ils n'en sont pas familiers, et destiné justement à donner le mode d'emploi de quelque chose relativement simple finalement à réaliser, à condition de prendre les précautions nécessaires.

Des dizaines de bateaux, dont des quillards, l'effectuent couramment. Mon fil est destiné à inciter ceux qui hésitent à le faire.

21 mai 2012

Pas de soucis,
je peux même te dire que malgrès 2,20 cm de TE j'en suis également adepte.

Cependant prudence : tous les bateaux ne peuvent échouer sans risque de dommage structurel.
Il faut juste le rappeler voilà tout.

22 mai 201222 mai 2012

Come moi, Fouras, je n'ose pas le dire, j'ai posé une seul fois un bateau contre un mquai en 40 ans, par trouille. Merci Fouras pour ces conseils cela va peut-etre m'aider à me faire violence, pour les bateaux qui se deforment, bah tanpis pour eux, mais est-ce normal? comment ces bateaux peuvent-ils naviguer au pres sur une mer formée?

22 mai 2012

Si un bateau n'est pas assez solide pour se poser sur sa quille, c'est simple : ne l'achetez pas !

21 mai 2012

31.7 par exemple

21 mai 2012

ok, mais quel est son problème ? La structure des fonds n'est pas assez solide ? (c'est le seul cas que je voie pour empêcher un échouage à quai ?)

21 mai 2012

oui les contre moules qui se décollent

c'est dans le livret du proprio qu'il ne faut pas échouer

21 mai 2012

Regarde les bateaux de régates (figaro 2) par exemple, beaucoup sont posés dans des bers conformateurs quille pendante.

21 mai 2012

c'est donc une question de choix.
perso mes varangues sont accessible et je peux les controler regulierement.
en ce qui me concerne cette mention portée sur le livret et le fait du contre moule seraient pour moi deux arguments pour ne surtout pas acheter ce bateau. mais c'est un point de vue personnel et qui n'enleve rien aux autres qualités de ce bateau.
par contre du coup il te faut un ber spécial pour carener ou dans ce cas il peut se poser sur sa quille avec des étais ?
jpierre

21 mai 2012

c'est ce que je dis question de choix.
le ber conformateur c'est tres bien mais suivant l'utilisation du bateau cela peut poser de gros problemes (pas sur qu'il y en ai en baie de hann pour sortir le bateau par exemple)
je respecte beaucoup ceux qui font le choix de la regate et des performances mais ce choix implique des contraintes qui ne me correspondent pas.
cordialement
jpierre

21 mai 2012

ok. Merci de la réponse. :topla:

21 mai 201221 mai 2012

merci fouras pour ce petit mode d'emploi.
en ce qui me concerne j'airais du mal a avoir pleinement confiance dans un bateau incapable de supporter un échouage à quai. je me dis que si la structure qui tient la quille ne peut supporter le bateau elle a des chances d'etre trop fragile en cas de talonnage par exemple...ou necessiter des infrastructure onéreuses pour pouvoir etre stockéé à terre (ber spécifique donc cher)
exception faite des bateaux de course avec des quilles pendulaires qui peuvent avoir des soucis du fait de l'etroitesse de leur voile de quille.
pour sailoturn 22 ce n'est pas parce-que certain sont incapables de faire une chose que d'autre ne sont pas interressés par le fait de savoir comment le faire. j'avoue etre un peu choqué par le ton de ta réponse.
cordialement à tous
jpierre échoueur forcenné...

21 mai 2012

ce sont d'excellents conseils de fouras mais cela n’empêche pas les proprios de se renseigner sur le fait de savoir si leur bateau peut le faire. je ne suis pas certain que bcp de constructions récentes en soit capables hélas.
je parlais avec un pro en train de refaire le varanguage d'un 31,7 (un artiste de la strat d’ailleurs).
le test est d'observer quand la grue pose le bateau sur sa quille si ça s'enfonce ou pas.

21 mai 2012

addenda : voici ce que je relève au sujet du 31.7 cité en exemple d'échouage à ne pas tenter :

"J'ai déjà vu plusieurs fois des First 31.7 échoués contre un quai pour
caréner et c'est quasiment la même coque que le Figaro.
Ils ont l'air d'être plus stables que l'Aphrodite 101 dans cette position,
probablement à cause de l'extrémité de la quille en forme de torpille qui
donne une meilleure assise et un centre de gravité mieux centré au dessus
de la surface de contact avec le sol.
Il n'y a pas de risque que la quille passe à travers la coque"

De toutes façons, mon fil se voulait généraliste, et l'on ne peut prendre un exemple où ça se rêvelerait délicat par rapport à la masse des quillards qui, eux, peuvent parfaitement s'échouer à quai.

Je me suis juste permis d'indiquer un mode d'emploi qui, je l'espère, a été assez complet. :heu:

21 mai 2012

Merci pour le mode d'emploi
J'ai souvenir d'un Etap dont la quille est rentrée lors d'une cale-sèche pour l'antifouling annuel (quand on pouvait encore le faire le long d'un quai).

Perso, je pense comme diaoulig. ça doit pouvoir résister. ça fait partie de la vie d'un bateau.

21 mai 2012

« Il faut aussi de s'assurer de la nature du fond, en sondant (au plomb) tout autour du bateau, pour éviter la possibilité de roches. »

Le vrai pb est bien de connaître la nature du fond. Les sondages au plomb ou à la gaffe ne sont pas toujours fiables ; on peut ne pas voir un pavé qui se trouve juste sous la quille ou sous le safran, ou encore un bloc de béton enfoui dans la vase. Les guides nautiques ne donnent pas d'indications sur les endroits échouables (et c'est bien dommage). La seule solution fiable consiste à aller voir préalablement à marée basse et à prendre des repères précis, mais ce n'est pas toujours possible. Reste à se fier à l'avis des locaux, mais là aussi, c'est un peu aléatoire ...

21 mai 2012

Surtout pas de béquille, à la fois inutile et dangereuse!
Si par malchance le fond du côté de la béquille n'est pas solide (vase) ou bien une dépression à cet endroit précis, le bateau risque de basculer du mauvais côté. La seule solution pour assurer la stabilité est la cravate, dont la tension est plus ou moins réglée, en tenant compte également de l'inclinaison du quai afin que le bateau ait une très légère gite vers le quai lorsqu'il se pose.
Je ne vois pas l'utilité des gardes évoquées par Fouras. J'amarre avec des pointes frappées aussi loin que possible afin que le bateau descende sur leur élasticité et éventuellement un réglage si le marnage est important.
Il faut faire attention également lorsqu'on se pose sur des tins qui peuvent être glissants. J'ai failli perdre mon mât à Ostende sur des tins couverts d'algues qui étaient de véritables patinoires. Lorsque le bateau s'est posé, la quille a commencé à glisser vers l'extérieur...hauban en appui sur l'arête du quai lorsque, avec de l'aide extérieure, j'ai réussi à bloquer la situation. Je n'ai jamais fait autant d'efforts sur une manivelle de winch!

21 mai 201221 mai 2012

"Je ne vois pas l'utilité des gardes évoquées par Fouras."

Désolé, mais justement les gardes sont essentielles !

si l'on amarre juste avec des pointes, en laissant assez de mou, en cas de vent décollant du quai, le bateau s'en éloigne. De plus elles empêchent le bateau de bouger dans le sens de sa longueur, et de faire des aller/retour en permanence.

Les gardes permettent de garder le bateau bien le long du quai. Et une fois en place il n'est plus nécessaire de les reprendre, vu leur angle très ouvert, ainsi que je l'indique plus haut.

La cravate n'est pas toujours possible : port à fort marnage et barre de flèche juste là où il ne faut pas.
De plus à marée haute le bateau n'est plaus amarré tendu et c'est la cravate qui ancaisse, surtout en cas de clapot inopiné.
Une solution :
hubert.perio.free.fr[...]csf.htm

cordialement

Hubert, de cherbourg

21 mai 2012

Pendant, plusieurs années, j'ai laissé mes deux voiliers, une Corvette (Herbulot) et un Sangria, dans un ancien parc à huitres qui contenait un petit quai en ciment avec deux anneaux s'il vous plait.
Je n'ai jamais eu le moindre problème en arrimant comme au ponton, avec pointes et gardes.
Par contre sur le sangria, il a fallu que j'ajoute une béquille arrière car le fonds des Sangria ne sont pas assez costauds et l'équilibre longitudinal insuffisant.
Bon sur ce parc, le bateau descendait moins qu'à quai au port.

21 mai 2012

Comme c'est mon bateau qui est présenté avec une béquille extérieure dans le port de Lampaul, je me permets d'apporter mon point de vue sur la question de l'échouage.
La béquille extérieure n'est recommandable que dans le cas ou on ne peu cravater le mat (échelons de mats, absence d’amarrage sur le quai au droit du mat) que dans la mesure ou le sol est plan et dur.
Voici en photo un cas d'échouage difficile:
La nature du sol est vaseuse et en pente vers l'extérieur.
Mat avec échelons
Absence d’amarrage au droit du mat
Saumon de quille (c'est un DL) large de 60 cm. Ce qui fait poser sur la pente en angle en laissant le poids du lest suspendu et pesant vers l'extérieur.
J'ai résolu le problème avec une cravate fixée au rail de fargue et coulissant le long d'une échelle (bien) fixée au quai.
En absence d'échelle, il aurait fallut béquiller perpendiculairement au quai de manière à avoir l'étrave face à la pente et le sol de même niveau sous chaque béquille.

21 mai 2012

j'ai en effet pris en exemple une photo représentant un Trisbal, sans savoir à qui il appartenait. Voilà qui est fait !

bonnes navigations, bons échouages ! ;-)

21 mai 2012

Autre exemple de béquillage exterieur dans la photo ci-dessous.
C'est le port de Clifden (Connemara).
Dans ce même port, dépourvu de tout amarrage commode, j'ai assisté à l'échouage à ce quai d'un quillard de 9 mètres et de 1,80m de tirant d'eau. Les masses du bateau avaient été déplacées vers le côté quai. On avait ajouté des gueuses qui trainaient sur le port.
Amicalement,
Régis

21 mai 201221 mai 2012

Sur un Trisbal, l'échouage est censé être (relativement) paisible, non ?

21 mai 2012

Oui, la plupart du temps.
Ce que je relate ci-dessus, ce sont des conditions délicates et qui ne sont pas rares quand on recherche les coins paumés aux charmes désuets. Voir ce qui traine au fond du port sur la photo à Clifden, ça donne le ton.

21 mai 2012

Récupère les pneus : ce sont d'excellents pare battages !!!

21 mai 2012

j'ai vu un bateau rester au fond:

une béquille avait été posée côté quai.
à marée montante, la plaque du talon s'est bloquée dans l'espace entre 2 pierres taillées.
Juste pour l'anecdote rubrique "c'est arrivé"

21 mai 2012

on ne comprend vraiment pas pourquoi une béquille avait été plaçée côté quai ! :tesur:

21 mai 2012

Un point important à considérer est l'évolution de la météo avec le risque d'entrée de la houle dans le port.
J'ai eu quelques problèmes à Barfleur, il y a une trentaine d'années, avec mon Edel 4 de l'époque.
Echouage le long du quai par grand beau temps. Le lendemain, le vent a tourné NE en fraichissant sérieusement et la houle entre alors dans le port.
Talonnages violents à l'échouage et au déséchouage.
Malgré les conditions difficiles, j'ai du prendre la décision de quitter ces lieux devenus inhospitaliers. Une sortie délicate par forte houle avec un moteur hors bord, pour rejoindre St Vaast.

21 mai 2012

Sympa la providence de placer au bon endroit un marchepied !

Sur le Freedom, le bas de la quille n'a pas été réellement prévu pour l'échouage. Au nord est des USA, le marnage est relativement faible (deux mètres du coté de Boston) : Le choix du dériveur s'y fait avant tout pour l'accès aux zones à faibles profondeurs.
Encore de la stratification en vue !

21 mai 201216 juin 2020

Bof,

échouer le long d'un quai est tellement facile que ça ne vaut même pas la peine d'en parler... ;-) :pecheur:

pfffzzzz

21 mai 2012

tiens, le cobra ne nous pas tenu au courant pour son portique !

Airex ou autre? :reflechi: :heu:

21 mai 2012

Salut mon brave,

T'as bu ou quoi ? :mdr:
Il est là depuis la dernière bricole (quelques années déjà), c'est lui qui tient la véranda...

pfffzzzz

PS: Pour le sandwich, c'est du balsa.:alavotre:

21 mai 2012

Je vois que le club quille longue est très actif !

21 mai 2012

Peut on effectuer le calage le long d'un quai en utilisant des sangles passées sous le bateau un peu à la manière d'un grutage ?

21 mai 2012

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué!

21 mai 2012

souvenir d'echouages....
je garde en memoires quelques echouages à deux voir à trois, sans quai ni bequilles, juste en s'appuyant l'un sur l'autre. la seul contrainte est d'avoir des tirans d'eau suffisement proches.
sinon pour la cravate j'utilise avec bonheur une poulie ouvrante que je frappe sur le galhauban en tres legere tension.
cela a deux merites, la cravate glisse bien voir tres bien vu que c'est une poulie et comme les quais sont rarement verticaux mais s'ecartent souvent un peu du bas en descendant le bateau tend la cravatte qui le plaque ainsi contre le quai en lui donnant une tres legere gite du cote de celui-ci.
il m'arrive meme parfois dans des endroits calmes de ne me relier au quai que par cette cravate à l'exclusion de toute autre amarre.
jpierre

21 mai 2012

Pour la poulie volante sur la drisse, celle-ci coulisse sur la drisse de gv et est fixé a une estrope (est-ce le bon terme) au quai. L'idéal est de connaitre le fond avant de poser. Perso, j'ai mon boat qui échoue a chaque marée et ce depuis 1 an et demi, mais il est a fond plat, sur de la vase "accueillante"...

21 mai 2012

pfouhhhhh dialoulig un échouage a trois bateaux collés les uns les autres au milieu de ....rien (si j'ai bien compris), je demande à voir !! y a pas interet à trop bouger !!!!

21 mai 2012

Et oui, je suis d'accord avec Diaoulig, c'est possible. Voici comme exemple un béquillage à couple en cinquième position.

22 mai 201216 juin 2020

si si je confirme : echouage à deux ou plus sans quai ni béquilles.
sur le shema joint les deux traits rouges sont les deux drisses de gv frappée en pied de ma de l'autre bateau et etarquee de façon à faire tres legerement pencher les deux bateaux l'un vers l'autre.
les deux bateau etant amarres ensembles avec gardes et traversiers le tout forme un bloc stable, les drisse réalisant un croisillon indeformable.
la seule condition pour reussir ce type d'echouage c'est que les bateaux soient de tiran d'eau relativements proches de façon à poser grosso modo ensembles.
j'ai pratique plusieurs fois sans problemes...

jpierre

22 mai 2012

il faudrait pouvoir décerner des prix pour ce genre d'astuce, dans mes années 70 en Bretagne nord on avait fait un max de trucs aventureux du genre posée très instable avec un arpege sur un mur de parc à huitre - à pas bouger dans le bateau en attendant la marée haute mais ça jamais vu
chapeau bas !!!!!!!!
faut des nerfs quand même !!

22 mai 2012

pas besoin de nerf.
je crois que la fois ou nous etions le plus comme cela on devais etre 5 ou 6.
c'etait à merrien sur la petite plage cote nord de la ria. il devait y avoir outre mon muscadet DL, deux ou trois bacco et deux mousquetaires club.
en fait c'est tres stable et on passe facilement d'un bateau à l'autre pour aller chercher des bieres ou du cidre...
je le repete,la seule condition c'est d'avoir des tiran d'eau semblables...
ce qui est assez marrant c'est qu'en fait comme les bateaux forment un bloc on remarque à peine le moment de la posée.
je l'ai fait aussi une fois avec mon cabernet et le DI d'un copain qui mesurait dans les 16 m
0.90 dessous pour les deux on s'est posés comme cela dans la chambre au glenans
malheureusement je n'ai pas de photos de ces echouages seulement des souvenirs...
ceci dit si il y a un volontaire avec un bateau calant dans les 0.90 qui veut essayer avec moi, on prend rendez-vous et on fera des photos.
cordialement
jpierre

22 mai 201222 mai 2012

Perso, je jouerais pas a cela, mais une photo serait la bienvenue

22 mai 201216 juin 2020

On peut echouer avec une quille comme celle du dessin ?

22 mai 2012

ça ressemble plutôt à une dérive, ou une quille relevable

22 mai 201216 juin 2020

pour voire un bonne échouage d'un bateau de 1M90 de tirant voici mon bateau (photo d'hier) qui a été posé pour le carénage a l’éponge avant une régate, une légère gite contre le quai, une cravate pas tendu en sécu et la drisse de gv tendu juste au moment où le bateau pose qui se détendra lorsque le bateau sera entièrement échoué

Peniche, Portugal

Phare du monde

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2022